Les travailleurs des communes en grève à partir du 4 juin

Commune CNSC
Les travailleurs de la commune de Sidi M'hamed en grève en 2013. New Press

Par Hani Abdi – Les travailleurs des communes décident de reprendre la protestation. Le Conseil national du secteur des communes (CNSC), affilié à la Confédération autonome des travailleurs algériens (CGATA), lance, en effet, un préavis de grève cyclique de trois jours à partir du 4 juin prochain.

Le CNSC motive sa décision de recourir à une grève par l’insatisfaction des revendications des travailleurs des communes. Des revendications pour lesquelles cette organisation corporatiste avait observé une grève cyclique en 2016. Le CNSC fait état de la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs des communes aux revenus très modestes. A cela s’ajoute la précarité de l’emploi en raison du recours abusif au recrutement dans le cadre du pré-emploi et du dispositif d’insertion des jeunes. Le CNSC estime que cette situation s’est aggravée au fil du temps à cause de l’absence du dialogue et le recours aux pratiques d’intimidation.

Par ce nouveau cycle de grève, le CNSC veut exiger la satisfaction de toutes les revendications qui sont en suspens. Il exige en premier lieu la révision du statut de la Fonction publique et le versement du salaire des travailleurs sans retard. Le CNSC réclame aussi l’uniformisation de tous les statuts particuliers des travailleurs des communes, le respect des libertés syndicales, l’association des syndicats autonomes aux réunions tripartites avec le gouvernement, l’intégration de façon prioritaire de tous les contractuels dont le nombre dépasserait les 500 000, réduction de l’IRG afin d’instaurer une forme de justice sociale et révision du régime indemnitaire, des allocations familiales, des primes de scolarité et de la femme au foyer.

Autre revendication mise en avant : l’annulation de la disposition interdisant aux travailleurs des communes de se porter candidat aux élections. Le CNSC se dit plus que jamais déterminé à poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction de toutes ses revendications.

H. A.

Commentaires

    SEDDIKI Aissa
    22 mai 2018 - 14 h 57 min

    Salem. Quels travailleurs ou travailleuses ? C est comme les députés, ils pointent le bout du nez et désertent a tout bout de champ. Ils sont prompt à racketter ou piller les caisses de l’état par leurs réclamations insensées. Ils savent bien qu’il y a recettes si la tendance se confirme, on va avoir 20 millions de traders en bon algérien 20 millions de chakib. Arrêter vos c…, et mettez plus de hargne à reconstruire le pays. Il y a quelques jours j’écrivais ce message à qui de droit ::::::::::::::: //// Il me semble qu’en ce moment, en Algérie, il y a comme une sorte de problématique insidieuse. Je veux parler de la politique salariale. On a appâté certaines catégories sociales, on leur a fait miroiter de fausses promesses en échange de plus d’ambitions (productivité etc.) en retour. Aujourd’hui c’est toutes les forces vives qui guettent le retour de la « bahbouha » pour se l’arracher le moment venu. Alors on ne bosse pas ou au ralenti, on tend l’oreille, tente la grève, parfois on frôle le drame par négligence, comme pour Air Algérie, en somme, l’appât du gain. Alors je crois que si les vents tournent, comme cela peut être le cas sur les prix du baril, il faut anticiper, rejeter toute revalorisation des salaires qui j’en suis sûr, fut naguère, une politique déjà bien menée. Il faut persuader le tissu économique et le service public afin qu’ils oublient toutes revendications malsaines. Qu’ils se donnent entièrement à la tache qu’il leur est dévolue. Je le sais, cela peut sonner comme un vœu pieux. Mais là, n’est pas principalement, l’objet de ce message. A plusieurs reprises, en Algérie, on a pensé l’opportunité que peut représenter un fond souverain lorsque le baril grimpe. Cette même opportunité qui aujourd’hui, parce que certains pays y ont crue à partir de 2002, génère de bons résultats. Ces pays(émergents qui ont émergés depuis) avoueraient même que l’investissement espéré en la hausse des salaires n’a rien généré, qu’on en demande toujours plus, alors est-ce dû à une certaine mentalité ? En tous cas j’ai un peu regardé la gestion d’importants fonds souverains, il me semble que le retour sur investissement a été plus prometteur qu’espéré. De la Chine à la Norvège, des EAU à la Russie. Alors pourquoi pas en Algérie ?//// ::::::::: Voilà! Il faut miser autrement. Il est grand temps de repenser l’intérêt du pays. Et mettre de côté les individualismes si chers aux syndicats et à Louisa.

     

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