Règlement du conflit au Sahara Occidental : le Maroc a peur de la négociation

Kheddad Front
M'hamed Kheddad, membre du secrétariat national du Front Polisario et coordonnateur sahraoui avec la Minurso. D. R.

Le membre du secrétariat national du Front Polisario et coordonnateur sahraoui avec la Minurso, M’hamed Kheddad, a relevé, mercredi, que le Maroc avait «peur de la négociation» pour le règlement du conflit du Sahara Occidental en affichant «un manque de volonté» de s’engager dans le processus de paix de l’ONU.

«Les tergiversations du Maroc avant de répondre à l’invitation de l’ONU et les déclarations faites par le ministre marocain des Affaires étrangères, au terme de la rencontre avec Horst Kohler, sont malheureusement l’expression d’un manque de volonté de s’engager dans le processus de paix des Nations unies», a indiqué Kheddad dans une déclaration à l’APS.

Kheddad, qui a pris à témoin la communauté internationale, a précisé que «le Maroc a peur de la négociation, qui, comme le répète l’ONU, doit s’établir sans préconditions et encore moins avec des diktat d’une autre époque». «Face aux appels de l’ONU et de l’Union africaine (UA), le Maroc opte pour l’intransigeance et la fuite en avant. Nous prenons à témoin la communauté internationale», a ajouté Kheddad.

Le responsable sahraoui a, à la même occasion, souligné que la Maroc doit se rendre à l’évidence, coopérer sereinement et admettre ce que la Cour européenne de justice (CJUE) vient de rappeler avec force : «Le Maroc et le Sahara Occidental sont deux territoires distincts et séparés.»

L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, a rencontré la veille à Lisbonne une délégation marocaine conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Au terme de la rencontre, Bourita, cité par des médias marocains, a notamment dit qu’«il ne s’agit pas d’un processus de négociations mais d’un contact pour discuter de l’évolution du dossier» du Sahara Occidental.

Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc.

Kohler avait adressé, en janvier dernier, des invitations au président sahraoui ainsi qu’au ministre marocain des Affaires étrangères pour des consultations bilatérales entre le Front Polisario et le royaume du Maroc, en présence des pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie, représentés par leurs chefs de la diplomatie, et ce dans le cadre des concertations en application des résolutions du Conseil de sécurité et des efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara Occidental.

La démarche de Kohler s’inscrit dans l’esprit des différentes résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à la reprise des négociations en vue de parvenir à une solution durable à un conflit vieux de 42 ans, et qui soit «conforme à la lettre et à l’esprit des décisions pertinentes» de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA) et des Nations unies (ONU).

Toutes les résolutions demandent des pourparlers sans conditions préalables mais les négociations n’ont pas pu avancer pour la seule raison que le Maroc bloque le processus en posant toujours le préalable exigeant que son plan d’«autonomie» soit la seule base de négociation, alors que le Front Polisario est toujours disposé à discuter toutes les propositions, et resté ouvert à tout négocier dans un référendum d’autodétermination à travers lequel toutes les options soient possibles «indépendance, autonomie, intégration».

La dernière résolution du Conseil de sécurité relative au Conflit remonte à avril 2017, lorsqu’il a prorogé, à l’unanimité de ses quinze membres, d’un  an, le mandat de la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental, demandant au Maroc et le Front Polisario de continuer de «faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de reprendre les négociations et leur garantir le succès».

R. I.

Comment (30)

    Bouloulou
    8 mars 2018 - 3 h 24 min

    Cette peur va s’exprimer dans les prochaines semaines par des réactions en chaine envers les,pays européens du type : i)- reprise des attentats terroristes dans les principales villes européennes, ii)-invasion de clandestins subsahariens via Ceuta et Mellila, III)-‘inondation de l’Europe de Hashich marocain et Cocaïne latino.

