La Turquie pille les finances de l’Algérie via les barons du commerce informel

saisie devises aéroport
Le voyageur indélicat a été arrêté à l'entrée de l'aérogare. New Press

Par Karim B. – Les services de la DGSN viennent d’arrêter une personne qui tentait de faire sortir 146 900 euros. Le détenteur de la somme en devise européenne se dirigeait  comme tous ses prédécesseurs interceptés dans différents aéroports du pays vers Istanbul, en Turquie.

S’il est clair que les personnes arrêtées font selon toute vraisemblance partie des milieux liés au commerce informel, il n’en demeure pas moins que le choix de la Turquie soulève de nombreuses questions. Ankara ne peut pas ignorer ces flux importants de devises étrangères qui entrent sur son territoire en provenance d’Algérie. Il est fort probable que des complicités en haut lieu existent dans ce pays, en proie à une grave crise financière, la valeur de la lire turque ayant chuté de moitié.

Y a-t-il un lien entre les réseaux du marché parallèle tenus par les islamistes et le régime turc de même obédience qui compte de nombreux adeptes en Algérie ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité que le leader de l’AKP a réussi à infiltrer jusqu’à l’Assemblée populaire nationale (Parlement) via des affidés, à l’image de Hassan Aribi.

Il est difficile de ne pas voir dans ces tentatives d’exfiltration de grosses sommes en euros un plan de déstabilisation. Combien de millions d’euros ont pu échapper à la vigilance des services de sécurité au niveau des frontières ?

Le renforcement de la coopération entre la Direction générale de la Sûreté nationale et les services des Douanes semble donner ses fruits, mais les nombreuses saisies de ces dernières semaines nous obligent à nous interroger sur d’éventuelles complicités au niveau des ports, des aéroports et des postes frontaliers terrestres sans lesquelles il aurait été impossible de faire passer autant d’argent liquide dans les bagages ou à bord de véhicules.

La saisie opérée ce mercredi par la police de l’aéroport d’Alger Houari-Boumediène confirme l’existence d’une filière mafieuse qui traite avec Ankara. La sécurité de l’Algérie n’est pas uniquement menacée par le terrorisme islamiste ; elle l’est aussi par une organisation criminelle transfrontalière qui sabote l’économie nationale.

K. B.     

Comment (56)

    Anonyme
    11 septembre 2018 - 16 h 05 min

    En France, les douaniers ont des chiens qui détectent les billets de banque. Il ne faut pas oublier que l’empire Ottoman était en Algérie de 1515 à 1815 et il pense que ce pays leur appartient alors que les Turcs n’ont jamais aidé l’Algérie pour qu’elle recouvre son indépendance. Je pense qu’il faut mettre des douaniers en civil au départ comme à l’arrivée en Turquie ensuivant ces fraudeurs fiscaux. Avez vous déjà vu un Turc apportait 200 000 ou 300 000 €, en Algérie jamais ?

      Lyes Oukane
      14 septembre 2018 - 9 h 42 min

      @Anonyme de 16h05 . De 1515 au 15 juin 1830 ( date du début de la colonisation de l’Algérie par la France ) .

    JAGUAR
    8 septembre 2018 - 23 h 16 min

    Avec tout les pays qui existe dans le monde faut que nos traitres collent ces Turques !

    yassine
    6 septembre 2018 - 16 h 34 min

    Il n’ya pas un pays au monde qui a des reglementations anti-nationales comme
    l’algerie et voici quelques exemples :
    1) Parite du DA banque versus marche libre : 50% de difference .
    * cela permet de subventionner l’import ( 20 milliards US de difference /an).
    * Surfacturation de l’import ( 20 milliards /an )
    2) Paiement par LC : 2 milliards / an de charge.
    3) H’mimed dans son mandat precedent avec le certificat de qualite : 500
    millions/an et ce durant 4 annees .
    4) Achat de Djezzy : 4 milliards USD .Une entreprise vide .
    Et comme cela , il ya des centaines de realites scandaleuses faites par l’etat lui meme .
    Alors ces 4 millions qui n’appartiennent pas a l’etat ; c’est du pipi de chat

    yassine
    6 septembre 2018 - 16 h 20 min

    Populisme et demagogie .
    C’est comme si cet argent a ete vole a la banque centrale. Dans un pays qui se respecte :
    1) vous faites ce que vous voulez avec votre argent !
    2) Il ya une seule parite pour pouvoir construire une economie
    Dans le notre, vous achetez 1 Euro pour 210 DA et vous avez l’impression que cet euro vous l’avez volé!!!

