Contribution – Idir : un séparatiste non avoué et un politique qui se renie

Idir
Le chanteur algérien d'expression amazighe Idir. D. R.

Par Youcef Benzatat – Ce 20 avril aura lieu la commémoration du 38e anniversaire du Printemps berbère. Le peuple algérien dans sa majorité ne se reconnaît toujours pas dans les revendications exprimées par la plateforme de ses initiateurs et le pouvoir tente, de son côté, de les instrumentaliser, comme il l’a fait pour celles des islamistes après la décennie noire, pour maintenir l’équilibre du statu quo. En distribuant des concessions aux uns et aux autres sur la base de revendications opposées et contradictoires, pour empêcher toute potentialité d’unification des revendications politiques pouvant déboucher sur l’émergence d’un consensus national et d’une citoyenneté capable de promouvoir les assises d’un contre-pouvoir. En conséquence, le processus de démocratisation politique et l’avènement d’un Etat de droit à caractère civil demeureront pris en otage par cette atomisation de la citoyenneté, aussi longtemps qu’une conscience nationale, transcendant ces deux clivages, n’émergera pas des décombres des errements des militants politiques.

La part de responsabilité des berbéristes dans cette prise d’otage de la citoyenneté est le fait de considérer une revendication nationale, à savoir la dimension amazighe de l’identité nationale, comme une revendication propre à leur mouvance et d’en faire une revendication totalitaire et exclusive. Alors que la revendication de la dimension amazighe de l’identité nationale par la société algérienne est étroitement liée aux différentes autres dimensions de cette même identité nationale, tels que le processus d’acculturation indéfini de la culture et les métissages du peuplement de l’Algérie depuis des millénaires. Le danger vers lequel tendrait en toute logique une telle posture des berbéristes est la revendication d’un nationalisme ethnique dont la conséquence immédiate serait le séparatisme. Comme l’a été l’islamisme durant les années ayant précédé la décennie noire, qui a fini par revendiquer un Etat théocratique, en négation de toute autre possibilité de croyance ou de non croyance religieuse.

Ces deux idéologies – berbériste et islamiste – ont ceci de commun : elles se revendiquent réciproquement de la pureté identitaire et religieuse. Tout ce qui leur est étranger est considéré comme impur. L’impur est exogène et doit être exclu, c’est le propre de toute idéologie totalitaire.

Idir ne dit pas autre chose, lorsqu’il déclare dans sa dernière sortie médiatique à Algeriepatriotique que «tamazight, pour moi, est quelque chose d’inaliénable et je continuerai toujours de la défendre envers et contre tous». L’inaliénabilité d’une langue, dans ce cas, ne signifie pas autre chose que de la figer pour l’éternité et de la préserver de toute impureté exogène. C’est renier des milliers d’années d’acculturation par conservatisme et dénier à la langue tamazight son enrichissement indéfini par contact avec les autres langues qu’elle a pu croiser au cours de l’histoire, pour déboucher sur la formation de la langue populaire nationale qu’est la derja (arabe dialectal). C’est dénier aussi aux autres le génie d’avoir su apprivoiser avec enthousiasme cette langue à partir de leur propre langue maternelle, l’arabe, le turc, l’hébreux, le maltais, l’espagnol, les langues subsahariennes et autres langues méditerranéennes ayant enrichi avec bonheur tamazight depuis des millénaires. A savoir que dans Cirta, capitale de la Numidie de Massinissa, on parlait déjà toutes les langues méditerranéennes.

On ne voit pas comment Idir pourrait «continuer toujours à défendre tamazight envers et contre tous» et l’imposer, épurée de toute influence extérieure, à la population algérienne qui est fortement métissée et s’exprimant avec la langue syncrétique qu’est la derja, d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Consciemment ou non, Idir commet un discours séparatiste sans l’avouer.

Par ailleurs, il se positionne comme apolitique – «je ne fais pas de politique, c’est moi que ça concerne» –, mais il n’hésite pas à conditionner son retour d’exil volontaire à une revendication politique commune, celle de l’identité citoyenne amazighe, à ses propres revendications. De plus, il n’hésite pas à s’afficher aux côtés des séparatistes avec leur drapeau sur les épaules et brandi par ses bras, publiquement.

Idir aura du mal à convaincre de son positionnement apolitique, entre son discours et ses actes, comme il ne pourra pas se défendre de son séparatisme entre sa conception de l’algérianité et les thèses séparatistes qu’il défend. Il est tout simplement un séparatiste non avoué et un politique qui se renie.

Y. B.

Comment (94)

    Prédator.DZ
    22 avril 2018 - 9 h 59 min

    L’auteur récidive pour mettre dos-à-dos l’amazighité et le terrorisme islamiste, créant des parallèles dangereux entre lesquels ne subsisterait, de façon subliminale, que l’arabo-baathisme pur de l’âge d’or des arabes qui s’entre-tuaient et-surtout prêts- à tuer père, mère et frères pour le pouvoir.
    Le désert culturel dans lequel se retrouve l’Algérie est en grande partie dû aux invasions arabes et françaises s’inspirant l’une l’autre de la politique de la terre brûlée. Mais l’ALGERIE résistera toujours contre tous ces fossoyeurs de l’histoire et prédateurs de la culture.

    Anonyme
    22 avril 2018 - 8 h 32 min

    Idir,le Grand Idir n’a jamais renié son Amazighité et son Algérianité.Ce sont ceux qui ont fait du Kabyle un étranger dans son propre pays qui sont la cause de ce repli identitaire tout à fait naturel d’ailleurs.Revoyez l’Histoire de ce pays libéré par ses authentiques enfants auxquels l’indépendance chèrement acquise à été confisquée par une bande de charognards sans foi ni loi.

    Anonyme
    21 avril 2018 - 21 h 17 min

    Il ne manquerait que çà, interdite à un journaliste d’écrire un article sur un artiste au demeurant très actif dans ce microcosme culturaliste pour ne pas froisser son groupe ethnique
    Cela rappelle curieusement le comportement d’une certaine élite qui s’est autoproclamée gardienne de la conscience et maître à penser obligé sous d’autres cieux réputés pourtant démocratiques et libres

    الهوارية
    21 avril 2018 - 17 h 50 min

    Ma sœur m’a offert un livre de poche qu’elle m’avait acheté à l’Institut du Monde Arabe à Paris qui s’appelle Le Livre de l’échelle de Mahomet de Collectif et Besson, G (Isra et Miraj)
    Ce livre relate l’ascension du Prophète Mohamed Rassoul Allah [Qsssl] sur le Bourak (Pégase) le cheval ailé (petit comme un mulet)
    Le Prophète Mohamed [Qsssl] questionnait l’Ange Gabriel (Psssl) sur toutes les tribus existantes sur ce monde et notamment les Berbères (Il disait que c’était des hommes Orgueilleux …
    Maintenant je sais tout que les orgueilleux ne sont jamais contents du tout.
    Moi, j’ai une sœur orgueilleuse qui se plaint H/24 , elle me casse la tête (pas celle qui m’a offert le livre)

    Yamina Tazaghart
    21 avril 2018 - 14 h 57 min

    Mais arrêtez de nous casser la tête avec ce problème de langue. Nous sommes tous Algériens ! Point à la ligne. Nos « divergences » profitent, en fait, à nos ennemis. Il faut faire très attention avec ces choses là….

    yaz
    21 avril 2018 - 12 h 48 min

    Vous n’êtes rien de plus qu’un raciste monsieur Youcef Benzatat !

    Wish
    21 avril 2018 - 9 h 06 min

    Salem tout le monde qui que vous soyez quelque soit votre langue nous sommes tous algériens si tu veux un autre drapeau que celui que l’Algérie a choisi eh bien accroche celui que t’as choisi chez toi et respecte les autres nous sommes liés pas de séparation maudis sois sois ceux qui veulent nous separer
    Vive l’Algérie avec tous ce qui s’y trouve de Sétif á Meghnia de Tindouf á Ain guezam Ça va ?

