Noureddine Bedoui fortement pressenti pour succéder à Ahmed Ouyahia

Bedoui trêve
Nourredine Bedoui en compagnie de Ouyahia Ahmed. New PRess

Par R. Mahmoudi – Après quelques semaines de «trêve», occupés par l’avalanche de décisions de changement ayant touché les différents corps de sécurité, les regards se tournent à nouveau vers l’actuel gouvernement, qu’on a essayé d’enterrer trop vite, et dont le sort semble toutefois dépendre des «rééquilibrages» apportés par le mouvement en cours.

Selon des sources concordantes, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, mènerait aujourd’hui une lutte de survie, à un moment où les différents départements de son cabinet peinent à «redresser la barre» face à une accumulation de crises et de problèmes que vit le pays dans divers domaines. La résurgence de l’épidémie de choléra à quelques jours de la rentrée scolaire semble avoir porté le coup de grâce à un Exécutif qui, depuis au moins cinq mois, paraissait gérer les affaires courantes.

C’est dans ce contexte que le nom de Noureddine Bedoui, le ministre de l’Intérieur, est de nouveau cité avec insistance pour succéder à Ahmed Ouyahia.

D’après les mêmes sources, Noureddine Bedoui aurait été à deux reprises depuis le début de cet été à la résidence présidentielle de Zéralda où il aurait été reçu par les conseillers les plus proches du chef de l’Etat. Ces sources croient savoir que ces deux rencontres auraient servi à «sonder les intentions et les capacités de Bedoui à prendre en mains les destinées du gouvernement».

Or, pour l’instant, Ahmed Ouyahia ne donne aucun signe de fléchissement, même si ses apparitions publiques sont de plus en plus rares, signe que sa «marge de manœuvre» s’est, effectivement, rétrécie avec tout ce que cela peut induire comme effets sur l’action de coordination entre les différents départements mais, aussi, sur la communication officielle qui en a sérieusement pâti.

R. M.

Comment (57)

    Anonyme
    31 août 2018 - 16 h 36 min

    Ce Gouvernement n’arrive toujours pas à mettre sa monnaie nationale aux normes internationales. En effet, vous avez 02 taux c’est à dire un taux à la Banque et un taux au marché parallèle de la devise ce qui donne 1 euro pour 138 dinars à la Banque et 1 euro pour 210 dinars au marché parallèle. Bien évidemment quand vous faîtes vos courses, vous sentez l’arnaque. Pour l’exemple, si vous achetez une voiture avec 150 chevaux, il faut débourser 3 000 000 de dinars dans une concession donc si vous allez à la Banque, il faudra que vous apportiez (3 000 000 de dinars divisé par 138 = 21739 euros) et si vous allez au marché parallèle (3 000 000 divisé par 210 = 14 285 euros). Il y a donc une différence de
    21 739 – 14 285 = 7 454 € ce qui est colossal. Voilà, le travail ce qui incite à la fraude et à l’évasion fiscale.

    Anonyme
    31 août 2018 - 8 h 09 min

    Le problème de l’Algérie ce n’est pas Ouyahia qui est un commis d’Etat tout comme Bedoui.Le problème de l’Algérie c’est ce système qui « gère » le pays depuis 1962 ne l’oublions pas et qui utilise la religion,le sectarisme…et même le foot-ball pour endormir le peuple.Normalement l’Algérie est une REPUBLIQUE donc un ETAT DE DROIT avec des citoyens égaux en DROITS et en DEVOIRS devant la LOI.Excusez-moi,je rêve et je viens de me réveiller pour affronter la triste réalité.Et comme dit le chroniqueur du Soir d’Algérie,le cauchemar continue.

    Anonyme
    30 août 2018 - 2 h 08 min

    On ne sortira jamais de la marmita recyclée.
    Ce bedoui n’était même pas capable de régler le problème de la mafia des parasols.

    Anonyme
    29 août 2018 - 21 h 09 min

    au ruwanda il n’ya pas de wahabites.
    dieu n’aime pas el moukarabina fil ard

    Anonyme
    29 août 2018 - 21 h 04 min

    quand on allé au lycée les nullards,faibles et féneants etaient dirigés vers les sections lettres le reste n’est difficile de comprendre

    Bouzorane
    29 août 2018 - 20 h 46 min

    Si seulement il avait réglé le problème des « parkingueurs / parasoleurs » et « prieurs de rues »!!!
    Mais bon, puisque la compétence n’est pas un critère de choix, pourquoi pas, va pour bedoui.
    On a des pseudo-dirigeants qui font semblent de gouverner, et nous, nous sommes une pseudo- nation qui faisons semblent d’être contents!
    On les dirigeants qu’on mérite!
    Pourtant, on ne demande pas la lune!!
    J’en suis à nous comparer au rwanda!!
    Je reve que l’Algérie devienne un « petit » rwanda!!
    Si seulement on pouvait avoir un « petit » paul kagamé!!

