Une commission d’enquête dépêchée pour s’enquérir du dispositif de prévention déployé

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Une commission d'enquête ministérielle est à pied d'œuvre à El-Oued. D. R.

Une commission d’enquête ministérielle est à pied d’œuvre jeudi à El-Oued pour s’enquérir de l’efficience du dispositif déployé pour prévenir la rougeole et rechercher les moyens de circonscrire la maladie et éviter sa propagation. Composée notamment de Aziz Hendel, spécialiste des maladies infectieuses à la direction générale de la prévention au ministère de tutelle, et Amel Boughoufala, spécialiste à l’Institut national de santé publique, la commission a reçu une présentation détaillée sur la situation épidémiologique concernant la rougeole dans les zones les plus touchées depuis l’apparition du premier cas confirmé de cette maladie, le 5 février dernier.

Accompagnés de cadres de la direction locale de la santé et de la population, les membres de la commission se sont enquis de la situation des cas de malades hospitalisés au niveau du service des maladies infectieuses à l’établissement public hospitalier Benamar-Djillani (pour ce qui est des adultes) et de l’établissement hospitalier mère-enfants Bachir-Bennacer (pour ce qui est des enfants).

Ils se sont également déplacés avec les équipes médicales mobiles désignées au titre de la prévention dans les zones enclavées afin de s’enquérir des opérations de vaccination ciblant les populations nomades et rurales à travers les communes frontalières les plus touchées du fait de la nature de leur conditions de vie.

Un rapport détaillé sera élaboré par ladite commission et soulevé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière concernant la situation épidémiologique relative à la rougeole dans la wilaya, afin de définir les dispositions préventives efficientes visant à maîtriser la situation et circonscrire la maladie.

La maladie de la rougeole s’est propagée dans la wilaya d’El-Oued, touchant 26 de ses communes et faisant 895 cas confirmés, dont 46 hospitalisés (11 au sein de la population adulte et 35 chez les enfants), ayant entraîné 4 décès (3 enfants de moins de 11 mois et 1 quinquagénaire), selon les services de santé.

La gravité de la situation a mené le ministère de tutelle à lancer le 24 février dernier une campagne de rattrapage de vaccination à travers l’ensemble des structures de santé et ayant touché à ce jour 83 466 personnes de différentes catégories d’âge, notamment les enfants, a-t-on ajouté.

R. N.

Comment (4)

    Anonyme
    8 mars 2018 - 22 h 51 min

    Il faut expulser les migrants du Sahel c’est ca le vaccin et le remède au mal qu’ils nous ont ramené

    Anonyme
    8 mars 2018 - 22 h 21 min

    Les conséquences de l’immigration subsaharienne massive et terrifiante.

    Anonyme
    8 mars 2018 - 19 h 34 min

    Le peuple est plus rapide que le ministre.
    Posez la question aux simples citoyens et ils vous diront le nom de cette maladie mortelle que vous voulez appeler BOUHAMROUN (rougeole)
    Les simples citoyens sont conscients que c’est une maladie importée par les migrants.

    Anonyme
    8 mars 2018 - 18 h 37 min

    C’est sans doute lié au déferlement de gens inconnus qui viennent en masses de leurs pays pour diffuser tous ce qu’on est entrain de vivre.

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