FFS : Hadj Djilani reconduit à la tête du secrétariat national

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Mohamed Hadj Djilani. D. R.

Par Hani Abdi – Dix jours après son élection en congrès extraordinaire, la nouvelle instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) vient de reconduire Mohamed Hadj Djilani à la tête du secrétariat national. L’annonce a été faite par Ali Laskri, porte-parole de l’instance présidentielle, lors d’une conférence-débat organisée aujourd’hui au siège national du parti sur les libertés syndicales en cette journée du 1er Mai.

«Conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti, l’instance présidentielle du FFS désigne le camarade Hadj Djilani Mohamed en qualité de premier secrétaire du parti, à compter du 1er mai 2018», a affirmé Ali Laskri. Le retour en force de ce dernier à la tête de l’instance présidentielle après le congrès extraordinaire semble ainsi conforter Mohamed Hadj Djilani qui aura ainsi à former dans les prochains jours son secrétariat national.

En reconduisant ce syndicaliste à la tête de son secrétariat national, le FFS veut indirectement faire un acte de reconnaissance aux luttes syndicales qu’il dit avoir toujours soutenues et accompagnées. Le congrès extraordinaire, provoqué par la démission d’Ali Laskri, a permis à ce dernier de revenir avec sa propre liste et «équipe» à la tête de cette instance suprême qui aura la charge d’organiser le congrès ordinaire en 2019.

H. A.

Commentaires

    MELLO
    1 mai 2018 - 16 h 45 min

    Pour comprendre cette reconduite du militant hadj Djilani , il y a lieu de s’arrêter devant une définition du politique telle que la donne Yves Mangeau dans Libérer la démocratie. « Les idées d’ordre, de bien commun, de sécurité, de concorde, de prospérité, de progrès, de participation et d’autorité qui relèvent du politique passent devant le tribunal de la raison qui les met en rapport avec ces idées plus hautes encore de bonheur, de justice et de liberté, et ce « règne des fins » s’inscrit à son tour dans le développement cohérent de l’idée de l’homme et de sa socialité. » Un militant qui s’informe, réfléchit, débat, se concerte avec les autres, s’engage pleinement et organise la lutte en fonction de tous les paramètres susceptibles de déboucher sur une amélioration concrète des conditions de la conscience politique en même temps que celles de la mobilisation sociale et populaire. Lucidité et humanisme ne suffisent pas pourtant à faire un bon militant. Il faut aussi le sérieux dans la pratique. La compétence. L’ambition de relever les défis en se dévouant à sa cause en développant les volets techniques et politiques indispensables à la réussite.
    Déclaration lourde de sens , le premier secrétaire déclare : « nous investissons dans la mobilisation du citoyen pour un objectif politique et eux ( le pouvoir) dans la promotion du clientélisme » .
    « Mille fois ils ont prédit et annoncé la mort du FFS, par l’intimidation, l’insulte, la fraude et la calomnie. Mille fois Ils ont instrumentalisé la faiblesse des hommes pour affaiblir notre parti . Mais malgré tout ça, nous sommes toujours là et attachés au combat de notre leader Hocine Ait Ahmed « , a soutenu le premier secrétaire national du FFS.

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