    Anonyme
    21 avril 2018 - 7 h 34 min

    Monsieur Youcef Benzatat s’engage de manière délibérée dans la polémique; son point de vue reste légitime dans un espace de débat mais , hélas sa mise en garde contre les tentations culturalistes communautaristes se perd en chemin à cause du procès fait à Idir.
    Son interprétation partiale et déphasée d’un parcours d’artiste qui lui a permis à travers son art de faire la promotion d’une langue et d’une culture dans le monde entier définissent une seule manière d’être patriote. Là commence la pensée totalitaire. Idir a apporté de la joie à un public qui paye pour ces mots (…)

    manman1954
    21 avril 2018 - 4 h 12 min

    @Youcef Benzatat
    M. Youcef Benzatat, avez-vous perdu la tête ? Vous osez insulter IDIR !(…)
    Que vous le vouliez ou pas, Idir est actuellement le flambeau de la culture populaire Algérienne. Il est connu mondialement.

    manman1954
    21 avril 2018 - 4 h 10 min

    Des questions se posent : Pourquoi Youcef Benzetat écrit-il un tel article pour dévaloriser Idir? Es-il Kabylophobe ? Es-il Amazighophobe ? Es-il Berberophobe ? Enfin es-il Algérophobe ?
    Ma réponse est : Youcef Benzetat est un rébus du Baathisme.

      Felfel Har
      21 avril 2018 - 12 h 05 min

      Je me suis posé la même question relativement à son opportunité (remettre sur la table une question aussi controversée) et à son timing (l’anniversaire du printemps berbère). L’article renvoie dos à dos les berbéristes et les islamistes comme si on pouvait comparer l’incomparable et justifier l’injustifiable. En escamotant la réalité, il met sur le même pied d’égalité les premiers, jaloux de leur identité en jurant fidélité à leur pays et les seconds, responsables des atrocités de la décennie noire et prêts à livrer leur patrie aux puissances étrangères. Pour moi, il n’y a pas photo, les traîtres ne sauraient égaler des nationalistes comme leurs ancêtres. Salutations!

    LALANDE
    21 avril 2018 - 3 h 10 min

    DANS NOTRE CHER PAYS L’ALGéRIE dES KABYLES OCCUPENT LES PLUS HAUTS POSTES : OUYAHIA, ETC. ILS TIENNENT LES RENES DE L’ECONOMIE ET DE L’INDUSTRIE : ALI HADDAD REBRAB. PERSONNE EN ALGéRIE NE LES CONTESTE, POURVU QU’ILS OEUVRENT POUR LE BIEN-ETRE DE TOUS ET QU’ILS SOIENT LOYAUX COMME TOUS LES ALGéRIENS.

      Anonyme
      21 avril 2018 - 4 h 29 min

      En France aussi on occupe de hautes fonctions, mais l’Etat est Francais. Alors que chez nous l’Etat est arabe. Colonialisme hallal

        LALANDE
        21 avril 2018 - 7 h 57 min

        VOUS ETES GOUMPLIXI (COMPLéXé ) .COMME AURAIT DIT L’INSPECTEUR TAHAR. NE PARLONS PAS D’UN AUTRE PAYS QUE L’ALGéRIE.

          Anonyme
          22 avril 2018 - 7 h 34 min

          Non, Mr, je refuse de devoir devenir arabe pour etre citoyen chez moi. Fini l’Algerie de papa!

    RAYES EL BAHRIYA
    21 avril 2018 - 1 h 34 min

    Jean-Marie Le Pen préfère les vaches aux Arabes..

    https://www.youtube.com/watch?v=qxOFKu4ILWY

      Anonyme
      22 avril 2018 - 7 h 35 min

      Et il a raison!

      ZORO
      22 avril 2018 - 11 h 56 min

      Paroles de borgne rabâchees par son clone, tous deux pres de la cécité inchaa allah!! goulou amine ya el mouminine.

    Anonyme
    20 avril 2018 - 22 h 26 min

    Il est clair que pour certains beberoracistes la langue arabe est un ennemi qu’ il faut absolument abattre pour rétablir les dialectes berbères sur l’ensemble du territoire
    Ce qui s’est passé en Afrique du nord à la suite de l’islamisation est tout à fait normal du point de vie historique et cela ne constitue en aucun cas une exclusivité d’autant plus que cette région n’était pad réputée civilisée ou du moins pourvoyeuse de sciences ou de littérature …
    Sinon pourquoi les régions perese et turque n’ont pas été arabises après leur islamisation …..

      Anonyme
      21 avril 2018 - 4 h 28 min

      C’est le levier et symbole de l’oppression.

    Mme CH
    20 avril 2018 - 22 h 19 min

    Bravo Mr Salim31…..en deux mots vous avez réussi à éclairer les lanternes des voyants-aveugles et des entendants-sourds…!! Totalement d’accord avec vous…d’ailleurs, nous sommes tous Amazighs…!!! L’Etat doit barrer la route à ceux qui nagent dans les eaux troubles avec les Requins Tigres au sens du courant de l’autre rive pour semer la zizanie et la discorde dans le pays, car il est sûr et certain que les étoiles bleues et à leur tête BHL se préparent pour se glisser dans la première faille qui s’ouvre….c’est la loi de la tectonique des plaques….!
    Maintenant, il n’y a aucune excuse, la langue Amazigh est devenue langue nationale et officielle, enseignée à l’échelle nationale, le Yannayer est devenu une fête nationale, des postes sont détenus par les berbères de tout bord…donc, je ne vois pas pourquoi les gens veulent toujours marcher…!!! C’est vrai que marcher est bon pour la santé mais à condition qu’il n’y ait pas de contre-indications…!! Consultez votre médecin traitant…!!

    Je rappelle un passage de l’article du journal libanais al-Akhbar:  » le drapeau berbère est arboré dans le dortoir visiblement réservé aux membres de l’institut en question (l’institut israélien international Alpha). Sachant qu’Israël soutient les velléités séparatistes des communautés minoritaires dans le monde arabe et islamique, dans le but de le diviser, il ne faut pas exclure que ce centre entraîne au Maroc des éléments qui seraient en train de préparer quelque chose pour l’Algérie… »….???

    A bien méditer..!

      Amazighkan
      21 avril 2018 - 7 h 43 min

      .. »nous sommes tous amazighs et plus loin vous parlez de communautés minoritaires dans le monde arabe » la contradiction saute aux yeux même pour les aveugles ou plutôt pour les bornés. Les arabophones peuvent rejeter en masse et dans le détail tout ce qui a trait à la culture amazighe, mais alors ne vous étonnez pas que le rang des séparatistes grossisse. Le vivre-ensemble suppose des concessions de part et d’autre.

        Mme CH
        21 avril 2018 - 10 h 13 min

        Ce n’est pas moi qui parle de communautés minoritaires, ce sont les propos du journal que j’ai mentionné pour dire attention: Israël allume le feu et le maintient dés qu’elle peut se servant des gens comme les séparatistes du Mak et à leur tête Ferhat Mehenni qui a demandé au Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, « la mise sous protection internationale du peuple kabyle ». Il a ajouté dans sa lettre: « Il faut rappeler que la Kabylie ne s’est jamais sentie algérienne et que dès l’indépendance de celle-ci, il y eut une guerre entre les deux entités. »
        Alors qui sont les aveugles et les bornés…??? Drabni Wa Bka Wa Sba9ni Wa Chka…!!!