    Jokerpic
    29 août 2018 - 20 h 15 min

    Selon beau coups de commentaires ce ministre dynamique qui bougent sans les wilayas . N’est pas arriver à éradiquer et réglementé les parkingistes qui agressent les citoyens et les rackettent .les constructions illicites de toutes parts qui ont provoqués le choléra a Sidi Rached . L’état de droit . Comment voulez vous qu’il gère la crise qui sévi avec toute ces facettes !

    Scags
    29 août 2018 - 17 h 09 min

    Bon débarras parce que le ouyahia on l’a assez vu un incompétent de première qui fait que du vent .

    nectar
    29 août 2018 - 16 h 30 min

    Abstraction faîte des Présidents, depuis l’indépendance, ils sont issus de la camora Flniste..Mais quand on regarde bien surtout depuis les années 90, tous les ministres, tous les walous, tous les chefs de Daïra, les directeurs centraux et autres dans toutes structures administratives, sont issus, comme par hasard de l’ENA.Cette école qui forme pour moi des â…s et non des personnes aptes à gérer et sortir ce pays du gouffre dans lequel il s’enlise de plus en plus…
    Que tel ou untel remplace l’autre, le résultat sera le même ou pire..L’Algérie a besoin d’hommes engagés et non cooptés par le système en place, qui lui-même est défaillant…
    ENA..Je m’excuse auprès des énarques honnêtes et qui se battent pour maintenir un minimum syndical ou qui ont quitté ce monde d’affairistes, pour s’atteler à des tâches qui siéent mieux à leur morale…Je parle de ceux qui tirent le pays vers le bas sans peut être s’en rendre compte…et croient qu’ils font des miracles…

      fatigué
      29 août 2018 - 17 h 15 min

      @Nectar
      En gros vous avez raison sauf que l’ENA forme des administrateurs….un wali ou un chef de daira sont des administrateurs c’est pour cela qu’ils sont issus de l’ENA.
      Cependant, les wali et chefs de daira devraient être en principe apolitiques ce qui n’est pas le cas en Algérie et c’est dommage.

        Anonyme
        29 août 2018 - 19 h 51 min

        les énarques c est des scribouillards formes pour être aux services des hommes politiques pluralistes : mais le système les a dévoyer de leurs missions pour en faire des fraudeurs en puissance pour les urnes avec la promesse que les meilleurs au scores seraient ministrables et promus a d autres fonctions supérieures ! cette administration bloque le peuple algérien et les conséquences de leurs pouvoirs risque une déflagration generalisèe ! pour cela il est temps de remettre ces énarques a la place qui leur revient au service de l homme politique et du citoyen !

    le niveau
    29 août 2018 - 15 h 54 min

    qu ils prenne tout meme le petrole l’argent l’or qui et en usa …bessmah
    laisser nous avec le cholera ont va s’enssortire …….ghir rouhou

    mouatène
    29 août 2018 - 14 h 58 min

    au point ou nous en sommes, la meilleure issue qui pourrait inverser les choses et remettre un peut d’ordre, c’est la dictature controlée. c’est mon avis !!!!

    Felfel Har
    29 août 2018 - 14 h 36 min

    Il ne sert à rien de changer le chef d’orchestre ou les musiciens quand la partition, écrite par un compositeur mal inspiré qui n’a aucune notion de musique, sonne faux. Ce sera un replay de la même cacophonie!

    Anti khafafich
    29 août 2018 - 14 h 32 min

    S il veut/peut déraciner l incompétence et l irresponsabilité en Algérie et s il veut/peut débarrasser les Algériens des clandestins et des naturalisés qui infestent et pourrissent notre société et nos administrations devenues des nids de frelons pourquoi, sinon quelle différence ? J espère juste qu il veut et peut mais pas seulement veut comme c est à la mode maintenant pour nos ministres, ne déclarent-ils pas à tout va «si on veut» ces derniers temps !!!!

