FFS : «Le régime a déclaré la guerre aux forces sociales»

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Hadj Djilani Mohamed, secrétaire général du FFS. D. R.

Par Hani Abdi – Le Front des forces socialistes, qui a organisé des assises sociales samedi 22 septembre à Alger, dresse un tableau noir de la situation générale du pays. Un pays qui coure à sa perte, sans gouvernail ni cap.

Cette formation de l’opposition estime que face aux multiples problèmes auxquels sont confrontés les Algériens, le pouvoir ne fait que recourir à la matraque, la répression et le chantage au nom de la stabilité.

«Nous constatons que le régime a déclaré la guerre aux forces sociales. La mécanique implacable de l’antisocial est engagée par le système. Rien ne l’arrêtera, sauf à lutter ensemble afin de stopper sa course destructrice des acquis sociaux arrachés au prix de sacrifices de générations d’Algériens avant, pendant et après la glorieuse révolution de Novembre», a affirmé Mohand Amokrane Chérifi dans son introduction générale aux travaux de ces assises.

Pour lui, le pire est que ce processus maléfique vise à anéantir toute aspiration légitime des citoyens au progrès social et à une vie meilleure».

Non-reconnaissance des syndicats autonomes, répression des manifestations, remise en cause du droit de grève, révision du code du travail pour faciliter les licenciements, recul de l’âge et du niveau des retraites, menace sur les services et le secteur publics, baisse de la protection et des droits sociaux, remise en cause du soutien aux prix des produits de première nécessité, accès limité aux services sociaux de base, baisse du pouvoir d’achat avec l’augmentation des taxes, la baisse du dinar et l’inflation importée, tout concourt, estime Mohand Amokrane Chérifi, à «la neutralisation des mouvements sociaux et à un appauvrissement accéléré de la population».

De son côté, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani, estime que le pays est dans une situation socio-économique et politique des plus contraignantes.

«Au FFS, nous considérons que la démocratie économique est le prolongement de la démocratie politique», ajoute le premier secrétaire du FFS pour lequel le marasme social actuel «est le résultat de l’absence d’une volonté politique véritable».

«Cette situation est la conséquence du statu quo politique actuel, intenable, empêchant toute alternative crédible», ajoute Hadj Djilani qui considère que «sur le plan politique, il y a un problème de légitimité des institutions qui ne date pas d’aujourd’hui».

«Le peuple algérien post-indépendance n’a pas exercé librement son droit à l’autodétermination. Les élections n’ont jamais permis l’émergence d’institutions réellement démocratiques représentatives de la population. Le régime instaure le statu quo et l’impasse politique, prolongeant les incertitudes sur l’avenir et le devenir du pays», souligne-t-il, estimant que «cette situation est aggravée par la gestion bureaucratique des institutions, causant une fracture entre l’Etat et les citoyens».

Il assure que le FFS continuera à militer pour une Assemblée constituante, «clé de voûte de l’instauration de la Deuxième République».

H. A.

Comment (8)

    Rayés AL Bahriya
    23 septembre 2018 - 16 h 04 min

    Le p.ffs continue sa rhétorique du gourou de
    L’ Ait Ahmadisme , doctrine maraboutiqye à la sauce laico socialo internationliste révolue…
    Une secte ds sa version politisée….
    Mabka walooo de la barque f.f.s.

    Rayés AL Bahriya
    23 septembre 2018 - 15 h 55 min

    Le p.ffs continue sa rhétorique du gourou de
    L’ Ait Ahmadisme , doctrine maraboutiqye à la sauce laico socialo internationliste révolue…

    lhadi
    22 septembre 2018 - 19 h 18 min

    Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir.

    Le mal de la société algérienne provient du fait que nous sommes devenus notre propre ennemi, notre propre censeur, parce qu’on est bloqué en nous-mêmes et bloqué dans la société lobotomisée par le Césarisme Algérien incarné par le florentin d’Alger.

    En effet, la plupart de nos concitoyens sont hors de mesures et mal accordés, esclaves du désir et de l’imagination, de l’habilité et du préjugé ; et même ceux qui entendent un peu mieux l’ordre et la raison, il y a encore de mauvaises heures où l’état passionnel trouble leur jugement.

    On doit, donc, exorciser nos propres démons et mettre à nu nos propres fantasmes pour lutter contre la médiocrité ; cette norme d’incapacité créative.

    Cette évolution s’inscrit dans l’évolution qui caractérise plus généralement le monde entier.

    C’est dans la compréhension du sens de cette analyse que nous devons puiser la volonté et la capacité d’infléchir le cours de cette mal gouvernance qui pénalise toute thérapie et les moyens thérapeutiques qui guérissent notre pays, ô combien malade de l’incompétence et l’incohérence, : actes de naissance de la médiocrité, source d’instabilité et d’un futur de larmes et de sang.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Tredouane
      22 septembre 2018 - 20 h 38 min

      c est très profonds,sincère et juste ,chkoun ifam chkoun,mais Dieu merci les gents qui travaillent parlent peux.

    Tredouane
    22 septembre 2018 - 18 h 10 min

    Je respecte beaucoup le F.F.S du défunt Mr AIT AHMED.
    Néanmoins,je me demande pour quoi utilise t on des mots très lourds ‘guerre et forces’ ,au lieu de proposés des solutions pratiques,une participation actif réel dans la consolidations des acquits,face à nos contraintes actuels; citoyens je suis en droit de connaitre vos propositions techniques face à la situations économiques.
    D’autre part que veux dire ‘démocratie économique’ es une façon de dire que vous étés pour une orientation capitaliste,si c’est cela ,excusez moi,vous vous contredisez avec ce que vous avancez dans le premier paragraphe,donc plus de clarté,merci.
    Enfin ‘assemble constituante pour l’instauration de la deuxième République’ c’est l’une des revendication du défunt Mr AIT AHMED sauf que les circonstances ne sont pas les même.

    HOUMTY
    22 septembre 2018 - 17 h 47 min

    SALAM L’KHAWA…. YA 3BAD RABI….S’obhanou ! ARRETEZ…ARRETEZ, vos phrases stérile qui n’on aucun sens ! personellement je ne suis pour aucun PARTIE politique….Moi , mon partie c’est L’ALGERIE unis et FORTE… Vos blabla font le jeux de nos ennemies qui attendent qu’une SEUL CHOSE ! Juste tétgéleb ch’wiya ..juste un début de guerre civile, comme ça ils pourront tous nous achevé comme des chiens ( hachakoum ) ça sera une décennie puissance 10.VIVE NOTRE ALGERIE forte est unis et VIVE notre A.N.P et vous les hommes politique ALLAH YAHDIKOUM GA3 INCHA ALLAH.

    Anonyme
    22 septembre 2018 - 17 h 35 min

    Assemblée constituante un jour oui, un jour non tout dépend du niveau de la sauce de la marmite

    amine
    22 septembre 2018 - 17 h 35 min

    hors sujet le pays evolue et le ffs tient un discours ecule et pourtant quand amokrane ose voir la realite il comprendra que le pays est entre dans une nouvelle etape d une dynamiquede transformation …..

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