Le rôle politique de la religion

religions politique
La religion a toujours servi de tremplin pour assouvir la soif de pouvoir. D. R.

Par Mesloub Khider – «La politique et la religion sont comme deux têtes sous un même bonnet.» (Moses Isegawa)

«La religion est la maladie honteuse de l’humanité. La politique en est le cancer.» (Henry de Montherlant)

La religion, contrairement à l’idée communément répandue, n’est pas une simple question de convictions personnelles, mais a toujours rempli un rôle politique et social important. Que ce soit en période de paix ou en période de guerre, la religion a constamment été mobilisée pour servir d’adjuvant militant pour les classes régnantes ou d’adjuvant militaire pour les entreprises guerrières.

Plus significatif encore, les conflits prétendument confessionnels ont toujours revêtu un caractère politique, ont été menés pour des visées en réalité terrestres. En d’autres termes, pour des motifs de rapines ou d’expansions territoriales.

En outre, la religion a toujours siégé au sommet du trône et de l’Etat. En effet, elle siège en permanence aux conseils royaux et ministériels en qualité d’agent de propagande avec voix délibérative prééminente. Sans oublier que, dans de nombreux pays, elle sert de programme pédagogique principal en matière d’enseignement. Et de code juridique dans les tribunaux.

En réalité, la religion règne partout, sauf dans les cœurs. Autrement dit, elle se diffuse dans toutes les strates des institutions administratives, mais n’infuse nullement dans le cœur des humains. Pour la simple raison que sa dimension spirituelle s’est évaporée de la société de classe régie par des rapports mercantiles. Est demeurée prégnante au sein de la société seulement sa dimension politiquement temporelle. Une société divisée en classes ne peut jamais contenir et comporter une quelconque spiritualité. La religion n’est pas synonyme de spiritualité, loin s’en faut.

La spiritualité est à la religion ce que le placebo est au médicament.

Paradoxalement, la religion est devenue davantage un phénomène collectif culturel, plutôt qu’un exercice personnel cultuel. On va à la mosquée comme on va au concert. Le spectacle est plus attrayant. Pourtant, théologiquement, la prière accomplie à la maison a la même valeur religieuse.

On exhibe ostentatoirement sa religiosité islamique comme le parvenu bourgeois affiche crânement (crasse-ment) sa montre Rolex à son poignet de sa main calleuse aux ongles noirs de saleté. Comme si la dévotion se vit dans l’apparat public des yeux et non pas dans l’appartement privé du cœur. Comme si la valeur de l’homme s’évalue à l’épaisseur de son portefeuille et non à la grandeur de son âme. Décidément, cette société de spectacle cultuel manque cruellement de décence, même si elle se couvre barbument et hijabement sa face d’un voile de piété.

A notre époque marquée par l’islam politique (devenu un pléonasme dans les pays musulmans), la compréhension du rôle et de la signification politique et sociale de la religion est cruciale.

Et d’abord, avant d’examiner brièvement le phénomène de l’islam politiquement incorrect, il nous faut procéder à une analyse historique du phénomène religieux.

Si, depuis les temps reculés, les croyances de type mystique sont très anciennes. En revanche, la croyance en un dieu date de l’époque de la naissance de la royauté. Pour croire en un roi du ciel (dieu), les hommes ont dû d’abord connaître un roi sur terre.

«L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle est capable de résoudre», affirmait Karl Marx. Au problème de la nouvelleproblématique existence de la classe dominante royalement dressée sur la masse miséreuse, il fallait trouver une solution pour justifier et légitimer cette nouvelle forme de pouvoir tyrannique : la sacraliser au moyen d’un esprit supranaturel créé à l’image du roi, le dieu tout puissant. Le roi incarne dieu sur terre, et dieu est le roi désincarné au ciel. Qui vénère dieu vénère le roi. Paradoxalement, les deux sont installés au firmament des galaxies gouvernementales : dieu trône au ciel loin des yeux, le roi règne dans des palais inaccessibles au commun des mortels.

Il n’est donc pas étonnant que les rois et les dieux aient en partie liée depuis toujours. Pas étonnant non plus qu’ils aient tendance à chuter en même temps. Néanmoins, il convient de nuancer le propos. Etant entendu qu’aujourd’hui encore, si la royauté s’est partout effondrée, les religions persistent à régner royalement sur les esprits de nombreux sujets. Les hommes ne sont toujours pas maîtres de leur destin. Tout se passe comme s’ils aiment, par une forme de servitude volontaire, soumettre leur destin à des maîtres (à penser) pour conduire (en laisse) leur vie.

Rien d’étonnant pour des hommes nourris des siècles durant de religions de la soumission, d’idéologies de la résignation au destin.

Il y a une convergence entre les idéologies religieuses de la soumission à Dieu et les idéologies sociales de la résignation au pouvoir.

Pour revenir à l’aspect historique, si la figure des dieux a été modelée sur celle des rois, il en va de même des autres manifestations de la croyance religieuse.

Il en est ainsi au plan du pouvoir. Si l’apparition de la royauté a constitué un bouleversement radical dans le mode de direction de la société, auparavant dirigée sur un mode collectif tribal égalitaire, cette révolution institutionnelle monarchique a été suivie d’un bouleversement tout aussi radical sur le plan religieux, incarné par l’apparition d’un personnage unique, dieu. Ainsi, historiquement, dieu est l’enfant du roi. La création du dieu unique est l’œuvre de la royauté inique.

De manière générale, l’idéologie religieuse reflète toujours le changement social. La plus grande révolution sociale est certainement le passage de l’homme prédateur de la nature à l’homme créateur de sa production. En effet, les deux époques marquées par deux «civilisations» radicalement divergentes ont façonné deux mentalités religieuses totalement différentes. A la première civilisation paléolithique fondée sur la cueillette et la chasse exercées sur une nature dominant l’homme, a correspondu les croyances animistes. Pour nos ancêtres dominés par les forces de la nature, derrière chaque espèce végétale, minérale, animale, se dissimule un esprit. Nos ancêtres primitifs étaient plus matérialistes. Ils croyaient aux pouvoirs des éléments de la nature.Chaque élément de la nature était doté, selon nos ancêtres les terriens, d’un esprit (créateur). Leur polythéisme était plus rationnel et matérialiste que nos monothéismes magiques et ésotériques.

Avec la révolution néolithique, matérialisée par l’invention de l’agriculture, la domestication des animaux, la création de l’artisanat, et la naissance de la ville et de l’écriture, l’homme devient maître de la nature et donc artisan de sa vie. A cette civilisation technicienne, façonnée par l’esprit de l’homme, a correspondu la religion du producteur tout puissant incarné par dieu (image inversée de l’homme soumis au règne des nouveaux maîtres du pouvoir).

L’homme produit dieu dans son cerveau. Dieu est le reflet de ses besoins individuels, de son fonctionnement cérébral, conscient et inconscient.

Ainsi, l’homme producteur et créateur a un dieu producteur et créateur.

Par contre, l’homme prédateur de la nature n’a même pas un mot pour concevoir la notion de «création» (pour lui, chaque élément de la nature est l’œuvre de sa propre création animée par un esprit immanent). Aucune transcendance à l’œuvre de la création (de la nature).

