Mokri explique son initiative de consensus national à Benflis et Benyounès

initiative, MSP-Mokri
Mokri s'active sur la scène politique en vue de la présidentielle de 2019. New Press

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, a rencontré le président du parti Talai El Houriyat, Ali Benflis, et le président du parti du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, auxquels il a présenté l’initiative du mouvement relative au consensus national qui repose sur l’idée d’une «transition politique et économique réussie».

Le président du MSP a précisé sur son compte Facebook que les deux rencontres, ayant porté essentiellement sur la situation socioéconomique du pays, ont mis en évidence «une grande convergence de vue sur le diagnostic de la crise et les solutions à même d’y remédier», et ce à travers «une vision politique garantissant l’amorce d’un processus consensuel menant vers l’élection présidentielle».

Cette démarche garantira, selon Mokri, «la stabilité, permettra une meilleure exploitation des ressources disponibles et d’assurer un climat d’affaires qui favorise l’investissement, la libre concurrence et l’égalité des chances». Elle permettra en outre de «réaliser des réformes politiques et de consacrer les libertés, la démocratie et l’alternance pacifique au pouvoir sur la base de la compétitivité entre les programmes».

R. N.

Comment (13)

    mouatène
    17 juillet 2018 - 19 h 07 min

    pour etre bref !!! hadj moussa – moussa el hadj. nahilou ma lahiya ou radlou lachelaghème.
    nb: dans mon quartier on me reproche d’etre le « baffie » de chez nous. je ne sais pas s’ils ont raison ou non. bonne journée.

    Zombretto
    17 juillet 2018 - 16 h 04 min

    Et voilà donc chers amis internautes ce qui intéresse tonton Abderrezak Mokri , çà devient plus clair, c’est le maintien du calendrier et des échéance de l’élection présidentielle pour participer au pouvoir, et ce sans exiger aucune condition préalable pour que ces élections se déroulent dans la transparence et la vraie démocratie !!! Ce qui intéresse Mokri c’est donc « le consensus avec le pouvoir » et non le vrai changement ou l’avenir politique et institutionnel de notre pays ! Ce qui compte c’est le fauteuil de la présidence, la participation au pouvoir ou le partage du pouvoir exécutif. Au diable l’avenir du pays.

    Il est clair maintenant que Mokri accepte le système politique actuel tel qu’il est . Il ne lui reste plus que le l’accord du pouvoir pour conclure ! Ce n’est pas par hasard qu’il a cherché à se rapprocher de Benflis et Benyounes qui sont dans cet esprit ! Il me semble même que le FFS est aussi dans cette démarche de recherche de consensus avec le pouvoir, sans toutefois exiger au préalable le changement du système politique actuel ! C’est au parti FFS d’être clair à ce sujet !

    En fait c’est la théorie du …. changement dans la continuité, chère au pouvoir en place et à ses satellites comme le FLN, RND, UGTA, TAJ, MPA, FCE etc… etc…. Le changement, ce n’est pas demain la veille avec des partis politiques de ce type !

      MELLO
      17 juillet 2018 - 17 h 43 min

      Mokri explique son initiative du consensus national , à qui ?
      A Benflis et à Benyounes, mais pas au FFS qui en est le  » promoteur « , peut être après, qui sait ?
      Le consensus national ne peut pas se faire que d’un côté, il doit impliquer toutes les parties du paysage politique ,économique et social . Le pouvoir actuel ,est partie prenante, qu’on le veuille ou pas. Sinon, dites nous comment écarter ce pouvoir ?

        Zombretto
        17 juillet 2018 - 18 h 46 min

        @MELLO, c’est quoi le « consensus » pour vous et pour le FFS ? … Si on accepte d’aller aux élections sans poser aucune réserve ni condition préalable, cela s’appelle un consensus du type …
        Quid de la commission indépendante chargée de l’organisation et du contrôle des élections, quid de l’actualisation du fichier électoral, quid du rôles de l’administration dans les bureaux de vote, quid des bureaux de votes itinérants, quid du vote des corps constitués de sécurité (armée, policé, pompiers, CNS, gendarmes), quid de la centralisation informatique des résultats au niveau du Ministère de l’Intérieur sans transparence avec l’opposition etc… etc… etc..
        Vous nous parlez de consensus, bien ! Mais c’est quoi ce machin là , qu’est-ce qu’il renferme ???

          MELLO
          17 juillet 2018 - 23 h 03 min

          C’est bien de poser cette question fondamentale, au lieu de parler des élections, du comment et du qui va voter.
          Le consensus national c’est en fait un accord entre les différents acteurs de la vie politique: partis – hommes et femmes politicien (ne)sais ,les differents syndicats , les associations représentatives , les universitaires ainsi que les composantes du pouvoir ( civil et militaire).
          – Choisir et donner un projet de société
          – Choisir le modèle de gestion politique de l’Algérie
          – mettre en place une constituante pour une nouvelle constitution,
          – Mettre en place un gouvernement de transition
          – Mettre en place un planning de toutes les élections à venir.
          Toutes les parties prenantes à cette conférence de consensus doivent signer et s’engager sur le respect de la plate forme issue de cette conférence.

        Zombretto
        18 juillet 2018 - 12 h 33 min

        Cher @MELLO , si tout ce que vous énoncez est véritablement la base de discussion pour atteindre ce consensus , je suis évidemment pour ! Mais pour l’instant il n’y a que vous qui en parle ainsi ! A ma connaissance, aucun parti politique , aucun chef de parti politique n’a parlé officiellement de ce que vous avancez et d’une manière aussi explicite et précise !

