Grève des médecins résidents : le ministère affirme l’activation des mesures administratives

médecins résidents grève
Rassemblement des médecins résidents à Alger. New Press

Le ministère de la Santé a affirmé «l’activation de toutes les mesures administratives nécessaires pour garantir la garde au niveau des hôpitaux», suite à la décision des médecins résidents d’arrêter le service de garde à compter de ce dimanche, indique l’APS.

Selon une source au ministère de la Santé, «toutes les mesures administratives nécessaires ont été prises pour garantir les gardes par les corps concernés». Cette source a ajouté que la tutelle «est déterminée à appliquer le règlement et la loi concernant l’obligation de garantir la sécurité sanitaire du citoyen». Les services du ministère «veillent à assurer les meilleurs conditions aux citoyens en termes de prise en charge et de sécurité, notamment au niveau des urgences», a-t poursuivi la source.

Les médecins résidents avaient pris la décision de suspendre le service de garde au niveau des Centres hospitalo-universitaire (CHU) à partir de dimanche, une décision visant à durcir leur mouvement de débrayage qui perdure depuis six mois, et ce à l’issue du sit-in organisé, mardi dernier, à Alger et au niveau du CHU Mustapha-Pacha pour exprimer leur rejet du projet de loi sur la santé, soumis actuellement à l’Assemblée populaire nationale (APN), notamment dans son volet relatif au service civil.

Le ministère de la Santé avait appelé dans un communiqué, les représentants des médecins résidents «à tenir une séance de travail au siège du ministère sous la présidence du ministre avec la participation de cadres supérieurs des secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur», mais ces derniers ont décidé de ne pas répondre positivement à cet appel.

R. N.

Comment (13)

    elhadj
    1 mai 2018 - 15 h 04 min

    il arrive un moment ou la patience a des limites des lors que c est le malade qui en pâtît de cette situation qui dure et perdure depuis des mois et s ils ne veulent pas reprendre leurs études ni assurer leurs permanences qu on les appelle sous les drapeaux pour accomplir leur devoir ,assigne d ailleurs a chaque citoyen algérien.le pays a grandement besoin d ordre et de discipline sinon c est l anarchie qui finira par prendre le dessus.

      Zaatar
      1 mai 2018 - 18 h 37 min

      Et donc c’est aux responsables de prendre leur responsabilités. Ce sont eux la cause de toutes les situations que vit le pays… et donc c’est à eux de trouver les solutions. Malheureusement cela fait 60 ans qu’ils n’en ont jamais trouvé. On dit qu’ils font de la politique, celle qui consiste à s »enrichir et s’en foutre des problèmes du peuple. D’où le marasme que vivent tous les secteurs du pays.

    Zaatar
    1 mai 2018 - 14 h 22 min

    Encore une fois on n’ a pas de mauvais soldats mais de mauvais généraux. Si un secteur de ne fonctionne pas ce n’est certainement pas la faute de ses agents exécutants, c’est bel et bien les responsables du secteur qui en sont la cause. Si les médecins sont en colère, il faut chercher les raisons chez les responsables du pays… d’ailleurs c’est tout le pays qui va mal et ce n’est surement pas à cause des médecins.

    Karim
    30 avril 2018 - 20 h 27 min

    L’hôpital est une entreprise qui ne fonctionne pas grâce aux seuls médecins qu’on voudrait sacrifier comme bouc émissaire des problèmes que connait le secteur de la santé publique. En plus, pourquoi avoir choisi ce moment précis pour faire passer la Loi sur la santé?
    Quelle sont les conditions dans lesquelles travaille le médecin algérien?
    Quel est le comportement des citoyens face au personnel de la santé?
    Donc, il faut voir l’environnement dans lequel travaillent les médecins pour pouvoir leurs demander des comptes.
    En plus de ça, au lieu d’encourager le cadre algérien, on le pousse à fuir le pays.

    Rodéo
    30 avril 2018 - 16 h 34 min

    De toutes façons et quelle que soit la période de grève ces résidents sont en train de perdre leur temps et ne pourront donc jamais avoir le dernier mot pour annuler la loi sur le service civil , grève ou pas , le service civil est et sera maintenu vaille que vaille advienne que pourra car il y va de la santé de la population du Sud et des hauts plateaux .

    george
    30 avril 2018 - 14 h 08 min

    Le camra n’est pas reconnu par le ministère du travail comme syndicat représentatif ( il a moins de 20% des effectifs du secteur ) alors comment se fait-il que la grève enclenchée par ce syndicat paralyse les hôpitaux et mette du coup la tutelle dans l’embarras ? Il y a quelque chose qui cloche donc dans la logique du ministère du travail non!

    Anonyme
    30 avril 2018 - 13 h 38 min

    « Les services du ministère «veillent à assurer les meilleurs conditions aux citoyens en termes de prise en charge et de sécurité, notamment au niveau des urgences», a-t poursuivi la source. » cheba3touna makrout! Déjà que vous êtes incapables d’assurer de bonnes conditions de prise en charge en temps normal vous prétendez les fournir en l’absence des médecins

    george
    30 avril 2018 - 13 h 26 min

    Aux dires des autorités le CAMRA n’est pas reconnu comme syndicat du fait qu’il n’est pas représentatif – moins de 20 % des effectifs de ce corps – alors comment se fait-il que les hôpitaux se trouvent paralyser . Il y a quelque chose qui cloche au niveau du ministère du travail non ?

      Anonyme
      1 mai 2018 - 18 h 43 min

      ce qui cloche au niveau du ministère du travail c’est le ministre lui-même qui a dépassé toutes les limites de la décence et fait de la super-triche pour neutraliser tous les syndicats représentatifs du pays

    MELLO
    30 avril 2018 - 13 h 25 min

    Toute ma profonde tristesse à cette catégorie professionnelle qui continue à vivre un véritable cauchemar, après de longues années d’études et des veillées éternelles que seuls les éléments de ce corps médical peuvent endurer. L’écoute et le dialogue reste la meilleure arme dans un conflit qui s’éternise. Nous avons un grand professeur en médecine à la tête du Ministère, exigeons de grands professeurs à la tête des hôpitaux et des CHU et non pas des bras cassés bureaucrates qui gèrent leurs carrières.

    PREDATOR
    30 avril 2018 - 10 h 46 min

    Qu’ils fassent grève ou pas on n’est pas concernés du moment qu’ils ne prodiguent pas les soins appropriés aux malades et les traitent comme du bétail

      Anti virus
      30 avril 2018 - 11 h 53 min

      Ya pas qu’au niveau des hôpitaux qu’on est traité comme du bétail c’est partout pareil public ou privé y compris pour prendre un simple café.

    PREDATOR
    30 avril 2018 - 10 h 43 min

    DES HORS LA LOI

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