Benghebrit : «Nous ne reculerons pas devant les ponctions sur salaires»

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La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit

Par Hani Abdi – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, s’est montrée ferme aujourd’hui, lors de son déplacement dans la wilaya de Blida, sur la question des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste). «Nous allons prélever 30 jours des salaires des enseignants du 30 décembre au 30 janvier», précise Mme Benghebrit.

La ministre de l’Education estime que la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur, précisant que les dix jours de ponctions qui concernent les enseignants grévistes de Blida et de Béjaïa vont être répartis sur les trois prochains mois. Pour la première responsable du secteur, il n’y aura pas de recul devant les ponctions parce que la loi oblige le ministère à ne pas payer les journées non travaillées. La ministre répond ainsi au Cnapeste qui réclame l’annulation de ces ponctions. Le secrétaire national chargé de l’information et de la communication de ce syndicat, Messaoud Boudiba, accuse des «parties», sans les citer, de manœuvrer contre les enseignants. Il impute ainsi l’entière responsabilité au ministère de l’Education d’un éventuel retour à la contestation.

Mme Benghebrit rassure, cependant, sur l’achèvement des programmes, en indiquant que la date de l’arrêt des cours est fixée au 15 mai prochain. La ministre de l’Education évoque un calendrier de rattrapage des cours perdus durant la grève qui a touché principalement deux wilayas, à savoir Béjaïa et Blida. Il est à souligner que le ministère et le Cnapeste se sont réunis dimanche à Alger pour poursuivre le dialogue autour des points en suspens relatifs aux revendications soulevées par les enseignants. Des discussions qui achoppent sur le point relatif à la réintégration des enseignants radiés sans l’introduction de recours.

H. A.

Comment (8)

    Anti-Intégrisme
    13 mars 2018 - 11 h 08 min

    Messieurs les salafistes Daeshistes du CNAPESTE , il faut avoir le courage d’assumer les conséquences de votre gréve et votre entêtement.

    Anonyme
    13 mars 2018 - 1 h 27 min

    Quand on fait grève et quel qu’en soit la raison, il ne faut pas s’attendre à être rémunéré pour des journées non travaillées. Le sacrifice de se lancer dans une grève c’est de perdre son salaire sans avoir l’assurance d’obtenir satisfaction de ses revendications .

      Anti-Intégrisme
      13 mars 2018 - 13 h 37 min

      Ce n’est pas le raisonnement que font les entêtés salafistes du CNAPESTE

    PREDATOR
    12 mars 2018 - 22 h 41 min

    MELLO
    12 mars 2018 – 17 h 15 min

    Bien vu j’allais le dire et on ne sait ce qui a été convenu en coulisse avec ces parrains de la cnapsat ou je ne sais quoi qui font les chwakra, je brûlerais ma main au feu que les gouvernants ont répondu favorablement à toutes leurs doléances illégitimes
    le pays a besoin d’être formater de fond en comble
    Alors de grâce Mme la ministre cessez votre manège

    Kenza
    12 mars 2018 - 22 h 29 min

    Mme la ministre, NE CÉDEZ SUR RIEN!
    Vous avez tout notre soutien dans le combat que vous menez contre ces obscurantistes. Merci et bon courage à vous et à votre équipe.

    Anonyme
    12 mars 2018 - 19 h 01 min

    Les heures n’ont pas été travaillées, elles ne peuvent être rémunérées. C’est le B-A-BA du code du travail.On se demande vraiment d’où sortent ces blaireaux du cnapeste. Dans aucun pays du monde les journées de grève ne sont payées.

    Kassaman
    12 mars 2018 - 18 h 05 min

    Une vraie guerrière cette Benghebrit! Et elle a raison bien entendu, force doit rester à la loi.

    MELLO
    12 mars 2018 - 17 h 15 min

     » Élémentaire , mon cher Watson « . Si des salariés n’ont pas travaillé, il est évident que le salaire soit suspendu. Il serait aberrant de distribuer des salaires sans contrepartie du travail.
    Mais, mais connaissant nos gouvernants , souvent dirigés par la rue, il ne serait pas étonnant de voir tous ces grévistes rémunérés, et BENGHEBRIT faire une reculade dans la gestion de ces dossiers.

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