Revendications des médecins-résidents : nouvelle réunion décisive demain mardi

Les résidents affirment qu’ils attendent des mesures concrètes. New Press

Par Hani Abdi – Une nouvelle réunion de travail regroupant les membres du comité intersectoriel chargé de l’examen et du suivi de la plateforme de revendications des résidents, installé le 21 janvier par le ministre de la Santé, aura lieu demain mardi au siège du ministère à Alger. Selon des sources au ministère de la Santé, cette réunion sera décisive afin d’arrêter ce mouvement de protestation qui pénalise les malades, mais aussi le cursus d’études des médecins-résidents eux-mêmes.

Cette réunion fait suite à la première rencontre tenue le 24 janvier courant et lors de laquelle les médecins-résidents ont réitéré leurs revendications auxquelles ils restent farouchement attachés. Le principal point revendicatif est le service civil. Pour les médecins-résidents, il faut lui enlever le caractère obligatoire et le remplacer par des mesures plutôt incitatives.

Lors de la dernière rencontre, les médecins-résidents avaient insisté sur le fait que le service civil est imposé au seul corps des médecins spécialistes. Les représentants des différents départements ministériels et membres du comité intersectoriel ont rappelé que l’obligation du service civil a été instituée en vertu d’un dispositif législatif qui a pour objectif principal une répartition équitable des potentialités humaines qualifiées à travers le territoire national.

Ainsi donc, pour ce comité intersectoriel, installé pour régler les problèmes posés par les médecins-résidents, il s’agit d’un impératif pour le développement social qui concerne plusieurs corps de fonctionnaires, en plus des médecins spécialistes. Autrement dit, il n’y a pas que les médecins spécialistes qui sont soumis à un tel régime.

Le comité admet que le service civil tel en vigueur actuellement n’est plus efficace et doit donc être revu. «Dans le domaine de la santé, les membres du comité intersectoriel ont unanimement reconnu que la forme actuelle du service civil a montré ses limites, d’où la nécessité de repenser et de revoir les modalités de son accomplissement pour les praticiens spécialistes, ce à quoi s’attellent le ministère de la Santé et les collectivités locales», ont-ils affirmé.

Les médecins-résidents affirment qu’ils jugeront sur pièce et qu’ils attendent des mesures concrètes qui vont dans le sens de leurs revendications. D’ailleurs, ils maintiennent leur rassemblement au CHU Mustapha, prévu pour ce mardi 30 janvier.

H. A.

Commentaires

    Zaatar
    30 janvier 2018 - 12 h 27 min

    Tous les responsables et gestionnaires de la santé depuis plus de deux décennies sont à guillotiner ou à enfouir au cachot pour tout le restant de leur vie au vu du mal qu’ils ont occasionné aux citoyens Algériens d’abords et aux professionnels de la santé ensuite. Ceux qui ont géré ce secteur et l’ont mené vers le désastre caractérisé doivent rendre des comptes au peuple…et non pas à la justice qui elle est affiliée au pouvoir depuis toujours…on devrait les pendre tous haut et court et le peuple devrait se faire justice lui même au vu de la catastrophe qui se dessine et qui ne dit pas son nom dans le secteur la santé.

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