Un ancien enseignant du chef terroriste sanguinaire Djamel Zitouni raconte

armée voix
Le sanguinaire Djamel Zitouni a été abattu par l'armée en 1996. New Press

Par Karim B. – La rencontre est le fruit d’un pur hasard. La discussion fut entamée lorsqu’un homme à la carrure carrée et à la voix résonnante tança le patron d’une supérette dans la banlieue est d’Alger, sur un ton sarcastique : «Je vois que les fardeaux d’eau minérale s’amoncèlent maintenant que la panique due au choléra est passée. Buvez-la tout seul cette eau maintenant !»

Et de surenchérir, amer : «Les Algériens se disent courageux alors qu’au moindre problème ils adoptent une attitude lâche et indigne. Il a fallu qu’une petite épidémie se déclare pour que tout le monde s’enferme dans son égoïsme et ses peurs injustifiées.» Et l’enseignant à la retraite à l’humour incisif de décliner son ancienne profession : «Dans les années 1990, j’enseignais à Birkhadem. J’ai eu Djamel Zitouni et son frère dans ma classe. A l’époque, le GIA nous menaçait de mort si nous n’arrêtions pas d’enseigner», raconte le client désabusé par «le sauve-qui-peut qui caractérise l’Algérien de nos jours».

«Les terroristes ont posé une tête coupée à l’entrée de l’école où je travaillais mais cela n’a eu aucun effet sur nous et nous avons continué à dispenser les cours à nos élèves, et l’établissement scolaire n’a jamais fermé bien que nous fussions dans le collimateur du GIA que dirigeait Djamel Zitouni», raconte l’enseignant à la retraite, qui confie qu’une enseignante a néanmoins subi un grave traumatisme psychique.

Le chef terroriste sanguinaire Djamel Zitouni est natif de Birkhadem. Il militait dans les rangs du parti extrémiste du FIS avant de rallier les groupes islamistes armés. Il est l’auteur de l’assassinat abject des sept moines trappistes de Tibhirine. Il sera mis hors d’état de nuire par les forces de sécurité en juillet 1996 à Timesguida.

K. B.

Comment (20)

    الهوارية في كندا
    31 août 2018 - 22 h 21 min

    La décenie noire était une guerre de vengeance. Les terroristes devaient se venger de leurs professeurs, des institutions étatiques, des femmes qui ne succombaient à leurs avances, la police, les gendarmes et les soldats algériens qui faisaient les verifs dans les barrages et les journalistes, les artistes, les enfants, les étrangers étaient tous mis dans le même sac pour les éliminer. Donc, ces terroristes n’aimaient ni les gosses ni les journalistes ni les artistes ni les étrangers ni les soldats ni les policiers ni les gendarmes ni les profs ni les usines ni les institutions ni la Patrie ???
    Ils se prennent donc pour des êtres Supérieurs Suprematistes.????
    Leurs résidus profitent toujours de la liberté de s’asseoir au Parlement algérien toute honte bue… Quant à Djamel Qatel Allah yahargueh fi jaha em. Faut plus citer ces Bouchers de la décennie noire apocalyptique !!

    Anonyme
    31 août 2018 - 22 h 16 min

    Par contre moi je l’ai bien croisé une fois dans son commerce de poulet mitoyen de l’ambassade de l’Iran à l’époque.
    J’ai choisi un poulet puis je lui ai demandé gentillement de le vider, le mec a pris cette demande pour une insulte, il m’a foudroyé d’un regard qui dégageait une haine terrible avant de s’exécuter.
    Cette anectode renseigne un petit peu sur son caractère hautain et impitoyable.

    Arezki HAMOUDI
    31 août 2018 - 21 h 20 min

    En somme cet enseignant est quelque sorte plus ou moins responsable de ce qu’est devenu son ancien élève , reste à savoir si les cours dispensés par ce sieur n’ont pas orienter ou pousser au « terrorisme » ce Zitouni en question …

    Ce qui est humainement légitime c’est que cet enseignant aurait été fière dans le cas ou un de ses anciens élèves serait devenu une sommité, alors l’inverse doit-être aussi assumer !…

    Arezki HAMOUDI

    MELLO
    31 août 2018 - 20 h 05 min

    Pourquoi un tel temoignage sur un individu qui ne merite meme pas d’etre cite’. Le carnaval des annees 90 a ete un spectacle horrible , on ne veut guere le revivre. Une planification de bas niveau qui prend aujourd’hui une autre tournure plus desastreuse. Une islamisation rampante de la societe qui etend ses tentacules jusqu’a masquer l’identite de l’Algerien dans ses pratiques quotidiennes . Le seul passage du temoignage de cet enseignant qui merite attention , c’est lorsqu’il declare que tout ce beau monde s’enferme dans son egoisme et ses peurs injustifiees. Pourtant l’Algerien , a l’origine, n’est ni egoiste ni peureux.

