Souk Ahras : six cas d’irrigation de récoltes agricoles aux eaux usées

pt irrigation
Des champs agricoles continuent d'être irrigués à l'eau usée, sans scrupules ! D. R.

Six cas d’irrigation de récoltes agricoles aux eaux usées ont été recensés en août dernier dans la commune de Henancha, dans la wilaya de Souk Ahras, a-t-on appris, dimanche, auprès des services de la Gendarmerie nationale, signalant que les mis en cause ont été présentés à la justice.

Ces irrigations ont ciblé 7 hectares plantés de tomates et de poivrons, ont précisé les services de ce corps de sécurité qui ont procédé à la saisie du matériel utilisé dans le pompage des eaux usées.

Agissant sur information faisant état d’acte préjudiciable pour la santé du consommateur, les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête au cours de laquelle une opération de contrôle des pompes à eau utilisées dans l’irrigation des champs agricoles a été lancée, a détaillé la même source, ajoutant que les échantillons d’eau utilisée dans l’irrigation ont été prélevées et analysées, confirmant la qualité douteuse de cette eau.

Des mesures «rigoureuses» ont été prises à l’encontre des personnes impliquées, a-t-on encore indiqué, précisant que les mis en cause ont été présentés devant la justice.

En parallèle, les opérations de contrôle et d’analyse des eaux des forages et de certaines sources d’eau naturelle, effectuées par le bureau communal d’hygiène, se poursuivent dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), a-t-on affirmé, soulignant que la source d’eau d’Aïn Bendada, dans la commune d’Ouled Idriss, a été interdite à la consommation suite aux résultats des analyses bactériologiques.

R. N.

Comment (16)

    Anonyme
    11 septembre 2018 - 6 h 16 min

    des algériens tuent des algériens pour se faire de la tune kifkif marchand de poison ou cocaïne kifkif crime de masse kifkif vendre du choléra

    Karamazov
    10 septembre 2018 - 12 h 14 min

    Iben moua j’ai honte de vous avouer mon infidélité car , dans mon souci de savoir tout sur cette affaire d’arrosage , j’ai été papillonner du coté du « Soir » , chez Hakim Laalam, qui se plaignait qu’on transportât des ognons et des melons les uns sur les autres, avec kamim un brin de nostalgie qui ne se disait pas pour le bonvyouta. S’il pouvait lui aussi faire un tout du côté d’AP , je lui aurais spliker que ce mélanges des genres n’est pas fortuit. Qu’il n’aille pas croire que c’est pour atténuer l’odeur des oignons qu’on les a mélangés avec des melons pour les parfumer mais au contraire , c’est pour masquer l’odeur de m…. dégagée par les melons.
    Donc, à moins que notre cher H.Laalam n’ait été pris par la nostalgie de Fellag en Suisse pour notre zbel national , je lui suggérerai de laisser passer.

      Zaatar
      10 septembre 2018 - 12 h 29 min

      Fellag au moins est vrai et sincère dans ses sketchs… il respire sa vérité qu’il fait sortir de ses tripes, ce à quoi il croit. Comme je viens de l’écrire à notre ami le boulanger, chez nous c’est au bal masqué ohé ohé que ça se prononce et que ça se joue. le folklore a bien ses racines ici.

      Abou Langi
      10 septembre 2018 - 14 h 36 min

      Moua je crains fort que cette histoire de mélange des gouts ne se termine comme pour la poule qui voulait marcher comme une perdrix. Non seulement elle n’a pas su marcher comme une perdrix mais elle a oublié comment marchaient les poules.
      Là, le risque c’est que les melons ne sentent pas l’oignon mais les oignons eux sentiront la m…

        Zaatar
        10 septembre 2018 - 14 h 56 min

        Au point où on en est chez nous…ma foi, économie, industrie, éducation, enseignement, agriculture…etc, bref, tout cela est dans la m… rajouter les oignons ne pèsera pas plus lourd dans la balance je crois.

    Abou Langi
    10 septembre 2018 - 11 h 50 min

    Sik ya akhi Zaatar je me swi laissé berner par par les sirènes du patriotism qui m’ont fait croire que nos agriculteurs ahl errahma et qu’ils ne feront jamais comme les agriculteurs intensifs de l’occident .
    Salafou mal kamim d’apprendre à mounage qu’on m’a fait mangé de la m… à mon insu , surtout qu’il est trop tard pour liquider mon oedipe maintenant.

    Sivri qu’ : On n’oublie rien de rien 
    On n’oublie rien du tout 
    On n’oublie rien de rien 
    On s’habitue, c’est tout 

      Zaatar
      10 septembre 2018 - 12 h 23 min

      Tu crois toi en ces balivernes de ahl errahma, les prédicateurs de la foi, les moudarissines dans les mosquées, les barbichettes aux gandouras kamis, les kehoul sur les yeux, le prêche de la bonne parole (la parole de Dieu)? tu crois toi à tout cela? si c’est le cas mon ami chapeau et il est donc tout à fait normal qu’on t’ai fait bouffer de la m… sans que tu t’en rende compte. Car au moins ils auraient pu te le dire. Nous au moins on le savait, mais on savait surtout que notre organisme se devait de s’adapter… bref, et puis c’est vrai Non rien de rien, non on ne regrette rien, ni le bien qu’on nous fait , ni le mal tout cela nous est bien égal… salut l’ami

    Abou Langi
    10 septembre 2018 - 10 h 20 min

    Akhi Zaatar est rassurant.