    Heliopolis
    29 août 2018 - 13 h 52 min

    Bedoui ne fera pas plus que Ouyahia car c’est le systeme dans l’ombre qui tire les ficelles.Ouyahia et ses ministres font de la simple figuration.Leur degré de visibilité est fonction du niveau d’allégeance au systeme.On en a pour preuve Benghebrit qui (soucieuse de conserver ses privlèges) est vite rentrée dans les rangs en se contentant de gérer les affaires courantes docilement et appliquer la feuille de route du système sans tergiverser.Elle a mème fait l’effort de discourir en arabe,d’enfoncer encore plus les eléves dans une arabité moyen-ageuse,sterile,tournée vers la religiosité et non la modernité,tout en sachant que l’enseignement supérieur des la 1ere année S,appuie pricipalement sur le français.N’est ce pas là une forme de sabotage qui est propre ;a notre pays…….
    Chez nous,malheureusement les policitiens usent et abusent d’idéologie qui ne sert que leur intérêt immédiat et non les interets du peuple qu’il gouvernent.On voit maintenant le résultat.
    Moralité,Ouyahia comme Bedoui serviront toujours comme boucs émissaires sur lesquels pèseront tous les maux causés par le sytème qui est immédiatement blanchi par les mesures correctives de Bouteflika médiatisées à outrance.

    Slam
    29 août 2018 - 13 h 34 min

    Sans doute pour le récompenser de sa gestion exemplaire des parkingueurs, de nos plages et de nos boucheries à ciel ouvert de cet été pourri. Le choléra étant l’apothéose. S’il est nommé PM, l’été prochain on creusera encore plus profond dans la bédouinisation inchallah. Peut-être bien qu’on arrivera à déterrer des maladies inconnues?

    Metek
    29 août 2018 - 13 h 19 min

    Ouyahia va peut etre partir pour la 4ieme fois, il reviendra surement pour la 5ieme fois dans peu de temps renommè par les « gininars decideurs » du cabinet noir apres avoir reintroniser pour la 5ieme fois le cadre de Bouteflika…. en resumè en Algerie rien de nouveau et rien d’etonnant depuis le putch de 1962 sauf el cocaine, el cholera, les parkingeurs, les pedophiles tueurs d’enfants, la queue du peloton dans tout les classements internationaux et à tout les niveaux, el khimar-string dans les bureaux des maires, el kachir au h’mar vendu pendant le ramadhan par des moultazimines belehya wa el 3enbar, kanawete el 3ar wa el istihmar… etc…
    When to free viva el DZaier

    Anonyme
    29 août 2018 - 12 h 55 min

    Ils ont bien rigolé et se sont frotté les mains ceux qui ne nous veulent pas forcément du bien quand ils ont entendu un vizir censé être le plus éclairé et le « 3alem » à suivre par les ministres de ce gouvernement : déclarer en substance que l’obtention d »un ou dix Nobel n’aurait aucun impact sur l’université algérienne.

    Chibl
    29 août 2018 - 12 h 53 min

    Moi j’ai juste une question, quand l’inflation sera a 4 chiffres et quand nous serons en faillite, jugera t on Ouyahia pour ses crimes économiques?

    Anonyme
    29 août 2018 - 12 h 45 min

    Au Japon ce sont les meilleurs qui occupent les postes les plus prestigieux. Ils ont été suivis par la Chine.
    Est-ce le cas chez nous ?
    Comment se portent aujourd’hui la Chine et le Japon ? Très, très bien ! La Chine est aujourd’hui 2ième économie mondiale, et en voie de ravir la 1ère place aux USA, et le Japon est 3ième devant l’Allemagne !
    Nos augustes dirigeants ont depuis belle lurette atteint leur niveau d’incompétence qui les situe derrière l’Algérien moyen, et les conséquences sont dramatiques pour le pays. Une seule recette pour s’en sortir : faire comme les Chinois et les Japonais.

      Chibl
      29 août 2018 - 17 h 28 min

      Madame ou monsieur, il ne faut pas se comparer au Japon ou a la Chine, prenez comme exemple, l’Ethiopie qui en quelques années est devenue un pays avec le plus fort taux de croissance au monde, Ethiopian airlines est la compagnie la plus rentable d’Afrique,l’Ethiopie construit le plus grand barrage d’Afrique.il faut reconnaître que nous sommes les derniers de la classe vu les potentialités du pays. donc le Japon ou la Chine faut même pas penser.

