Contribution – Les vampires ne se nourrissent pas du sang des leurs
Par Youcef Benzatat – Bernard-Henri Lévy vient de sortir de son trou comme un vampire assoiffé de sang, les dents crochues et la mine vitreuse. Il dit vouloir sauver les enfants syriens ! Plus précisément, les enfants épargnés par l’attaque chimique sur la Ghouta, cette banlieue de Damas infestée de terroristes venus de toute part et dont le soutien et le financement n’est plus un secret pour personne, sauf pour Bernard-Henri Lévy et les médias mensonges, pourvoyeurs d’apocalypse et d’anéantissement.
Des terroristes semant mort et horreur contre le peuple syrien depuis des années et qui ont fait fuir des millions parmi eux vers l’étranger. Des terroristes que combattent les soldats syriens, iraniens et du Hezbollah libanais avec abnégation et détermination, dans la solitude et la diabolisation et qui ne survivent que grâce à la clairvoyance de la sagesse russe.
Ces mêmes Russes que Bernard-Henri Lévy traite de «salopards» pour avoir brandi leur veto devant l’infamie des instances internationales aveugles, qui veulent faire de la Syrie une Libye bis. Probablement pour l’avoir privé de sa ration de sang syrien pendant cette guerre reportée toujours au lendemain. Incriminés tels des malfrats par les hautes instances internationales, les Syriens les avaient pourtant confondus bien avant : qu’une manipulation à l’attaque chimique se prépare pour leur endosser la responsabilité et servir de prétexte pour commettre leur crime contre la Syrie.
Mais les vampires ne se nourrissent pas du sang des leurs. C’est pour ce principe que Bernard-Henri Lévy ne s’intéresse pas aux enfants palestiniens brûlés de l’intérieur de leurs organes au phosphore, qui sont abattus à bout portant dans la Palestine occupée ou par des snipers dans les manifestations de la commémoration de la journée du retour des expulsés de leur terre. Ceux qui en échappent sont emprisonnés injustement par milliers dans les casernes de l’armée israélienne. Humiliés au quotidien, harcelés sexuellement, torturés, dépouillés de tout droit à une justice équitable, sombrant dans l’arbitraire de la force et les coups de boutoir de la colonisation et de l’apartheid.
Mais les vampires ne se nourrissent pas du sang des leurs pour vouloir sauver ces enfants palestiniens qui attendent leur tour pour recevoir une balle dans la tête ou d’être séquestrés bestialement dans les prisons israéliennes.
Y. B.
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