    Bencheikh
    8 mars 2018 - 2 h 40 min

    Le peuple marocain doit se réveiller pour essayer de sauver son beau pays avant que ca ne soit trop tard et éviter ainsi le scénario irakien qui a fait suite à l’invasion du Koweït ; invasion basée sur des considérations pseudo-historiques au détriment du Droit international.
    Pour cela le peuple marocain doit se poser uniquement ces cinq (05) questions pour
    essayer de voir plus clair afin de se faire sa propre idée et ainsi s’éloigner du conditionnement médiatique de la presse propagandiste inféodée au Makhzen. Ces questions peuvent se résumer comme suite :
    1/- pourquoi en 1975, feu H2 avait partagé le Sahara Occidental avec la Mauritanie si vraiment ce Sahara Occidental appartenait au Maroc ?
    2/- pourquoi la Cours internationale de justice de la Haye avait établi en 1976 que le Sahara Occidental n’a aucune relation territoriale avec le Maroc ?
    3/- pourquoi l’ONU traite le dossier du Sahara occidental sous le chapitre de «territoire à decoloniser» et est considéré à ce jour par cette Organisation Internationale comme territoire non-autonome sous administration espagnole ?
    4/- pourquoi en 1991, année de l’Accord de Cessez le feu, l’ONU a mis en place avec l’accord de feu H2, un Organe Onusien intitulé MINURSO qui veut dire Mission des Nations Unies pour l’organisation du Référendum au Sahara Occidental.
    5/- pourquoi la CJUE est en train de remettre en cause tous les Accords passés avec le Maroc, notamment ceux de l’agriculture et de la pêche et bientôt l’Accord aérien au seul motif que le Sahara Occidental et le Maroc sont deux pays distinct ?

    J’ai pris de mon temps pour apporter pour la première fois sur ce Site, ma modeste contribution uniquement par amour au Maroc et à son bon peuple tout en essayant. humblement d’aider ce dernier à éviter la manipulation du Makhzen qui veut rendre l’Algérie responsable de tous les déboires politico-socio-économiques du Maroc tout en essayant de créer la fitna entre nos deux peuples frères.

    De la part d’une Algérien marié à une Marocaine qui m’a donné quatre superbes enfants et que j’adore.

    Bachir
    8 mars 2018 - 1 h 39 min

    La Prostituée M6 à plutôt peur que son macro dit Macron change de position lors du prochain Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara occidental et ainsi essayer d’avoir l’aide de l’Algérie afin de le sortir du bourbier Sahélien.
    C’est mon analyse concernant cette peur apparente de la Prostituée M6.

    Tahar Ben Jelloun
    8 mars 2018 - 0 h 18 min

    À lire attentivement le dernier Arrêt de la CJUE relatif à l’Accord de Pêche UE-Maroc, je me dis que finalement l’ex SG de L’ONU, Mr Ben Ki Moon, avait raison quand il a parlé de « colonisation du Sahara Occidental » environ 14 mois avant la fin de son mandat !!!

    Yeoman
    7 mars 2018 - 23 h 39 min

    Pourquoi voulez-vous qu’ils négocient alors qu’ils savent qu’ils sont perdants d’avance? C’est à vous de trouver les moyens de les y forcer. On n’invite pas un voleur à la table des négociations. On l’y traîne par les oreilles avec des coups de pied au derrière. Plus le temps passe et plus le monde s’habitue à la présence du Maroc au Sahara Occidental et moins il y verra d’inconvénients.

    Othmane
    7 mars 2018 - 23 h 17 min

    Maintenant que l’UE à clarifié sa position via l’Arrêt de sa Cour de justice (CJUE), maintenant c’est à l’UA d’exiger du Maroc le respect de sa Charte continentale concernant les frontières héritées de l’ère coloniale ratifier par le Parlement du Makhzen à défaut de quoi c’est l’exclusion du Maroc de cette UA.

    Anonyme
    7 mars 2018 - 23 h 02 min

    Il semble que le Ministre de l’agriculture du Régime du Makhzen est la personne la plus riche du Maroc avec ses 2,2 milliards de dollars alors que M6 avec ses 7,3 milliards de dollars est classé hors catégorie selon le magazine américain Forbes de ce jour 7 Mars 2018.