        Bouzorane
        29 août 2018 - 20 h 24 min

        Meme l’éthiopie (100 millions d’habitants), c’est trop gros pour nous!
        Prenez le rwanda (26 000 km2, à peine 12 millions d’hab. dont 800 mille massacrés pendant le génocide des années 90).
        à Kigali, la capitale du Rwanda, «l’on vit aussi bien qu’à New York» (publié le 13/08/17)
        Hôtels de luxe, boutiques modernes, rues impeccables… La capitale du Rwanda apparaît depuis quelques années comme un modèle de développement pour toute l’Afrique. Au point que les ressources humaines des Nations unies classent Kigali au même niveau que les grandes métropoles occidentales en termes de confort de vie…. «Petit Singapour», «Suisse de l’Afrique»… Les surnoms ne manquent pas pour qualifier la réussite du Rwanda dont le président, Paul Kagame, a été réélu cette semaine avec 98,6% des voix, et notamment de sa capitale, Kigali. La ville est en effet devenue la vitrine du dynamisme économique de ce petit pays de 12 millions d’habitants, qui se développe à grande vitesse depuis la fin du génocide qui l’a rendu tristement célèbre en 1994. Entre 2000 et 2015, la croissance de l’économie rwandaise a atteint 7,9% par an en moyenne, une des plus fortes d’Afrique…..
        La capitale Kigali a été la première à profiter de l’expansion économique et s’est radicalement transformée en quelques années. En arpentant les avenues de la ville, il est en effet difficile de croire que l’on se trouve sur le continent le plus pauvre de la planète: des parcs parfaitement entretenus, des maisons soignées et des immeubles de bureaux flambant neufs font rêver d’une «autre Afrique». La ville est ainsi devenue une des plus propres et sûres du continent. Il est en effet difficile de trouver l’ombre d’un déchet par terre, et les habitants s’y promènent sans problème de jour comme de nuit. À peine croyable quand on sait qu’il y a un peu plus de vingt ans, le pays était en proie à la pire guerre ethnique et civile de son histoire….. La capitale est désormais un modèle de bonne gestion pour les pays voisins, et enchaîne les distinctions internationales. L’ONU Habitat a ainsi déclaré Kigali comme la «ville la plus propre d’Afrique» en 2016 pour la troisième année consécutive. Cette année, elle a été couronnée «meilleure capitale africaine». D’après le Courrier International, qui cite les services des ressources humaines des Nations unies, le confort de vie y serait en effet presque comparable avec celui de New York…
        Une future Silicon Valley…. Sous l’impulsion du gouvernement, Kigali s’est dotée d’infrastructures performantes, comme son aéroport international. Impeccable, celui-ci est équipé depuis 2016 d’un système numérique dernier cri afin de réduire la durée des formalités pour les voyageurs. Les voies rapides goudronnées assurent une circulation fluide entre la capitale et sa banlieue…..
        Les efforts consentis par l’État pour moderniser la ville et la rendre attractive aux yeux des investisseurs étrangers ont rapidement porté leurs fruits et les grues font désormais partie du paysage. Le centre s’est ainsi hérissé d’immeubles modernes et d’hôtels luxueux. Construite en 2011, la Kigali City Tower, une tour de dix-huit étages, trône au milieu du centre d’affaires, qui ambitionne de concurrencer celui de Johannesburg, aussi surnommé «kilomètre le plus riche d’Afrique». À l’intérieur de l’édifice, on trouve une grande surface ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, des cafés, des commerces high-tech ainsi que des bureaux de standing…..
        Mais la capitale voit encore plus loin. D’ici 2018, une «Silicon Valley rwandaise» ouvrira ses portes dans la périphérie. Cette ville nouvelle, baptisée Innovation City, devrait regrouper sur un même site différents acteurs de l’économie de la connaissance et des nouvelles technologies. Près de 250 millions d’euros seront injectés dans cette «cité innovante» qui sera couverte par la 4G, comme 60% du pays. Au cœur de ce dispositif, un campus universitaire accueillera des antennes de l’université américaine Carnegie Mellon, mais aussi de l’Institut africain des sciences mathématiques afin d’y former la future élite du pays…