    Anonyme
    20 avril 2018 - 21 h 18 min

    Kabyle, Chaoui,Chenoui,Tergui,on s’en fout. C’est cette variété qui fait la richesse du patrimoine du pays. Laissez les artistes s’exprimer chacun sa manière et son style. La chose la plus importante chez un artiste,c’est le génie de son talent. Vouloir à tout prix cadrer les artistes de tout genre dans le moule politique est réducteur,et destructeur. Idir a su faire bercer des générations de tout âge à travers le monde,avec ses délicieuses mélodies,sans que ceux là cherchent à comprendre les paroles de son texte. Y’a pas photo,Idir est un grand de la musique, dans son répertoire, et on ne peut tout de même pas lui reprocher d’être attaché à son pays et ses racines !
    Monsieur Y.Benzatat voulait nous mettre en garde contre les positions extrémistes radicales, car elles sont source de conflit, et de clivage.
    Mais aller jusqu’à déclarer que  » Idir est un séparatiste,et un politique qui se renie », c’est justement culbuter dans un jugement quelque peu extrême. Idir est tout simplement un artiste généreux, qui ne lésine pas à partager quelques instants de bonheur avec les siens,ici, et de l’autre côté de la méditerranée.
    Je dirais que ce sont plutôt certains extrémistes qui œuvrent sournoisement à se l’accaparer, mais Idir n’est pas né de la dernière pluie.

    Errai
    20 avril 2018 - 21 h 02 min

    Pour un coup, c’est un coup de maître que vient de réussir Mr Benzetat.
    En l’espace de deux contributions très rapprochées dans le temps il a réussi à montrer à quel point l’opinion Algérienne est très volatile, ce qui a peut être fait dire à l’un des commentateurs que l’UE n’a rien à tirer de son sondage, car les Algeriens sont imprévisibles.
    Autant les réactions suscitées par sa première contribution « Les vampires ne se nourrissent pas du sang des leurs » étaient très favorables et ont dégagé une certaine fierté d’être tous unis face aux dangers qui peuvent menacer notre sécurité, autant sa deuxième contribution « Idir: un séparatiste non avoué et un politique renié » à pu deconstruire cette unité de façade.
    Certains commentaires donnent froid au dos à tel point que j’ai commencé à faire mes valises pour me préparer à une errance imposée, moi qui ne sais si je suis Arabe ou Berbère.
    .

    Anonyme
    20 avril 2018 - 20 h 23 min

    Avant l’indépendance, les m’torni et le m’tourzine, pour se distinguer de la masse du peuple, se mettaient à porter le complet veston, et remplaçaient le chèche (ou le turban ou la 3amama) par un chapeau pour bien montrer leur ascension sociale et leur fierté de bénéficier du statut de dhimmi à l’envers que lui octroyaient les autorités françaises. Le peuple les désignaient avec mépris par « bou chabbou).
    La photo qui illustre cet article nous renvoie à 60 années en arrière. Quand ce chanteur quitta l’Algérie et en plus du fait qu’il était un parfait inconnu, il ne portait, certes, ni chèche ni turban ni 3mama (l’indépendance avait fini par faire disparaître ces couvre-chefs pour cause de modernité). Mais il était tête nue. Après « 30 ans d’exil » pendant lesquelles il refusait ostensiblement de dire qu’il est Algérien, refusant de venir au pays donner des concerts dont il ne privait point les Marocains, le voilà qui « rentre » au pays accoutré d’un chapeau et proclamant qu’il ne faisait pas de politique. Très pratique comme profession de foi qui prouve qu’il a intégré le conseil de Macron: il a laissé passer le passé pour se tourner résolument vers le séparatisme que dénonce’ avec brio M. Benzattat.

    cherif
    20 avril 2018 - 20 h 01 min

    Discussions de bas étage , inutiles et frivoles qui ne font que nous tirer vers le bas et font les beaux jours de nos vrais ennemis.
    Oui , l’Algérie est une belle osmose entre amazighophones et arabophones. Ils nous faut développer cette terre et ce pays que le sang de millions de martyres a arrosé de leur sang.
    Grace à Dieu et aux Hommes , nous avons deux langues officielles et nationales, tant mieux.Il faudra les développer sans oublier les autres langues. Pensons à nos enfants, que va t-on leur laisser ?
    Stop aux idées racistes de tout bord.

    BEKADDOUR MOHAMMED
    20 avril 2018 - 19 h 59 min

    VIVE L’A.N.P : Un état, son territoire, ses frontières, et dedans cette basse cour qui lasse. Au fait : Wache rah Idir, toujours des chansons ? Monsieur l’auteur de cet article nous aurait comblé en devenant son parolier, alors ce sera la bonne musique. Monsieur l’auteur de cet article devrait se pencher sur le cas Corse, Basque, Occitan, non cher Compatriote : Chez Nous, La Foi en Dieu UNIQUE, UN, sans curé pédophile, et envers et contre les « Zimams » crapuleux, nous sommes des humains, et Idir n’a jamais dit qu’il désirait ne plus être humain, non ? Bref, le jeu a assez duré, l’école est finie : Montres moi ce que tu produis de nécessaire à ta nation, sans commentaire ni langue inutile, montres moi ton avion, ton missile, et même : Fut-ce ta tomate ! Viens avec nous terre-à-terre ! Nous n’étions pas invincibles en 1830 ! Nous n’étions pas ! Maintenant soyons invincibles : Imperméables ! La gestion de cette Basse Cour ne demande pas un coq gaulois, mais juste Un Coq !

    Anonyme
    20 avril 2018 - 19 h 26 min

    Le bête noire des berbéristes Kabyles, de la Franc et du Maroc était le patriote Kasdi Merbah, à son époque ils rasaient les murs.

    boudaoud mohamed
    20 avril 2018 - 18 h 40 min

    Il serait peut-être temps que vous regardiez autre chose… Ce trucs de langue, identité… sont des vieilleries qui sentent la bêtise… On ne définit pas un arbre par ses racines, mais par ses fruits.

      Kahina-DZ
      20 avril 2018 - 23 h 24 min

      Sans racines il n’ya pas d’arbre !! Je vous conseille d’aller prendre des cours sur la botanique !!
      Pour avancer et voir autre chose, il faut commencer par exister en tant que nation qui a des repères solides.
      On ne peut aimer son pays si on ne porte pas ses racines.
      Sans racines tu deviens une girouette …un Bâtards. Comme aime le dire Cheb Khaked: Il est citoyen de tout le monde
      AP , Publiez SVP

        Kahina-DZ
        21 avril 2018 - 0 h 55 min

        Correction; Cheb Khaled

        Kahina-DZ
        21 avril 2018 - 9 h 51 min

        @ Aux esclaves marocains

        Vous aimez Cheb Khaled quand il insulte son propre pays.
        Mais vous n’avez pas pu acheter IDIR !!
        Mettez les pouces autant que vous voulez
        Ça changera rien !!!!!!

          Amazigh-DZ
          21 avril 2018 - 11 h 59 min

          À force de dire qu’il est citoyen de tout le monde, Chab Khaled est devenu le clown de tout le monde.
          Aucune référence pour sa personnalité égarée.

        Anonyme
        21 avril 2018 - 18 h 13 min

        Cheb Khaled bien sur qu il est critiquable a bien des egars meme si ils possèdent plusieurs nationalités , pdt tte sa carrière en tout cas ce qui lui a permis d etre ce qu il est et a fais connaître le rai algérien ds le monde entier et a eu un énorme succès dans le monde entier , ca vous ne pouvez pas lui enlever et de plus a chaque concert qu il a fait il a tjrs brandi le drapeau algérien et même pdt la coupe du monde 2010 en Afrique du sud en inauguration , maintenant que le monde sait qu il est algérien et que c est un produit d Oran made in Algérie , il peut être batard marocain portugais même juif si il le veut à presque 60 ans , le monde entier qd il voit Cheb Khaled il pense à l Algérie et aucuns pays et c’est ca qui compte le Maroc ne peuvent retiré ceci à l Algérie , vs pouvez tous les garder le Maroc maintenant même Zidane et Benzema et Mami qd il atteindrons cet âge mais le monde pareil connaissent leurs origines l Algérie .

          Anonyme
          22 avril 2018 - 18 h 59 min

          hihihi les 3 pouces en bas lol , il sont marocains ou algériens?

    Salim31
    20 avril 2018 - 17 h 19 min

    OUI a l amazighite de l algerie
    NON a la kabilysation de l algérie!!