    Makhnloufi
    7 mars 2018 - 22 h 52 min

    Moralité : on peut mentir à ses sujets un temps mais pas tout le temps.

    Anonymous
    7 mars 2018 - 22 h 49 min

    — Quid du Slogan chimérique disant : Maroc de Tanger à Lagouira et qu’en pensent les armées de la Mauritanie positionnée à Lagouira et celle de la RASD positionnée à Guerguerat !
    — Quid du monstrueux projet de Tanger : Manara El Moutawassat que le peuple Rifain attend toujours !
    — Quid du farfelue gazoduc de Tanger à Lagos nécessitant 100 milliards de dollars alors que le peuple marocain n’a pas de quoi manger au quotidien !
    — Quid de ce fameux TGV offert par Sarkozy et devant être mis en circulation début 2017 alors que 80% de la population rurale marocaine continue à se déplacer à dos de mulet !
    — Quid de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO considérée comme simple formalité et devant être actée en décembre 2017 !

    Paris 75011
    7 mars 2018 - 22 h 09 min

    Après le verdict de la CJUE, je crois que la plus grosse peur de M6 c’est la position de l’administration de Trump lors de la prochaine réunion du CS/ONU d’Avril prochain devant traiter du dossier du Sahara occidental, sachant que ce versatile Trump en veut à mort à M6 pour son large soutien financier au profit de Mme Clinton lors des dernières,présidentielles US.
    Pour preuve, à trois occasions (Floride, Riadh, Paris) M6 n’a pu décrocher ne serait-ce un entretien informel, avec Trump.

    Felfel Har
    7 mars 2018 - 21 h 47 min

    Le Maroc a peur parce que sa plaidoirie pour revendiquer le Sahara ne s’appuie sur aucun argument juridique légal. Le Maroc aura beau clamer son désir de reconquérir le Grand Maghreb, son argument ne tient pas la route car il ont signé la charte de l’Unité Africaine qui a érigé en principe sacro-saint l’intangibilité des frontières héritées des administrations coloniales. Question: Pourquoi, ni Mohamed V, ni Hassan II n’ont osé parler de la marocanité de ces territoires pendant leur administration par l’Espagne? C’est la France et accessoirement l’Espagne qui ont donné le feu vert pour la Massira el Khadra pour semer la zizanie dans la région, empêchant ainsi les pays nouvellement indépendants de la sous-région de s’organiser, d’unir leur potentiel et de constituer un espace géo-économique (que j’appelerai Communauté Économique du Magheb plutôt qu’UMA) susceptible de remettre en cause leurs intérêts impériaux. En voyant ses projets contrecarrés en Russie, le grand Napoléon a compris qu’il fallait lever le camp et rentrer au pays. M6 en fera-t-il autant? Je ferai immédiatement remarquer qu’il est loin d’avoir le génie de l’empereur. Voilà ce que Marx disait à ce sujet :  » L’Histoire se répète toujours deux fois, la première comme une tragédie, la seconde comme une farce. » Le Maroc n’a jamais réellement réussi à phagocyter le Sahara, le morceau était trop gros et lui est resté en travers de la gorge. La négociation avec le Polisario doit être perçue par le Maroc comme une issue de secours, une façon de sauver la face et de respecter enfin la légalité internationale, n’en déplaise à la France. « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs ». Ce sont les peuples musulmans de la région qui font les frais de cette situation qui les prive du bénéfice du progrès et de la prospérité tant la guerre est onéreuse. Peace at last!

    Mouloudeen
    7 mars 2018 - 21 h 40 min

    Selon l’OMM (Organisation Mondiale de la Météorologie) le mois d’avril sera très très très chaud au Maroc.
    En attendant le Mouloudia à ramené un résultat probant du Nigeria avec l’espoir que les 4 clubs algériens (ESS, CRB, USMA, MCA) passeront au prochain tour.

    Houari31
    7 mars 2018 - 21 h 30 min

    Les gifles sont devenues quotidiennes. Aujourd’hui une compagnie européenne de navigation aérienne vient d’annoncer la suspension définitive de ses désertes vers les villes du Sahara occidental.

