Le MPA présent pour «participer à l’édification de l’Algérie avec tous les partenaires politiques»

Benyounes MPA
Amara Benyounes, président du MPA. New Press

Le Mouvement populaire algérien (MPA) «est venu participer à l’édification de l’Algérie en travaillant avec tous les partenaires politiques actifs de la scène nationale», a affirmé, samedi à partir de Boumerdès, le président du parti, Amara Benyounes. «Nous sommes venus participer à l’édification nationale, en travaillant avec tous les partenaires politiques actifs en vue de servir l’Algérie et tous les citoyens, sans distinction aucune», a soutenu Benyounes dans son discours en direction des militants et élus de son parti, animé au Centre de loisirs scientifiques de Boumerdès.

Le chef de file du MPA a également souligné, outre l’enjeu sécuritaire, les enjeux économique et social, auxquels fait face le pays, plaidant, à propos des grèves, pour «un discours démocratique et des concertations permanentes et responsables, sans l’exclusion d’aucune partie». Au volet économique, Amara Benyounes a appelé à des réformes «profondes», avec une «rationalisation» de la gestion, en prenant en compte les spécificités et les intérêts de l’économie nationale qui, a-t-il dit, «fait face à un enjeu des plus difficiles», celui de «l’inertie» dont la poursuite conduira, selon son expression, à une «période de non investissement».

«L’Algérie n’a pas seulement un problème d’importation mais aussi de productivité», a-t-il ajouté car «nous ne produisons pas ce que nous consommons», a-t-il soutenu, plaidant pour une diversification de l’économie, par la garantie d’un climat propice à l’investissement. Il a également appelé à l’impérative protection du produit national, au même titre que du consommateur algérien, par la création d’un «équilibre entre la défense du produit national, du consommateur et des importateurs».

Le président du Mouvement populaire algérien a souligné, dans ce contexte, l’«impossibilité» d’édifier un Etat fort et une économie solide et prospère par «le socialisme, la gestion bureaucratique et la rente pétrolière», plaidant pour des réformes économiques profondes basées sur «le travail, un marché ouvert et la libre initiative».

Par ailleurs, Benyounes, qui a recommandé à toute personne voulant occuper le poste de président de la République d’attendre le rendez-vous de la prochaine élection présidentielle, a annoncé que l’année 2018 sera pour son parti l’année de «préparation de ce rendez-vous électoral crucial pour le pays». Aussi a-t-il lancé un appel à toutes les formations politiques, au titre de ces préparatifs, en vue de présenter leurs programmes aux Algériens, à travers l’ouverture d’un dialogue démocratique élargi «loin de toute invective et menace».

Au volet identitaire, le président du MPA a affirmé que les composantes de l’identité nationale (arabité, islamité, amazighité) sont en sécurité, en Algérie, après que la Constitution eut statué définitivement à ce sujet, appelant les politiques à «relever le niveau» dans ce domaine.

R. N.

Comment (4)

    Anonyme
    4 mars 2018 - 3 h 03 min

    Laisse tomber Amara ! Ta trop grande proximité avec le clan au pouvoir, et le zèle avec lequel tu l’as défendu, ont définitivement tué tes chances politiques dans l’opinion publique. Tu aurais peut-être encore une petite chance de revenir aux affaires avec les puissants du moment, moyennant davantage de concessions dans les principes, mais jamais plus avec le peuple algérien, si tant est qu’un jour tu as cru en ce peuple.

    Anonyme
    4 mars 2018 - 1 h 22 min

    Il était où celui là ? En hibernation ?
    Le chant du coq vient d’annoncer le départ pour la grande course.Du coup, monsieur A.Benyounes se rappelle qu’il faut édifier le pays…
    Après 20 longues années…. Il aurait dû continuer à hiberner.

    Felfel Har
    3 mars 2018 - 18 h 51 min

    Intéressant! Ainsi donc, après avoir jeté son dévolu sur le clan (la fameuse majorité présidentielle d’où il a été exclu) et l’avoir encensé comme s’il détenait « khatem Sidna Souleymane », le voilà qui propose ses services à tout parti nationaliste, démocrate qui ne traîne pas de casseroles. Mr. B doit comprendre que son parti-.. ne pèse pas lourd sur l’échiquier politique, même pas « khoudra fouk a3cha ». Qui voudra de sa coquille vide?

    Djemel
    3 mars 2018 - 18 h 35 min

    M. Benyounes a pris quelques années de vacances. Il vient de se rappeler qu’il faut se préoccuper de l’Algérie et surtout de se préparer à vendre son âme à un cerveau meilleur que le sien.

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