    Achour Amer
    29 août 2018 - 12 h 32 min

    Ces permutations sont simplement de la poudre aux yeux , les échecs sont tellement nombreux, dans des domaines tels que la sécurité , gestion des villes , contrôle etc…
    Aucune initiative sensible n’est notée , à chaque remaniement on fait l’impasse sur les préoccupations journalières du citoyen qui subi et prend le pli , devient amorphe perd espoir .
    Et ce ballet incessant continue , on nomme des ministres aux ordres , incapables de prendre des décisions courageuses sans l’aval des décideurs.
    La centralisation fait des ravages , et on s’éloigne de la réalité sur le terrain.
    Je me demande pourquoi ces blocages si ce n’est simplement une fuite en avant , si ce n’est pas simplement un sabotage programmé pour couler le bâteau Algérie.
    Si on veut on peut , pourquoi par exemple ne pas donner plus d’espace d’action aux APC institution proche du citoyen , pourquoi ne pas rétablir, la police de proximité,dite urbaine , qui existait par le passé ,de la pléthore au niveau de la DGSN on peut créer ce corps de sécurité , nécessaire pour éradiquer l’incivilité et les dépassements courants surtout dans les grandes agglomérations.
    Voilà des initiatives qui peuvent redonner espoir, dans un premier temps aux citoyens Avides de justice , d’équité , ceux qui ont réellement l’Algérie dans le cœur.
    Beaucoup , beaucoup d’initiatives sont nécessaires et vérifiables sur le terrain et nous aurons une impression de vrais changements .

    lhadi
    29 août 2018 - 12 h 17 min

    La qualité du personnel politique d’un Etat moderne se mesure sans aucun doute à sa capacité d’adaptation aux défis qui surgissent dans la réalité sociale. Par là, j’entends l’aptitude à anticiper les difficultés, à prendre en charge attentes et exigences avec les mots qui conviennent, à imaginer des solutions compatibles avec les moyens dont peut disposer la puissance publique. À l’inverse, la fermeture élitiste de la classe politique sur elle-même incline à la surdité aux attentes des citoyens. Ces comportements contribuent à délégitimer l’Etat, produisant indifférence par dépolarisation ou brusques flambées de revendications erratiques.

    Le rôle d’un homme politique n’est pas de polémiquer sur des futilités. Il se singularise par la recherche permanente du perfectionnement des institutions, l’élargissement des droits des citoyens, l’accroissement des moyens permettant l’exercice de ces droits, faciliter la participation de masses de plus en plus larges à la gestion du pays, des affaires publiques etc.

    Il ne doit pas se consacrer à faire de la chronique. Cette stratégie du verbe ne peut servir que ceux qui veulent tisser les fils d’une conspiration permanente. Il doit être l’instrument de transformation de la société existante, l’avant-garde de la société nouvelle.

    Il lui convient donc d’employer l’observation pour voir, le raisonnement et le jugement pour prévoir, l’activité pour rassembler les matériaux de la décision, le discernement pour décider et quand il a décidé, la fermeté et l’empire sur lui-même pour s’en tenir qu’à sa décision délibérée. Et plus la portion de sa conduite qu’il règle d’après son jugement et ses sentiments est grande plus toutes ces diverses qualités lui sont nécessaires. En d’autres termes, comprendre, et après avoir compris, agir car la fidélité à une politique s’arrête là où commence la lucidité.

    Le pays est dans l’attente de ce bon navigateur qui sache gouverner, c’est-à-dire bien tenir le gouvernail et posséder la science de manœuvre, celle qui oblige à louvoyer pour prendre les vents porteurs ou à biaiser pour éviter les écueils.

    Le pays est au bout du gouffre et il lui faut un guide pour le conduire au salut ; le pays frôle l’abîme et il a besoin d’une politique de redressement national.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Rascasse
    29 août 2018 - 12 h 08 min

    selon un site ( je ne sais à quelle clan il appartient) el hamel aurait était « déchu « de son grade de général, et toujours selon ce site il ( el hamel) aurait des intentions de se présenter aux élections …serait-il le nouveau Benflis ? Bon gré malgré lui ?? Est-ce là une nouvelle trouvaille des labos algériens depuis tout le début ??? alors je dis aux brosseurs (qui d’apres les statistiques personnelles sur ce site serait 30% à cliquer sur le pouce renversé représentant par la même le même pourcentage dans la vie réelle de courtisans médiocres brosseurs) que c’eEt juste une lecture de l’actualite

    Kahina-DZ
    29 août 2018 - 12 h 03 min

    NON, SVP, NON…Pas Bedoui.
    Dites moi SVP c’est quoi son bilan en tant que ministre de l’intérieur.
    Beaucoup de déclarations, mais rien de concret. Il n’a même pas su gérer la situation de panique provoquée par le choléra… Il ne s’est même pas montré ??L’intérieur est dans un état chaotique. On remarque bien que c’est un type très chaotique non structuré qui saute du coq à l’Âne. Aucun concept concret. Son bilan est un ensemble de déclarations dans le vide sans aucun suivi pratique sur le terrain.
    SVP, L’ALGÉRIE a besoin des Hommes compétents et professionnels dotés d’une réelle vision socio-économique.

