Djamila Bouhired accuse Ould-Abbès de mentir sur sa «condamnation à mort»

moudjahid Djamila
La moudjahida Djamila Bouhired. New Press

La moudjahida Djamila Bouhired a accusé le secrétaire général de mentir sur sa prétendue condamnation à mort durant la Guerre de libération nationale. L’icône de la Bataille d’Alger a fait cette déclaration au journal El-Djomhouria paraissant à Oran. Si Djamila Bouhired n’a pas cité Djamel Ould-Abbès nommément, le quotidien arabophone Echorouk croit savoir que c’est bien le patron du FLN que la moudjahida visait, vu que Djamel Ould-Abbès n’a eu de cesse, ces derniers temps, de rappeler à qui voulait bien l’entendre qu’il avait bel et bien été condamné à la peine capitale par la justice coloniale.

La polémique sur la participation des uns et des autres à lutte armée demeure d’actualité. Des personnalités historiques en accusant d’autres d’avoir failli ou d’avoir exagéré leur apport à la Guerre de libération. Peu de membres de l’ALN ont écrit leurs mémoires et certains récits pèchent parfois par leur manque de rigueur, leur approximation, leur amplification ou leur inexactitude.

Djamel Ould-Abbès avait défrayé la chronique également lorsqu’il avait affirmé avoir fait ses études universitaires avec la chancelière allemande Angela Merkel. Une affirmation qui avait suscité des réactions sarcastiques sur les réseaux sociaux et accueillie avec scepticisme par les médias.

K. B.

Comment (19)

    Salim Samai
    8 septembre 2018 - 8 h 24 min

    Film Ben M´Hidi, meme theme!
    Les INCULTES, politiquement, USA viennent juste de « Decouvrir » les Fake News qui sont avec nous depuis Hamurabi!

    Il faut DEBATTRE de notre Histoire (nos histoires/His Story)…en depit des exigences de la Construction
    d´une Nation qui exige une Hsitoire et des Mythes pour ses enfants .

    Cependant rien n´est PIRE que l´Histoire des politiciens ou de leurs « Historiens de Service »/ « La Voix de leur Maitre »! Ou trouver le Juste Milieu / Khir El Oumour Aaousatouha ?

    Anonyme
    8 mars 2018 - 1 h 16 min

    Un gars sans foi ni loi,bla hechma,un chiyate de 1 ère classe et c lui qui le dit. Il se met au garde a vous devant le portrait du president!! Et un Tahar khaoua,ministre délégué au parlement,cadre du FLN de ould Abbas,qui a eu son diplome master par piston puis suite à plainte de son prof s’est vu traduit en justice,et le tribunal le condamne et annule son diplome!! Ce gars est toujours ministre et cadre au FLN de ould Abbas,sans honte devant les députés de nosotros!! De nos jours tout est permis si on est du côté du pouvoir,rien à craindre ni du côté justice,ni impôts ni argent soins à l’étranger…vous avez tout,suffit de soutenir.

    El gatt
    7 mars 2018 - 23 h 01 min

    des témoins jureront sur le CORAN qu’ould abbes était un ancien comdamné a mort.
    on a demandé au chat: qui est ton témoin, le chat a répondu: ma queue !!

    Anonyme
    7 mars 2018 - 19 h 35 min

    Je retiens le fait qu’elle ne l’ait pas nommé et ça fait toute sa grandeur. Merci Madame !

    MELLO
    7 mars 2018 - 19 h 22 min

    Pour comprendre l’ampleur de toutes ces usurpations , un Homme – BENYOUCEF MELLOUK- avait étalé toute la configuration des faux magistrats, de faux moudjahidine . Pour avoir dénoncé toutes ces dérives , il paya de sa personne , d’une prison à une autre. Écoutons le:
    – Pourquoi le régime refuse-t-il de se pencher sur cette question des faux moudjahidine ?
    B.MELLOUK. : On est gouverné par un régime de bandits, de corrompus, de voleurs et d’assassins, qui ont assassiné Boudiaf et ruiné le pays. Au sein de ce système étatique, les faux moudjahidine occupent des postes clés, à toutes les échelles. L’État est donc juge et parti dans ce dossier, et c’est pour ça qu’il refuse de démasquer les faux moudjahidines. Même les authentiques moudjahidine préfèrent se taire, pour ne pas perdre leurs privilèges ! Mais moi je dénonce cette complicité coupable.
    – Pensez-vous malgré tout que le dossier sera un jour rouvert ?
    B.M. : Le dossier ne sera jamais rouvert par ce gouvernement. Il doit y avoir un changement politique radical, ce régime doit disparaître. Aujourd’hui, je lance un appel au peuple algérien : il doit réagir, pour écrire sa véritable histoire, la véritable histoire de sa révolution. Une histoire authentique, débarrassée des mensonges. J’en appelle également à la justice internationale, qui doit intervenir pour faire la lumière sur ce qu’il s’est véritablement passé. Et, surtout, je pense que la nouvelle génération, qui peut briser le silence, doit se réveiller une fois pour toutes.
    Ce dossier est une priorité ! C’est l’affaire la plus médiatisée d’Algérie, relayée par des médias étrangers importants comme Le Monde. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il encore de dire la vérité sur ces magistrats faussaires ? Je vais continuer à me battre. Je ne regrette rien, malgré les menaces, malgré la prison. Ces gens là sont capables de tout. On m’a retiré mon passeport, interdit de quitter le territoire, et on m’a privé de tous mes droits, mais je ne regrette rien. Je fais mon devoir de vérité.