    Anonyme
    6 septembre 2018 - 12 h 52 min

    La Turquie ( avec la Tunisie et le Marrok) nous inonde avec ses produits vestimentaires que nous payons en devises, reçoit nos touristes qui payent en devises et en plus reçoit des devises de nos trafiquants. Ça fait beaucoup pour un pays qui nous a colonisé pendant 3 siècles et qui a reconnu l’indépendance de notre pays qu’en 1972, mais tout ça en vérité est uniquement du à nos faiblesses car dans les années 60-70 notre pays étaient agricole, touristique et avaient même des entreprises textiles et de fabrication de téléviseurs.

    Argentroi
    6 septembre 2018 - 11 h 45 min

    Toute la filière du trafic de devises a été organisée et mise au service de la nomenklatura mais surtout au profit de nos affairistes pour investir, commercer et acquérir des biens immobiliers à l’étranger. C’est avec ses devises qu’on achète des appartements ou des usines à l’étranger. Le flux de devises passait par Ben Gardane en Tunisie puis en Libye pour atterrir en Turquie ou à Dubaï. La chute vertigineuse de la lira turque est une occasion en or pour faire des affaires encore plus juteuses avec la Turquie. C’est les troubles à Tripoli qui ont obligé nos affairistes à se rabattre sur le circuit non sécurisé des aéroports.

      Anonyme
      6 septembre 2018 - 13 h 06 min

      Il n’y a pas que la Turquie qui en profite .La Suisse aussi en profite. Des importateurs de poudre de lait destinée à la fabrication du lait en sachet et subventionnée par le gouvernement algérien dans le cadre du mécanisme de soutien aux produits de premières nécessité, surfacturent la marchandise importée et détournent le surplus d’argent qu’ils cachent à Genève en Suisse, rapporte, ce mercredi 5 septembre 2018, swissinfo.ch

    Moskosdz
    6 septembre 2018 - 7 h 33 min

    Je m’en souviens parfaitement de mon voisin partisan du Fis qui me disait:si tu veux mettre à genoux un état,il faut lui saboter son économie et si tu veux arriver au pouvoir,il faut détruire tout d’abord ce grillage qui le protège,allusion faite aux policiers,gendarmes et soldats,qui sans aucun doute,cette idée diabolique n’était pas sienne,mais fabriquée dans d’autres laboratoires.

    A3ZRINE
    5 septembre 2018 - 23 h 50 min

    Je retiens une chose, au temps de Tebboune quand il a décidé de stopper les importations, la Turquie s’est manifestée et a crié fort pour continuer sur la même ligne. Je reconnais que ce n’était pas le seul pays à se manifester, beaucoup d’autres pays de l’UE ont mis la pression sur l’Algérie pour reprendre les importations à grande échelle.
    Mais la Turquie qui a tissé des liens avec l’état Algérien a su tirer son épingle du jeu, et ce qui a été récupéré n’est qu’une goutte dans un océan car depuis des années nos barons de l’informel transfereraient des millions d’€ via Istanbul et Dubaï, l’Algérie ses enfants l’ont saigné.
    La responsabilité incombe donc à l’état qui n’a pas su assainir le secteur économique, car la solution réside dans la lutte du marché noir de la devise, les attendre à l’aéroport est juste du rafistolage, les réseaux ne sont jamais à court d’idées, le passage par l’Afrique peut être une solution de rechange, la Turquie a tissé des liens dans toute l’Afrique. Et si cette cabale est lancé, l’oncle Sam n’est pas loin, lui qui est rentré en conflit direct avec le gouvernement Erdogan.

    Farid1
    5 septembre 2018 - 23 h 30 min

    D’où ce type s’est procuré des devises si ce ‘est du square Port Saïd

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 22 h 30 min

    faut faire simple taxé au maximum autoriser tout ce qui vient de Turquie ou d origine turc mais quoi qu il en soit ces fraudeurs sont beaucoup moins dangereux que les panaméens et certains de nooos respo,,,,,,, comme guol ssaadani khelil et de centaines d autres

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 22 h 02 min

    La Turquie considère toujours l’Algérie comme sa province islamique.