    Sid'Ahmed
    7 mars 2018 - 21 h 21 min

    Permettez moi d’être le 1er sur cette terre à présenter par anticipation au peuple du Sahara occidental et à ses responsables de la RASD, mes sincères félicitations pour leur proche indépendance.

    Le Rifain
    7 mars 2018 - 21 h 10 min

    Le Régime du Makhzen sait parfaitement que «négociations» veut dire «référendum» et le mot «référendum» signifie «indépendance» et que cette indépendant entraine automatiquement la chute de la «monarchie» au MAROC.

    Rachid Djha
    7 mars 2018 - 21 h 01 min

    C’est à croire que la peur à subitement changé de camps un certain 27 février 2018 !!!

    FATEM95
    7 mars 2018 - 21 h 00 min

    Le mar’ok est acculé dos au mur , les compagnies étrangères font leur valises chose que les propagandistes du
    royaume de sodome , ne vantent pas la ligne aérienne de la compagnie Transavia liant la capitale française Paris à la ville de Dakhla dans le Sahara occupé prendra fin à la fin du mois de mars à la suite des efforts juridiques du Front Polisario, rapporte le média marocain Le Desk. a l’inverse ça va etre au mar’ok de precher dans le désert que
    le Sahara Occidental est aux Saharaouis , après le verdict de la CJUE les mar’oké pourront manger du poisson a leur
    faim , et Kohler vient de leur mettre les points sur les ii , Shlomo VI n’ayant aucune relation viable pour sortir de
    ce gai-pied va finir comme un pestiféré dans son entetement a son désavantage !
    Encore une gifle magistrale de prise dans la tronche ! quelle victoire !

    Moskosdz
    7 mars 2018 - 20 h 27 min

    Le Maroc a peur d’une négociation avec les Sahraouis,pour deviner la raison,c’est simple comme bonjour,parce que tout simplement il sait que le Sahara Occidental ne lui appartient pas.

    ALI
    7 mars 2018 - 19 h 48 min

    ET DIRE QUE SI UN JOUR LE MAROC AURAIT UN JOUR LE COURAGE DE REVENDIQUER CEUTA ET MELLILA TOUS LES ALGERIENS SERAIENT DE SON COTE DU MOMENT QUE CA SERA UNE CAUSE JUSTE TOUT COMME CELLE DU PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL.
    MALHEUREUSEMENT LE MAROC N’A PAS CE COURAGE ET PREFERE COLONISER UN PAYS VOISIN TOUT EN PIETINANT LE DROIT INTERNATIONAL SUR CONSEILS DE LA FRANCE ET D’ISRAEL.

    RasElHanout
    7 mars 2018 - 19 h 40 min

    Bizarrement le comportement de M6 me rappelle la position de Saddam apres l’envahissement du Koweit wt tout le monde connait la suite.

    BabElOuedAchouhadas
    7 mars 2018 - 19 h 36 min

    Je continue a dire et a ecrire que tant que cette france neo-colonialiste detient le droit de veto a l’ONU, l’indeprendance du Sahara Occidental sera exclusivement au bout du fusil de son peuple et que tout le reste n’est que du bla bla bla et une perte de temps que le Roitelet M6 est en train de mettre a profit pour finaliser son operation de changement demographique des populations autochtones grace a la transhumance de colons marocains issus des zones pauvres du Maroc vers les principles villes du Sahara occidental selon le modele « Israelien » en Palestine.

    Anonyme
    7 mars 2018 - 19 h 34 min

    « Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux. »
    Le maroc a raté cette étape et c’est dur pour lui de renverser cette théorie qui a apporté la paix. L’O.N.U avait choisi le meilleur compromis. Le momo est un peu bête . Au lieu de sauver les meubles il s’enfonce de plus en plus , j’espère qu’il ne va pas piquer l’idée de Fellag.

