L’Algérie importera le blé et le lait de Russie : panique en France

blé russe
L’Algérie a déjà importé du blé russe en 2017. New Press

Par Hani Abdi – Premier fournisseur de l’Algérie en blé tendre, la France est en passe de perdre un gros marché en faveur des Russes. En effet, l’Algérie, qui a déjà importé du blé russe en 2017, envisage de s’approvisionner totalement de la Russie cette année. Un accord devrait être signé une fois tous les certificats de conformité délivrés.

«L’Algérie est extrêmement intéressée par l’importation de blé russe et envisagera cette possibilité après avoir analysé les informations reçues lors de l’inspection. La décision de la partie algérienne sera également basée sur les résultats de l’inspection du lot de blé d’essai qui sera envoyé à l’Algérie dans un avenir proche», souligne l’organe de surveillance Rosselkhoznadzor du ministère russe de l’Agriculture, dans un communiqué repris par le journal économique français La Tribune.

Ce média relève la conséquence de cette décision sur les agriculteurs français et globalement sur les exportations françaises vers l’Algérie. La France est jusqu’à présent premier fournisseur de blé tendre à l’Algérie avec près d’un milliard de dollar.

La réorientation envisagée des importations de blé vers la Russie, qui aurait du blé de meilleure qualité et à un prix plus compétitif, inquiète en premier lieu les céréaliculteurs français qui risquent ainsi de perdre un gros marché, le deuxième au monde, avec plus de 7 millions de tonnes annuellement. L’inquiétude des Français va au-delà du blé. Car l’Algérie s’intéresse aussi à d’autres produits russes comme le lait et la viande bovine.

Les autorités algériennes ont demandé des certificats vétérinaires pour les produits laitiers et la viande bovine, souligne La Tribune, citant l’agence Tass. La même demande aurait été formulée par l’Algérie aux Russes pour «les ressources biologiques aquatiques destinées à l’exportation. Selon la même source, les entreprises russes pourront commencer les livraisons de leurs produits sur le marché algérien dès que le certificat vétérinaire aura été approuvé».

Le choix de l’Algérie de se détourner de son fournisseur traditionnel, la France en l’occurrence, pourrait, au-delà des raisons économiques, être une réaction aux fortes pressions françaises sur les autorités algériennes en ce qui concerne, notamment, le dossier de l’immigration et de la circulation des personnes.

H. A.

Comment (135)

    BENK
    15 décembre 2018 - 15 h 03 min

    en plus la France nous fait bouffer du trans-génique,eux ils prennent du bio et nous de la m… hachakoum

    .

    Algerien révolté
    10 octobre 2018 - 9 h 26 min

    ,Mon cher lozano (si je peux vous appeler ainsi ,pour la courtoisie ) si vous etes en train de nous expliquer que vous nous aimez , changez de discours , car ni vous ni vos médias ,ni vos autorités ne le prouvent ,bien au contraire ,car vous tirez de tous ce qui bouge lorsqu’il s’agit de l’Algerie , et surtout lorsqu’il s’agit de repandre une mauvaise nouvelle ,quand aux bonnes (et ils y en a malgré vous ) vous les cachez au plus profond ,alors dites nous comment tourner la page ? puisque les Algeriens sont constamment agréssés par vos médias pourris ., quand a la décision de nos autorités d’importer du blé de Russie ,ils ont tout mon soutiens et de la majorité des Algeriens .

    Anonyme
    8 octobre 2018 - 12 h 50 min

    C’est une réponse logique à l’obstruction qui est faite par la France aux débuts d’exportations des quelques produits algériens vers l’Europe sous des prétextes bidons (probablement à la demande de Rabat qui voit ses exportations concurrencées).

    1commentaire
    8 octobre 2018 - 7 h 42 min

    ou et la fierté d’être Algérien même le blé on l’importe alors que la superficie et 5 fois plus grande que la France on les laissent bien rigolé de l’autre côté !…

    Kad
    7 octobre 2018 - 14 h 31 min

    L’agriculture algérienne va crescendo vers l’auto-suffisance. Certains pays ont mis des siècles pour l’atteindre, nous ne sommes pas des supermans mais nous sommes sur un bon cheminement. Le problème n’est pas là, il s’agit de donner simplement une leçon à Fafa qui nous dédaigne au profit du Makhzen. Alors qu’elle vende son blé à ce dernier, elle y trouvera surement son compte.