Avec la révolution néolithique, il en découle le passage de croyances fondées sur l’appartenance à la nature (animismes, totémismes) à des croyances fondées sur une création de la nature par un Esprit (dieu). On passe de l’immanence de l’esprit à l’esprit de transcendance. L’esprit est expulsé de la nature créatrice vers le ciel désertique. Cette expulsion de l’esprit animant la nature sacrée nourricière trouve sa justification dans le nouvel ordre de production destructeur de la nature. L’exploitation féroce et effrénée de la nature exige sa désacralisation. On connaît la suite de l’histoire productiviste de l’économie (agriculture intensive, déforestation, extraction démesurée des énergies fossiles). Depuis le néolithique, la nature a été totalement exploitée, et avec le capitalisme, bientôt définitivement épuisée. Grâce à cette désacralisation, la nature a été vidée, au sens figuré et au sens propre du terme, de sa substance. La terre est l’objet de toutes les destructions pour assouvir la faim inépuisable du dieu argent. Ce dieu argent, nouveau totem des créatures méprisables de notre civilisation marchande.

Pareillement, la religion ne s’élève jamais au-dessus de la société. La religion ne reflète que l’idéologie dominante de la société à l’origine de la fondation de cette religion.

Une société fondée sur l’ethnie produit une religion ethnique. Il suffit de lire l’Ancien testament pour s’en convaincre qu’il a été écrit par et pour un peuple d’éleveurs.

Une société où la femme est dominée produit une religion misogyne, comme l’islam, même si les musulmans prétendent le contraire (la réalité quotidienne se charge de démentir leurs élucubrations sur l’islam prétendument émancipateur de la femme).

Une société dominée par le mode de production esclavagiste produira une religion légitimant l’esclavage, comme dans le judaïsme (il n’est donc pas étonnant que les sionistes s’appuient sur leur Thora raciste pour justifier et légitimer leur entreprise colonialiste).

Une société désespérée par l’échec d’une tentative de transformation sociale écrasée dans un bain de sang, produira une religion de la peine et de la consolation mystique dans l’isolement et la renonciation (comme c’est le cas de nombreuses sectes apocalyptiques ayant émaillé l’histoire).

Une société dans laquelle une classe, autrefois opprimée, se voit devenir dirigeante, produira une croyance qui justifie ce nouveau mode de fonctionnement social, comme c’est le cas pour le protestantisme face au catholicisme (on peut y inclure cette doctrine religieuse sécularisée nommée «stalinisme», nouvelle religion d’une classe bureaucratique fraîchement arrachée à sa basse condition populeuse, soudainement hissée au pouvoir par la grâce d’une révolution prolétarienne dévoyée).

Toute religion est politique, avions-nous annoncé dès le titre de notre texte. Toute l’histoire des religions nous le prouve. Aucune religion n’échappe à cette dimension politique inscrite dans son culte. De surcroît, au cours de l’histoire, la religion a toujours servi d’instrument d’asservissement pour les classes exploiteuses.

Toutes les religions sont expansives, se proclament «universelles», euphémisme pour désigner leur politique impérialiste.

Le christianisme, à ses débuts, durant plus de trois siècles, fut une religion des opprimés. Emanation du judaïsme, cette nouvelle religion s’est bâtie contre la dépravation de la classe privilégiée judaïque alliée des Romains. Elle voulait révolutionner la société par la fin des injustices. C’est pourquoi elle a été condamnée et persécutée à la fois par la classe parasitaire rabbinique et romaine. Par son message d’amour pour les opprimés, elle déclarait la guerre aux classes régnantes exploiteuses. Persécutée trois siècles durant par les Romains, elle a fini par être récupérée par le pouvoir romain décadent menacé d’effondrement.

En effet, à la faveur de la crise de l’empire romain envahi de toutes parts par des hordes de «barbares», l’empereur Constantin finit par se convertir au christianisme, pour se concilier avec sa population opprimée menaçante progressivement christianisée.

Depuis lors, le christianisme est devenu la religion (politique) officielle des classes dirigeantes européennes. L’Eglise s’est installée au pouvoir. Elle s’est dotée d’une papauté alliée de la royauté.

Ainsi, cette religion des opprimés s’est métamorphosée, une fois intégrée dans les palais royaux, en religion politique impérialiste des souverains pontificaux et royaux.

L’Eglise a régné sur les âmes pour mieux dominer le corps de leurs ouailles. Elle s’est nourrie du sang christique de ses adeptes réduits en serfs producteurs des richesses accaparées par les institutions ecclésiastiques. En outre, elle s’est livrée, en association avec les souverains royaux, à une politique d’impérialisme sous couvert de guerres de religion désignées sous le nom de croisades. Elle a légitimé et béni les conquêtes colonialistes entreprises par le capitalisme naissant. Elle a religieusement cautionné et glorifié l’esclavagisme des Noirs.

L’islam n’est pas mieux loti. Dès sa naissance, il a affiché sa volonté d’expansion territoriale, sa nature impérialiste. En moins de deux décennies, il a ainsi conquis par la force et converti de force plusieurs pays. Toute son histoire est jalonnée de conflits (politiques) de pouvoir. Quasiment tous les successeurs du prophète Mohamed ont été assassinés par leurs proches collaborateurs dévorés d’ambitions politiques. La religion leur a servi de tremplin pour assouvir leur soif de pouvoir.

De nos jours, l’islam s’est encore amplement dévoyé par sa politisation extrémiste outrancière. Nul besoin de retracer en détails les ravages de l’islam politisé ou de la politisation de l’islam actuellement en œuvre dans tous les pays musulmans.

Qu’il nous suffise de rappeler les points saillants suivants. Sa volonté totalitaire de régenter la vie de son adepte depuis le berceau jusqu’à la tombe, dans ses moindres attitudes, illustre sa nature foncièrement despotique. L’islam a toujours été l’alliée objective des dictatures. Il faut vivre dans un pays musulman pour mesurer le poids de son absolutisme autocratique. Ennemi de la liberté de conscience, de la liberté d’expression, l’islam obère tout progrès de développement démocratique et économique. Sa focalisation obsessionnelle pour les préceptes du passé lui fait oublier les principes progressistes du présent.

Pour ce qui est de l’Algérie, je reprendrai mon analyse développée dans un précédent texte. «L’islam radical est apparu au lendemain de l’indépendance de l’Algérie. Il n’est pas inutile de noter d’emblée la coïncidence entre la naissance de l’Etat-nation algérien et le surgissement de l’islamisme. En effet, on ne peut pas comprendre et expliquer l’apparition de l’islamisme sans le situer dans le prolongement de la fondation de l’Etat algérien. Sans édification de l’Etat algérien, pas d’enfantement de l’islam radical. Sans structures étatiques éducatives et médiatiques construites au lendemain de l’indépendance, l’islamisme n’aurait jamais vu le jour. Il serait demeuré dans la nuit de ses ténébreuses et sages pratiques locales.»

En résumé, durant des siècles, les Algériens observaient un islam traditionnel, villageois, tolérant. Une fois l’Algérie indépendante, l’islam se politise. Il est instrumentalisé par le régime aux fins d’asservissement du peuple et de dévoiement de la politique sur un terrain délibérément religieux pour contrer et contenir les forces oppositionnelles progressistes. De toute évidence, l’institutionnalisation de la religion se traduit par la régression de sa dimension tolérante.

Le judaïsme, religion minoritaire millénaire, était au XIXe siècle, à la faveur de l’émancipation des juifs opérée en Europe, en voie d’extinction. En effet, par leur émancipation, une grande majorité de juifs se sont intégrés, voire totalement assimilés à leur société d’«accueil», leur pays «adoptif» (la France, l’Allemagne, l’Autriche, l’Angleterre, les Etats-Unis, etc.).