      Moyen-Orient
      18 décembre 2018 - 9 h 39 min

      Les Turcs ne savent même pas situé l’Algérie sur une carte géographique et surtout il s’en fou vraiment de votre pays sous développé qui est toujours une colonisation française… il faudra plutôt dire a vos femmes d’arrêter de se marie avec nos hommes Turcs et de dire vos mec darreter de courir après nos femmes Turcs qui ne les calcule même pas vue vos tête de dromadaire..

    Benkheira Farid
    5 septembre 2018 - 21 h 58 min

    Ok vous croyez que la Turquie a besoin de ces sous, Messieurs, la Turquie est la 12ème force mondiale avec PIB de 1800 M USD, et si vous avez un trou de mémoire la Turquie a investi plus de 3M USD en Algérie, vous croyez que quelques centaines de milliers d’euros vont sauvé l’économie Turque!!!, au lieu de pointer les doigts vers les islamistes du gouvernement Turque qui ont fait que du bien à l’économie Turque, parlez de vos responsables qui pillent notre pays en faveur des banques internationales et la France.

    Nasser
    5 septembre 2018 - 21 h 47 min

    Pas du tout d’accord !!
    Vous vous trompez de criminels!
    Ce n’est pas la Turquie qui pille les finances de l’Algérie!
    C’est les algériens qui pillent les finances de leur pays!

    Si des Turcs vont entrer en Algérie des millions de dollars, peut-on dire aussi
    que « l’Algérie pille les finances de la Turquie »?

    Mohamed
    5 septembre 2018 - 21 h 12 min

    Salam aleikoum,

    Je vous disais bien avant, que si nos ennemis voulait nous détruire, ils n’utiliseraient pas la carte d’une confrontation militaire directe, malheureusement nous sommes là à compter sur notre vaillante ANP, et nous avons négligé d’autres failles, d’autres brèches que l’ennemi peut emprunter pour nous atteindre.
    Je m’explique, les confrontations directes, c’est à dire, une invasion militaire est utilisée quand les chances d’une victoire rapide est assurée pour l’assaillant, surtout avec une perte minimale de ses soldats, et de matériels, mais quand il s’agit d’un pays faible, avec des chances de victoire rapide oui, là y aurait une confrontation directe, mais s’agissant d’un pays qui pourrait rendre les coups et leur alourdir l’ardoise, alors pas la peine d’attaquer, mais ils utiliseraient d’autre stratégie et tactique qui demanderaient du temps pour que ça aboutisse à l’effondrement de pays visé sans tirer une seule balle, contrairement à l’invasion qui serait rapide, cette méthode nécessiterait du temps pour détruire le pays de l’intérieur surtout comptant sur les autochtones qui agiraient par cupidité mais jamais par conviction.
    Nos ennemis sont de l’intérieur et notre souveraineté nationale ce n’est pas les limites géographiques qui définissent nos frontières mais notre souveraineté nationale c’est notre économie, si elle est détruite, nos vaillants soldats d’ANP ne sauront défendre quoi que ce soit

    pomme
    5 septembre 2018 - 21 h 04 min

    Ce que fait la Turquie en Algérie, elle ne le fait pas gratuitement et c’est normal, comme rénover les mosquées de la Casbah.

      Nasser
      5 septembre 2018 - 23 h 37 min

      Ils construisent plutôt les tramway d’Algérie
      C’est nous qui construisons des mosquées, des cités bidons, des trottoirs en escaliers, des routes anormales!

    jokerpic
    5 septembre 2018 - 20 h 56 min

    C’est un état d’esprit a vouloir gagner et faire gagner son pays .
    Des étrangers viennent en Algérie ? le change doit se faire a la banque c’est un principe de faire gagner son économie et automatiquement gagner soit méme.
    Si tout le monde comprend cela c’est tous qui allons gagner a la fin.
    La guerre malencontreusement est devenus économique et si chaque algérien comprend que chaque cts est important a considérer dans le sens de « l’intérêt économique  » .
    Des allemands que j’ai rencontré a l’étranger avait ramenés leurs alimentations dans l’esprit de booster leur économie comme exemple de citoyens d’un pays a la pointe de l’économie.
    Le trafic de tout genre reste aussi une tare que les services de sécurité economiques doivent déjouer .