      MOHAMMED BEKADDOUR
      7 octobre 2018 - 19 h 34 min

      @Kad
      7 octobre 2018 – 14 h 31 min
      L’agriculture algérienne va crescendo vers l’auto-suffisance.
      ————————————————————————–
      De Dazaïr.com : « Si tu veux garantir une année, plante du blé/Si tu veux garantir une décennie, plante un arbre/Si tu veux garantir un siècle, forme un homme ». Paroles attribuées au défunt Ali Tounsi

        kifech
        10 octobre 2018 - 21 h 53 min

        Livret rouge de MAO !
        Si tu me donne un poisson tu me nourrira un jour, si tu m’apprends à pêcher tu me nourrira toujours…
        etc etc etc

    Déblaies !
    4 octobre 2018 - 5 h 39 min

    SIMPLE EXPÉRIENCE : La médiocrité des structures des ministères de l’agriculture ET de l’hydraulique refroidit quiconque veut travailler la terre, pour eux « Blé » signifie Tchipa, il te faut avoir beaucoup de blé au sens figuré si tu veux produire du blé au sens propre, qui alors sera un blé sale. Il faudrait mettre à la retraite la totalité des personnels de ces deux ministères, et les nourrir au foin, les isoler, les mettre en quarantaine éternelle, mettre à leurs places un sang neuf, dirigé par des cadres de l’A.N.P, alors il y aura autosuffisance ET exportation. S’agissant des Français, je crois savoir que le blé des Bacri n’a toujours pas été payé… Il faut effacer Les Français, ils sont et maudits et idiots, des veaux disait De Gaule, et les veaux ça ne donne pas de lait, mais juste des laids comme ils le sont à peu près TOUS

    dickeus
    3 octobre 2018 - 12 h 30 min

    C est une tres bonne chose d acheter du blé a la Russie, Parce que l’ancien colon Francais refourgue son blé invendable parce malade aux Algériens, ils s en foute des Algériens, ils ont la rage contre les Algériens

      lozano paul
      9 octobre 2018 - 8 h 14 min

      COMME VOUS Y ALLEZ MON CHER JE CROIS QUE VOUS AVEZ UN BESOUIN URGENT DE TOURNER UNE CERTAINE PAGE ,PEUT ETRE FERMER LE LIVRE MAIS EN TOUS CAS REVISER VOTRE SAVOIR EN MATIERE DE RELATIONS ALGERO/FRANCAISE
      AMICALMENT

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 12 h 04 min

    Il n y a qu une solution pour resoudre ce grand probleme qui ne profite qu aux affairistes de l importation au lieu de produire sur place.Cette solution est entre les mains du pouvoir politique en Algerie,pour la faire accepter ou l imposer carrement il faut un veritable courage politique .Cette solution a fait ses preuves dans plusieurs pays et surtout imposee par Mao tse toung aux chinois :Le peuple doit consommer ce qu il produit et rien que cela,ce qui a encourage la production locale avec naturellement quelques sacrifices mais le resultat est la,la Chine a ete transformee completement et sera la superpuissance de demain.Le peuple Algerie doit suivre cet exemple et le pouvoir Algerien doit imposer ce principe tres efficace :le peuple ne doit consommer que ce qu il produit,point barre.A nous de faire prosperer le pays par l encouragement de la production locale

      Belaid Djamel
      6 octobre 2018 - 14 h 29 min

      Pour produire du blé sous notre climat, il y a une technique bien adaptée à nos conditions; il s’agit du semis direct. Mais le MADR ne s’y intéresse pas ou bien très très peu.
      Il faut aussi:
      – un statut du fermage (sortir de l’informel la location des terres agricoles),
      – des coopératives céréalières paysannes libres. Les CCLS ne sont pas de vraies coopératives.