Cette religion opprimée, de tout temps «apolitique», dépourvue de toute dimension universelle (car elle ne pratique pas le prosélytisme), et donc de toute ambition de domination, va se fourvoyer dans l’impérialisme européen triomphant du XIXe siècle, et se dévoyer dans la religion colonialiste.

Tout se passe comme si, devant le déclin de l’emprise du judaïsme sur ses ouailles converties à la modernité, illustrée par leur éloignement de la religion ou conversion au protestantisme ou catholicisme, les instances rabbiniques politisées, soucieuses de stopper l’hémorragie judaïque, ont confectionné un dérivatif politique pour réanimer la foi juive au moyen d’une entreprise impérialiste de création d’un foyer juif sur la base du mythe d’une ancienne nation juive détruite. C’est la naissance du sionisme. Le début de la religion judaïque dévoyée vers un projet politique raciste colonialiste.

Rien de nouveau sous le Ciel de Dieu, de Yahvé, ou d’Allah : la politique poursuit son chemin serpent-ueux au service de la religion, et la religion poursuit sa route tor-tueuse au moyen de la politique.

«Le degré d’inhumanité d’une religion en garantit la force et la durée : une religion libérale est une moquerie ou un miracle.» Emil Michel Cioran

M. K.

Comment (43)

    Mme CH
    21 juin 2018 - 0 h 32 min

    Ce qui a encore envenimé, compliqué, corrompus,…et allumé le feu entre les hommes, ce sont les idéologies/religions inventées par les Minus Créatus…d’ailleurs elles se terminent toutes par « Isme »! Alors certains messieurs nous demandent de laisser tomber les religions qui sont l’oeuvre d’un seul Dieu Tout Puissant et suivre les religions utopiquesrêvées par les philousophes, les timbrés, les athées, les satanistes, les libertaires, les francs-maçons, les sionistes et les illuminatis…!
    Ils ont pondu le communisme et son enfant le socialisme, il s’est avéré que c’était un fiasco
    Ils ont pondu le capitalisme, le libéralisme et l’ultra-libéralisme qui sont au service de l’impérialisme, de la mondialisation et du néocolonialisme, toutefois on voit bien où va le monde..!
    Maintenant on parle de progressisme, d’universalisme et de libertarianisme…! Win Lahgouna…!!!
    Le tout est enveloppé dans les draps en soie de la démocrassie ou Aïe Rassie contre les draps en laine de la dictature, du totalitarisme…..et pour passer d’une stupidité à une autre on emploie ce qu’on appelle les révolutions…qu’ils appellent maintenant les printemps zarabes dans la Région du grand moyen orient, histoire de le dépecer…! Ouf Dakht avec toute cette Khalota humaine…!!
    Bessah Mazel d’autres idéologies comme l’anarchisme qui s’appuie sur des valeurs libertaires, le conservatisme défini comme un courant contre révolutionnaire, le fascisme qui est une forme du totalitarisme né après la Première Guerre Mondiale…ensuite vient le tour des femmes pour créer le féminisme, on a aussi le radicalisme qui prône l’instauration du suffrage universel, la liberté, l’égalité et la laïcité, le Nazisme…..le nationalisme…..et enfin ils ont fomenté un autre « isme » pour boucler la boucle c’est l’islamisme qu’ils ont associé au terrorisme pour combattre l’Islam et les musulmans par leurs propres « armes »…! Hé bien, comment voulez-vous que les minus habens ne soient pas déboussolés par ces maîtres du désert spirituel et moral…!!

    Qui sont les maîtres du Monde actuels?? L’association des néoconservateurs sionistes francs-maçons et illuminatis…autrement dit, les Adeptes de Satan/Lucifer!!!!

    « Notre crise majeure n’est ni économique, ni financière, ni écologique, ni sociopolitique, ni géopolitique: c’est une crise spirituelle d’absence radicale – dans les élites et dans les masses – de vision d’un sublime dans l’homme qui serait partageable entre tous, athées, agnostiques, croyants.Et s’il y en a un, voilà le vrai visage du totalitarisme aujourd’hui: la conspiration terrible, tyrannique et secrète de toutes les forces intellectuelles et sociales qui condamnent l’être humain à une existence sans aucune verticalité. »

      Zaatar
      21 juin 2018 - 9 h 43 min

      Qui sont les maîtres du Monde actuels?? L’association des néoconservateurs sionistes francs-maçons et illuminatis…autrement dit, les Adeptes de Satan/Lucifer!!!!
      Autrement dit le reste du monde n’y peut rien et doit subir leur lois malgré toute sa foi. Et dans un cadre relatif, tout ce que préconiseront les maîtres du monde sur terre tant qu’ils régneront sera la vérité et tout le monde devra s’y astreindre. Après, personne ne sait trop rien.

        Mme CH
        21 juin 2018 - 18 h 29 min

         » Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux »…..Ils ont gagné une bataille en attendant le retour de manivelle ou que la roue tourne encore une fois..!! Le Mal ne triomphera jamais…! « Wa Tilka Al Ayam Noudawilouha Bayna Annass. »

        « …….Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens, afin qu’Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu’Il choisisse parmi vous des témoins.Et Allah n’aime pas les Injustes. » (S.Al-‘Imran; V:140).

        « Est-ce que ne leur est pas parvenue l’histoire de ceux qui les ont précédés : le peuple de Noé, des Aad, des Tamud, d’Abraham, des gens de Madyan, et des Villes renversées? Leurs messagers leur avaient apporté des preuves évidentes. Ce ne fut pas Dieu qui leur fit du tort, mais ils se firent du tort à eux-mêmes. »(S.Attawba; V:70)

        « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Dieu] leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont oeuvré; peut-être reviendront-ils (vers Dieu). » (S.Al-Roum;V:41)

          Zaatar
          22 juin 2018 - 18 h 51 min

          En attendant c’est eux qui font la loi sur terre et les autres savourent leur pains noirs en attendant des jours meilleurs … qui peut être ne viendront jamais au vu des développements auxquels on assiste.

    Anonyme
    20 juin 2018 - 11 h 17 min

    Enfin un article intéressant publié par un journal algérien,permettant un débat serein sur la place et l utilisation de la religion dans une société .
    Excellent article Mr Mesloub, dommage qu il ne soit confiné qu aux lecteurs d AP.
    La religion créée par l homme et pour l homme est la source de tous les conflits de l humanité depuis son avènement.
    le jour où les peuples ne suivront plus comme des moutons de panurge ces légendes montées de toutes pièces et se fieront plus à leur bon sens,le monde ira mieux.
    Je souhaiterai vivement qu on puisse un jour soumettre cet article à un débat plus large au sein de notre peuple sans que cela ne mette le feu au pays,
    Les imams et oulémas devraient en être les premiers destinataires….

    ZORO
    19 juin 2018 - 21 h 24 min

    Dieu a toujours existé et existera toujours pour ceux qui croient en lui. En attendant la decouverte de la genetrice de Lucille la guenon acceptons qu elle soit leur mere!!!
    SigneZORO. …Z….