    Le Rouspétodonte
    5 septembre 2018 - 20 h 45 min

    Il serait plus juste d’intituler votre article : « Des traîtres algériens pillent les finances de l’Algérie au profit de la Turquie ». En plus de ce cas, il y a eu aussi, la semaine passée, cet homme et cette femme, qui ont été appréhendés à l’aéroport, en partance pour Istanbul, et en possession de 1 090 000 et 42 000 euros, respectivement ; mais comme les filets sont très lâches, il faut penser que la grosse majorité de ces traîtres a réussi à passer. Il ne faut pas oublier, non plus, les Panama Papers, l’immobilier parisien, Dubaï, etc. Je finirai par croire que ce Tunisien, en visite à Alger et témoin d’ouvertures des plis d’appels d’offres internationaux, avait bien raison quand il disait : « Qoulouli ya khawti, hadh el djezaïr blad’koum wella kritou’ha ? Il n’avait rien compris à la logique des algériens quant aux choix des soumissionnaires; cela sentait la corruption à plein nez.

    Loukoum
    5 septembre 2018 - 20 h 35 min

    Que propose l’Algérie pour faire face à la horde de  » loups gris ».

    chark
    5 septembre 2018 - 20 h 27 min

    Les prisons existent , il faut juste s’en servir !

    arezki
    5 septembre 2018 - 20 h 20 min

    De toute façon avec 146900 euros on ne peut pas acheter un appartement à Neuilly-sur-Seine ! donc ce n’est pas lui … ce n’est pas une assez belle somme pour toi mon fils !

    PREDATOR
    5 septembre 2018 - 19 h 59 min

    J’avais bien dit dans un autre article que lAlgérie était devenue une charogne que dépècent les prédateurs de l’interieur et de l’exterieur

    elhadj
    5 septembre 2018 - 19 h 33 min

    pourquoi accabler les autres alors que le problème réside dans la prise en charge et l éradication du marche informel que le pouvoir n arrive pas a juguler.on ne peut parler de bien gérer l économie du pays ,d un assainissement des échanges, d une régulation du marche,d une maîtrise des flux financiers , d une collecte d impôts si le fléau de l informel fait la loi et s adonne a toutes les formes de spéculation, de transferts illicites, de surfacturation, de pénuries et trafics divers. tant que le pouvoir n a pas la volonté d éradiquer ce phénomène il est craindre qu on sera encore a de pires conséquences

    karimdz
    5 septembre 2018 - 19 h 31 min

    Cette fuite de capitaux n’aurait pu se faire, si notre pays avait développé une économie créatrice de richesses, si nous produisions chez nous au lieu d acheter à l étranger, si notre pays n était gangréné par la corruption qui fait que certains services d état, de sécurité… ferment les yeux moyennant commissions.

    Pour mettre fin à ce laisser aller, que l Etat applique une politique implacable contre tous ceux qui sabotent l économie nationale, mais pour cela il faut un véritable nettoyage. Une politique de réformes doit etre mené pour permettre aux villes, aux wilayas de disposer de plus de moyens pour mener eux meme une meilleurepolitique de développement local, l Etat ne peut pas tout faire.

    Une politique d investissement productif doit etre développé, associant capitaux publics et privés pour assurer à notre pays, une véritable indépendance, et permettre également de pouvoir assurer à notre pays, des revenus hors hydrocarbures.

    Il faut enfin, que le peuple algérien, car il est toujours facile de critiquer l Etat et de lui imputer tous les problèmes, se comporte en responsable, au lieu de s illustrer par le laisser aller, l irrespect, l’indifférence, l incivisme. La réussite ne pourra être possible et totale, s il n y a pas de véritable prise de conscience de tous les citoyens pour bâtir une société où il fait bon vivre.

