Ouyahia relève le degré de liberté de la presse en Algérie

Ouyahia-Algérie
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia en conférence de presse. D. R.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a relevé lundi à Alger, le degré de la liberté dont jouit la presse en Algérie, où malgré toutes les critiques, aucun journaliste n’est poursuivi en justice pour ses écrits ou ses caricatures. 

Animant une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel, Ouyahia, qui répondait à une question d’une journaliste allemande sur les rapports d’Amnesty international (AI) sur l’Algérie, a fait savoir qu’aucun pays n’est épargné par les critiques de cette organisation. «Si quelqu’un connait un pays dans le monde qui n’est pas critiqué par Amnesty international (AI) je voudrai bien le savoir», a-t-il lancé, invitant la journaliste, dont le séjour est court à Alger, à découvrir davantage l’Algérie à travers la presse électronique.  

«Parlant de liberté d’expression, je vous invite à consulter les écrits et les caricatures de la presse algérienne, qui compte quelque 160 journaux, dont certains n’épargnent ni le président de la République, ni le Premier ministre ou autres institutions sans qu’aucun journaliste ne soit poursuivi en justice», a ajouté le Premier ministre. 

Par ailleurs, Ouyahia a fait savoir que l’Algérie «est un pays qui a ses traditions, qui n’est pas pris dans un courant universel d’évolution, un pays qui se rassemble, se réunit, se réconcilie et qui compte continuer à avancer sur la base de ses valeurs».

R. N.

Comment (18)

    Slam
    19 septembre 2018 - 11 h 25 min

    Mr Ouyahia, la liberté de la presse, comme toutes les libertés, s’arrachent aux prix de sacrifices ! Elle ne s’octroie pas par un pouvoir magnanime. Pendant que les journalistes se faisaient trucider et traquer par les tangos chaque jour, vous étiez bien protégés dans vos bunkers de club des Pins. Comptez le nombre de victimes journalistes et comparez le au nombre de ministres assassinés par les tangos ! Vous n’avez rien donné, la presse a arraché sa liberté toute seule. Pas la peine de vous gargariser devant les micros en comptant le nombre de journaux qui existent. Sachant que la majorité de ces titres sont créées par vos officines pour vider les caisses de la Pub de l’Etat. Pendant que vous étouffez financièrement les vrais journaux indépendants.

    Lghoul
    19 septembre 2018 - 11 h 15 min

    Liberté ? Il y a tellement de liberté aux alentour qu’elle nous a rendu tous fous car on ne sait pas trop quoi faire.
    Cela aussi une autre forme de liberté: Etre libre de ne rien faire – car il n y a rien a faire.

    PRO ALGÉRIEN !!
    19 septembre 2018 - 10 h 19 min

    Cet abruti pro Francais FM aurait du s’exprimer devant cette sataniste Merkel en Arabe ou en Tamazigh et non en FRANCAIS !!! C’EST UN SCANDALE !!!

      Anonyme
      19 septembre 2018 - 13 h 03 min

      Lui est un arabiseur. Rappellez vous que c’est lui qui a imposé la generalisation de l’arabe: un acte barbare dont le pays ne se relevera plus jamais. Ouyahia est responsable comme tous les autres du régime de cette arabisation outranciere et son lot de misèrabilisme. Il est destetable mais pour autres chose pas pour le Francais qui est une langue à des siècles lumières plus adaptée que votre arabe..

    UMERI
    19 septembre 2018 - 9 h 59 min

    En matière de liberté de la presse, surtout électronique et souvent venant de personnes anonymes, c’est bien vrai, comparé a nos voisins et aux pays arabes, mais, comme on le dit souvent chez nous, cause toujours « El qadhi trech ma ye smaà » Le cadi est sourd, il n’entend pas » ce pouvoir n’écoute personne et n’est sensible en rien aux difficultés des citoyens, seules les critiques venant de l’extérieur, le font bouger.

    karimdz
    18 septembre 2018 - 19 h 30 min

    Il y a une certaine liberté de la presse en Algérie, c est un fait indéniable. J ai jamais vu autant de critiques à l égard du pouvoir, pafois c est meme limite. En France, en Espagne, l ancien président sarko et l ancien roi d espagne, avaient poursuivi en justice des journaux pour diffamation, et exigé le retrait desdits journaux, comme quoi…

    Après, il y a l éthique journalistique, la critique est permise pourvue qu elle est fondée, et l objectivité doit être de mise.

    Il appartient à chaque algérien de faire preuve de discernement.

    Samir
    18 septembre 2018 - 19 h 07 min

    On ne ment pas à un allemand. Une allemande? Alors la oublies ça!