    Zaatar
    18 juin 2018 - 7 h 54 min

    Les religions sont des inventions de l’être humain. On a toujours dit que la nature humaine est complexe mais une chose est sure. Dans la nature de l’homme son intérêt personnel passe avant tout et pour cela tous les subterfuges sont permis comme tous les coups. La nature de l’homme englobe dans ses intérêts, la domination de l’autre, l’expansion de ses territoires, ses plaisirs propres…etc. Tout le monde devine. Alors pour asseoir une domination il faut d’abord maîtriser les masses et quoi de mieux que la religion. Du coup les prétextes sont trouvés ou du moins l’illusion des raisons. La vérité étant ailleurs bien sur…comme dans Xfiles.
    De toutes les façons, l’histoire a montré que tous les dirigeants de la planète sont des crapules, des manipulateurs, des hypocrites à l’égard des autres et les religions n’ont rien arrangé à cela, mieux elles ont servi comme cheval de bataille pour pour chacun puisse asseoir sa domination sur l’autre. Il suffit pour cela de revisiter l’histoire de l’humanité dans une analyse assez simple et on se rend compte de la vraie nature de l’homme. Nature que tout le monde sait, connait mais feint le contraire…l’hypocrisie en sus dans cette même nature.

      Mohamed
      18 juin 2018 - 10 h 35 min

      Je ne suis pas d’accord, vous dites que la religion est l’invention de l’Homme, ah oui selon vous, c’est vrai alors puisque Dieu n’existe pas donc l’Homme du futur a fait le voyage vers le passé et a crée l’univers et ensuite a crée la Terre et toutes les espèces, wow cet Homme du futur est vraiment un génie, wow wow… Ou bien la mère nature qui n’est pas dotée d’intelligence à tout crée mais comment a t-elle fait pour tout programmer comme un informaticien qui lui doit être intelligent et avoir étudié pour élaborer juste un simple petit programme qui ne peut se baser sur les aléas mais sur les calculs, l’algorithme et j’en passe pour éviter au maximum la redondances pour l’optimisation et minimiser les bugs pour le bon fonctionnement donc cette mère nature a une intelligence et cette intelligence où est-elle contenue ?
      Ah oui, ce n’est ni un scientifique du futur qui a voyagé dans le passé, ni la mère nature douée d’intelligence mais qui ne peut contenir son intelligence mais alors qui ? Ah oui par la génération spontanée, tout a été crée comme ça, par coup de baguette magique, mais alors qui a donné ce coup de la baguette magique ?
      Au contraire de ce que vous dites, la religion n’est pas un subterfuge pour dominer les masses, au contraire, elle y est pour apporter l’équilibre, la paix, la justice, défendre les opprimés et les faibles, l’ordre, mais l’utilisation malsaine de la religion comme moyen pour arriver à son but machiavélique fait qu’en sorte que des gens malintentionnées l’utilisent pour arriver à leur but comme les parents qui utilisent leurs enfants pour faire pression sur leurs conjoints ou conjointes ou la fratrie qui utilise les parents pour faire pression sur l’un des leur.
      La religion inculque seulement les valeurs nobles pour se différencier des animaux, qui eux vivent par instinct, la religion apporte la sagesse afin de permettre de vivre en parfaite harmonie avec ses semblables et d’établir des bons rapports, et celui qui se prétend être croyant mais son esprit n’est pas conquis par la sagesse, n’a rien compris de la religion.

        Zaatar
        18 juin 2018 - 11 h 05 min

        Je n’ai jamais dit que Dieu n’existe pas, d’ailleurs on peut faire la démonstration de son existence. Ensuite, si la religion est venue pour apporter la paix, l’équilibre, la justice…etc, et les guerres de religions où on a vu s’entre tuer des millions de personnes c’est quoi? et jusqu’à présent c’est la religion qui est invoquée pour s’autoriser des massacres ou bien qui est utilisée pour dominer le prochain qui n’est pas de la même religion que la nôtre. Bref…une succession de conflits ou la religion est au centre. Il n y a qu’à voir ce que font les juifs pour dominer la planète, et même ce que se livrent l’Arabie yahoudite et l’Iran…enfin.

          Zombretto
          18 juin 2018 - 12 h 05 min

          Salut, Zaatar !… L’argument de l’intervenant Mohamed est que si Dieu n’existe pas, alors qui a tout crée, etc. C’est un argument complétement éculé qui ne fait que reposer la question sous une différente forme, car déjà en tant que tout petits enfants en Algériens nous nous posions la question « alors qui a crée Dieu ? » C’est une question qui semble bien enfantine et simple, et elle l’est, mais elle est implacablement pertinente.

          Zaatar
          18 juin 2018 - 12 h 14 min

          Salut Zombretto,
          La question « scientifique » qui se pose à ce propos est plutôt « Pourquoi y a t’il quelque chose plutôt que rien? » Il n y a pas de réponse à cela. Nous ne pouvons que faire le constat de notre existence et de tout ce qui nous entoure. parallèlement, nous essayons de comprendre d’ou nous venons et c’est là où le débat commence. Bien à toi.

          Mohamed
          18 juin 2018 - 12 h 38 min

          Salam aleikoum,

          Pour apporter la réponse au pourquoi la violence au nom de toutes les religions :

          « Au contraire de ce que vous dites, la religion n’est pas un subterfuge pour dominer les masses, au contraire, elle y est pour apporter l’équilibre, la paix, la justice, défendre les opprimés et les faibles, l’ordre, mais l’utilisation malsaine de la religion comme moyen pour arriver à son but machiavélique fait qu’en sorte que des gens malintentionnées l’utilisent pour arriver à leur but comme les parents qui utilisent leurs enfants pour faire pression sur leurs conjoints ou conjointes ou la fratrie qui utilise les parents pour faire pression sur l’un des leur.
          La religion inculque seulement les valeurs nobles pour se différencier des animaux, qui eux vivent par instinct, la religion apporte la sagesse afin de permettre de vivre en parfaite harmonie avec ses semblables et d’établir des bons rapports, et celui qui se prétend être croyant mais son esprit n’est pas conquis par la sagesse, n’a rien compris de la religion. »
          Donc, je ne ma lasserai jamais de me répéter : « la sagesse » : sans cela nous avons rien compris aux messages d’Allah (SwT)

          Zaatar
          18 juin 2018 - 13 h 42 min

          Pourtant le monde nous renvoie bien une image bien désolante de ses êtres. Il y a des déséquilibres partout, des inégalités partout, des guerres un peu partout, des haines aiguisées partout…à croire que tout le monde est né pour haïr les autres. Si les religions sont venues pour apaiser le tout, il n y aurait pas tous ces déséquilibres… la guerre pour le monopole des richesses est certainement sans fin et on n’a pas encore assisté au summum.

      Anonyme
      18 juin 2018 - 13 h 48 min

      « Dieu est le nom que depuis le début des temps jusqu’à nos jours les hommes ont donné à leur ignorance ».

        Zaatar
        18 juin 2018 - 14 h 54 min

        Toute la terminologie, tout le langage, toute la communication sont des inventions de l’être humain…depuis sa création.