    fadel
    3 octobre 2018 - 10 h 24 min

    la claivoyance aurait ete de s autosuffire et ce n est que le cas nous dependant de tel ou tel autre fournisseur il n y a aucune fierte a en tirer

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 9 h 41 min

    D apres ce que j ai su du temps des colons produisait assez de blé pour subvenir () au pays expédier vers leur métropole (en plus desa production) et exporté vers l étranger
    d autre part l Algérie achèterait beaucoup moins de blé s il n y avait pas ,,,des tonnes de pain dans les poubelles

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 8 h 57 min

    trais bonne nouvelle l’Algérie fait vivre des millier agriculteur français qui eux on une grand haine envers les algériens, il vote FN.

      Hamid1
      7 octobre 2018 - 15 h 46 min

      @ Anonyme
      3 octobre 2018 – 8 h 57 min
      Désolé de vous contre-dire cher ami, mais vous parlez des choses que vous ne savez même pas et je suis sur que vous n’êtes même pas algérien,
      On n’a pas le monopole de la bonté, et il y aussi de braves gens de l’autre coté de la mer et je ne suis pas cireur de pompe contrairement à ce que vous aller penser.
      Personnellement, j’aurais préféré lire que nous n’importerons de denrées alimentaires car nous produirons tout sur place et en abondance.
      Donc, le problème reste entier pour notre pays, c’est seulement un remplacement d’un fournisseur par un autre fournisseur pour uniquement des raisons politiques.

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 7 h 57 min

    @Jean BOUCANE: En 1er lieu, je te conseille d’aller voir sur YouTube les vidéos interview du Fils du Résistant AMIROUCHE., puis colle dans GOOGLE la phrase suivante entre guillemets « Histoire Sécrète de la Relation France Algérie (vidéo) » et lis les documents que tu y trouveras.

    awrassi
    3 octobre 2018 - 7 h 08 min

    L’Algérie doit s’approvisionner au meilleur coût … chez les nations qui ne colonisent pas, et uniquement chez ces nations ! La question des visas est une fausse question (en diplomatie, ce sont les accords bilatéraux qui expliquent tout). Quant au gaz, la France n’en achète plus que 15 % chez nous et ses achats diminuent chaque année …

    Brahms
    3 octobre 2018 - 6 h 26 min

    La France n’aime pas les algériens, elle préfère les marocains et bien allez y chers Français, la voie est libre, foutez le camp au Maroc faire du business. Ensuite, ces mêmes Français viennent en Algérie juste pour gratter des marchés et pour donner aux marocains. Coupez également les voitures avec la France car nous n’avons pas besoin des voitures françaises qui se démodent très vite et coûtent en plus une fortune à entretenir. Les Français ne sont que des enquiquineurs, il n’y a rien de bon avec eux.

      Anonyme
      3 octobre 2018 - 8 h 16 min

      Tous nos importateurs véreux sont 100% des algériens et tous sont, comme par hasard , pour un 5ème mandat même s’ils ont des biens en France ou dans l’UE. Certains d’entre eux ont même ( avec leurs enfants qui étudient ou vivent dans l’UE) des papiers français ou européens. Aucun des pays voisins ne sont responsables de nos soucis socio-économiques ou politiques internes. Ce n’est pas non plus de leur faute si 5 millions de nos compatriotes vivent ou fuient en France

    AmiAhmed
    3 octobre 2018 - 5 h 19 min

    Première bonne nouvelle de l’année, d’apprendre l’initiative pour baisser les prix et améliorer le pouvoir d’achat des retraits victimes de la forte inflation qui les a rendu très pauvres !!!, mais aussi mauvaise nouvelle de constater notre dépendance, alors que l’Algérie était le grenier de l’Europe

