Les médecins résidents vont-ils enfin suspendre leur grève ?

Médecins résidents
La grève des médecins résidents perdure. New Press

Par Meriem Sassi – La nouvelle séance de négociations qui réunira, cet après-midi, Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, et les délégués nationaux des résidents en sciences médicales, va-t-elle enfin permettre de dénouer un conflit qui s’enlise dangereusement ?

L’intransigeance des jeunes médecins, notamment sur la question du service civil – dont ils veulent l’abrogation pure et simple du caractère obligatoire – est à l’origine de l’impasse, malgré une dizaine de séances de négociations avec le ministère de la Santé.

Mokhtar Hasbellaoui se montré disposé à écouter encore les médecins et à leur apporter les explications nécessaires sur les solutions préconisées par son département au sujet des doléances qu’ils ont exprimées.

Lors de la journée de négociation qui a eu lieu le 1er avril , selon le procès-verbal publié par la tutelle à l’issue des discussions,  plusieurs propositions ont été soumises au Collectif des médecins résidents (Camra), mais la consultation des assemblées générales n’a pas permis de les valider, ce qui a conduit à une décision unanime des médecins résidents en faveur de la poursuite de la grève.

Il est à rappeler que parmi les points ayant été acceptés par la tutelle lors de la dernière réunion figure la possibilité de la révision du statut particulier des médecins résidents, la réduction de la durée de service civil d’une année à deux ans au Sud et de trois à quatre ans au Nord, l’institution d’une prime de résidanat de 20 000 à 60 000 DA. Il s’agit aussi de la comptabilisation du congé de maternité dans les années de service civil, de la prise en charge de la formation pédagogique, du droit au médecins d’ouvrir un laboratoire médical dans certaines spécialités, de la prise en charge obligatoire par les directeurs d’hôpitaux de la location d’un logement au profit du médecin résident, du droit à un logement pour tout médecin affecté à plus de 100 km de son domicile, de la disponibilité d’une équipe médicale pour seconder le médecin résident, du droit au regroupement familial pour les couples de médecins, de l’ouverture de postes pédagogiques dans certaines disciplines et enfin du droit à l’activité syndicale.

M. S.

Comment (2)

    PREDATOR
    10 avril 2018 - 21 h 48 min

    L’intransigeance des jeunes médecins, notamment sur la question du service civil – dont ils veulent l’abrogation pure et simple du caractère obligatoire

    QUI ETES VOUS POUR NE PAS FAIRE LE SERVICE ET EN PLUS CIVIL?
    ALORS QUE VOUS AVIEZ ETUDIER GRATIS
    LA NATION NE VOUS DOIT ELLE RIEN?
    PRENEZ EXEMPLE DE VOS AINES SI VOUS AVEZ UNE PETITE FIBRE D’ALGERIANITé

    Zaatar
    10 avril 2018 - 12 h 21 min

    Au point où en sont ces médecins grévistes, ils doivent, maintenant, aller jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’à la satisfaction de toutes leurs revendications…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.