      Salam aleikoum,
      18 juin 2018 - 15 h 23 min

      Salam aleikoum,

      @Anonyme 17 juin 2018 – 22 h 27 min

      Le contexte de l’appel aux armes dans la sourate El Thawba furent plusieurs :
      Primo, Notre Messager Muhammad (QSSSL) n’a jamais rompu un pacte signé avec ses ennemis, c’est un Homme d’honneur, sa parole elle même est une promesse tenue, donc profitant de sa qualité chevaleresque et noble les ennemis ont rompu un pacte sans qu’il y est un engagement direct mais ils ont agi de façon malicieuse, derrière les coulisses, dans l’ombre, diaboliquement, car ce pacte stipulait que durant les 4 mois sacrés revenait aux musulmans pour le rite du pèlerinage à la Mecque et pour les autres mois, ça revenait aux polythéiste et les associateurs, mais durant leur périodes, ils se sont mis nus à accomplir leur rite de pèlerinage à la Mecque selon leur religion païenne, ce qui était inédit alors Muhammad (QSSSL) ne pouvait pas rompre ce pacte, car dans les versets Allah (SwT) ordonnait d’attaquer si vous êtes attaqués (Verset 190 – Sourate Al Qabara, sourate Medinna) , donc Allah (SwT) a fait exception pour permettre d’attaquer les associateurs, car y avait une rupture de pacte d’une façon indirecte et malicieuse, ce qu’il faut retenir c’est que notre Messager a attendu l’ordre de son seigneur Allah (SwT) et n’a pas pris d’initiative car il se conformait aux directives déjà reçu.
      Secundo, jamais de pacte de paix avec ceux qui se jouent de notre Messager, car le Messager tient à ses promesses et à ses engagements, et ses ennemis profitent de cette qualité noble pour comploter afin de lui porter un coup fatal, donc si un ennemi n’est pas juste, ni pas sincère, menteur, utilise la paix comme ruse et stratagème pour nuire, autant continuer ou déclarer la guerre et de ne pas feindre que tout va bien.
      Mais, ça n’abroge pas les versets de la guerre, au contraire, elle les complimente, maintenant si vous voyez votre ennemi entrain de ruser, vaut mieux ne pas le croire et ne pas pactiser avec lui, ça doit se terminer par une victoire pour le rendre dans le droit chemin mais pas pour l’anéantir sauf pour le juger pour les crimes commis contre les musulmans (le sang, l’honneur, l’argent), car le châtiment revient à Allah.
      Mais si un ennemi est juste, sincère, a une parole d’honneur et tient ses promesses, alors pas la peine de douter de lui, pactisez en paix, jusqu’à la rupture de ce pacte.

    Mme CH
    18 juin 2018 - 4 h 54 min

    Alors l’auteur de cet article, qu’est-ce qu’il nous propose comme solution ou nous conseille de suivre….?? Par quel autre processus ou concept doit-on remplacer le concept de la religion…? Quels sont les repères qu’ils nous proposent…! Le bien et le mal existent ils si on supprime la religion…??
    Est-ce que l’auteur qui ne croit en aucune religion nous propose-t-il qu’on devienne athée et croire au Néant…?? Donc, d’après ce raisonnement les 5 milliards de personnes (entre chrétiens, musulmans, juifs..etc…) qui ont une religion sont tous des malades mentaux, des débiles ou des moins que rien et ceux qui ne croient pas sont les plus intelligents, les plus perspicaces, les plus beaux et les plus gentils..?? On en reparlera…Inchaallah…! Tiens une autre débile..qui croit en Dieu (de tout)…oui c’est moi…!

      Anonyme
      20 juin 2018 - 10 h 52 min

      L auteur ne renie pas les croyants,il explique seulement que les religions sont des créations humaines faites pour asservir les peuples..
      Maintenant libre à vous de croire ou de ne pas croire…

    Kalb M'digouti
    17 juin 2018 - 13 h 47 min

    Si vraiment la religion musulmane a apporté la lumière aux peuples qu’elle a conquit comme certains commentaires veulent nous le faire croire . Pourquoi les Syriens, les Égyptiens, les Berbères ont-ils perdu, dès qu’ils furent islamisés, l’énergie, l’intelligence, l’esprit d’initiative qu’ils avaient montrés sous les dominations Grecques et Romaine ?
    Parce que La première génération, devenue musulmane par la simple volonté du vainqueur, ne subit
    que superficiellement l’empreinte islamique ; elle conserva intactes sa mentalité et ses
    traditions ; elle continua à penser et à agir, moyennant quelques sacrifices de façade à
    l’Islam, comme elle en avait l’habitude. La langue officielle étant l’arabe, elle s’exprima
    en arabe, mais elle pensa en grec, en latin, en araméen, en italien ou en espagnol. De là
    ces traductions d’auteurs grecs, faites par les Syriens, traductions qui firent croire aux
    clercs du Moyen-Age, que les arabes avaient fondé la philosophie, l’astronomie et les mathématiques.
    La deuxième génération élevée dans le dogme musulman, mais subissant l’influence des
    parents, manifesta encore quelque originalité, mais les générations suivantes,
    complètement islamisée, tombèrent vite dans la barbarie.
    On constate cette déchéance rapide des générations successives sous le joug musulman
    dans tous les pays soumis aux Arabes, en Syrie, en Egypte, en Espagne. Après un siècle
    de domination musulmane, c’est l’anéantissement de toute culture intellectuelle.
    l’islam a tout emprunté aux autres peuples ; littérature, art, science, a plagié les idées religieuses. Il a tout passé au crible de son esprit étroit, incapable de s’élever à de hautes conceptions philosophiques ; il a tout déformé, tronqué, desséché. Cette influence destructive explique la déchéance des peuples musulmans et leur impuissance à s’arracher à la barbarie.

      Mohamed
      17 juin 2018 - 15 h 51 min

      Salam aleikoum,

      Parce que ces conquêtes ont été faites durant l’ère ou la politique a commencé à utiliser la religion, car les vrais valeurs de l’Islam ont commencé à disparaitre avec la mort de notre Messager (QSSSL) et ensuite par la disparition de ses 4 compagnons fantastiques (RAA).
      Tout n’est devenu qu’intrigues des palais, des complots et de la discorde.

        Zaatar
        18 juin 2018 - 9 h 00 min

        C’est par ses adeptes que l’on voit ou que l’on conçoit une religion. Ce sont les croyants qui renvoient l’image d’une religion. Si, pour l’islam, celle ci est partie avec le prophète et que la nouvelle image c’est celle des croyants suivants, il faut donc se rendre à l’évidence que la religion prend bien naissance dans les esprits fertiles de l’homme.

          Mohamed
          18 juin 2018 - 14 h 41 min

          Salam aleikoum,

          Nuance, ne mélangez pas les torchons avec les serviettes, y a une grande différence entre musulman et croyant, croyant est au degrés supérieur du musulman dans la foi, il est dans une super ligue supérieure. Deux voies s’offrent à un musulman après son apprentissage : soit devenir un croyant soit devenir un hypocrite.
          Pour rappel, dés la mort de notre Messager Muhammad (QSSSL), bon nombres de musulmans ont délaissé cette religion, en retournant à leur ancienne religion païenne alors que Umar Ibn Al Khattab (RAA) fut envahi par une lourde tristesse, sur le point de déprimer, car ne voulait pas admettre la mort du Messager, la perte de l’être le plus cher, il n’arrivait pas à admettre la vie sans lui, ni ne supportait entendre dire qu’il était mort, d’où cette citation du compagnon du prophète Abi Bakr Sadiq (RAA) : « Ô gens ! Celui qui adorait Muhammad, qu’il sache que Muhammad est mort ; et celui qui adore Dieu, qu’il sache que Dieu est Vivant et qu’Il ne meurt pas ! »
          S’il y avait autant de croyants, croyez moi, qu’il n y aurait pas autant de dysfonctionnements, autant d’injustices, passe droits, dominations, guerres, enfin tout les malheurs, donc les croyants auraient envoyés une image positive.

          Anonyme
          18 juin 2018 - 18 h 36 min

          On reconnait l’arbre à ses fruits . Sur un même arbre ne poussent jamais deux sortes de fleurs.Tel arbre tel fruit.