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 3 h 21 min

    En supposant que cette hypothèse se vérifie, La France ne va certainement pas paniquer parce qu’elle ne vendra pas son blé tendre à l’Algérie car elle a de nombreux autres clients dans l’UE et dans le Monde ( dont les riches monarchies désertiques d’Arabie ) .
    Contrairement à nos dirigeants, les européens ont toujours cherché à diversifier leurs clients ( comme leurs fournisseurs ) pour justement éviter les coups durs ou les retournements de veste . Les Pays agricoles du Maghreb sont tous des producteurs de BLE DUR et TOUS sont des clients de la France pour le BLE TENDRE.
    De nos jours, les plus grands producteurs de BLE TENDRE sont les USA et la RUSSIE , le CANADA ( qui tous se situent loin de l’Algérie , ce qui impliquent des frais supplémentaires de transport) puis la FRANCE toute proche de l’Algérie.
    En ce qui concerne le lait, cela fait presque 2 décennies que nos compatriotes ne consomment plus que du lait en poudre reconditionné en lait liquide par addition d’eau. Même chose pour nos faux jus de fruits fabriqués à base de poudres artificielles aromatisées importées d’Allemagne.
    Cela fait donc des dizaines d’années que la très large majorité de nos compatriotes n’ont plus goûté à du vrai lait de vache.
    A ce rythme, nos chers industriels et importateurs agro-alimentaires réussiront un jour à nous fait boire du lait de poule.
    D’ailleurs, une étude statistique médicale ( parue sur des sites d’infos algériens) avait révélé que de plus en plus de nos compatriotes souffrent de maladies digestives et de cancers intestinaux.

      Anonyme
      3 octobre 2018 - 11 h 51 min

      En effet, il faut toujours attendre d’avoir une confirmation officielle comme pour l’affaire du Gazoduc Maghreb Europe qui en définitive va continuer à fonctionner après 2021.

    Karim
    3 octobre 2018 - 0 h 57 min

    Si après 20 ans de gouvernance nous sommes toujours aussi dépendants des importations de base,
    Si après 20 ans de gouvernance nos villes sont invivables,
    Si après 20 ans de gouvernance notre administration reste toujours aussi archaïque,
    Si après 20 ans de gouvernance il y encore plus de corruption,
    C’est qu’il y a échec,
    Evitez de nous mettre mat, SVP!

      Lghoul
      3 octobre 2018 - 7 h 51 min

      @Karim – On est presque au bout du tunnel pour finalement résoudre tous nos problèmes « El Hamdou Lilah ». Il faudrait juste donner uen autre chance a notre fakhamatouhou de finir le travail de son programme. Se préparer a faire la chaine pour un 5ie. Il reste seulement 6 mois pour nous nous situer voir tout prêts de la lune. Le plus haut minaret du monde va ouvrir ses asenceurs pour transporter des croyants qui vont croire qu’ils seront encore plus proches de Dieu, chose primordiale encore plus urgente pour la stabilité et la prospérité du pays.

        Karim
        3 octobre 2018 - 12 h 33 min

        @Lghoul, 🙂
        Oui effectivement le fameux programme de fakhamatou, extensible à jamais, est en phase d’aboutissement total.
        Le 5ème mandat en sera la consécration d »Est en l’Ouest et du Nord au Sud.
        Déjà que l’envie et la motivation ont disparu même de chez le privé, je nous laisse imaginer ce que vont êtres les 5 prochaines années!

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 23 h 24 min

    En 10 ans la Russie passe d importateur à exportateur…voilà l exemple qu on devrait suivre au lieu de continuer à sortir les devises pour quelque chose qu on sait déjà faire…
    N étions pas nous le grenier de la France avant l’indépendance ?

      Anonyme
      2 octobre 2018 - 23 h 56 min

      La Russie a toujours été un grand producteur de Blé au cours des siècles. Ce pays continent dispose d’immenses territoires agricoles sans compter le reste ( immenses réserves d’eau potable, pétrole, gaz etc) . Donc rien à voir avec notre pays à 80% désertique ou semi-désertique avec des ressources hydriques faibles au vu de nos besoins qui vont aller en augmentant avec la consommation normale que tout pays qui tend à se développer . A l’époque coloniale, on était 9 millions aujourd’hui on est 42 millions avec une augmentation de 1 million de nouveaux nés par an. C’est notre régime politique qui en 1965 a commencé à détruire notre héritage traditionnelle agricole.