      Rascasse
      29 août 2018 - 13 h 55 min

      Il faut bien un autre Sellal amuseur de la galerie

    Anonyme
    29 août 2018 - 12 h 02 min

    Ils ne font qu’appliquer les directives du roi … et du stratège. Ils doivent tous partir. Ils n’ont pas honte !
    – Vols
    – Mensonges
    – Corruption
    – Laisser-allez
    – Saleté
    En plus de ça ils terrorisent la population et font du chantage. Ils nous font croire qu’il n’y a pas mieux qu’eux!!

    Anonyme
    29 août 2018 - 11 h 46 min

    … le chaos est la et le voilà pressenti pour un poste supérieur àcelui de l’échec. C.est vrai qu’il n y a qu’en Algérie qu’on ne change pas l’équipe qui perd!!!

    PREDATOR
    29 août 2018 - 11 h 45 min

    Allez vous en tous, voilà le vrai changement

    Anonyme
    29 août 2018 - 11 h 36 min

    Laissons une chance à mr bedoui ouyahia ça va c’est bon il nous fatigue on l’a assez vu qu’il aille profiter de l’argent qu’il a acquit il faut des gens compétents à la manœuvre.

      hrire
      30 août 2018 - 12 h 35 min

      Déjà en intégrant le gouvernement ce philosophe à eu sa chance.Il ne survit que par la brosse .On ne gère pas un pays par la philosophie et cette dernière appliquée depuis un certain Avril 1999 est la cause de la ruine et oui la ruine de l’Algerie devenu ce petit avion y a Bouteflika qui est sans pilote

    elhadj
    29 août 2018 - 11 h 34 min

    moussa el hadj el hadj moussa c est du kif kif au pareil. a t on constate le résultat des mesures prises pour la gratuite des plages, l assainissement de l espace public squatte par le racket, la violence urbaine et on peur porter un jugement sue l engagement et la compétence de l homme pressenti pour diriger un exécutif confronte a toutes de crises financière, morale, corruption, déliquescence des institutions notamment celles du commerce, de la sante, de l agriculture,de l environnement,

    city z
    29 août 2018 - 11 h 09 min

    Avec cet ancien agent du service des cartes grises de la wilaya d’Alger le chemin du Venezuela pour l’Algérie est raccourci.

    Dadi
    29 août 2018 - 11 h 08 min

    Si un sondage honnête est réalisé en Algérie, pour savoir le pourcentage d’Algériens qui font confiance à « leurs politiciens » (président compris), j’en suis sûr à 1000% que cela ne dépassera pas les 5%!!!!! et c’est ça le plus dramatique. le reste on s’en fout!!

    Vangelis
    29 août 2018 - 10 h 59 min

    Les gouvernements se suivent et se ressemblent quelques soient les ministres qui les composent.

    Les échecs répétés de ces ministres ont pour origine ceux qui tirent les ficelles derrière l’écran à la manière de la manipulation de marionnettes.

    L’éventuel choix de Bedoui est-il du à sa compétence prouvée sur le terrain ? La réponse se trouve dans ses paroles trop souvent dites sous la forme de mises en garde mais jamais par des décisions salutaires. Ce ministre de l’intérieur a-t-il éliminé l’informel et chassé ses occupants des villes et même des trottoirs ? Ce ministre a-t-il chassé les « parkingueurs » qui trônent bâton dans la main pour racketter les automobilistes ? Ce ministre a-t-il jour après jour et compte tenu de la pléthore de policiers sous sa coupe, assuré la sécurité des personnes et des biens de algériens face à la horde de camés qui polluent les immeubles ? Ce ministre a-t-il fait verbaliser à chaque fois, ces sales citoyens qui rendent les villes et villages insalubres ?

    Si la réponse est oui, même à une seule question, alors c’est l’homme qu’il faut.

    Et pour tout dire, tous ces hommes politiques habitués à plus servir le régime qu’à servir les citoyens doivent partir car après tant d’échecs et sur toute la durée d’un demi siècle, n’importe quelle personne sensée et soucieuse de l’intérêt général, en lieu et place de l’intérêt particulier et partisan, aurait rendu son tablier.