          Zaatar
          19 juin 2018 - 8 h 04 min

          Pourtant cher Mohamed, la réalité nous donne comme tu dis autant de dysfonctionnements, autant d’injustices, passe droits, dominations, guerres, enfin tout les malheurs, car il n y a pas beaucoup de croyants comme tu dis. Comment alors croire une minorité? et selon quels critères? qui nous assure qu’ils disent vrais? je pose simplement la question, car la vérité est celle constatée dans la vie de tous les jours et c’est celle comme tu dis où il y a tant d’injustices, de dominations, de guerres, de passe droit…etc

      Mesloub Khider
      17 juin 2018 - 18 h 33 min

      Magistrale et percutante analyse, Ya S’ba3 a Zahi

    Mohamed
    17 juin 2018 - 10 h 09 min

    Salam aleikoum,

    Le passage que j’ai retenu c’est : »En réalité, la religion règne partout, sauf dans les cœurs. Autrement dit, elle se diffuse dans toutes les strates des institutions administratives, mais n’infuse nullement dans le cœur des humains. » ce que Allah (SwT) appelle les hypocrites (el mounafikounes), normalement quand on est musulman deux voies s’offre à nous, soit nous devenons des croyants (qu’Allah nous guide dans cette voie) soit nous devenons des hypocrites (qu’Allah nous écarte et nous éloigne de cette voie).
    C’est la politique qui utilise la religion, autrefois dans l’antiquité comme dans la Grèce antique, un roi se réclamait toujours d’être un des descendant des dieux de l’olympe pour qu’il soit un intouchable et craint, ensuite repris par les rois et les empereurs romains toujours de la descendance divine mais avec l’avènement de la religion chrétienne, les rois ont changé le titre d’un descendant d’un dieu païen par le titre du représentant du dieu sur terre. Par contre, la dynastie pharaonique en Égypte ancienne est allée loin, elle s’est proclamé une race divine, dieu sur les égyptiens pour qu’elle soit craint et intouchable, aucun mortel ne pourrait contester leur règne. Maintenant certains souverains arabes se proclament de la descendance de la lignée de notre Messager Muhammed (QSSSL) pour avoir la légitimité, y a t-il une sourate, un verset, ou un hadith qui énonce cela ? Donc la politique utilise la religion comme un moyen machiavélique comme l’avait dit Machiavel : « La fin justifie les moyens », alors que la religion inspire l’Homme a avoir des valeurs nobles et chevaleresques : « juste, équitable, impartial, sans passions, honnête, non pressé, disponible, humble avec grande humilité et modestie, non violent, non tyrannique, défenseur des faibles, des opprimés, des orphelins, surtout disponible au service et à l’écoute de ses semblables » pour être un bon dirigeant (mais surtout pas un hypocrite car arrivé au sommet du pouvoir son vrai intérieur malsain surgira en le masque tombera), car l’Islam c’est adoration et dévotion envers Allah, après c’est « el mou’aamalate » : donc une relation exclusive avec Allah ensuite des relations avec ses semblables, érigées par des valeurs saines inspirés de notre religion qui malheureusement et rarement je n’en vois plus qui sont en voie de disparition.
    و الله أعلم، تقبل الله منا و منكم و غفر لله لنا و لكم و صحا عيدكم مبارك، تعايدو و تزيدو في حياتكم و في حياة فامليىتكم

    Anonyme
    17 juin 2018 - 8 h 05 min

    dénigrement de la religion … Lisez Ibn Khaldoun et récemment Mohamed arezki Madjour sur Facebook vous comprendrez le sens qu’il faut donner à la religion, et de surcroit à l’Islam. La politique sans la religion c’est la domination d’une caste sans valeur sur un Peuple qui se trouve étouffé dans sa coquille. Quant à karl marx que vous citez son rôle, au service du sionisme, a été de remonter l’ouvrier contre son patron. Pour plus de compréhension sur le lien politique et religion consultez Youcef Hindi, historien, vous apprendrez beaucoup. L’Islam conquérant n’a jamais utilisé la force pour convaincre, à moins que vous le confondiez avec le système Othoman, qui a été au service du sionisme (caractérisant les premiers printemps arabes) pour détruire l’Islam pur et humanitaire.

      Anonyme
      17 juin 2018 - 15 h 55 min

      « L’Islam conquérant n’a jamais utilisé la force pour convaincre… » Voici la lettre de Mohammad envoyé aux frères de Julanda par l’intermédiaire de ses messagers,’Amr bin al-‘As al-Sahmi et Abu Zaid al-Ansari ( L’original en Arabe est au musée de Londre):

      « Paix soit sur celui qui suit le chemin droit! Je vous appelle à l’Islam. (((Acceptez mon appel, et vous serez indemne))). Je suis le messager de Dieu envoyé à l’humanité, et l’annonce sera effectuée sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l’Islam, j’accorderai la puissance sur vous. (((Mais si vous refusez d’accepter l’Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l’étendue de votre territoire et nous régnerons en maîtres en votre royaume. »)))
      Comme on peut le voir la lettre au peuple d’Oman est un chantage: soient ils acceptent l’islam soit c’est la guerre et la conquête avec pillage et esclavagisme comme le stipule le Coran .

        Anonyme
        17 juin 2018 - 21 h 38 min

        Salam aleikium,

        Dans un des versets de la sourate El Baqara (sans aller plus loin car y en a d’autres versets qui abondent dans ce sens)
        « Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Dieu n’aime pas les transgresseurs ! » (Al Baquara – Verset 190). Savez vous que la cause de la mort du compagnon Othman Ibn Afan (RAA) était une fausse lettre interceptée qui recommandait au gouverneur d’Égypte de tuer tout les protestataires qui ont été manipulés alors que les affaires furent arrangés et un accord fut trouvé.
        Qui vous dit que ce n’est pas une fausse lettre car Muhammed (QSSSL) comptait beaucoup d’ennemis que vous ne pouvez l’imaginer (les juifs, les quoreiches, les perses, les romains, les paiens, même de ceux parmi sa famille) qui le dénigraient, qui colportaient des mensonges à son encontre et le calomniaient, lançaient des rumeurs en suscitant la sédition et la discorde en vue de briser l’unité des musulmans pour les mettre aux prises les uns contre les autres.
        C’est pour cela, qu’Allah (SwT) a fait descendre ce verset « O vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. » (Al Hujurat – Verset 6).
        Donc si nous lisons et nous essayons n’est ce que peu de comprendre le verset 190 de la sourate Al Baqara, nous insinuons que le Messager d’Allah (QSSSL) a transgressé l’ordre de son maitre et de son créateur ? Hacha, car Muhammad (QSSSL) est fidèle à Allah (SwT).
        Je vous joins plusieurs verts pour méditer :

        – «Nulle contrainte en religion. La bonne voie est désormais distincte de l’erreur. Celui qui rejette les fausses divinités et croit en Dieu a saisi l’anse la plus solide, qui ne se brisera jamais. Dieu entend tout, et Il est Omniscient.» (Soura Al Baqara 2 – Verset 256)
        – «Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Contraindrais-tu les gens à devenir croyants, (ô Mohammed) ?» (Soura Yunus 10 – Verset 99)
        – « Et s’ils argumentent avec toi, (ô Mohammed), dis : «Je me suis entièrement soumis à Dieu, (de même que) ceux qui me suivent.» Et dis à ceux qui ont reçu le Livre, ainsi qu’aux illettrés : «Vous êtes-vous (également) soumis ?» S’ils se soumettent (en devenant musulmans), alors ils sont réellement bien guidés. Mais s’ils se détournent, alors il ne t’incombe que de (leur) transmettre le message. Et Dieu voit parfaitement ce que font Ses serviteurs. » (Soura Al ‘Imran 3 – Verset 20)
        – «Il n’incombe au messager que de transmettre (le message).» (Soura Al-Ma-ida 5 – Verset 99)
        و الله أعلم