      Zenaty
      20 avril 2018 - 19 h 22 min

      Berbère mais Algérien. D une région qui est la Kabylie… Mais Algérien pour Toujours…

        Salim31
        21 avril 2018 - 4 h 28 min

        @mr zenaty
        De par son Histoire son identite et meme de race Toute l algerie est amazigh _ personne n ‘a l ‘exclusivite de la berberite ;
        Se croire « des arabes » par des mythes d’ invasion migratoires orientales massive et tout aussi faux ; Tous les algeriens sont les meme qu il y a siecles. seulement des regions du pays ainsi que du maghreb se sont arreter de parler le amazigh mais sont convertis a la langue disons (amazigho arabe )__ certainement du au retour des refugiers andalous eux meme
        d origine berbere.
        Donc les algeriens ne devraient pas avoir de complexe de superiorite ni inferiorite a ce sujet _ ni a certains extremistes de s’approprier une identite nationale commune et transformer en ideologie tout aussi nefaste que le le ba3thisme ou l islamisme.

    RAYES EL BAHRIYA
    20 avril 2018 - 17 h 15 min

    (…) 20 AVRIL 2018 ; 38 annees de luttes et d espoirs .
    A3CHRA FI AI3NIN CHAYATTIN

    Anonyme
    20 avril 2018 - 16 h 46 min

    Ye essu Awrassi l’Algérie est éternelle et elle appartient à tous les Algériens y compris ceux qui ne parlent aucune variante de la berberite
    Parler de berceau de l’arabite et des colons arabes dénote d’une vision étriquée de la réalité sociologique de notre pays et d’un révisionnisme historique dangereux
    L’Amazighite n’est la propriété ni de Idir ni de Ferhat et je ne vois pas pourquoi sa généralisation à tout le territoire national soit contreproductif
    Cette approche pernicieuse qui met en avant cette prétendue pureté linguistique et ethnique ne peut être cautionnée car elle n’est ni réaliste ni intellectuellement soutenable

    Le vrai Chaoui
    20 avril 2018 - 16 h 46 min

    @ Awrassi
    Vous êtes très (trop?) actif sur ce sujet: plus kabyles que les kabyles. Au point où vous devenez suspect de ne pas être ce que vous dites être. Une analyse approfondie mène à croire que vous n’êtes pas Awrassi. Pour plusieurs raisons. La première est qu’on « ourassi ». la seconde est que nous ne connaissez pas du tout la région des Aurès. La troisième est que vous n’êtes pas au courant que les kabyles détestent les chaouis depuis la nuit des temps. rappelez-vous la période de la bleuite qui fit décimer par Amirouche les meilleurs fils de cette région. La quatrième est l’explosion de joie des uns et des autres, de Tlemcen à Tizi quand Zerroual annonça sa démission, marquant la fin de l’hégémonie du BTS, la plus grande supercherie de l’histoire algérienne, remplacée BTMS et maintenant, à ne Dieu ne plaise, le TOBB.
    Enfin et dernière preuve que tu es un « agent provocateur » qui fait dans l’amalgame, le raccourci et la désinformation, est la différence fondamentale qui existe entre les 2 régions aux dialectes complètement différents l’un de l’autre. L’hospitalité. Vous êtes mal accueilli dans la première, surtout si vous ne comprenez pas le jargon qu’on continue à utiliser pour vous signifier que vous nêtes pas le bienvenu alors que dans l’autre on vous accueille à bras ouverts et on s’efforce d(utiliser la dareja ou le français pour vous mettre à l’aise. La bienséance. Si vous n’êtes ni de l’une ni de l’autre région, vous pouvez coexister avec individu de telle région jusqu’au moment où il rencontre un miss n’toureth: alors ils vous méprisent sec et se mettent à utiliser leur baragouin incompréhensible. Alors que si vous arrivez dans un groupe de l’autre région qui devisent entre eux en leur jargon, ils changent de langue aussitôt et vous « intégrent » naturellement dans leur groupe.

      Arrrrris
      20 avril 2018 - 17 h 48 min

      Tu excelles dans la désinformation,moi chawi pur sang,comme l’a bien laissé en héritage, notre Ouboulaid national,c’est vers mon frêre le Kabyle que je doit me tourner en cas de tourments. Ton histoire de kabyles ayant assassinés des chawi durant la révolution est une vielle histoire inventée par les mercenaires pour diviser et régner. Fakou bikoum ya lkhaouana

      awrassi
      20 avril 2018 - 17 h 50 min

      Les Kabyles sont mes frères : ils sont peut être « racistes » avec les Arabes ou les arabophones, mais ils doivent avoir leurs raisons. Tous les peuples persécutés deviennent xénophobes, c’est naturel d’après les anthropologues ! Je ne défends pas les Kabyles, je défends ma berbérité, ma langue maternelle et celle de mon peuple berbère contre le déni des arabophones de reconnaître que l’Algérie est amazighe. Nous avons été envahis par des hordes musulmanes au nom de l’islam.
      Nous sommes désormais musulmans mais nous ne serons jamais arabes.
      La diversité des langues et des peuples vient d’Allah. Allez demander réparation auprès de Lui sabhanou ! Le pamphlet de M. Benzatat n’a pas lieu d’être. A travers Idir, il remet en question ce que je défends. Je me défends. Azul fallak ou taghanant !

        ZORO
        20 avril 2018 - 20 h 27 min

        Generaliser,et pretendre insidieusement que les Kabyles sont racistes envers les arabes n est que falsification du reel de ce pays . Les kabyles qui ont eu l audace et la lucidité de tester la vie parmi les arabes ,vivent en harmonie avec leur freres arabes dans toutes les villes et meme les villages de l ouest du pays.Reste a noter que les kabyles ne se sont jamais aventurer a vivre dans les aurès , ou a Ghardaia pour des raisons que je voudrais bien comprendre .Meme quand ils s installaient au Maroc les Kabyles ne l ont jamais fait dans une region berberophone. De meme les chleuhs ,les rifains,et tout autre berbere marocain n a jamais pense a vivre dans une region berbere en Algerie. Quelqu un peut il m expliquer cette animosite berbero berbere des AMAZIGH (HOMMES LIBRES ???? )de TAMAZGHA ??? Heureusement que les arabes étaient là pour ces differentes ethnies berberes residuelles qui enfin par pragmatisme ont pu coriger leur way of life et cohabiter hors de leurs champ grace a ce cement arabo musulman qui s offrait gracieusement a eux.Quant aux purs ,aux sedentaires,aux indeboulonables qui se voient plus proche du mythe Chachnok que des Arabes dont ils portent les noms ,leur vision myope de la vie ne peut que les mener vers un repli sur soi, séparateur, revelateur d une fin proche de leurs mythes et de leurs illusions.
        SigneZORO. ..Z….

          Anonyme
          21 avril 2018 - 8 h 24 min

          CQFD.
          Ainsi et d’après toi, « Les kabyles qui ont eu l audace et la lucidité de tester la vie parmi les arabes ,vivent en harmonie avec leur frères arabes dans toutes les villes et meme les villages de l ouest du pays ». Tu as parfaitement raison. Et pas seulement à l’ouest. Va voir du côté de l’est. Mais dis et cite-nous combien « d’arabes » sont installés à Tizi-Ouzou, Bouira ou Béjaä. Pourtant ils ne manquèrent pas « d’audace » pour essayé. Viens voir du côté de Marseille, de Paris ou de sa banlieue. Tu verras l’instinct grégaire de cette minorité assiégée dans sa tête faire bloc contre les « A3RAV » au point de se liguer avec les chiens de la communauté marocaine dans les instances de l’islam en France manipulé par la France.

        Le Patriote
        21 avril 2018 - 0 h 48 min

        CQFD. Ta réponse permet de déceler en toi le samedi premiers signes de la bleuite. Surtout lorsque tu parles de « frères » et d’ennemis. Le 2è Breau à été réactivé. Et les commentaires excessifs, même s’ils portent des pseudos différents, émanent d’une même structure : occulte, obscure et malfaisante. Le SAS puis le SAC.