    Anonyme
    7 mars 2018 - 18 h 16 min

    BOF…on attendra que facebook ou des archives nous donnent – par écrit- des précisions mais pour lesquels (elles) d’entre nous ? après tant d’années de cachoteries

    Anonyme
    7 mars 2018 - 18 h 04 min

    Quelque soit l’écho reçu sur cette tribune, lors des quelques interventions faites par des femmes notamment par Mesdames: Benghbrit, L.Hanoune, Ben M’Hidi et D.Bouhired ,elles ont toutes, le mérite et le courage d’avoir exprimé une opinion sur des acteurs en politique, ou sur certaines réalités du pays.
    Où sont les hommes ?

    Felfel Har
    7 mars 2018 - 13 h 49 min

    Il me rappelle quelqu’un de mon village, un rallié du 19 mars 1962 (une fois certain que l’indépendance de l’Algérie était inéluctable), qui aime décrire des escarmouches (des exploits guerriers selon lui) auxquelles il aurait participé en citant des témoins qui sont, hélas, tous morts au maquis. Pas de chance pour lui, tout le monde savait que c’était du pipeau et riait sous cape, se payant sa tête, sacré fabuliste! Figurez-vous qu’il a réussi à se faire passer pour un moudjahid pour bénéficier de tous les avantages généreusement octroyés par la République. Haf t3ich! Ils sont, malheureusement, nombreux ces faussaires de l’histoire de notre révolution et, bien que démasqués, ils continuent à pérorer et se parer du titre de parangon de la vertu et du patriotisme. La haoula…..! Si Djamel « ♫you are not alone…♫ »

    صالح/ الجزائر
    7 mars 2018 - 13 h 11 min

    ni les études universitaires avec Angela Merkel , née en 1954 , ni l’attestation communale , ni la condamnation à mort … ne comptent pour le secrétaire général il y a seulement un seul acte qui comompte , c’est l’adresse du lieu de naissance .

    Anonyme
    7 mars 2018 - 12 h 03 min

    Récapitulons : C’est un ancien condamné à mort, moudjahid, qui a fait ses études à Berlin avec Angela Merkel. Maintenant, il est à la tête du FLN pour faire cocorico, avec ses mensonges outranciers. Il est puéril ou sénile ?
    Grave, ce qui se passe dans le pays!
    Des mensonges, et des provocations à répétition émanant de ce sinistre Aribi. A côté ,silence radio. Ou sont les responsables ?! Aucune impunité! Le pays est livré à lui même, à l’image du café Sidi Moh. Qahwat Sidi Moh. La honte, shameful!!

    Vangelis
    7 mars 2018 - 11 h 51 min

     » … .. certains récits pèchent parfois par leur manque de rigueur, leur approximation, leur amplification ou leur inexactitude … ..  »

    Ceci s’applique également à la concernée qui ne cite pas nommément l’objet de ses déclarations. De quoi a-t-elle peur si elle dit la vérité ?

    En Algérie, même pour des terroristes morts ou attrapés par l’armée, il n’est fait mention que de leurs initiales, laissant le lecteur, le spectateur ou le curieux dans le doute.

    Umeri
    7 mars 2018 - 10 h 28 min

    Mme Bouhired est connue, pour être une condamnée a mort, défendue par maître Vergés, un ami de l’Algérie, qui la sauvée de la guillotine, les archives en témoignent. Mais qu’ est’ il de la condamnation de Mr Ould Abbas, rien,aucune trace, a moins, qu’il a été suite a un cauchemar. Cependant, ce qu’on reproche, aux vrais maquisards, c’est d »avoir gardé le silence et permis a une bande d’opportunistes corrompus, de s’accaparer de la légitimité du F L N historique, d’en faire un tremplin, pour arriver au pouvoir et un fond de commerce, pour tous ces faux Maquisards, sans honte, sans dignité, pour plonger l’Algérie, dans ce marasme..

    Anonyme
    7 mars 2018 - 9 h 48 min

    on se demande si il n y a pas eu de tricherie durant toute cette guerre de libération, les chouhada allah yarhma’hm, mais le reste la bataille d’alger et je ne sais quoi? ce n’est pas claire, quand on voient les gens qui se sont emparés des villas a hydra et les beaux quartiers de constantine oran et les grande ville on se demande si ce n’est était pas travaillé a l’avance?? ils viennent de loin et se sont emparés de nos villes??!!!