    Il me rappelle l’histoire de cette énurétique qui a dit: avant je faisait pipi au lit ça me complexait beaucoup et je ne le supportais pas , mais depuis ma psychothérapie , je fais toujours pipi au lit mais hemdoullah je vis avec et ça ne me complexe plus .

    Quand je disais bien à maman que sa purée de pomme de terre avait un gout bizarre, elle me disait; etch et soussem ! ( mange et titwa! )

      Zaatar
      10 septembre 2018 - 10 h 42 min

      Quand je disais que 98% de nos gènes sont « configurés » par notre environnement, c’est à dire que ces gènes ne codent pas les protéines responsables de notre anatomie. Eh bien, je pense bien qu’on s’est accommodé avec notre environnement. Surtout en matière d’alimentation. Entre la nourriture importée et celle produite chez nous notre organisme ne fait pas beaucoup de différence, celle ci réside juste dans le portefeuille.

    Anonymeplus
    10 septembre 2018 - 8 h 36 min

    Voilà le résultat de la politique de l’impunité et du laisser aller dans ce pays.
    A force d’ignorer volontairement les dangers des criminels qui irriguent les fruits et légumes avec des égouts, on se retrouve aujourd’hui avec des maladies du moyen-âge comme le choléra.
    L’idéal serait que tous les walis, tous les chef de daïra, tous les chef d’apc, tous les ministres, bref toutes les composantes de toutes les administrations algériennes attrapent tous le choléra en même temps et de préférence meurent des suites atroces de leur maladie, mais là je rêve trop, un tel bonheur serait malheureusement irréalisable en Algérie, on dit bien que la mauvaise graine ne meurt jamais.

    Brahms
    10 septembre 2018 - 1 h 04 min

    C’est très grave. La justice doit sanctionner lourdement ce genre de pratiques sinon cela va continuer crescendo. Il y a de beaucoup de gens qui font n’importe quoi en Algérie. Il faut sécuriser le secteur agricole sinon on va aller vers de graves problèmes sanitaires couplée à une image qui sera ternie à jamais à l’étranger si bien que les produits algériens seront invendables à l’étranger à cause du doute des eaux usées.

    Nasser
    9 septembre 2018 - 23 h 39 min

    On a lu dans un journal algérien du 5/9/2018 « des satellites pour lutter contre les constructions illicites »
    Il est écrit : »Le centre de développement des satellites de Bir El Djir (Oran) fournit aux autorités locales de la wilaya toutes les cartes permettant un suivi automatique et permanent des groupes d’habitat illicite et le contrôle de leur prolifération, a-t-on appris ce mercredi auprès des services de la wilaya. »

    C’est de la poudre aux yeux! de la propagande! Comment les autorités locales ne sont pas au courant de ce qui se passe dans leur commune (marie, police, wilaya, dénonciation des citoyens etc)? Les constructions illicites c’est tous le jours aux yeux et à la barbe de tous! Ils ne veulent pas et sont incapables d’intervenir! Les citoyens ne cessent de les informer par téléphone ou en se présentant, mais ils ne font rien (on leur répond souvent déposez une plainte auprès de la justice ?! étonnant!) (un citoyen qui greffe un jardin à sont logement au rez de chaussée, qui construit un garage pour un atelier ou voiture, qui s’accapare un tronçon de terrains du bâtiment pour en faire une cour, qui détruit une cloison pour agrandir une chambre, qui « coupe » le salon pour en faire 2 chambres en jetant les détritus en face etc etc etc ….. C’est la pagaille générale !

    chark
    9 septembre 2018 - 20 h 38 min

    Les prisons existent en Algerie ? si oui il faut s’en servir , et si elle ne suffisent pas qu’on en construise à Aîn Salah !

    Abou Langi
    9 septembre 2018 - 17 h 48 min

    Et alors ? Les pommes de terre se mangent cuites et bien lavées comme disait note Docteur , il n’y a aucun risque. Demandez donc à mounami Zaatar, il vous donnera une recette .

      Gatt M'digouti
      9 septembre 2018 - 18 h 47 min

      Qu’on mette ces gens dans la fosse à purin pendant une semaine !

      Zaatar
      9 septembre 2018 - 20 h 23 min

      y a rien à demander; Cela doit faire des années depuis qu’ils irriguent à l’eau usée et les récoltes ont bien été vendues et personne n’a crié gare. C’est depuis qu’il y a eu un foyer de choléra que ce mode d’irrigation est remis en cause. Lorsque l’épidémie sera résorbée, et c’est sur la voie de l’être, tout rentrera dans l’ordre et on se remettra comme avant à irriguer à l’eau usée… et personne ne trouvera à redire et tout le monde achètera au marché tout ce qu’il y a sur les étals….

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