          Anonyme
          17 juin 2018 - 22 h 27 min

          @Anonyme (17 juin 2018 – 21 h 38 min) Ce que tu sembles ignorer c’est la règle de l’abrogation (الناسخ والمنسوخ ) qui constitue la clé absolument indispensable pour la compréhension du Coran et donc de l’islam. Si on ne connaît pas cette règle fondamentale on risque de se faire « rouler dans la farine » lors de discussions avec des musulmans rusés et/ou malintentionnés ou ignares. Il y a les sourates mecquoises (révélées à La Mecque entre 610 et 622 tolérante et conciliantes) et les sourates médinoises (révélées à Médine entre 622 et 632 guerrières et intolérantes).
          le principe du verset abrogeant (nâsikh) et du verset abrogé (mansûkh) est contenu dans le Coran lui-même :
          Sourate 16 (sourate mecquoise, la 70ème révélée), verset 101 (ou 103) : « Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : «Tu n’es qu’un menteur. » Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »
          Sourate 2 (sourate médinoise, 87ème révélée), verset 106 (ou 100) : « Si nous abrogeons un verset ou si nous le faisons passer à l’oubli, Nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sait-tu pas qu’Allah est omnipotent ? » Les versets de la tolérance que tu as cité sont tous mecquois et ont été abrogés par Sourate At-Tawba 9:5( nommé verset de l’épée=jihad) qui a abrogé 124 versets .Par conséquent, toujours en vertu de ce principe de l’abrogation (contenu dans le Coran), les versets qui prêchent l’indulgence, la tolérance, sont abrogés par ceux qui prônent la violence et l’intolérance.
          Ceux qui invoquent les versets de la période mecquoise pour soutenir que « l’islam est une religion de paix etc. »
          sont ignorants du principe de l’abrogation, ou pire encore, le connaissent très bien mais mentent par omission afin de manipuler les gens qui ne connaissent pas l’islam.

    Zombretto
    16 juin 2018 - 19 h 46 min

    Pour ceux qui veulent réellement étudier l’islam et son histoire et accepter toute conclusion logique, je vous invite à rechercher cette question : pourquoi dans les premières décennies des conquêtes arabes aucun document émanant des conquérants arabes ou des peuples qu’ils ont envahis ne mentionne les mots “musulmans” “islam”, “Mohamed” ou “Coran” ? Dans les 60 ou 70 premières années, les européens attaqués par les conquérants arabes ne les appelaient pas “musulmans”, ils les appelaient “les hagariens”, du nom biblique donné aux descendants de Hagar, concubine d’Abraham et mère d’Ismaël, dont soit-disant (ce n’est qu’un mythe bien sûr) les arabes descendent. On pourrait comprendre qu’ils les appelent plus souvent hagariens que musulmans, mais je ne vois pas comment en 70 ans, avec tous les documents qui existent, il n’y ait pas une seule mention de musulmans, Mohamed ou Coran une toute petite fois.
    Par ailleurs, on retrouve des croix et des articles chrétiens et juifs parmi les conquérants, ce qui laisse croire que les conquêtes ont été menées par des hordes composées d’arabes chrétiens, animistes et juifs au début. L’islam n’a été « inventé » qu’après 60 ou 70 ans de conquêtes. Et inventé de toutes pièces.

    LOUCIF
    16 juin 2018 - 17 h 27 min

    L’internaute @Anonyme Patriote nous dit qu’il faut arrêter de stigmatiser l’islam. Je ne vois pas en quoi l’article de Mesloub Khider stigmatise-il l’islam ! je crois que dans son article, il évoque toutes les religions du livres , toutes les religions révélés et non l’islam seulement ! Il dit que toutes les religions ont été utilisées à des fins politiques et à des fins de pouvoir ! D’ailleurs son article est clair : « Le rôle politique de la religion ».

    Ce qui est certain, c’est que toutes les religions ont été utilisé par les pouvoirs et les gouvernants pour conquérir le pouvoir ou s’y maintenir à travers l’histoire! Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie ne fait toujours pas exception. Dans tout pays arabo-musulman et donc chez nous en Algérie, le danger pour la démocratie ne vient pas de l’islam en tant que tel , mais de … l’islamisme , c’est à dire de l’islam politique, de l’utilisation de l’islam à des fins politiques! Tant que le religieux n’est pas séparé du politique, il n’y aura jamais de sérénité ni de quiétude politique et institutionnelle dans un pays musulman, et donc en Algérie, même si on dit que la grande majorité des algériens sont musulmans. Musulmans, certes on l’est , mais le danger c’est qu’il y a des hommes politiques , des chefs de partis politiques qui se veulent plus musulmans que les autres, qui pensent détenir la « vraie vérité » en prétendant la détenir directement de Dieu lui-même, font croire qu’ils ont reçu une mission divine pour répandre et imposer l’islam à tous les citoyens sans exception. Et ceux qui refusent leurs délires ou choisissent une autre façon de pensée sont considérés comme des ennemis de la Oumma, des traitres à la nation ou des non-patriotes. On n’est citoyen du pays que lorsqu’on se dit ou qu’on se prétend musulman. Pour eux , on ne peut être citoyen algérien que si on est musulman! Être algérien, n’est pas suffisant pour eux ! Il est là tout le « mouchkel » .

    Zombretto
    16 juin 2018 - 12 h 14 min

    D’accord avec tout ce que dit l’article, et en tant qu’adepte du marxisme historique, je dis les mêmes choses depuis toujours. Dites-moi comment une société produit ses besoins et je vous dirai en quel genre de dieu(x) elle croit.
    Un petit détail sur lequel je ne suis pas d’accord : « L’islam n’est pas mieux loti. Dès sa naissance, il a affiché sa volonté d’expansion territoriale, sa nature impérialiste. En moins de deux décennies, il a ainsi conquis par la force et converti de force plusieurs pays… » Je crois en fait qu’il s’agit plutôt du parcours inverse : dès l’expansion territoriale l’islam a été forgé. L’islam est apparu, ou du moins s’est développé et consolidé après, pas avant les conquêtes. Au début leurs objectifs étaient la razzia, pas la conquête permanente. Ce n’est qu’après s’être établis sur les territoires conquis que les conquéreurs arabes (pas tous arabes en fait) ont ressenti le besoin d’assoir leur domination spirituelle et culturelle pour de bon et ont ainsi crée leur nouvelle religion pour ce faire. Et c’est pour cette raison qu’aucun document ne comporte le mot islam ou Mohamed dans les six ou sept premières décennies de l’islam. Les chrétiens qui les ont combattus pendant 60-70 ans ne les ont jamais appelés “musulmans”, parce qu’en fait ils ne l’étaient pas encore.

      Zombretto
      16 juin 2018 - 16 h 56 min

      Coorectif : Je voulais dire “matérialisme historique” et non marxisme historique.

    Lghoul
    16 juin 2018 - 9 h 01 min

    Elle n’aurait aucun role en pays laic car on ne melange pas les serviettes avec les torchons.

