La députée islamo-populiste Naïma Salhi poursuit ses provocations racistes
Par R. Mahmoudi – La députée islamo-populiste Naïma Salhi poursuit ses dangereuses provocations, sans craindre d’être inquiétée. Après son discours à caractère raciste diffusé sur les réseaux sociaux, elle revient à la charge avec de graves accusations contre l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali.
Ainsi, dans un nouveau message posté sur sa page Facebook, l’incoercible députée se demande, perfidement, si ce n’est pas Ould Ali, ancien militant du mouvement berbère, «qui incite les adolescents dans les stades à scander des insanités» contre elle, et si ce n’est pas encore lui qui «leur fournit des chansons et de l’argent». Puis, s’adressant à ses détracteurs, qu’elle n’identifie pas nommément mais qu’on devine facilement, elle leur lance ce défi : «Si vous croyez que par les paroles ou les agissements de vos idiots, vous pourrez arrêter notre mobilisation pour stopper votre marche barbare sur notre pays, vous vous trompez.»
Depuis son premier message ouvertement raciste, au lendemain de la consécration de Yennayer fête nationale, dans lequel elle a reconnu avoir menacé sa fille de la «tuer» si elle s’aventurait à parler en kabyle, cette obscure «élue du peuple» se consacre pleinement à sa nouvelle vocation qui est de semer la haine entre communautés et d’accuser les habitants d’une région entière, la Kabylie, d’épouser les idées sécessionnistes et d’être à la solde du «lobby berbéro-sioniste» qu’elle rend coupable de tous les malheurs de l’Algérie, jusque et y compris la réapparition de la rougeole (sic).
D’apparence caricaturale et loufoque, cette agitation n’en est pas moins pernicieuse et porteuse de dangers puisque, à travers la manipulation et l’amalgame des concepts, son auteur réussit à grandir son cercle de partisans en les chauffant à bloc et, en même temps, à susciter des réactions aussi violentes chez ceux qui se sentent visés par ses attaques perfides.
Face à une femme qui cherche clairement à allumer les feux d’une guerre ethnique, les autorités se murent dans un silence incompréhensible. Aucun membre du gouvernement n’a officiellement réagi pour la rappeler à l’ordre et lui signifier les limites à ne pas franchir. Ould Ali, lui-même directement ciblé, va-t-il le faire ?
R. M.
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