Bedoui : «L’Etat est déterminé à soutenir le développement de l’ensemble des communes»

Bedoui
Noureddine Bedoui. NewPress

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé, à Alger, que l’Etat était «déterminé» à soutenir le développement de l’ensemble des communes en toutes circonstances.

Dans une allocution prononcée lors des travaux de la rencontre d’orientation nationale des présidents des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC-APW), à l’occasion de la Journée nationale de la commune coïncidant avec la promulgation de la loi relative à la commune du 18 janvier 1967, Bedoui a indiqué que «l’Algérie a entamé le troisième millénaire avec une volonté renouvelée d’améliorer les conditions de vie des Algériens», soulignant que le président Bouteflika» a accordé toute l’importance au développement durable pour lequel il a mobilisé les ressources financières nécessaires, des ressources qui ne cessent de croître et qui se sont élevées à 100 milliards de dinars consacrées au soutien des programmes de développement communaux en 2018».

«Cette enveloppe financière dissipe tous les doutes, trace la continuité et réaffirme l’attachement de l’Etat à soutenir le développement de l’ensemble de ses communes en toutes circonstances», a affirmé Bedoui.

Soulignant que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avait «consacré plusieurs valeurs et a réalisé plusieurs acquis socio-économiques», le ministre a relevé que le Président de la République, dans le but de préserver ces acquis, a «donné des orientations strictes pour ancrer les principes de la gouvernance locale judicieuse, de l’organisation décentralisée forte et de l’ouverture sur l’environnement sur la base d’une approche participative» consacrée dans la dernière révision de la Constitution.

Bedoui a appelé par la même occasion les élus locaux à intensifier l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication afin de permettre au citoyen de communiquer avec la commune et la wilaya en «toute aisance et transparence», mettant en avant la nécessité d’adapter le service public avec les exigences de l’époque en termes de développement technologique.

Par ailleurs, le ministre a affirmé que le gouvernement «poursuivra» ses efforts pour le développement des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, conformément à la feuille de route tracée par le Président de la République, rappelant par la même occasion les nombreuses mesures prises au profit de ces régions, notamment la relance du Fonds du Sud et des Hauts Plateaux prévue par la loi de finances 2018.

Le ministre a mis l’accent sur l’impératif de promouvoir le service public de proximité afin de garantir la santé, la quiétude publique et l’hygiène.

R. N.

Comment (9)

    Algérien Nationaliste
    20 janvier 2018 - 14 h 29 min

    Qui représentent ils ? Surement pas le peuple Algérien, le peuple Algérien n’a pas voté pour ces maires, ils s’auto élisent entre eux comme le gouvernement actuel.

    Algériens
    20 janvier 2018 - 9 h 23 min

    Allah yahdikoum, ces maires à deux sous ne savent même pas gérer la salubrité ds trottoirs et vous voulez qu’ils développent un concept socio-économique pour les communes.
    Je ne sais pas est ce que vous êtes des aveugles, ou vous faites semblant de ne rien voir .

    MoiNews
    20 janvier 2018 - 9 h 22 min

    Champion toute catégorie de paroles non tenue;mais en acte ça laisse à désirer

    Numidia-DZ
    20 janvier 2018 - 9 h 17 min

    En Algérie, un maire est un figurant d’un parti politique qui se prend pour le propriétaire de la commune.

    Anonyme
    20 janvier 2018 - 9 h 14 min

    C’est quoi le rôle d’un maire en Algérie ? Il règle ses affaires financiers.

    Rani Zaafane
    19 janvier 2018 - 21 h 39 min

    Monsieur le Ministre sait pertinemment que le problème des communes est d’abord d’ordre politique, c’est un problème de légitimité de la base vers le sommet.Le système politique est tellement pourri que ce ne sont que les médiocres qui se présentent aux élections; sinon, l’Algérie regorge de compétences capables de gérer les communes.Quand L’Algérie arrivera à intéresser l’élite pour participer à la vie politique à travers des élections libres et transparentes, à ce moment là on pourra parler de mode de gestion des communes et de formation des élus qui doivent d’abord être sélectionnés par leur partis politiques sur la base de critères objectifs et non sur la base du seul critère de l’ allégeance.Mais, apparemment, la démocratie n’arrange pas le pouvoir en place qui cherche beaucoup plus sa pérennité que la bonne gouvernance.

    Numidia-DZ
    19 janvier 2018 - 20 h 09 min

    Commencez par apprendre à vos maires que signifie  » être maire ».
    Un cours sur leurs devoirs et responsabilités envers leur commune serait de mise.

    Tinhinane-DZ
    19 janvier 2018 - 20 h 04 min

    Nos maires manquent de civisme et n’ont pas la notion d’être un maire- citoyen au service de sa commune.
    Nos maires deviennent maires pour se servir de la commune et, non pas pour servir la commune.
    Ils deviennent des maires pour remplir leur chakara.
    L’Algérie doit placer la barre plus haute. On ne peut permettre à n’importe quel vaut rien de devenir maire.
    Il faut établir des conditions pour pouvoir devenir maire.
    Un maire n’est pas le portier de la commune, mais quelqu’un qui a une vision pour développer sa commune.

    Kahina-DZ
    19 janvier 2018 - 19 h 56 min

    Malheureusement, nos maires n’ont pas les compétences et le niveau d’instruction requis pour relever les défis.
    Même si le gouvernement prend des décisions théoriques pour provoquer un changement socio-économique, leur application est quasiment impossible. Les maires ne pourront jamais suivre. Il y a un manque flagrant de compétence et de conscience professionnelle.
    Entre la théorie et la pratique il ya deux mondes.

    Il faut envoyer vos maires pour des formations sur le management.

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