      Anonyme
      29 août 2018 - 11 h 38 min

      Excellent ,je n ai rien à ajouter

      MELLO
      29 août 2018 - 13 h 56 min

      Pour toutes ces questions , qui ne relèvent d’ailleurs pas des compétences d’un ministre, aucune mesure , ni solution n’ait été proposée. Les PAPC, Les chefs de Dairas, ou les walis sont censés repondre par des mesures adéquates. Au vu de ce qui précède, le préposé ne peut être nommé premier ministre. Au ministere de l’interieur, on gère la police dont le chef a été remplacé, on gère les walis pour la plupart remplacé, on gère les chefs de dairas pour la plupart remplacé, on gère le seul corps elu les PAPC. Resultat, Bedoui a sous sa main un terrain défriché.

    amiahmed
    29 août 2018 - 10 h 33 min

    Dans notre pays Algérie plus vous êtes incompétent et plus vous êtes pressenti pour occuper de grandes fonctions, la mauvaise gestion de l’épidémie du choléra incombe directement le ministre de la santé et le ministre de l’intérieur, dans les pays qui se respectent , ces deux ministres doivent normalement démissionner, pourvu qu’ EBOLA n’arrive pas chez nous !!!!

    selma
    29 août 2018 - 10 h 31 min

    Le pays a besoin d’être épousseté de fond en comble. Une 1ère étape a été franchie , à la grande joie des citoyens, ce sont les derniers changements opérés au niveau des services de sécurité du pays ( il était grand temps). Aujourd’hui , ce sont les éléments incompétents, les pervers, les corrompus, les »pourris », les tartuffes, les clowns qui siègent au niveau de toutes les strates politiques qu’il faudra enrayer parallèlement au choléra.
    Bravo pour la 1ère campagne d’assainissement, à la suivante

    Anonyme
    29 août 2018 - 10 h 29 min

    un énarque va éventuellement remplacer son chefs énarque ! l ENA a produit les destructeurs programmes de l Algérie indépendante ! et vogue la galère ! les énarques doivent être aux service des politiques et non l inverse !l Algérie est en train de payer son indépendance par ces suppôts de la France coloniale !

    Abou Stroff
    29 août 2018 - 10 h 28 min

    aucune surprise, « on » le prépare depuis quelques mois.

    MELLO
    29 août 2018 - 10 h 10 min

    Un véritable jeux de quilles, auquel on assiste impuissants et sans voix. Que l’on nomme X ou Y , l’Algérie continue a faire vivre aisément ce personnel qui côtoie de très près le sommet de la pyramide. Venu du Sud ou de la Kabylie, ces gens la ne font qu’accepter les directives émanant du sommet. Comme un jeu de ping pong l’opposition reste figer et ne fait que suivre la balle . La majorite silencieuse est bien restée silencieuse ,quant aux islamistes , le terrain leur semble favorable afin de constituer un autre champ de mines.

    Anonyme
    29 août 2018 - 10 h 05 min

    Bedoui a une belle tête et ferait un très bon Chef de gouvernement. Ouyahia est à bout de souffle, usé.

      Gatt M'digouti
      29 août 2018 - 10 h 17 min

      Si la référence pour être un premier ministre performant est d’avoir une bonne tête, alors Si Makhlouf El Bombardi est tout désigné pour ce poste !

    Anonyme
    29 août 2018 - 9 h 39 min

    Bedoui fait parti du gouvernement de M Ouyahia que je sache et alors on le permute avec le PM et est ce que cela fera avancer l Algérie j en doute Allah Yestar

      MELLO
      29 août 2018 - 10 h 44 min

      Permutation ? Pourquoi pas. Bedoui ,premier ministre et Ouyahia ministre de l’intérieur et des collectivités locales. Pourquoi pas.

    صالح/ الجزائر
    29 août 2018 - 9 h 23 min

    Quelle est la différence entre si Ouyahia et si Bedoui , ou x ou y , si tout un chacun crie haut et fort qu’il applique le meme programme , celui du président ? .
    l’Algérie a besoin d’un changement profond du régime ( du système ) de gouvernement , et non d’un changement des noms ou permutations répétées des rôles .
    la grande Algérie a besoin de grands hommes , eux-mêmes capables , qui ne se cachent pas derrière des slogans creux et élastiques comme » sous haut patronage … » , respectueux de la loi , des valeurs morales , des efforts intellectuel et musculaire , où les meilleurs compétences sont récompensés , les mauvais corrompus sont punis , tandis que les médiocres sont écartés , une fois pour toute , c’est-à-dire sans qu’ils soient de retour une autre (réimposés une deuxième , troisième ou quatrième…) fois .
    pour que la grande Algérie se débarrasse des conflits non productives entre clans, décolle et retrouve sa place parmi les grandes nations, elle devrait se retourner vers l’Article 7 de la constitution 2016 qui stipule que « le peuple est la source de tout pouvoir » car « la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple ».