    Hafraoui
    7 mars 2018 - 19 h 28 min

    C’est le debut de la fin de cette feodale predatrice famille allaouite allochtone. Il ne reste qu;a savoir si le fils du Glaoui finira au mieux comme Ben Ali ou au pire comme Kadhafi.
    Ceci deprendra de la reaction du peuple marocain face a ce mensonge vieux de 43 annees,

    Bennani
    7 mars 2018 - 19 h 24 min

    Je comprend parfaitement la peur du Maroc face a ces negociations apres son total isolement actuel auquel on peut rajouter les pays de l’UE apres la decison de sa CJUE du 27 fevrier dernier.
    De toutes les manieres aucune personne au monde ne voudrait etre aujourd’hui a la place du Mongolien M6.

    Ahmed ADDOU
    7 mars 2018 - 19 h 17 min

    Ce manque de volonte de se mettre autour de la table de negociation comme exige par l’ONU va etre transcrit dans le rapport de l’envoye speciale de Mr Guterres qu’il va presenter aux membres du Conseil de Securite de l’ONU et a titre confidentiel a l’effet de permettre a ce dernier la redaction de la Resolutiuon d’avril 2018 et on ne doit pas s’etonnant que cette Resolution va comporter deux mesures essentielles a savoir, l’extension de la mission de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et le glissement de ce dossier du Chapitre V vers le Chapitre VII de la Charte des Nations Unions rendant obligatoire la tenue de ce Referendum sous l’auspice exclusive de l’ONU et donc excluant de facto le Maroc et ce, sur la base de la liste issue du recensement des populations sahraouis effectue par l’Espagne en 1974 en y integrant les personnes nees depuis cette date a ce jour et en excluant les colons marorains qui representent aujourd’hui 70% de la population totale du Sahara occidental.

    Med Benhamou
    7 mars 2018 - 19 h 04 min

    La logique voudrait que c’est la RASD qui doit refuser de se mettre a la table des negociations en face de ce pays colonisateur et ne le faire qu’avec l’ONU en mettant sur la table deux choix :
    1/- la tenue en urgence du Referendum comme stipulee par les differentes Resolutions de l’ONU et l’Accord de Cessez le feu de 1991 qui prevoyait clairement la tenue de ce Referendum pour 1992 et qui a ete a l’origine de la mise en place debut 1992 de la MINURSO qui veut dire : Mission des Nations Unies pour l’organisation du Referendum au Saraha Occidental,
    2/- la reprise de la lutte armee la ou elle s’est arretee juste apres justement cet Accord de Cessez le Feu de 1991 qui avait permis (cette lutte armee) de faire connaitre au monde entier la juste cause du peuple du Sahara Occidental.

    M'hamed HAMROUCH
    7 mars 2018 - 18 h 53 min

    Le Maroc n’a plus le choix que de retourner a la table des negociations et avoir en face de lui les Responsables de la RASD et ce, pour la simple raison que le Regime Colonialiste du Makhnez n’a plus aucun atout entre les mains notamment depuis la disparition politique de tous les soutiens de M6 dans sa colonisation du Sahara occidental, je veux parler de Sarkozy, Clinton et Hollande,

    Ziad ALAMI
    7 mars 2018 - 18 h 47 min

    Effectivement ce qu’on appelle la diplomatie marocaine et sa presse propagandiste jouent avec les mots : rencontres, reunions, discussions mais pas de negociations, pour donner aux sujets du Mongolien M6 le sentiment de ne pas reconnaitre la RASD ni le Polisario alors que la derniere Resolution du Conseil de Securite de l’ONU d’avril 2017 parle clairement d’un retour obligatoire et sans conditions a la table des negociations entre le Polisario (la RASD) et le Maroc.