      Sindra
      17 juin 2018 - 6 h 00 min

      Commentaire bidon puisqu’il n’existe AUCUN pays au monde ou la religion n’a pas de rôle. Même ces soi-disant pays laïcs dont vous faites allusion (Europe, Etats- unis et autres) ont, à un certain moment, séparé les réfugiés Syriens entre Chrétiens et Musulmans et on refusé d’ admettre les derniers. La laïcité est seulement sur papier. Grande mascarade!

    Anonyme Patriote
    16 juin 2018 - 4 h 41 min

    Article très intéressant.
    Le problème n’est pas l’islam mais ce que l’homme en fait.
    Le terrorisme actuel est un terrorisme sioniste le terrorisme islamique est une mythologie.
    Qui finance qui et pourquoi dans quel but…
    Faire tomber les régimes non sionistes.
    Prenez un État sans religion la France : séparation de l’Église et de l’État : laïcité zerma. Avec le sionisme infiltré dans l’appareil étatique. Vous avez une société décadente, dérives sociétales qui font de la pédophilie pornographie une norme de société mariage gay et cie parent 1 parent 2 au lieu de père mère à l’état civil.
    Bref, je préfère un jeune qui va au djemer à la mosquée qu’un jeune qui fume des joints et se drogue. Pas vous ?
    Dans les pays où la religion est reléguée aux oubliettes vous avez encore plus de pouvoir despotique et de décadence.
    Aux choix.
    Le Coran pour celui qui en comprend la substance et l’essence est un excellent guide et principe philosophie de vie machallah.
    Après personne n’est dupe, en Irak Libye Algérie Syrie Yémen il y a du pétrole du gaz etc…

      Lghoul
      16 juin 2018 - 9 h 06 min

      Si la france etait tout ce que vous decrivez, pourquoi les musulmans pures et durs comme vous font la chaine devant ses consulats pour quitter leurs pays « qui ne sont pas decadents, humains et prosperes » ? Pourquoi quitter des paradis sur terre ?

        sindra
        17 juin 2018 - 5 h 46 min

        « …pourquoi les musulmans pures et durs comme vous font la chaîne devant ses consulats pour quitter leurs pays « qui ne sont pas décadents, humains et prospères » ? Pourquoi quitter des paradis sur terre ? » Qui vous dit que ce sont des musulmans purs et durs?. Les statistiques jusqu’à présent ont toujours montré que l ‘écrasante majorité de ces individus qui ne foutent rien (hitistes) à longueur de journée (par choix) et n’ ajoutent aucune valeur au pays ne sont nullement la crème de la crème de la société Algérienne et ne l’ont jamais représentée per se. Pour moi, un Musulman pur et dur, comme vous dites, est d’abord un bon citoyen (au sens propre du mot) qui doit rester au pays et travailler dur pour améliorer les conditions du pays et le laisser en meilleur état pour ses enfants lorsqu’il est temps pour lui de quitter ce monde. Il faut ajouter que le matérialisme à outrance a complètement détruis le sens de responsabilité et d’amour du pays. Cependant, il n’est jamais trop tard…

      Anonyme
      16 juin 2018 - 9 h 23 min

      « Le Coran pour celui qui en comprend la substance et l’essence est un excellent guide et principe philosophie de vie machallah. » L’islam ne diffère en rien aux autres religions monothéistes.L’Ancien Testament trace, dans la plupart des domaines, la voie suivie par le Coran. La structure du texte coranique n’est qu’une litanie de menaces, de répétitions et d’injonctions, vouée à marteler et soumettre le croyant à une morale guerrière et discriminatoire. Un Coran qui serait une référence visionnaire et poétique n’est que pure imagination. Plus aisé que de justifier l’injustifiable, l’islam menace et ordonne. La croyance en ce dieu repose sur la soumission entière de l’individu à son mythe et doit être entretenue par la crainte constante de l’autorité suprême. Le mot « islam » étant d’ailleurs l’expression parfaite de cette dépendance puisqu’il signifie soumission à la volonté de « Dieu ». L’éloge de la souffrance et de la privation se substituent alors à l’aspiration au bonheur de tout individu. Endurer la souffrance devient une des qualités premières du croyant (Coran II, 150): « Nous vous éprouverons par la peur et la faim, par les pertes dans vos biens et dans vos hommes, par les dégâts dans vos récoltes. Annonce des nouvelles heureuses à ceux qui souffriront patiemment. », sacrifice inutile et humiliant aussi prôné par la Bible. De même, en parlant des humbles (Coran XXII, 36): « Dont le cœur est saisi de frayeur quand ils entendent prononcer le nom de Dieu, qui supportent avec patience les maux qui les visitent, qui observent la prière et font l’aumône des biens que nous leur avons départis. ». Ne pouvant apporter le bonheur sur Terre, les religions en exploitent le malheur et le désespoir.

      Anonyme
      16 juin 2018 - 9 h 30 min

      …Cependant, la spécificité de l’islam réside dans sa persistance, aujourd’hui, à ne pas considérer comme périmés certains textes anciens et à refuser leur confrontation avec les valeurs humanistes et les droits humains qui sont, eux, universels. Actuellement, dans de nombreuses dictatures musulmanes comme l’Arabie Saoudite et l’Iran, la barbarie décide du quotidien : on condamne, emprisonne, lapide, pend et décapite en vertu de principes édictés il y a 1400 ans entre Médine et La Mecque. Actuellement, dans de nombreuses démocraties où pourtant l’islam ne règne pas en maître, l’obscurantisme musulman continue à insulter l’intelligence : détermination archaïque du début du ramadan, rejet du darwinisme, invocation de la biologie pour justifier l’infériorité de la femme. Obscurantisme, abrutissement, brutalité et hypocrisie gouvernent les dictatures musulmanes.
      Dans l’islam, il suffit, pour beaucoup de pieux ignares, de crier à tue-tête que le Coran énonce d’innombrables vérités scientifiques pour économiser la tâche de l’examiner. . Cet obscurantisme se répand dans une basse littérature qui s’étale en abondance à Paris sur les trottoirs de Barbès et dans les librairies de la rue Jean-Pierre Timbaud, ou au Bourget dans les allées du congrès annuel de l’Union des Organisations Islamiques de France. Rejeter l’obsession du concordisme entre le Coran et la science sur un public qu’on prétendrait réduit occulte que l’irrationnel est le socle sur lequel se forme toute religion. Le refus de la raison au profit de l’abandon à l’acte de croire est une posture qui ne se soucie pas de se justifier par la force de la preuve (je crois donc je suis, tu crois donc tu suis, etc.).
      Englué dans des fondations archaïques, l’islam fournit à profusion des illustrations de son incompatibilité avec le progrès, l’égalité, la liberté, l’humanisme.

      Hakikatoune
      16 juin 2018 - 10 h 17 min

      Cher internaute @Anonyme Patriote , avec vous c’est carrément bonjour le prosélytisme !

      Toute la sève historique et anthropologique de fond de l’article vous l’avez complétement asséché ! Mais bon , tout le monde a son mot à dire, c’est çà la démocratie, la liberté d’opinion et la liberté de pensée !

        Anonyme Patriote
        16 juin 2018 - 12 h 12 min

        @Hakikatoune
        Aucun prosélytisme c’est vraiment mal me connaître.
        J’essaie de dire qu’il faut arrêter de stigmatiser l’islam.
        Les jeunes de banlieues français et pas que de banlieues sont et ont toujours été traités comme des moins que rien des citoyens de 2nde zone.
        Je n’occulte pas le travail de fond de l’article je suis plus pragmatique.

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