COA : la Fédération internationale financera un centre de judo à Tamanrasset

centre de judo Tamanrasset FIJ
Le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf. New Press

La Fédération internationale de judo (FIJ) a accepté de financer un centre de judo à Tamanrasset (Algérie), qui serait intégré dans le centre Olympafrica de la fondation du Comité international olympique (CIO)-Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa), a-t-on appris dimanche du Comité olympique algérien (COA).

L’annonce a été faite par le président du COA et président par intérim de l’Acnoa, Mustapha Berraf, à l’issue de la réunion tenue dimanche à Budapest (Hongrie) avec le président de la FIJ, Marius Vizer, dans l’optique de la création de l’Académie africaine de judo à Alger et mettre en œuvre un programme de développement de la discipline en Algérie et sur le plan africain.

«Nous avons eu une discussion très importante qui devra permettre, non seulement d’aider le judo algérien à revenir à sa juste place dans le concert international, mais aussi de le placer comme un vecteur d’éducation grâce aux valeurs qu’il véhicule», a indiqué M. Berraf, cité par un communiqué du COA, qualifiant la rencontre de «très positive» et de «fructueuse».

Le président par intérim de l’Acnoa a ajouté que l’instance internationale avait accepté la proposition faite par le COA pour que l’ex-médaillée olympique de bronze de judo, l’Algérienne Soraya Haddad, soit désignée comme coordinatrice du centre académique de judo d’Alger.

Pour sa part, le président de la FIJ s’est dit «convaincu» que ce projet «aidera beaucoup» au développement du judo en Algérie et dans le grand continent africain. «L’Algérie est un grand pays avec un énorme potentiel dans un grand continent qu’est l’Afrique que nous devons absolument soutenir», a-t-il insisté.

Mustapha Berraf s’est dit à cette occasion «très heureux et satisfait du soutien indéfectible de la FIJ et de son président Vizer qui a toujours été aux côtés de l’Afrique», tout en étant convaincu que cela devrait permettre la relance de «la deuxième discipline la plus pratiquée en Algérie». Il est à rappeler que l’académie de judo est considérée comme un outil important pouvant aider à diffuser les connaissances et les valeurs de cette discipline sportive.

Pour l’ouverture de ce genre d’académie, l’accord de la FIJ est obligatoire. L’académie de judo aura pour objectif d’organiser des camps d’entraînement et de soutenir les athlètes dans leur préparation en vue des échéances internationales dont les jeux Méditerranéens et les jeux Olympiques, et à partir de là, elle pourra échanger des expériences avec les académies de la même discipline d’autres pays.

La FIJ apportera désormais son soutien à travers la mise en place de tous les moyens, techniques et logistiques, pour la réussite de ce projet et sa concrétisation dans les plus brefs délais. Par la suite, la Fédération algérienne de judo (FAJ) doit mettre en place une commission de suivi et de coordination pour la concrétisation de ce projet en collaboration avec la direction spécialisée de la fédération internationale.

La Fédération algérienne de luttes associées (Fala) avait, de son côté, obtenu l’an dernier l’accord de l’union mondiale de la discipline (UWW) pour l’ouverture d’une académie à Alger sous l’égide du COA.

La création de l’académie de la FIJ a pour objectif d’éduquer les entraîneurs, d’aider les anciens judokas à poursuivre leur chemin dans cette discipline en tant que coaches et contribuer plus tard au «développement du judo de la base au niveau élite». «Cette académie est un outil important qui aide la FIJ à diffuser les connaissances et les valeurs du judo dans le monde entier, y compris dans les pays avec moins de traditions et d’expérience dans le domaine, mais avec un grand potentiel et le désir de développer le judo», explique l’instance internationale.

R. S.

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