    Brahms
    31 août 2018 - 15 h 50 min

    Zitouni a été manipulé comme la plupart de ses acolytes que sont Al Belhadj, Rabah Kébir qui vit en Allemagne et Abassi Madani qui vit tranquillement au Qatar. Ces charlatans de l’Islam voulaient faire un Etat islamique mais avaient oubliés que pour construire un Etat, il fallait des médecins, des boulangers, des plombiers etc…. afin de satisfaire aux besoins de la population. Enfin, les Saoudiens et Qataris leurs ont mis la carotte et ces idiots étaient prêts à détruire l’Algérie pour parvenir à leurs fins.

    Anonyme
    31 août 2018 - 15 h 34 min

    Zitouni le sanguinaire est devenu une référence maintenant ???!!!!

      Anonyme
      31 août 2018 - 16 h 12 min

      Mais très certainement mon ami !
      D’ailleurs, les Kamel AL-Bouchi, les Ali AL-Goudroune… et tous les autres AL-quelque chose, n’ont-ils pas ainsi été, le plus officiellement du monde, reconnus et promus au statut de… richissimes «hommes d’affaires» grâce notamment, et surtout, aux marchés octroyés, sous la formule du «gré à gré», par les gouvernements successifs de fakhamatouhoum ?
      Ne sont-ils pas aujourd’hui devenus des exemples à suivre pour la majorité de notre jeunesse… ?

    Anonyme
    31 août 2018 - 13 h 01 min

    Les anciens de birkhadem connaissent bien zitouni,au marché,. Cet enseignant parle évidemment des années antérieures où ce terroriste était enfant,soit au primaire ou collège. Les gens le voyaient devant la mosquée en tenue noire,chiite??

      Abou Langi
      31 août 2018 - 14 h 52 min

      Heuheueueu! Moua y’en a pas avoir compris que Zitouni a été à l’école, ya Einstein !

      Effectivement, s’il a été à l’école , le titre est justifié.

    Scags
    31 août 2018 - 12 h 59 min

    Des histoires de mytho comme d’habitude.

    Anonyme
    31 août 2018 - 11 h 55 min

    peut être que les algériens sont devenus plus délicat de leurs personnes ,plus frêle et ne supporte plu les courant d air

    Citoyen Karim
    31 août 2018 - 11 h 23 min

    Comme la pierre de rosette avait permis d’avancer dans le déchiffrement des hiéroglyphes, tout comme le levé de voile sur la décennie noire nous permettra de connaître les événements qui la composent. Connaître ce qui s’est passé, comme principe, est la base de la préparation de l’avenir. Le peu de choses qui ont été dites sur cette décennie est fabriqué avec de l’émotion, de la passion et beaucoup de manipulations ayant pour principal objectif la démolition de la colonne vertébrale algérienne. Un moratoire sur d’éventuelles poursuites doit précéder la démarche au nom de tout le bien qui en découlera de l’initiative. Il nous est possible de faire sortir même d’un probable mal, un bien certain, il nous faut juste du courage politique.

    mouatène
    31 août 2018 - 11 h 16 min

    à ma connaissance, à birkhadem il n’ya pas d’université et en 1990, zitouni était agé de 26 ans. c’est quoi cette école ?

      Rouspétodonte
      31 août 2018 - 11 h 37 min

      On ne peut pas tout dire dans un petit article comme celui-ci ; il faut comprendre que ce Zitouni et son frère étaient ses élèves en primaire, bien avant, lorsqu’ils étaient enfants ; probablement dans les années 1970.

        mouatène
        31 août 2018 - 14 h 21 min

        ce monsieur l’enseignant parle bien du GIA, qui n’existait ni en 70, ni en 80. je penses que ce monsieur, sur un coup de tete il a voulu faire l’interessant et c’est tout. d’ailleurs il pourrait s’exprimer ici et nous éclaircir. il n’est pas le seul à connaitre zitouni.

      Anonyme
      31 août 2018 - 12 h 58 min

      La Directrice du CEM de Birkhadem Mme Z. M. Allah Yerhamha, qui avait accompli son hadj, a été assassinée dans son bureau par le chef terroriste C. G. du GIA. Une grande perte, une petite consolation le chef terroriste C. G. du GIA a par la suite été éliminé.

        Anonyme
        31 août 2018 - 16 h 20 min

        Et je présume que le recours aux seules initiales de ce terroriste-assassin répond au désire de… préserver son anonymat, n’est-ce pas ?!

          Gatt M'digouti
          31 août 2018 - 23 h 02 min

          C.G ce sont les initiales de Christian Gourcuff, l’Attila de notre équipe nationale de football !!!!!!

    Karamazov
    31 août 2018 - 9 h 19 min

    Quel contraste  !

    En lisant le titre j’ai cru que j’allais lire des révélations fracassantes sur Zitouni . J’en suis resté sur ma faim.

    C’est comme celui qui a connu l’homme qui a vu l’ours mais qui ne lui arien dit.

      Anonyme
      31 août 2018 - 17 h 12 min

      Cela dit, je ne vois pas ce que pourrait bien changer de dire quoi que ce soit à un… ours !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.