    Anonyme
    18 septembre 2018 - 15 h 32 min

    Ouyahia a dit fièrement :  » l’Algérie est un pays qui a ses traditions, qui n’est pas pris dans un courant universel d’évolution ».
    Il a raison, l’Algérie n’a pas été prise dans le courant universel d’évolution et c’est pour cela que nous sommes dans cette situation de recul. Les autres évoluent et nous nous stagnons et qui n’évolue pas, recule . Ouyahia a t’il conscience de la gravité du constat qu’il fait !?? Comment évoluer lorsque l’on sait que ceux là même qui dirigeaient il y’a 60 ans sont toujours aux commandes du pays aujourd’hui. Comment évoluer lorsque l’on sait que la priorité est donnée par ces mêmes dirigeants à l’incompétence, à l’islamisme à la médiocrité à la corruption au clanisme à la violence à la rapine à l’archaïsme à la fénéantise. L’arabisation, l’islamisation décidées ,imposées par les ebouriffés et leurs conséquences sur la société algerienne ont conduit l’Algérie à faire un grand bond mais en arrière. Et voilà que l’on fait fièrement le constat que l’Algérie n’est pas prise dans un courant universel d’évolution ! Quelle humiliation ! Quel culot. Cette imbécilité heureuse n’augure guerre d’un changement heureux pour l’Algérie encore moins d’un soubresaut d’évolution universelle. L’Algérie est malade de ses dirigeants et d’une société qui a renié son histoire. Une maladie qui ne se soigne pas par des médicaments mais par l’instruction, le travail, l’objectivité, l’ouverture universelle, la tolérance, la démocratie. Elle se soigne par tout les antidotes qui combattent la médiocrité, l’obscurantisme, l’intolérance, l’inculture, l’incompétence, les tabous, le tout religieux, la corruption, la violence……toutes ces métastases qui nous parasitent et qui sont le résultat d’une consommation abusive et excessive de l’arabo-islamisme, du baathisme et du panarabisme. Ces valeurs et ces traditions dont parle Ouyahia ne sont pas celles ancestrales de nos aïeux Numides. Nos valeurs reposent sur la Liberté et la tolérance.
    Le bilan de 60 ans de bourrage de crâne et d’hérésie historique……

      Amcum
      18 septembre 2018 - 17 h 55 min

      Pour précision, la réponse de Mr. Ouyahia était par rapport au mariage des homosexuels ! Le mot universel est donc utilisé pour informer que notre société a ses propres valeurs, et ne peut donc évoluer dans toutes les directions. Le mot est peut être mal choisi car il prête à confusion. Mais à bien réfléchir, il est excellent ce mot car, ce qui est défini comme valeurs universelles, sont en fait rien d’autres que les valeurs des plus forts du moment. En d’autres termes des voleurs du moment.

    Newt
    18 septembre 2018 - 13 h 50 min

    La liberté de ton en Algérie est tres grande(et ce n’est pas nouveau,ca date des années 88-89).Cette liberté de ton est bien plus grande que dans beaucoup de pays dits « démocratiques » du monde(soit disant)libre,ou les vrais sujets qui fachent ne sont jamais effleurés ou quand ils le sont,abordés d’une maniere biaisée et pripagandiste,sous l’influence de lobby puissants.
    Quant aux autres pays du « monde arabe »,c’est carrément une comparaison aux allures de science fiction.Ce qui se dit sur nos TVs privés et ce qui s’écrit dans nos journaux et nos sites(tous agréés par l’état,je précise)auraient sonné le glas pour tous ceux qui auraient eu le culot de les commettre.

    Lghoul
    18 septembre 2018 - 13 h 49 min

    Sans oublier de lui dire comment ils tabassent toute personne qui dit « EHHHH j’ai mal ou j’ai faim » ou tout groupuscule qui fait semblat de se reunir pour parler de ce qui se passe ou de l’avenir du pays.
    On a eu des tabassages pour avoir remué nos machoires durant le ramadan et maintenant un autre tabassage si on se groupe pour parler de quoi que ce soit même du match USMA – JSK.

    On veut un ou une jeune comme président !!
    18 septembre 2018 - 13 h 38 min

    Il ce prends pour le président mais le peuple en a plus que ral le bol de voir les mêmes dinosaures, donc ça dégage ! Place aux jeunes et vrais patriotes ALGÉRIENS !

    Rayés Al Bahriya
    18 septembre 2018 - 10 h 51 min

    Oui mais au degré Rouge…
    El fahem yefhem…
    Comme la Pravda, vérité en Russe…

    Anonyme
    18 septembre 2018 - 9 h 15 min

    Merkel sait de qui il s’agit. Elle n’est venue que suite à la garantie des expulsions d’algeriens. Certe cette passerelle sera vendue comme soutien politique pour l’election/fare d’un president malgré son peuple.

    Anonyme
    18 septembre 2018 - 7 h 27 min

    Ils occupent le pouvoir malgré les electeurs qui boudent leurs scrutins mais les urnes pleines. .. Ce qui nous donne des Bokassa à vie.. Mine de rien cela fait 50 ans qu’il est là. Difference culturelle, un cache-misère inutile, le roitelet et ses nains sont nus comme des vers.

    lhadi
    17 septembre 2018 - 21 h 14 min

    Les journalistes algériens ont payé un très lourd tribu à la violence terroristes des groupes armés islamistes. Pour continuer à faire leur métier, ils ont souvent dû faire preuve d’un grand courage. C’est toute une génération qui s’est formée dans cette lutte pour maintenir un journalisme indépendant. Elle a appris dans le sang le prix des mots. Elle mérite autre chose que les propos méprisant des griots de la république des copains et des coquins.

    Le contrôle des médias est surtout visible dans l’audiovisuel dont les rédactions ne disposent d’aucune marge de manoeuvre. Dans la presse écrite, les autorités restent omniprésente, tant au niveau de l’impression que de l’achat du papier. Elles distribuent la publicité publique en fonctions des critères qui n’ont rien à voir avec les tirages des différents titres. Elles disposent d’une véritable épée de Damoclès.

    De façon générale, si la censure a changé de visage, elle n’existe pas moins. Elle a tout simplement d’autres noms : monopole de l’Etat sur l’audiovisuel, contrôle des imprimeries, chantage à la publicité, harcèlement judiciaire etc.

    Cette situation fragilise les médias face au pouvoir mais aussi les conditions de travail – salaires dérisoires, précarité de leur statut, absence fréquente de véritable contrat de travail – permettant aux journalistes d’exercer pleinement leur métier.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    aile brisée
    17 septembre 2018 - 20 h 42 min

    pour une fois ça il ne faut pas le nier

    Gatt M'digouti
    17 septembre 2018 - 20 h 06 min

    En effet ! En dictature tu parles tu meurs et chez nous za3ma liberté de la presse causes toujours tu m’intéresses !!!

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