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 19 h 07 min

    Voici la preuve ( une de plus) que les véritables et les plus dangereux ennemis de l’Algérie vivent et commercent dans le pays et font fuir leurs capitaux volés au pays vers des pays étrangers qui en profitent pour doper leur économie alors que nos concitoyens ont besoin de tant de choses. Cette trahison économique est vraiment criminelle.

    226
    5 septembre 2018 - 18 h 48 min

    c’est juste une fausse piste comme les autres bien avant.l’Argent est sifonne par milliards de $ a travers les banques Francaises installees en Algerie,par les heritiers de l’Algerie Francaise,ceux qui s’oppose a tout investissement de qualite Americain et de quantite Chinois.

    ripper
    5 septembre 2018 - 18 h 38 min

    Il est facile de déjouer la vigilance des services de sécurité au niveau des frontières, car il est impensable de surveiller 7000 kms. Le problème est un palier plus haut, il réside dans le fonctionnement de notre système politico-économique. Vouloir tout contrôler par une caste usant du crédo  »Affame ton chien il te suivra » résulte sur de trafics de toutes sortes et des pertes énormes en devises.
    La Turquie ne fait que profiter de cette cohue, tout comme Dubaï, la Tunisie, la France etc.

    jokerpic
    5 septembre 2018 - 18 h 21 min

    Des milliars de dollars voila ce qu’a couté l’évasion sous toutes se formes .Je comprend maintenant que Mr Ouyahia a instauré le credoc mais malheureusement ceci a couté encore 2 milliard de dollars en frais a payer aux banques .Jamais des agios aussi important sont réalisés au front office d’une banque .A l’instar des pays comme le maroc ou la Turquie ou leur conseillés ou responsable sont formés dans les grandes écoles mondiales .L’Algérie en possède beaucoup dans le monde .Leur efficacité aurais anticipé le cout a payer avec le credoc la remise doc par exemple .Des complicités existent et je pense qu’il n’avait pas une cohésion entre les services de polices et frontière comme maintenant .
    Beaucoup se sont sucrés sur le dos de l’Algérie les Sté écran a commission et l’informel qui aspirent énormément de pertes de change.
    j’espere aussi que le peuple va se réveiller et prendre en charge son destin.

    le Terroir
    5 septembre 2018 - 17 h 14 min

    Où est le problème ? Quand Erdogan est venu inaugurer la mosquée Kechouwa, des milliers d’algériens se sont déplacés de toute l’Algérie pour le voir et l’applaudir, pourquoi ? Il l’a fait avant notre président. Il s’est déplacé comme Macron à Alger, seul, et devant le peuple algérien orphelin d’un président. Dans ce cas nous n’avons qu’à importer un président ou un gouvernement de l’étranger avec la formule 51/41 ou 100% ou que sais-je ? L’argent s’échange en plein jour à Port SAID, sur le trottoir. Les cambistes agitent leurs liasses sous le nez des passants comme dans un souk du moyen-âge. Ces financiers du trottoir disent même que beaucoup de ministres font leur change chez eux. Les épiceries et autres commerces font fonction de bureau de banques ou de change, enfin c’est le Bazar d ‘Istanbul dans toute sa splendeur !!! A l’aéroport d’Alger les arrivants se font accoster par des personnes qui proposent d’effectuer le change, à la barbe des policiers, soi-disant.
    Il y a d’autres qui traficotent des milliards en pâtes et spaghettis avec la Tunisie, d’autres qui traficotent de la main d’œuvres du Maroc dans la construction, chez les riches, dans les baronnies, et qui passent par les « douanettes » officieuses et bien d’autres histoires bien arrosées et encensées de Narguilé… Pour le moment nous consommons les produits turcs, nous faisons tourner l’économie turque, donc inconsciemment nous sommes complices.
    Si vous savez que ce sont les barons de l’informel qui sont responsables du malheur de notre pays alors agissez ! Il y a des forces de police, il y a la justice, il y a l’armée. On va plutôt compter sur la Khamsa et les zaouias pour nous protéger et faire changer les choses, qui sait ? Jamais quatre sans cinq. Que Dieu nous protège. Merci à AP.