        Anonyme
        3 octobre 2018 - 10 h 57 min

        Mais quand on veut on peut…
        La californie n est elle pas une région aride,et pourtant…
        Israël n exploite pas t elle pas des déserts?même si on n aime pas parler de ce pays il faut le reconnaître !!!
        Seule la volonté compte,on ne peut pas indéfiniment importer nos produits alimentaires….

          Anonyme
          3 octobre 2018 - 13 h 13 min

          Dans l’absolu, je suis d’accord avec toi sauf que les affaires de choléra , de coupures et de pénuries récurrentes d’eau potable dans plusieurs villes du pays, de même que les champs arrosés avec des eaux d’égout ou encore les récentes inondations révèlent qu’il n’existe toujours pas en 2018 de vraie et sérieuse gestion publique de l’eau dans notre pays contrairement aux pays que tu cites.
          Sais tu que dans de nombreuses villes certaines de nos canalisations datent encore de l’époque coloniale ?
          Ne parlons même pas des canalisations d’eau potable détournées avec la corruption vers les villas , les quartiers résidentielles et les entreprises ( grandes consommatrices d’eau potable) .
          Il faut donc une ferme volonté politique et à ce jour nous en sommes encore loin. Demain Inch’lah avec une nouvelle génération de dirigeants responsables et patriotes ce sera possible car ces problèmes d’eau sont connus de tous mais continuent anormalement à perdurer. Ces travaux d’assainissement vont forcément nécessiter des gens compétents et sérieux, beaucoup d’argent et bien sûr du temps.

        toubab1995
        6 octobre 2018 - 14 h 07 min

        L’argument superficie ne tient pas, sinon comment expliquer les performances des hollandais champions des semences de pommes de terres, producteurs mondiaux de fleurs, de vaches laitières, de lait, auto-suffisants en blé avec des rendements vertigineux de 100 quintaux à l’hectare, cinq fois plus que la moyenne nationale. Avec un tel rendement, on pourrait se suffire en blé dur (plus cher) et exporter le surplus pour acheter la farine panifiable et renouer avec l’auto-suffisant qui est plus un slogan incantatoire qu’un objectif réellement désiré. Nos paysages sont des immenses terres en jachère. La terre existe, un soleil généreux, des réserves d’eau immenses, pour autant qu’on ne s’empresse pas d’aller les polluer par une extraction des hydrocarbures non conventionnels, comme on le laisse sous entendre sournoisement depuis quelque temps après la levée de boucliers des citoyens du sud, panacée à tous nos problèmes, à en croire nos gouvernants, car générant une richesse factice, source de corruptions, internes et externes. Le qualificatif de production accolé à hydrocarbures est une mystification sans nom : quel effort à t-on fait pour le produire ? Et produit-on ce que la nature a concocté patiemment pendant des millions d’années? La technologie est occidentale ou asiatique, les ressources humaines sans étrangères, les nationaux sont le plus souvent supervisés par des étrangers, à qui on cède de plus en plus des concessions pour prospecter et produire en se contentant de prélever des royalties comme aux temps damnés de la domination.
        Je suspecte même à voir la volonté d’alimenter le plus misérable hameau en gaz ou en électricité, pour ensuite, tirer la sonnette d’alarme sur une consommation d’énergie interne en constante augmentation, alors qu’il faudrait se pencher sur la pertinence économique de cette politique qui fait fi de la rationalité, alors qu’il faudrait prospecter d’autres alternatives moins couteuses : solaire électrique, solaire thermique, biomasse en milieu rural, repenser l’habitat dans une perspective écologique, moins énergivore, alors que ce qu’on constate dans la réalité, des ensembles d’habitation construits dans l’urgence, que partout ailleurs, en occident sont rasés car sources de mal vie, de délinquance, et espaces de non droit.
        Un dernier mot : Lorsque le dernier ministre de l’énergie qui ambitionne un destin providentiel a vu sa loi sur les hydrocarbures rejetée, (imposée selon le président qui finit par se raviser et désavouer son ministre à la faveur de la conjoncture internationale, qui a permis des audaces et des résistances à l’empire), il élabora une loi qui introduisait des impôts additionnels sur les bénéfices réalisés par les entreprises pétrolières étrangères, avec effet rétroactif, ce qui emmena ces dernières à s’y opposer et à introduire un recours auprès des instances juridiques internationales pour non seulement ne pas payer, mais exiger des réparations financières que le pays après vains atermoiements a fini par payer après un arbitrage à ses torts. Question : Ce ministre qui a fréquenté les universités américaines les plus prestigieuses (pendant tout la guerre d’indépendance, informations tirées de sa bibliographie personnelle sur le net, qui a travaillé à la banque mondiale et dans les grandes compagnies multinationales (shell et Philipps) pouvait -il être à ce point naïf ou incompétent pour s’attaquer à des majors disposant à leur service d’une cohorte d’avocats et de juristes. Ou plutôt en connaissance de cause, leur a t-il offert une compensation pour avoir échoué à faire adopter la fameuse loi qui leur livrait la compagnie nationale Sonatrach pieds et poings liés ? Si c’est le cas, c’est une forfaiture, une trahison infâme, attentatoire aux sacrifices de ceux de sa génération qui ont préféré déserter les bancs des amphis pour rejoindre les maquis armés.