    Umeri
    7 mars 2018 - 18 h 24 min

    La peur au ventre, Mohamed VI, commence a douter de l’ issue que prendra le conflit Sahraoui, suite aux décisions de la Cour Européenne de Justice et la dénonciation de l’accord de pèche, dans les eaux territoriales du Sahara Occidental, malgré les pressions exercées par ses « amis » français.Le Roi,doit se rendre a l’évidence, ce territoire, colonisé pendant 105 années par l’Espagne, sans qu’aucune revendication, ne soit émise par le Maroc, ne lui appartient pas, d’autant plus,qu’ aucune allégeance, des tribus sahraouis, n’a été prouvé et que la Cour internationale de Justice, l’ a déboutée de sa revendication. Acceptez le Référendum d’autodétermination, afin de mettre fin au calvaire du peuple sahraoui, même vos sujets, entraîné dans la fameuse « marche verte » voteront pour l’indépendance.

      Anonyme
      8 mars 2018 - 2 h 02 min

      Règlement du conflit au Sahara Occidental : le Maroc a peur de la négociation
      mars 7, 2018 – 5:17
      Kenzi Adam
      19 Commentaires

      M’hamed Kheddad, membre du secrétariat national du Front Polisario et coordonnateur sahraoui avec la Minurso. D. R.
      Le membre du secrétariat national du Front Polisario et coordonnateur sahraoui avec la Minurso, M’hamed Kheddad, a relevé, mercredi, que le Maroc avait «peur de la négociation» pour le règlement du conflit du Sahara Occidental en affichant «un manque de volonté» de s’engager dans le processus de paix de l’ONU.

      «Les tergiversations du Maroc avant de répondre à l’invitation de l’ONU et les déclarations faites par le ministre marocain des Affaires étrangères, au terme de la rencontre avec Horst Kohler, sont malheureusement l’expression d’un manque de volonté de s’engager dans le processus de paix des Nations unies», a indiqué Kheddad dans une déclaration à l’APS.
      Kheddad, qui a pris à témoin la communauté internationale, a précisé que «le Maroc a peur de la négociation, qui, comme le répète l’ONU, doit s’établir sans préconditions et encore moins avec des diktat d’une autre époque». «Face aux appels de l’ONU et de l’Union africaine (UA), le Maroc opte pour l’intransigeance et la fuite en avant. Nous prenons à témoin la communauté internationale», a ajouté Kheddad.
      Le responsable sahraoui a, à la même occasion, souligné que la Maroc doit se rendre à l’évidence, coopérer sereinement et admettre ce que la Cour européenne de justice (CJUE) vient de rappeler avec force : «Le Maroc et le Sahara Occidental sont deux territoires distincts et séparés.»
      L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, a rencontré la veille à Lisbonne une délégation marocaine conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Au terme de la rencontre, Bourita, cité par des médias marocains, a notamment dit qu’«il ne s’agit pas d’un processus de négociations mais d’un contact pour discuter de l’évolution du dossier» du Sahara Occidental.
      Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc.
      Kohler avait adressé, en janvier dernier, des invitations au président sahraoui ainsi qu’au ministre marocain des Affaires étrangères pour des consultations bilatérales entre le Front Polisario et le royaume du Maroc, en présence des pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie, représentés par leurs chefs de la diplomatie, et ce dans le cadre des concertations en application des résolutions du Conseil de sécurité et des efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara Occidental.
      La démarche de Kohler s’inscrit dans l’esprit des différentes résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à la reprise des négociations en vue de parvenir à une solution durable à un conflit vieux de 42 ans, et qui soit «conforme à la lettre et à l’esprit des décisions pertinentes» de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA) et des Nations unies (ONU).
      Toutes les résolutions demandent des pourparlers sans conditions préalables mais les négociations n’ont pas pu avancer pour la seule raison que le Maroc bloque le processus en posant toujours le préalable exigeant que son plan d’«autonomie» soit la seule base de négociation, alors que le Front Polisario est toujours disposé à discuter toutes les propositions, et resté ouvert à tout négocier dans un référendum d’autodétermination à travers lequel toutes les options soient possibles «indépendance, autonomie, intégration».
      La dernière résolution du Conseil de sécurité relative au Conflit remonte à avril 2017, lorsqu’il a prorogé, à l’unanimité de ses quinze membres, d’un an, le mandat de la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental, demandant au Maroc et le Front Polisario de continuer de «faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de reprendre les négociations et leur garantir le succès».
      R. I.

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