Bouhadja dénonce son implication dans la coordination de soutien à un 5e mandat
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, a dénoncé mercredi à Alger l’implication de son nom dans la supposée «coordination de soutien à la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat», le qualifiant de «dépassement grave» impliquant la prise de sanctions à l’encontre de ses auteurs.
Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie célébrant le 20e anniversaire du Conseil de la nation, M. Bouhadja a dénoncé les déclarations du membre du comité central du Front de libération nationale (FLN) et député, Baha-Eddine Tliba, qui a cité son nom parmi les membres de la supposée «coordination de soutien à la candidature du président Bouteflika pour un cinquième mandat», aux côtés d’autres personnalités, dont les deux anciens présidents de l’organe exécutif, Abdelmalek Sellal et Abdelaziz Belkhadem, ainsi que d’anciens ministres et des ministres en exercice.
Cela est «un dépassement grave» qui implique la prise de sanctions à l’encontre de ses auteurs, a-t-il estimé.
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, avait évoqué la veille l’action menée par des parties au sein du FLN concernant la candidature du président de la République à un cinquième mandat, ajoutant que cette question ne peut être tranchée que par le président Bouteflika.
M. Ould-Abbès a souligné que cette coordination «n’existait pas réellement», ajoutant que «les auteurs de la présumée liste qui aurait annoncé son adhésion à cette coordination ont démenti l’information (les deux anciens présidents de l’organe exécutif, Abdelmalek Sellal et Abdelaziz Belkhadem, ainsi que d’anciens ministres et des ministres en exercice).
Le SG du parti a annoncé le renvoi de l’auteur à l’origine de cette initiative devant le conseil de discipline, affirmant que la direction du parti l’avait averti, il y a une semaine, de ne pas évoquer la question du 5e mandat, au sujet de laquelle M. Ould-Abbès avait donné des instructions interdisant aux membres et élus du parti d’évoquer cette question.
R. N.
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