      MOHAMMED BEKADDOUR
      5 septembre 2018 - 18 h 42 min

      @Le Terroir
      5 septembre 2018 – 17 h 14 min
      ————————————————————————
      Qui sommes « NOUS » ? Les conditions OBJECTIVES sont réunies en 2018 pour un référendum, il y a une méthode, et une fois la réponse établie, il y aura LE VRAI EL JAZAÏR, ni Turque ni Français, ni qui que ce soit d’autre, c’était quoi notre TAHYA EL JAZAÏR DE 1962 ???

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 16 h 16 min

    La culture des Jellabas ..des gandouras…des abayas….des tchadors nous a envahis,.,…Nos coutumes et notre culture moderne sont attaquees…par l invasion de coutumes et comportement venants d autres horizons….
    l Etat se doit d investir davantage dans la culture et l education et de mener une guerre contre la corruption,la drogue et la fuite de capitaux.Nos services de renseignements d avoir infiltrer ses professionnels des trafics de devises et les attraper aux sorties des frontieres la main dans le sac…la justice se charge du reste….des candamnations tres severes ,plusiers fois le montant de la fraude et la prison…allant jusqu a la vente aux encheres de leurs biens…..La corruption ,la drogue et la fuite de capitaux sont un poison extremement efficace pour detruire un Etat a petit feu….S attaquer a ces trois fleaux …est une condition indispensable pour construire un Etat viable.Ces trois cancers qui rongent les institutions de L etat doivent etre aneantis

      Talbi
      5 septembre 2018 - 17 h 28 min

      Monsieur KB avant d’écrire quoique ce soit il faut s’assurer avant de le faire.
      1- les devises que ton état saisit ne lui appartient pas.
      2 – les petits commerçants que tu prétends de l’informel détiennent tous sans exception
      – des registres de commerces
      – affiliés à la casnos
      – emploient des travailleurs affiliés à la cnas. Cad ils – –
      – payent leurs imports et leurs cotisations

        Cambio
        5 septembre 2018 - 21 h 10 min

        d’après ce que je comprends méme les barons de la drogue et de l’informel possèdent le registre de commerce !!
        soit tu es …….ou bien tu fais exprés.
        et puis ce n’est pas la Turquie qui pille les Algériens, ce sont ces derniers qui le mette dans les poches des turques.

    HOUMTY
    5 septembre 2018 - 15 h 43 min

    SALAM L’KHAWA…. La seul solution et d’ouvrir des bureaux de change avec des taux rentable pour tous le monde et concernant les pérsonnes qui essaient de passé des devises frauduleusement ils faut triplé les contrôles et recruté des physionomistes pour les demasqué ! sinon notre éconnomie court à la catastrophe. QU’ALLAH PROTÉGE LA MÉRE PATRIE DE TOUS CES VOLEURS ET PROTÉGE NOS SERVICE DE SECURITE ET NOTRE A.N.P

    MOHAMMED BEKADDOUR
    5 septembre 2018 - 15 h 15 min

    L’acte 1er Novembre 1954 avait-il oui ou non la construction d’un état sans la France ? Un état digne de ce nom contrôle y compris la circulation des fourmis, quel temps nous faut-il pour atterrir ??? Nous considérer enfin comme des êtres normaux, un peuple normal jaloux de ce que le sacrifice de tant et tant d’êtres depuis au moins 1830 nous a offert la possibilité d’être sur scène non comme un chapelet de jérémiades, mais comme une fourmilière, où chacun apporte sa part pour la survie, la vie de l’ensemble.

      MELLO
      5 septembre 2018 - 17 h 40 min

      L’Algerie telle que placee sur la base des fondements du 1er Novembre a ete detruite. Ils ont,meme, touche’ aux fondations de cet Etat Republicain pense’ par les 22 qui ont pose’ la premiere pierre de la Revolution. Depuis 1962, les fourmillieres, que nous sommes, guidees par le choix d’un projet de societe’, caduque et inexistant dont le script a ete elabore’ par tous ces rongeurs qui n’en finisse pas de detruire ces fondements, n’arrivons a comprendre que nous jouons au jeu du serpent qui se mord la queue. Gardons nous de nous limiter a cette queue, sinon … des millions ou ces milliards d’Euros , propriete’ de tous les Algeriens, partiront en fumee.