    Rascasse
    7 mars 2018 - 9 h 41 min

    Ça ne va rien changer à notre quotidien de damnés, c’est comme ça depuis l’indépendance : il faut rien attendre de ces déclarations et de ces remises en cause historique pour la simple raison est que le faux la filouterie la fourberie le mensonge le vol a son code son groupe qui devient plus hermétique plus solide plus solidaire à chaque ébranlement, tous ça n’est que du bavardage sans aucune portée (malgré tout le respect que je voue à Djamila Bouhired) ni incidence sur la pérennité du système et de l’eveil du peuple euthanasié (…), le combat est celui de l’eveil politique les algériens ont oublié qu’ils ont conduit une magnifique et grandiose guerre contre l’impérialisme.
    Pour l’anecdote, c’est un chilien qui m’a parlé pour la première fois de Djamila, que je ne connaissais pas! l’histoire de la révolution algérienne est enseignée en Amérique du Sud comme exemple de lutte… ce monsieur a donné le prénom de Djamila à sa fille…

    Anonyme
    7 mars 2018 - 9 h 01 min

    Ce n’est un secret pour personne. Mais merci d’avoir pris la parole pour dénoncer ces menteurs.
    Les vrais patriotes ont brillé par leur silence qui a laissé le terrain libre aux harkis et aux charlatans des sectes religieuses.
    Parlez, montrez vous, Le peuple a besoin de bons repères.
    Les pseudo-Algériens se sont accaparés des micros. BASTA.

      Djeha Dz
      7 mars 2018 - 14 h 45 min

      Une petite précision pour nos jeunes lecteurs qui n’ont pas connu l’Algérie des 33/35 années post indépendance.

      Jusqu’à la moitié des années 80, on ne pouvait pratiquement rien dire en dehors des organes officiels du système, les risques étaient trop grand à moins de vouloir jouez au héro et disparaitre de la circulation de façon mystérieuse.
      Le cas de Mr Mellouk Benyoucef est très exemplaire sur cette délicate question. Il faut dire que lui encore il est en vie grâce à Dieu ; une vie brisée.

      Le système avait réduit au silence, par la corruption, l’exil et autres sombres moyens un grand nombres de moudjahidines et historiens.

      Seul l’ONM et les représentants politiques du système étaient autorisés à parler des événements de la guerre de libération et de ses artisans.

    Djeha Dz
    7 mars 2018 - 8 h 20 min

    Je trouve scandaleux que l’on soit encore en quête de vérité sur certains dossiers tel que l’authenticité ou non d’un moudjahid.

    Ce n’est un secret pour personne que des faux moudjahids, imposteurs de tout bords et partisans du 19 Mars, se sont infiltrés avec des faux papiers et faux témoignages parmi les authentiques Artisans et Partisans de la guerre contre la colonisation française.
    Grace à Dieu, il y a encore des moudjahidines vivants, demandez-leurs comment on rentrait dans le NIDHAM, c’est-à-dire l’organisation, la résistance.
    Ce qui est sûr c’est qu’il n’y avait pas de CLANDESTINS.

    Le nidham savait tout depuis qu’il s’était organisé en wilayas. Il avait ses yeux et ses oreilles partout. Qui est qui ? qui fait quoi ? les mariages , les divorces, les naissances, les morts , les ânes , les mulets , les chiens etc.., Il y avaient une véritable et performante administration.

    C’est après l’indépendance, que la politique stricte de 54/62, c’était pervertie et transformée en un système corrupteur et machiavélique avec le service des imposteurs d’hier infiltrés dans tout les rouages de l’état grâce à la complaisante bénédiction des plus hautes autorités et le silence forcé des authentiques moudjahidines qui fait qu’ aujourd’hui – 2018 – l’on se pose encore des questions, que l’on n’ose pas dire toute la vérité sur notre histoire, que des hommes à l’histoire équivoque se trouve à la tête d’instances nationales.

    nectar
    7 mars 2018 - 8 h 16 min

    On est pas étonné, ni surpris Madame, que des personnes qui ont collaboré avec l’ennemi, se retrouvent Moudjahid par enchantement. Il faut seulement éditer la liste qu’à établi le grand Monsieur Mellouk, à son tort d’avoir débusqué les traîtres qui sont au pouvoir. Notre pays a perdu ses repères à l’assassinat d’Abane, de Khemisti, d’Amirouche et de tant d’autres hommes de valeur, pour que des minables détournent toutes les valeurs pour lesquels les vrais moudjahidines se sont sacrifiés..

    Far West
    7 mars 2018 - 7 h 41 min

    Se n’est pas un secret de polichinelle,tout les Algériens pure souche et patriotique savaient que notre grand héro des causes perdues nous a toujours raconter des histoires des films comique qui ne tiennent pas debout,a vrais dire ce n’est pas de sa faute,c’est la faute au clan qui la nommé à la tête du parti du symbole de la nation Algérienne,n notre nation est orpheline et c’est nos proches voisins qui gèrent notre destin

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