Aït Hicham : le tapis traditionnel à l’honneur du 9 au 13 août

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Tapis d'Ath Hicham. D. R.

La 11e fête du tapis traditionnel d’Aït Hicham, dans la commune d’Aït Yahia (Tizi-Ouzou) se tiendra du 9 au 13 août. Cette manifestation, organisée par l’association Azetta des tisseuses d’Ath Hicham pour la sauvegarde et la promotion du tapis, en collaboration avec l’APW de Tizi-Ouzou, l’APC d’Aït Yahia et le comité de village, les directions du tourisme et de l’artisanat de la jeunesse et des sports, de la formation professionnelle, et la Chambre des métiers et de l’artisanat, a pour objectif «la sauvegarde et la transmission de ce métier ancestral et la promotion du tapis d’Ath Hicham», a indiqué Benaïssa Fatiha, membre d’Azetta.

A cette occasion, une centaine d’artisans venus de plusieurs wilayas participeront à une exposition-vente de divers produits traditionnels (tapis, bijoux, poteries, vanneries…) a fait savoir Mme Benaïssa.

Des conférences sur l’estampillage du tapis, l’école et le patrimoine, la place des traditions dans la société sont au menu de cette manifestation. En parallèle, des représentations théâtrales et des galas artistiques animeront le village.

La fête du tapis d’Ath Hicham vise la pérennisation et la transmission du métier de tisseuse, qui souffre d’un manque de relève car de moins en moins de jeunes filles s’intéressent à ce métier exclusivement féminin et éprouvant. La création d’espaces de vente et de rencontre entre artisanes et le renforcement de la dynamique économique locale sont aussi parmi les ambitions de l’association des tisseuses d’Ath Hicham.

R. C.

Comment (3)

    Neva
    11 août 2018 - 19 h 38 min

    « La Kabylie est réputée pour la qualité de ses tapis. Faits en laine, ils peuvent avoir un usage domestique, très colorés, ils sont un objet de décoration prisé, sur le sol ou les murs, ou religieux (pour la prière).
    Selon la tradition, les femmes berbères fabriquent un tapis pour chaque événement important de la vie. A l’instar de l’ensemble des productions artisanales kabyles, sont utilisés dans le tissage de nombreuses couleurs et forme géométriques, remontant à un passé très ancien.
    Ces motifs géographiques varient d’un village à l’autre. Il existe plusieurs variétés de tapis : ceux d’Aït Hichem (dont les motifs sont transversaux) où l’on célèbre depuis 1989 la traditionnelle « fête du tapis », ceux d’Aït Zmenzer et des Ouadhias.
    Au nord de Sétif il existe une forme de tapis originale dans les dimensions peuvent atteindre huit mètres de long.

    Afin de créer un tapis, les femmes berbères tissent la laine à la main, en utilisant toutes le nœud berbère (même si les techniques de tissage varient ensuite suivant les villages). La technique de tissage se transmet de mère en fille, bien que cette forme d’enseignement soit menacée tout comme pour les autres formes d’artisanat traditionnel kabyle.
    Au sein d’un foyer, l’homme et la femme peuvent travailler en coopération. Alors que la femme est chargée du tissage et du modelage des tapis, le mari s’occupe de leur commercialisation dans les marchés.

    Kahina-DZ
    2 août 2018 - 1 h 32 min

    BRAVO !!! Excellente initiative !!
    Le Tapis Kabyle est une perle qu’il faut entretenir !!! Les mains des femmes Kabyles sont en OR !!!
    Pourquoi importer des tapis de l’étranger. La réputation du Tapis Berbère Algérien est mondiale….

      Kahina-DZ
      5 août 2018 - 15 h 06 min

      Je ne comprends pas ces pouces négatifs qui font tout pour dénigrer la beauté de l’Algérie. Je ne crois pas qu’ils soient des Algériens.

      N’oubliez pas de protéger nos Tapis des prédateurs marocains.

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