    UNE PIZZA POUR MONSIEUR....!
    5 septembre 2018 - 15 h 05 min

    parce qu’on a une économie ? je croyais qu’on avait (hormis les hydrocarbues) juste du commerce , mais surtout pas une économie car y’a ni tourisme ni …ni …ni….bref RIEN à part les pizzas pour gonfler encore plus les gros ventres des islamistes bons à rien qui ne font qu’attendre les horaires de priéres …hahahahah : la productivité ( al khedma) peut attendre encore quelques millénaires ….
    ( on se demande d’où vient toute cette paralysie )!!!!!!!!

    Kahina-DZ
    5 septembre 2018 - 15 h 00 min

     »Y a-t-il un lien entre les réseaux du marché parallèle tenus par les islamistes et le régime turc de même obédience qui compte de nombreux adeptes en Algérie ?  »

    Il n’est jamais trop tard de poser la bonne question??
    La camelote Turc  »Hallal » a dévoré l’argent de l’Algérie grâce au mafieux de l’informel monopolisé par les islamistes.

    Avant de priver les pauvres Algériens des subventions, il faut s’attaquer aux mafieux de l’informel qui vident les caisses avec permission.

    D.Z
    5 septembre 2018 - 14 h 49 min

    À ENFIN c’est maintenant qu’elle découvre le pot aux roses.
    Ce que nous les citoyens lambda avions remarqué depuis très longtemps.
    Et le pire de tous haut la main c’est le maroc puis ensuite la Tunisie en troisième position.
    Les dealers clandestins marocains de subtance illicites marocains en algérie rachètent des Euros en payant rubis sur ongles avec des dinars.
    Ces marocains entre du canabis gratuitement, qu’ils vendent et encaissent en dinars des consommateurs puis ensuite ils achètes sur le marché parallèle et informel des euros qu’ils ramènent au Maroc au roi leurs employeur.
    Ce trafic génère à l’insu du peuple algérien des milliards d’euros qui s’évadent de l’Algérie avec certainement la complicités de douaniers véreux.
    Et nous en algérie ils nous reste que le dinars, une monnaie de singe bonne pour tapisser nos maisons!!!!

    Zaatar
    5 septembre 2018 - 14 h 40 min

    J’attend le moment où on va annoncer notre banqueroute. apparemment le moment approche beaucoup plus vite que je ne le pensais. slamet rissanna.

    Muh Amazigh
    5 septembre 2018 - 14 h 24 min

    c’est malheureux à dire mais c’est l’économie de bazar et l’absence de contrôle qui crée ce désordre.

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 14 h 21 min

    DAR AMMI MOH.

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 14 h 20 min

    malheureusement il y’a plusieurs filière mafieuse qui traite avec Ankara avec Paris avec Rabat avec Tunis et la liste est longue et ces filière sont bien protéger d »en haut donc ils craignent rien

    LeilatElKadr
    5 septembre 2018 - 14 h 19 min

    Un grand BRAVO pour cet article qui,enfin,dévoile le vrai visage de la Turquie d’erdogan mentor de Makri et de nos islamistes.
    Je me suis tjrs demandé ou vont les milliards engrangés par le commerce de détail et informel(alimentation et matériaux de construction..) dont les islamistes ont le monopole.Cet excellent article m’a fourni la réponse
    Tout comme nos euros qui affluent en turquie sans en inquiéter les autorités de ce pays qui ferment les yeux,les candidats djihadistes de l’EI passaient également par Istanbul.
    Ces gens qui exsanguent notre pays pour en enrichir d’autres ne devraient bénéficier d’aucune pitié de la part du Président Bouteflika.tout comme il est en train de le faire pour ces roitelets de walis qui snobent leurs administrés.

      Amar
      6 septembre 2018 - 7 h 41 min

      Bonjour,
      « Cet article dévoile le vrai visage de la Turquie » et le visage voilé de l’Algérie. C’est le baron de l’informel au royaume de la contre façon.

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 14 h 11 min

    Tout notre systeme est illigitime et infomel.la tête donne le plus mauvais exemple

    Felfel Har
    5 septembre 2018 - 14 h 09 min

    Ils sont nombreux les FM algériens qui adulent Erdogan. Ils sont prêts à vendre leurs pays pour lui venir en aide et le sortir de sa peu confortable position. Leur tentative s’avèrera toutefois vaine car on ne guérit pas un cancer avec un cachet d’aspirine.