      Anonyme
      22 avril 2018 - 7 h 38 min

      Le régime des chaouis en 63 a conduit un massacre d’Etat en kabylie, outre à avoir imposé l’arabisation et l’apartheid 50 ans durant contre la région Kabyle. Des choauis ne reste que le nom, souvent utilisé pour justifier l’algerie arabe. La truffe c’est fini!!

    Numidie-DZ
    20 avril 2018 - 14 h 57 min

    La chanteuse Algérinne Fella est devenue l’Avocate du violeur marocain, Saad l’Amdjerrad, sur les plateaux du moyen Orient. Même les chanteurs marocains n’ont pas osé défendre ce grand violeur international.
    Que se passe t-il avec les chanteur arabophones Algériens. Pourquoi sont-ils devenus facilement manipulables par le makhzen. La nouvelle vidéo est sur youtube.

    Un article sur ce phénomène aurait été bénéfique pour l’Algérie.

    Amine
    20 avril 2018 - 14 h 42 min

    Ah Idir! Je crois que l’on va très vite en besogne, en voulant d’après une chronologie d’evènements et de situtations voires de faits historiques qui ont marqué à jamais la question berbère dans notre pays, on finit par faire des constats que Monsieur Benzertat vient de faire, une plume respeteuse, par ailleurs. Or, l’existence humaine est très complexe jalonée souvent par des contradictions criardes, fruit d’un chamboulement géographique dû à une migration ou un déracinement jamais envisagé dans les plans de celui qui vient de constater que désormais, sa terre natale vient de s’éloigner de lui d’une manière inexpliquée, ça s’appelle les aléas de la vie!

    Idir dans ce contexte de déracinement, avrésisté bon an mal an, à ce mal profond, à ce déchirement en investissant dans son art et en portant la musique berbère sous d’autres cieux plus cléments oû l’art a une place capitale dans la vie des gens.

    Idir de fait, est un résistant dont l’art est resté seul énergie motrice pour sa vie et son existance. Il vit toujours avec cette frustration du reniement de la langue de ses parents et parcextension le reniement de leur existence. Et malgré tout, Idir est resté attaché d’une manière indifectible à l’unite nationale. Il a su déjoué toute sorte de manipulation poltique de part et d’autre, tout en restant accécible et ouvert aux dialogue et l’échange. C’est une marque d’intillegence et clairvoyance. Une grande sagesse quelque part.

    Donc, au regard de cette complexité de la vie, et au regard de ce déchirement exisententiel qui touche plus d’un dans les temps moderne, Idir s’en sort plutôt bien. Il garde la tête haute avec un pincement dans le coeur de voir défiler une quarantaine d’années de sa vie, loin des siens.

    Je ne peux que tirer mon châpeau à ce derniet des Mohicans des temps modernes.

    awrassi
    20 avril 2018 - 14 h 33 min

    A travers Idir, M. Benzata attaque les Berbères et leur légitime droit d’être et de revendiquer leur pays, l’Algérie … Les colons arabes doivent se berbériser, vivre en catimini ou rejoindre le berceau de l’arabe (désert syrien et Hijaz) ! Ce n’est pas parce que nous sommes musulmans que nous devons nous renier. Nous avons déjà donné nos bras aux musulmans, nous ne leur donnerons pas notre âme !

      Patriote
      20 avril 2018 - 17 h 13 min

      Benzataat n’attaque pas les berbères. il met à nu et dénonce. Toi tu n’es pas un vrai Awarassi car tu n’aime les musulmans et tu dis « les colons arabes doivent se berbériser, vivre en catimini ou rejoindre leur berceau, le dsert du Hijaz ». Matahchemech.
      Je te dis une chose mon petit : Hna Ymout Kassi. l’Algérie est un pays arabe avec une dimension amazigh que tu le veuilles ou non. W adrab rassek fel hit.

        Anonyme
        22 avril 2018 - 10 h 44 min

        @Patriote,tu n’est pas un patriote algérien mais arabiste qui veut faire des Amazighs des étrangers dans leur propre pays.Arrêtez de nous intoxiquer avec votre arabisme à 2 sous faschiste et négateur de l’autre.L’Algérie et tous les pays de Thamazgha ne sont pas et ne seront jamais arabes malgré l’activisme d’une minorité qui se sert de l’islam pour nous coloniser.

    awrassi
    20 avril 2018 - 13 h 58 min

    Il n’est pas utile d’argumenter : tout est politique en société humaine. M. Benzatat, quand Idir revendique tamazight et son amazighité, il est en droit de le faire, envers et contre tous, il a raison et nous sommes des millions comme lui. Merci à nos différents colonisateurs d’avoir « enrichi » (votre terme) notre langue indigène, mais les Indigène, c’est nous. Phéniciens, Romains, Turcs, Espagnols, Arabes, Français, passez votre chemin. Quand je dis « Arwigh siwan », je ne retrouve rien de ces langues ! M. Benzatat, je n’ai pas saisi votre message aujourd’hui. S’il était de renier Idir, vous ne serez pas suivi : il est de chez nous, avec ses travers s’il en a. Idir n’appartient pas au MAK et il est aussi algérien que nous tous.

    eliotte
    20 avril 2018 - 13 h 51 min

    la tyrannie arabes est visibles en afrique du nord. et dure depuis des ciecles et les berberes ont payé et payent encore de leurs histoire de leurs attribu, de leurs vie pour les arabes…vous n’avez ni le droit ni la position ni lhistoire ni rien pour decrire les berbers comme racistes ou exclusioniste car vous arabes avez tout les trophees deja de la trahison hipocrisie, violence, exclusion racisme et J’en passe….si les berbers vivent aujourdhui des des somet de montagnes c’est qu’ils ont fuit un danger un mal extraordinaire, une terreure noire des razia arabes a laisser leurs terres fertile et leurs villes pour aller vivre la misere au sommet des montagnes…

      Patriote
      20 avril 2018 - 17 h 19 min

      Non le mot Arwigh vient de l’arabe Arwit رويت c’est à dire je n’ai plus soif.
      Je ne t’apprends rien mon petit si je te dis que 70% du Kabyle c’est de l’arabe… preuves à l’appui. Car pas une phrase en kabyle ne contient au moins un 1 mot ou deux 2 mots d’origine arabe.
      vérifiables tous mot par mot

        Linguistique
        20 avril 2018 - 20 h 33 min

        Tu as raison les 30 % restants viennent du français: « vava » de papa (avava inouva); « abourth » la porte

    Monsieur X
    20 avril 2018 - 13 h 35 min

    Un rejet d’identité est forcément attentatoire pour celui qui le subit.
    L’intelligence, la générosité et l’ouverture sont toujours à l’opposées de l’exclusion.
    Quant au nationalisme intransigeant il est souvent source de conflit!

    Hibeche
    20 avril 2018 - 13 h 05 min

    Ce débat est pertinent, et crucial. Mais aussi porteur de danger si on l’aborde uniquement du côté idéologique. Il faut en discuter sereinement afin de séculariser l’identité algérienne, mais sans l’exacerber au risque d’être déroutés du problème essentiel de l’heure. Celui d’éviter un 5eme mandat, mortifère pour l’Algérie toute entière.