        Donc, ou bien ces partis politiques et ces personnalités pensent que « chaab » et « les citoyens » ne sont pas en mesure de comprendre et que ce n’est pas la peine de les informer , ou bien ils sont en « combine suspecte » pour partager le pouvoir par leur entrisme et faire ainsi « du changement dans la continuité » ! ! C’est comme çà je ne vois les choses ! Mes respects !

    farid
    17 juillet 2018 - 7 h 08 min

    la prostitution politique chez les islamistes est une religion.

      Chentouf Moulay
      18 juillet 2018 - 10 h 38 min

      Voici les propositions du PLD depuis ce qu’on appelle le « printemps Arabe », soit février 2011:
      La voie de salubrité publique à la crise :
      Une transition républicaine pacifique !

      La disqualification du système politique actuel peut conjurer la descente de l’Algérie aux enfers et ouvrir la voie à une gouvernance républicaine et patriotique, dans le cadre d’une transition pacifique confortée par le soutien de l’ANP, pour conduire le pays vers la proclamation d’un État de droit ouvert à la pluralité culturelle et aux valeurs universelles et éviter à l’Algérie de basculer dans le chaos.

      Pour nous, l’opportunité d’une assemblée constituante ne pourrait s’envisager qu’au lendemain d’une transition nationale qui a déjà balisé le chemin vers un consensus dont le socle est l’Etat de droit. Je profite de l’occasion pour vous rappeler les principales propositions de sortie de crise du PLD :
      1- Transition nationale décrétée par le président de la république avec toutes les forces vives du Pays, le plus tôt-possible, avant la fin du 4ème mandat,
      2- L’ANP doit être garante du caractère pacifique et démocratique de cette transition,
      3- Nomination d’un gouvernement de combat républicain pour gérer la transition,
      4- Arrêt du processus actuel avec la dissolution de toutes les institutions « élues » ou désignées (Sénat, APN, APW, APC), ainsi que tous les syndicats et associations « maison » (UGTA, UNPA, UNEA, UNFA, …),
      5- Adoption d’un projet de loi pour une nouvelle constitution afin d’aboutir à un projet de société pour que l’Algérie devienne une RÉPUBLIQUE, DÉMOCRATIQUE, MODERNE, SOCIALE et LAÏQUE,
      6- Adoption d’un projet de loi sur les partis politiques et leur financement, pour le renouvellement de la classe politique,
      7- Organiser les premières élections libres et démocratiques (législatives, communales, et présidentielles).

    Anonyme
    17 juillet 2018 - 5 h 41 min

    @Nasser, c bien dit

    nasser
    16 juillet 2018 - 23 h 20 min

    La Constitution Algérienne assure bien plus que cette charte de « Mouwatana »! Le gros problème est que si certains principes de la Constitution (Démocratie et libertés) sont appliqués sans aucune restriction , comme le souhaite cette charte « Mouwatana », les islamistes (Frères, wahabistes, salafistes) prendront le pouvoir haut la main dès le lendemain et cette « Démocratie » et « libertés » disparaîtront ainsi que « Mouwatana » et assimilés la semaine qui suit ! Malgré que les islamistes ne cessent de le déclarent sans le cacher, il est certain qu’ils obtiendront la majorité ! Le peuple est encore ignorant et manipulable pour lui confier ce « pouvoir » et les islamistes sont encore trop forts par leurs manipulations et discours religieux, par les soutiens extérieurs (golfe et occident). …. Les monarchies rétrogrades et riches du golfe financeront nos islamistes, mettront leurs TV à leur disposition, l’occident manipulera sournoisement selon ses objectifs stratégiques….Une fois le pouvoir entre leurs mains ils leurs dicteront ce qu’ils doivent faire (en politique extérieure: contre la Russie, en faveur d’Israël, contre les palestiniens, l’ouverture de l’Algérie aux multinationales, affaiblir l’Armée etc etc etc) sous peine d’intervenir avec le prétexte « Démocratie et libertés, droits de l’homme » en fomentant des révoltes populaires……………Ainsi, on ne sortira jamais de la colonisation! .

    Anonyme
    16 juillet 2018 - 22 h 45 min

    Mokri rêve à être l’Erdogan de l’Algérie sous tutelle turc .Comme aux temps des deys .Il veut être Mokri dey .

    Widor
    16 juillet 2018 - 22 h 35 min

    L’union sacrée du carburant de régime corrompus ou pouvoir,dis-moi ce qui tu fréquente,je te dirais qui es-tu,ni Makri;ni Mokri,ni benyounes;ni younes;ni benflis;ni fils;ni bentebour;ni tebour;seront apte a dirigé le pays,un figurant ne peut pas etre l’acteur principal;tout les partis dites d’opposition se sont des complices du pouvoir corrompus,a l’exception d’un ou deux partis;aux pays des opportunistes n’attendez pas aux miracles pour une poignet d’euros ils sont capable d’offrir la patrie aux ennemis

    Anonyme
    16 juillet 2018 - 22 h 07 min

    La proposition de Mokri semble intéressante surtout concernant les libertés d’entreprendre,individuelles collectives. Libérer les initiatives,les médias,la justice,les débats…relancer l’investissement production substitution.

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