    Farida
    5 septembre 2018 - 14 h 00 min

    Bof, ce n’est rien. Ce sont des pays musulmans, alors tout est halal inclu aussi tout ce qui vient d’arabie saoudite.
    C’est entre cousins qu’on se prête le magasin … L’islam passpartout est partout maintenant.
    Une burka, une gandoura , une barbe et hop, tout est halal a coup de baguette magique.

    Anonyme
    5 septembre 2018 - 13 h 53 min

    L’informel est le Business des Islamistes en Algérie (fausses déclarations, fausses domiciliations et facturations à l’exportation, vente sans facture, pas de TVA reverser, pas d’impôts payés, pas de cotisation CNAS,…) tout cela avec la complicité et la connivence des services douaniers et des fonctionnaires d’Etat. Business venant de Turquie mais aussi de Dubaî, France, Chine, les barons de l’import/import qu ont des structures installées dans ces pays et en Algérie. Ils peuvent manipuler les flux physiques et financiers comme bon leurs sembles. Mais tout le monde est informé de ces trafics en Algérie mais on laisse faire. Pourquoi? A un certain moment, les intérêts convergent aux détriment de la pérennité, la sécurité du pays et du peuple Algérien.

    Vérité
    5 septembre 2018 - 13 h 51 min

    La Turquie est un pays producteur et exportateur de toutes sortes de produits qui intéressent les commerçants algériens du formel et de l’informel. Les commerçants turcs s’achalendent chez des producteurs turcs. Si nous avions un semblant de production en Algérie, les étrangers seraient venus chez nous pour s’achalender et nous aurions fait rentrer des devises comme le fait la Turquie et c’est très bien pour elle. Mais comme nous sommes des tubes digestifs (on s’occupe de consommer et de prier ) et que nous ne produisons rien, les commerçants algériens du formel et de l’informel sortent leurs devises pour aller s’achalender en Turquie où ailleurs puisqu’ils ne peuvent le faire en Algérie.
    Si nous étions à la place de la Turquie, nous aurions été bien heureux de voir des devises rentrer au pays . Malheureusement, un pays qui ne produit rien ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. On ne va pas reprocher aux turcs de nous fourguer leurs marchandises (En marquant qu’ils nous saignent ). Ils sont là pour vendre. On devrait se reprocher à nous même de ne rien produire contrairement à la Turquie où tourisme, agriculture, textile, cuir, industrie militaire etc…façonnent le quotidien des turcs.
    Quant à l’AKP, Erdogan aura beau fait d’essayer de gommer le travail d’Atataturk, il n’arrivera à rien. La majorité des turcs sont laïcs et très intelligents.

    elhrawa
    5 septembre 2018 - 13 h 42 min

    Lorsque les peines ne sont pas dissuasives, il faut les décupler !
    Maintenant si toutes les couches sont infectées, jamais l’Algérie ne sera un pays émergeant.
    Trafics, corruption,destabilisation, incivisme,religion mal utilisée…c’est ce qui plombe le développement d’un pays.
    Regardez les pays Arabes…surtout le Maroc, tous la tête en bas.
    Et ce n’est pas la France qui va aider à vaincre ces fléaux…bien au contraire.
    Vous avez vu les différents stratagèmes de l’Occident pour sauver et empêcher la neutralisation des zombies térroristes qu’ils ont crées ?
    L’Algérie doit punir fort sans s’embarrasser (comme Israël !) des aboiements menaçants des Organismes traitres…
    Seul bon point ! L’Arabie saoudite parceque riche : main coupée et peine de mort appliquée ! Chapeau .

    Gatt M'digouti
    5 septembre 2018 - 13 h 32 min

    Sbah el kheir ! saha n3askoum !

    Zaatar
    5 septembre 2018 - 13 h 26 min

    La Turquie pille les finances de l’Algérie via le trabendo. Mais que font nos responsables? A moi que ça soit eux les barons de l’informel. Si on arrive à dégarnir le compte de tout un pays, c’est vraiment qu’on est bien introduit… apparemment le Boucher est vraiment un enfant de chœur dans la jungle de notre système informel..

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