    MELLO
    20 avril 2018 - 13 h 00 min

    Se saisir des aiguillons et commencer à tricoter , c’est l’art de toute vieille qui n’a que les yeux pour découvrir ce monde. Se munir d’un stylo (et maintenant d’un clavier) et écrire, non tirer , sur un artiste inné c’est vouloir descendre en flamme toute cette race d’artistes symbolisant la pureté et le patriotisme. On ne pourra jamais nier que Idir reste un grand patriote, un homme de grande valeur .
    Mais de nos jours ces valeurs s’éclipsent .Qui peut aujourd’hui prétendre connaître avec précision l’état réel de notre société ? Les frustrations refoulées et les haines accumulées peuvent jaillir à tout moment des profondeurs sociales et révéler un potentiel destructeur surprenant. Les tenants des utopies communautaristes sont toujours en embuscade. Le physiologiste et prix Nobel Alexis Carrel avait remarqué déjà au siècle dernier «une augmentation du nervosisme» et désordres mentaux chez des générations de races pures de chiens. Et bien d’autres maux tous inconnus de son cousin le loup. On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne l’espèce humaine si bien domestiquée. Le Système n’a commis aucune aberration, seul un terrorisme protège un autre, seul un scandale peut effacer un autre. Les Américains, après le 11 septembre 2001, ont demandé aux Saoudiens de changer le programme de leur école. En vain. La manipulation des masses commence à l’école publique obligatoire régie par un programme unique. En 1970, Ivan Illich écrivait dans Une Société sans école: « …de nos jours, non seulement l’éducation, mais la réalité sociale elle-même se sont scolarisées…le fait d’institutionnaliser ces valeurs (humaines) nous engagent sur une voie fatale. La situation en Algérie est dans une détérioration tendancielle et tout peut s’accélérer du jour au lendemain. L’inquiétude est palpable et le mécontentement s’amplifie à l’approche de la nouvelle année. Les appels à la grève se multiplient et pourraient facilement donner forme à une révolte généralisée. Il faut agir et vite. L’Algérie ne mérite pas ce qui lui arrive. Des dirigeants corrompus ne peuvent en aucun cas être exemplaires pour une nation et ne peuvent ni mobiliser, ni être des dirigeants charismatiques qui marqueront l’Histoire. Ceux qui s’acharnent sur une opposition quasiment embryonnaire ont oublié qu’un Etat sérieux doit avoir une opposition forte, et le vide sidéral que vit l’Algérie en ce moment, que ce soit au Parlement, dans les partis, les associations, la presse, n’est que la résultante de cette équation : un pouvoir politique et un gouvernement faibles engendrent des institutions, une opposition, des associations, une presse, faibles. Pour sauvegarder l’Etat algérien, il faut en finir avec ce pouvoir politique gangrené, peuplé de parasites. Il faut le répéter en boucle pour que cesse ce cirque humiliant pour notre grande nation. Un pouvoir disparaît, un président s’en va, un gouvernement part, mais l’Etat reste et un Etat ne peut fonctionner qu’avec des hommes d’Etat, non avec des familles et des clients. La grille de lecture de certains journalistes prouve qu’ils n’ont pas bien saisi que l’Algérie est dans une bulle inédite où les différents acteurs n’obéissent pas à la loi universelle de la gravitation, le pays dans sa globalité vivant dans une sphère d’absurdité et de médiocrité à laquelle personne n’échappe. Chez nous, la norme n’est pas dans la bonne gouvernance, elle est dans la manipulation, le mensonge, la corruption, le clientélisme, l’informel, l’illégalité, le régionalisme, la gabegie, l’aventurisme, et… les séances d’hypnose collective. Le moment est venu d’écouter les voix qui sont en dehors de la sphère d’absurdité. Tous les efforts qui convergent dans le but de faire avancer l’Algérie et l’une d’elles est celle de IDIR sans retenue ni animosité: son cœur parle et sa voix l’exprime: Une Algérie conciliante avec son peuple. Ce qu’écrivait Kateb Yacine résume bien ce climat:
    «On croirait aujourd’hui, en Algérie et dans le monde, que les Algériens parlent l’arabe. Moi-même, je le croyais, jusqu’au jour où je me suis perdu en Kabylie. Pour retrouver mon chemin, je me suis adressé à un paysan sur la route. Je lui ai parlé en arabe. Il m’a répondu en tamazight. Impossible de se comprendre. Ce dialogue de sourds m’a donné à réfléchir. Je me suis demandé si le paysan kabyle aurait dû parler arabe, ou si, au contraire, j’aurais dû parler tamazight, la première langue du pays depuis les temps préhistoriques…»,
    Kateb Yacine, Les Ancêtres redoublent de férocité, 1967.

    Rayah
    20 avril 2018 - 12 h 37 min

    Merci pour cet excellent article. Le people doit se reveiller avant qu’il ne soit trop tard. Nous sommes devant un fleau qui risqué de degenerer. Le berberisme et le MAK sont identiques et se servent de la meme plateforme , racisme, regionalisme, separatisme . On nous impose sans consultations nationales une langue morte et un yanneyar qui date avant les temps romains. Le berberisme avait meme faille nuire a la glorieuse Revolution. C’est cette maladie qui a rapproche les mokrani de Napoleon 3. Le cheikh mokrani se rendait souvent a Paris pendant que le reste du peuple brulait dans les grottes. Les mokrani motives par leur haine de tout ce qui est arabe avaient combattu aux cotes des colonialistes contre l’Emir Abdel Kader. A la mort du pere en 1853, la France avait enleve tous les privileges a ses deux enfants, n’ayant plus besoin de leurs services. Le soulevement des mokrani fils en 1871, un peu tard, n’a dure qu’une annee. Les traitres abadonnent vite. Il faut defendre notre Derdja, notre Langue Nationale et notre Arabite. Il y va de la survie de notre pays. Tahya El Djazair.

      awrassi
      20 avril 2018 - 14 h 05 min

      Dis ce que tu veux, l’Algérie n’est pas arabe. Si tu veux parler arabe, vas rejoindre les tiens … Tamazight n’est pas une langue morte : viens dans les Aurès, vas en Kabylie ou à Cherchell et tu l’entendras. Nous étions paîens avant l’islam comme bien des peuples. Nous avons été l’épée de l’islam et nous le restons. Pour le reste, tu ne peux rien décider. C’est nous qui imposons, chez nous, pas les colonisateurs … Nous savons tous que certains Berbères essaient de diviser les Algériens au profit d’intérêts non algériens, mais n’aie crainte, nous nous occuperons d’eux le moment venu (quand ils s’agiteront davantage) !

        Rayah
        20 avril 2018 - 17 h 32 min

        Dez mhahoum, comme on dit dans notre langue nationale. La majorite du peuple algerien s’exprime en Derdja. Quant a ta langue morte, elle ne sortira pas de ton douar.

    Kahina-DZ
    20 avril 2018 - 12 h 20 min

    Il ya beaucoup de marocains sur le site. Les agents du makhzan ont une maladie incurable qui s’appelle ‘Les célébrités Algériennes’. Quand une célébrité Algérienne refuse leur nationalité, les agents du makhzen se mettent à la dénigrer.
    IDIR, ce grand chanteur Algérien, n’a jamais baissé la tête devant moumou le Haschisch. Il est resté un Algérien Amazigh Fier.

    Inijel
    20 avril 2018 - 11 h 39 min

    L’auteur de ce papier est complètement à côté de la plaque. Son interprétation des propos attribués à Dda Lhamid [pas Abdelhamid, tamazight oblige] Cheriet, ou Idir, LE GRAND, pour son nom d’artiste, dont, je cite le, «tamazight, pour moi, est quelque chose d’inaliénable et je continuerai toujours de la défendre envers et contre tous». L’auteur enclenche sa ratatouille, je cite « … L’inaliénabilité d’une langue, … ». Pourquoi est-ce une ratatouille ? Idir, contrairement à l’auteur de ce papier, si l’attribution est authentique, a labouré des années durant de fond en comble le champ sémantique (le sens) du lexème [mot] « Tamazight », d’où est partie la « FETWA » profane de l’auteur du papier. « Tamaziγt », Monsieur, avec sa graphie amazighe, pour nous Imaziγen est un lexème polysémique et a comme signifié, selon la définition de De Saussure, je vais être simple (1) La femme amazighe, celle qui parle (2) Tamazight comme langue, qui habite (3) un territoire Tamazgha (Afrique du Nord, et pas le Maghreb) qui a une (4) culture [au sen pluriel du terme : culinaire, vestimentaire, sociale, musicale, puisqu’en y est, …] amazighe, (5) un mode de penser amazigh, (6) une cosmogonie amazighe, (7) une vision du monde amazighe, une pratique de l’islam amazighe [Idir est, par son prénom patronymique lui-même Dieu [un de ses qualificatifs, selon Abu Qala wa qala …], non pas son esclave, [Il est Hamid et pas Abdelhamid] n’en déplaise aux arabo-baathistes de la trempe de l’auteur de ce papier y compris les islamistes], … bref une Nation qui n’a rien à envier au nations modernes, Sic ! On y travaille, Monsieur !