    Anonymeplus
    2 octobre 2018 - 23 h 02 min

    L’argent dépensé depuis l’indépendance de l’Algérie à nos jours, à acheter du blé, de la poudre de lait et du sucre, aurait pu servir à payer un nouveau pays tellement la gabegie institutionnelle a atteint les pires sommets possibles et imaginables.
    L’intelligence aurait voulu que les « responsables » qui se sont succédés, règlent le problème de l’autosuffisance alimentaire en Algérie en 5 ans après l’indépendance.
    Mais l’argent du pétrole est la pour que le ministre, le général, le secrétaire général, le chef de cabinet, le directeur de la banque et même les agriculteurs s’en mettent pleins les poches grâce à l’import-import et à la fameuse surfacturation, technique élémentaire pour fabriquer des millionnaires en une ou deux opérations. C’est ainsi que le pays d’un million et demi de martyrs s’est transformé par le pays du million et demi de milliardaires, tous bien entendu véreux et sans aucun scrupule, une bourgeoisie créé aux forceps, laquelle bourgeoisie fait du sur place parce qu’incapable de proposer autre chose que la tchipa comme mode de fonctionnement.

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 22 h 37 min

    il faut savoir que l’importation de n’importe quoi arrange les affaires des parasites. c’est la que la chipa en devices ce fait. il n’y a pas de khoubza dans la production locale.

      Anonyme
      2 octobre 2018 - 23 h 05 min

      C’est exactement ça . Ils importent à un prix faible, ils surfacturent leurs produits et en plus ils reçoivent des subventions de l’Etat. Au Total, le citoyen et l’Etat sont volés par ces mafieux de l’import. Autres conséquences : les entreprises locales coulent et les citoyens n’ont plus de travail productif ( ce qui augmente le nombre de nos chômeurs ) . Ils ruinent les finances du pays et appauvrissent tout le pays. Il est urgent de nettoyer le pays de ces criminels et prédateurs économiques qui corrompent tout un tas de gens autour d’eux.

        awrassi
        3 octobre 2018 - 7 h 11 min

        Nous connaissons tous ici la maladie et ses virus. Comment les éradiquer ? Voilà la seule question qui reste sans réponse !

          Anonyme
          3 octobre 2018 - 8 h 55 min

          La seule solution est : il faut virer pacifiquement ( donc démocratiquement par les urnes) le régime au pouvoir depuis 1962 et mettre à sa place une nouvelle génération de dirigeants qui se chargera de nettoyer toutes les institutions des parasites.
          Je sais que ça ne sera ni facile ni immédiat.
          J’espère uniquement que , dans l’intérêt de notre pays , on n’en arrivera pas à la violence .
          Sans ça, notre pays ira tout droit vers la faillite générale .
          Les plus riches et les prédateurs millionnaires fuiront le pays et comme d’habitude ce seront les pauvres citoyens ordinaires qui paieront les pots cassés.