    Anonyme
    29 août 2018 - 8 h 42 min

    1000 000 000 $ en 20 ans pour un cholera. La gravité et les trous noirs sont dépassés…

      MILLIONNAIRE
      29 août 2018 - 10 h 54 min

      J’ai lu sur un autre journal que la somme dépensée pour gérer le pays, depuis 1999 à ce jour, est plus importante. Vérifiez si vous n’avez pas oublier une grappe de zéros, car cette somme colossale est certainement supérieure à 1 milliard de dollars comme vous le mentionnez.

        Anonyme
        29 août 2018 - 14 h 32 min

        En effet j’ai du oublier trois zeros, c’est 1000 000 000 000$, de quoi rendre l’Afrique le premier continent en haut technologie

    Geronimo
    29 août 2018 - 7 h 44 min

    Du pareil au même. On n’arrivera à rien en faisant du recyclage avec les mêmes bonhommes. Il faut un changement radical de tous les ministres du gouvernement. Le système de gouvernance doit radicalement changer.

    Zaatar
    29 août 2018 - 7 h 44 min

    On prend les mêmes et on recommence. Le système a toujours eu plus d’un tour dans son sac. L’essentiel pour lui est qu’il s’est mis dans la poche la majorité de la population…principalement celle de l’intérieur du pays. Les bonnes manœuvres il s’y connait bien notre système, vous ne la lui ferez jamais. légalement il aura toujours raison, même s’il vous tabasse à mort.

      Argentroi
      29 août 2018 - 13 h 54 min

      @Zaatar
      C’est vrai qu’en respirant l’air marin quand on habite le littoral algérien, on devient plus intelligent et d’une perspicacité assez remarquable. J’en ai fait personnellement l’expérience en passant une semaine au bord de la mer puisque j’ai constaté beaucoup de choses évidentes que je n’avais pas remarquées quand je me trouvais dans mon coin de l’intérieur ! A titre d’exemple, j’ai remarqué que les parkingueurs du littoral avaient des gourdins et des machettes. En plus l’électorat du littoral, malgré les abstentions, savait bien choisir ses élus et ses maires puisque les tas d’ordures étaient plus volumineux que ceux de l’intérieur; ce qui dénote un niveau de vie supérieur à celui de l’intérieur. Enfin, l’altruisme des algérois a bien retenu mon attention quand je me suis rappelé que beaucoup d’entre-eux ont fait le déplacement à Aïn Salah pour protester contre l’exploitation du gaz de schiste qui, selon eux, allait mettre en danger l’environnement de l’immense désert du Sahara. Mais pour Alger, Blida, Oran ou ailleurs, aucun d’entre-eux n’a protesté contre les ordures qui jonchent les rues d’Algérie. C’est cela l’altruisme des citoyens perspicaces humeurs d’air marin : défendre avec hargne l’environnement du désert et se taire carrément quand il s’agit de l’environnement et de la salubrité des villes et villages d’Algérie dont la capitale.
      Zaatar, toute l’Algérie est logée à la même enseigne, c’est les bidouillages et les manipulations du système qui nous font croire que l’air marin y est pour quelque chose et que certaines régions sont en avance politiquement sur d’autres !

        Zaatar
        30 août 2018 - 5 h 38 min

        Ami Argentroi,

        « Principalement ceux de l’intérieur du pays » n’a absolument rien de péjoratif dans le contexte du sujet. Il se trouve juste, et c’est une réalité, que le système a toujours manœuvré pour ce qui est crucial pour sa survie à partir de l’intérieur du pays. Ce qui n’exclut pas l’air marin que j’adore pour aller à la pêche. Les exemples n’en manquent pas particulièrement lors des élections où notre système arrive à faire la différence (par la triche bien sur et par l’endoctrinement) dans les villes du sud et les coins isolés et perdus du désert où on le voit souvent sur le petit écran de la chaîne nationale débarquer avec des urnes pour faire voter « Des Algériens ». C’était mon sens « population de l’intérieur ». Bien à vous.

    Gatt M'digouti
    29 août 2018 - 7 h 26 min

    Au dix septième coup, le canard est toujours vivant !!!!

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