    Mohamedz
    20 avril 2018 - 11 h 36 min

    On est en train de faire le jeu de nos endemiques ennemis et plus particulierement celui du Regime MakhNazi qui est en train de tout faire pour dechirer l’ALGERIE afin que le Mongolien M6 puisse maintenir sa colonisation du Sahara Occidental. Reveillons-nous bon sang.

    Felfel Har
    20 avril 2018 - 11 h 29 min

    Franchement, cet article a de quoi surprendre, surtout quant à son timing. Est-ce une contribution, qui se veut enrichissante au débat actuel, relativement à l’avenir du pays, pour nous suggérer les meilleures initiatives à entreprendre pour nous sortir de l’ornière? Est-ce un plaidoyer en faveur de notre gouvernement, pour expliquer sa difficulté à gérer deux formes d’extrêmisme, le berbérisme et l’islamisme, ce qui fait le bonheur des « affairistes »? Ne serait-ce alors là qu’un règlement de compte qui a pour but de faire la démonstration que ceux qui réclament la réhabilitation de la millénaire dimension amazigh du pays sont plus dangereux, pour la stabilité du pays, que les islamistes, à la solde de puissances étrangères? Les Berbères auraient-il plongé le pays dans un chaos similaire à celui de la décennie noire, imputable aux islamistes? De grâce, abstenons-nous de mimiquer BHL quand il s’emploie à allumer des mêches pour provoquer des évènements gravissimes pour le pays! A l’inverse, je crois que ceux qui se disent patriotes devraient faire oeuvre utile en contribuant à dépassionner les esprits et promouvoir le vivre-ensemble, au lieu de jouer l’équipe A contre l’équipe B. Les faiseurs de paix sont certainement beaucoup plus appréciés et respectés que les fouteurs de pagaille, les pyromanes irresponsables.

    séhab
    20 avril 2018 - 10 h 40 min

    moi je me rappelle le 19 MARS 1962 beaucoup de gens ce sont habiller

    en kaki et ils se sont déclarer moudjahidines (résistants)

    et les vrais résistants ont était ignorées et même méprisées

    je me demande ou était ce monsieur IDIR pendant la décennie noire
    qu’ont vécues les vrais algériens qui ils ont fait face à l’ennemi comme un seul
    homme!? même pas une chanson de sa par ne ce risque pour les encourager!?
    dans le jargon des travaux publique on dis ah l’ingénieur des travaux fini
    arrive!!

    bien Cordialement séhab

    Anonyme
    20 avril 2018 - 10 h 09 min

    Il y a une personne à SETIF qui met à nu la revendication amazigh des kabyles en leur démontrant par a+b leur origine yéménite quand ils faisaient parti des gladiateurs ayant fui Rome avec Spartacus et leur arrivée en Algérie par mer, ce qui explique qu’ils vivent dans les montagnes. Quant à Idir, il faut lui tirer châpeau (pas celui qu’il porte) d’avoir explicité le fameux je cite: « la Jsk n’est pas un club comme les autres » que toute personne kabyle prononce, en le disant sur un plateau de tv français, je le cite: « La jsk n’est pas un club sportif mais un parti politique ».

      Abdelrahmane
      20 avril 2018 - 12 h 12 min

      @ anonyme
      ce serait gentil de nous donner le lien de ce sétifien dont tu parles. merci d’avance et j’espère qu’il sera publié.

      pragmatisme
      20 avril 2018 - 12 h 23 min

      C’est vrai ces Imazighen du Yemen on les trouve également en Nouvelle Calidonie en Guyane voir même en Irak en Syrie et en Turquie pourquoi ce Sétifien ne dit pas qu’ils ont été déportés tout simplement par les divers colonisateurs alors comment ça se fait qu’Imazighen d’Afrique avaient un calendrier et savaient compter chose que les habitants du Yemen pour ne pas dirs les arabes ont mis 15 siècle après pour avoir leur calendrier.

      Chelieth
      20 avril 2018 - 12 h 36 min

      Et puis ces amazighes ont cre depuis un language qui est completement different de celui parle par les Yemenites en l’espace de rien du tout. La betise humaine n’a vraiment pas de limite. Comme a dit mon pere, le plus grand ennemi du berbere est le berbere arabise qui renie ses origines.

        Abdelrahmane
        20 avril 2018 - 13 h 29 min

        @ chelieth
        pourquoi (forcément et mécaniquement) des « berberes arabisés » (sic) ?! Pourquoi pas des puniques arabisés ?! Il y avait (pourtant) des puniques en grand nombre dans les villes, à l’arrivée des arabe au 7° siècle. et ce sont les premières populations autochtones arabisées. POURQUOI PAS ?!

      Anonyme
      20 avril 2018 - 16 h 58 min

      donc si je comprends bien, les amazighs ont fui rome, rome c’était il y a environ 2000 ans, donc les berberes en fuyant rome ont commencé à peupler l »afrique du nord il y a 2000 ans. l’algérie était donc inhabitée avant l’arrivée de ce peuple de gladiateurs fuyant rome.
      à @anonyme, merci de nous « révéler » le nom de ce setifien, de ses écrits, de ses références, de ses publications……
      un peu de sérieux monsieur l’anonyme, élevons le débat ou taisons nous.
      ps:je ne suis pas kabyle, je ne suis pas du mak, je suis algérien tout simplement. l’histoire de mon pays mm’interesse et l’histoire est une chose trop sérieuse pour la confier à cet « historien » de setif

    ZORO
    20 avril 2018 - 9 h 58 min

    Il faut cependant reconnaitre , qu IDIR en plus d etre musicien et business man ,c est aussi un visionnaire sinon comment pourrait on expliquer son acharnement a defendre «  »unTamazight lucratif «  »pour sa propre personne et affirmer que sa fille dans le futur pourrait bien vivre sans l apprendre.??veut il dire qu il est le dernier des amazigh? ???
    SIGNE.ZORO. …Z…

    Aldjazairi
    20 avril 2018 - 9 h 18 min

    Oui Mr Benzatat , vous detricotez avec élégance les déclarations absconses de Idir . Je me rappelle rappelle ,dans les années 70 ,à l Université d Alger les « sorties » à la limite d’un Racisme _qui n est en fait que la manifestation Ultime du Cretinisme_ de ce Chanteur dans le genre « ….montrons leur que nous ne sommes pas comme eux … » . Le Makake M’ henni lui , et dont le cerveau était ,à l époque déjà , en putréfaction avancée , était dans le Racisme ouvert et assumé comme peut l être un Nazisioniste .
    En outre , il faut souligner que ces soi disant identitaires ont fréquenté assidûment les Enrico LaChiasse , entre autres Nazisionistes , qui , lui , est passé de, je le cite, «  juif constantinois «  à, je le cite, «  Kabyle « supportant les Makakes . Il faut dire que d autres «  Zzzartistes » dans le genre cheb Mami ont été pris en charge par ce Même criminel LaChiasse pour inoculer le venin de la Fitna , mais apparemment cela n a pas eu d effet . Bref , il faut rester éveillés et Merci d y contribuer avec méthode et sagesse devant des Sayanims Nazisionistes qui , il faut le Souligner , travaillent sous le régime des 3*8 pour avec des connexions multiples bien structurées , pullulent sur les Forums .

      Droit de reponse
      20 avril 2018 - 13 h 30 min

      Ces annees la’ a’ alger les kabyles rasaient les murs!

      awrassi
      20 avril 2018 - 14 h 28 min

      Essaie de retrouver l’étymologie de « Aldjazair » et fais le lien avec les « îles » que tu vois de ton balcon : il n’y en a aucune. Les « Zirides » par contre ont vécu et ont même inspiré ton pseudonyme …

    Anonyme!....
    20 avril 2018 - 9 h 11 min

    Pourquoi essayer de faire d’un algérien expatrié en France depuis plus de quarante ans, un algérien qui a compris très tôt, qu’il fallait partir pour s’épanouir,un algérien qui a sécurisé les siens et sa famille chez FAFA, sachant que chez lui s’était impossible! une référence de réussite pour les vrais Algériens qui sont toujours restés en Algérie. Cet individu n’est rien, à part un artiste français sur le déclin qui a compris qu’il y avait du fric à se faire au bled!…..

