Al-Hanif répond à Nicolas Beau : «Vous commettez une double faute !»
Par Al-Hanif – Alerté par un lecteur d’un droit de réponse de Nicolas Beau sur son site, sous le titre «Les idées approximatives d’Algeriepatriotique» à mon article «L’obsession algérienne de l’abominable Beau», j’y apprends, à l’insu de mon plein gré – hommage au génie comique de Virenque – que je serais la plume-maison d’un service bien connu. Que d’honneur ! Mais aussi que de bassesse pour discréditer une opinion qui dérange. J’apprends aussi incidemment que la licence poétique du titre a été trouvée blessante. Dont acte !
Pour ce qui est de l’anonymat, mon nom de plume Al-Hanif est usité depuis très longtemps comme peuvent l’attester diverses contributions et nouvelles littéraires. Il n’est ni alias ni volonté de se dissimuler mais hommage à un patronyme.
Ancien lecteur de Bakchich, que j’ai soutenu jusqu’à son dernier souffle, j’ai effectivement dialogué à travers mon texte avec M. Beau en glissant, à la manière du Petit Poucet plein de cailloux blancs (ses propres mots) pour montrer que j’étais un lecteur attentif de sa prose, livres et articles confondus.
Beau apprendra que je suis à cent pour cent un bénévole qui a toujours mis l’accent sur sa volonté d’être un électron libre et que mes contributions, sans être avis d’expert, entendent bien briser le glacis d’une information monopolisée et orientée, dans laquelle l’Algérie bashingest, hélas !, une constante. Et que je ne suis pas une version numérique de l’ancien béni-oui-oui que n’incommode nulle langue de bois.
Je maintiens que j’ai vu et entendu M. Beau accorder tribune à des opposants de salon qui ne représentent qu’eux-mêmes, de même que je ne peux occulter le tropisme marocain qui fait de la classe politique et de la classe médiatique française un relais du royaume enchanté.
Beau, ne commettez pas, comme au tennis, une double faute : celle d’insulter notre intelligence et celle, plus grave, d’insulter l’avenir car le Maghreb, bien ancré dans sa géographie, se fera. Il n’y a pas d’autre choix.
Je terminerai en disant que je trouve votre droit de réponse prérogative naturelle, parce que vous avez en face de vous quelqu’un qui trouve que le dissensus est salutaire au lieu de me «néantiser» en me renvoyant à une improbable nébuleuse.
A.-H.
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