    Karamazov
    20 avril 2018 - 9 h 06 min

    Vous dites : « Le peuple algérien dans sa majorité ne se reconnaît toujours pas dans les revendications exprimées par la plateforme de ses initiateurs »

    Et, comme dirait Macron, en même temps : « La part de responsabilité des berbéristes dans cette prise d’otage de la citoyenneté est le fait de considérer une revendication nationale, à savoir la dimension amazighe de l’identité nationale, comme une revendication propre à leur mouvance et d’en faire une revendication totalitaire et exclusive. »

    Et pour couronner le tout, l’un n’allant pas sans l’autre , vous ajouter : « le pouvoir tente, de son côté, de les instrumentaliser »

    Passons sur : thamazight une revendication nationale. Ce qu’elle n’a jamais été en vérité. Sinon dans/par son instrumentalisation.

    Pour la synthèse , je dirais :

    Les berbéristes kabyles ont toujours voulu faire croire que la revendication amazyghokabyle comme dimension( ectoplasmique ?) de l’identité nationale ( c’est jouli) est une revendication nationale. D’où les MCB et non les MCK alors que les chaouis ont osé le MCA.( A3mar Negadi l’a compris ).

    Mais je vous rejoins sur l’hégémonisme kabyle et leur propension à truster la revendication amazighe, ainsi que sur l’ambigüité de la posture d’Idir qui feint la naïveté en insinuant que la revendication indépendantiste, où il hésite ,n’est pas une revendication politique, parce qu’il n’ose effectivement pas l’assumer.

    Reconnaissez-tout de même qu’on en est plus là à tournoyer autour d’un berbérisme moribond que même Idir abandonné et que seul le pouvoir est en train de perfuser. Ce n’était donc pas par le berbérisme qu’il eût fallu l’attraper.

    djamel
    20 avril 2018 - 8 h 55 min

    Idir et ses copains dans l’hexagone ont eu gain de cause. L’Amazighité est reconnue dans toutes ses dimensions. Les kabyles  »Macha Allah » sont dans tous les poste clefs de l’administration et ses rouages. Alger est à 60% Kabyle C’est un acquis.
    Mais je crains quand même pour l’arabité et la langue arabe en Algérie. Il y a une volonté d’effacer tous ce qui a trait à l’Arabe en l’Algérie. L’Arabe devient minoritaire de plus en plus en Algérie et se rétrécit comme une peau de chagrin.
    On verra ou ça nous mènera.

    Abou Stroff
    20 avril 2018 - 8 h 55 min

    les berbéristes comme les islamistes pratiquent, dans les faits, une forme d’onanisme qui ne dit pas son nom.
    en effet, les peuplades qui s’inscrivent dans des systèmes où les rapports sociaux dominants ne reposent pas sur le travail productif (le travail producteur de valeur) peuvent adopter n’importe quelle idéologie, étant donné que cette dernière n’a aucunement besoin d’être connectée à la sphère productive qui, par définition, est absente du contexte dans lequel s’insèrent ces peuplades.
    ainsi, ces peuplades peuvent adopter n’importe quelle posture et hisser n’importe quel « drapeau » puisque leurs gesticulations n’ont quasiment aucun effet sur la réalité qui se meut sans eux (remarquons, au passage, que nos augustes dirigeants (les mêmes depuis 1962) ont été crypto-socialistes puis crypto-libéraux puis crypto-islamistes puis….. sans que cela ne leur pose un problème de cohérence ou pose un problème de cohérence au système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine la formation sociale algérienne depuis des décennies).
    en d’autres termes, l’islamisme comme le berbérisme sont des idéologies qui reflètent un combat d’arrière-garde et des soubresauts de peuplades marginalisées par l’histoire humaine qui se fait sans eux et qui se fera sans eux tant que ces peuplades n’auront pas compris que l’humanisation de l’être de l’homme se fait par le travail et uniquement par le travail.
    PS: des « langues » qui sont pratiquées par des peuplades qui ne produisent quasiment rien, sont vouées à disparaitre quelles que soient les gesticulations de ceux qui s’en font les chantres.

      Abou langi
      20 avril 2018 - 10 h 44 min

      Et la langue nationale, la culture nationale, l’arabisme, c’est peut-être pas de l’onanisme?

        Abou Stroff
        20 avril 2018 - 11 h 48 min

        selon mon humble avis, la langue nationale est ce que certains appellent (avec mépris?) la « darija ». cette dernière est la langue qui permet aux algériens d’exhiber leurs « entrailles » sans facéties et d’appréhender le monde tel qu’il est et non tel qu’elle devrait être. c’est exactement l’inverse de la langue arabe dite classique qui se meurt à cause, d’une part de l’arriération de tous les peuples dits arabes et d’autre part, du lien qu’elle a avec le texte coranique qui l’empêche d’évoluer et de saisir le monde en constante évolution.
        quant à la culture nationale, je me permets de souligner que la dynamique du capitalisme en tant que système détruit les cultures dites nationales puisque ces dernières reflètent, dans les faits, des archaïsmes en voie de disparition.
        enfin, je pense que l’arabisme n’est qu’un discours creux, au même titre que l’islamisme, qui n’a qu’une fonction: endormir les peuples dits arabes pour leur permettre de (les obliger à?) rêver au lieu de se mettre à travailler pour s’humaniser.
        PS: je n’ai pas mentionné le français parce que cette langue n’a pas besoin de défenseur ou de laudateurs pour s’imposer. les français travaillent et produisent et imposent leur langue parce que nous consommons leurs produits.

          Abou Langi
          20 avril 2018 - 13 h 25 min

          Mais la derdja n’est-elle pas aussi en train de disparaitre
          d’une manière encore plus sournoise « à cause du lien qu’elle a avec le texte coranique « . Franchement moi je ne comprends plus les jeunes de maintenant quand il la parle.

    DYHIA-DZ
    20 avril 2018 - 8 h 52 min

    Sincèrement, je ne vois pas où est l’utilité de votre article. Une critique gratuite et aride.
    Dans son dernier interview , j’ai vu UN IDIR qui s’adresse aux candidats de Alhane wa chabab en Kabyle et en arabe algérien ( Deridja). Que voulez vous de plus ???

    Il faut reconnaitre une chose: IDIR n’a JAMAIS fait de courbettes au roi des esclaves, et n’a jamais accepté la nationalité marochienne. Il n’a pas Honte de dire qu’il est Algérien.
    SVP, arrêtez de dévaloriser les vrais stars Algériennes.

    Bouzelouf
    20 avril 2018 - 8 h 24 min

    Excellent article pour les non-obscurantistes Wal Fahem Yef’ham.

    Amazighkan
    20 avril 2018 - 8 h 20 min

    Les mouvements islamistes et berbéristes sont une réalité incontestable en Algérie et au Maroc. Manipuler les uns contre les autres n’est pas la solution sauf si le pouvoir cherche le statut-quo pour s’y maintenir coûte que coûte. La différence entre ces deux mouvements et elle est de taille, la revendication identitaire amazigh y compris pour les séparatistes est non violente contrairement aux islamistes. La question que nos intellectuels peuvent se poser est qu’est ce qui a permis l’émergence de ces mouvements.

    Anonyme
    20 avril 2018 - 7 h 30 min

    Ou était Idir pendant que son « peuple » souffrait du terrorisme, même pas un mot de soutien ,une chanson,un coucou sur le plateau de Michel Drucker.
    Idir pour moi est un chanteur sans autre dimension.
    Amazighs c’est notre identité sans en faire un problème politique, c’est notre vie du quotidien.
    Allah yerham chez Hasni.

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