          Anonymeplus
          3 octobre 2018 - 10 h 58 min

          Pour les plus avertis et pour ceux qui ne supportent pas la vie dans un gourbi à ciel ouvert, il reste le départ de cette jungle devenue invivable.
          Vivre dans la normalité nécessite une certaine éducation et une éducation certaine qui n’existera jamais en Algérie, dans l’histoire aussi bien récente qu’ancienne de l’Algérie, cela a toujours été un pays de « pirates », les nouveaux riches ne font que perpétrer la tradition.
          Donc la solution est le départ de ce pays avec armés et bagages, d’une part cela permettra aux algériens de voir comment est qu’un vrai pays fonctionne et d’autre part, cela éveillera les consciences des algériens devenus morts vivants par la force des 65 ans d’abrutissement

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 20 h 51 min

    Acheter le meilleur blé ou le meilleur lait au prix le plus bas sur le marché international, tous les pays du monde font la même chose..Cela n’a rien à voir avec la politique. C’est une juste une question de bon sens économique MAIS le meilleure solution ce serait que notre pays arrête d’importer tout et n’importe quoi au prix le plus fort et qu’il produise un maximum de produits de consommation.

      Anonyme
      2 octobre 2018 - 22 h 56 min

      En 1962, on était 9 millions d’habitants. Aujourd’hui on est 42 millions et le nombre de terres agricoles exploitables sont en recul à cause des ouvrages de BTP .
      Notre pays ne sera jamais autosuffisant pour le blé et pour bien d’autres produits agricoles sans parler des viandes même si on transformait un maximum de terres en champs agricoles De plus, tous les ans la population algérienne augmente d’1 million.
      Il ne faut pas oublier que 80 % de notre territoire est désertique ou semi désertique, ce qui nécessite beaucoup d’eau potable pour la consommation comme pour l’irrigation.
      C’est la politique de Boumediene , inspirée par le modèle soviétique, qui a ruiné l’agriculture traditionnelle algérienne qui était très développée à l’époque coloniale française au point que notre pays exportait ses productions agricoles dans le Monde.
      Puisqu’on exporte presque tout de l’Etranger, que ce passerait-il en cas de conflit armé ou de blocus ?

        Anonyme
        2 octobre 2018 - 23 h 30 min

        Qu’est ce qui se passerait ? c’est simple : on sombrerait dans un scénario de type Venezuela ( plus de nourritures de base, plus de médicaments etc…etc…etc…). Un pays à l’arrêt.

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 20 h 29 min

    Jabran Khalil Jabran disait : « Malheur à celui qui mange ce qu’il ne produit pas et s’habille de ce qu’il ne tisse pas ! ». 56 ans après l’indépendance on aurait du avoir atteint l’autosuffisance alimentaire et on aurait aimé que la vieille amitié algéro-russe se traduise par une coopération scientifique dans les technologie de pointe. Allah ghalleb, en attendant que nos augustes dirigeants comprennent inchallah, contentons nous d’acheter notre semoule chez nos amis Russes.

    Zaatar
    2 octobre 2018 - 20 h 24 min

    Je pense que notre agriculture n’a plus le choix, elle doit sérieusement se mettre à l’irrigation facile et économique, les eaux usées sont tout indiquées…

      Anonyme
      2 octobre 2018 - 20 h 34 min

      C’est de l’humour noir ?

        L ami de la Russie est un fidèle con
        27 avril 2020 - 18 h 19 min

        Il faut se barrer chez nos frères russes car rester en France serait synonyme de harkisme absolu malgre que la Russie est une pute qui refuse d exporter son blé vers l Algérie des une simple petite grippe .
        Restons fidèle ou allons au diable si nous perdurons dans le harkisme .

    Djil
    2 octobre 2018 - 20 h 13 min

    @Zaatar 17h45
    32 millions d’hectares en Algérie d’excellentes terres qui ne donnent presque Rien , comparez- les aux 3 millions d’ha en Californie qui génèrent 600 milliards dollars/an ou aux 1.6 million d’ha en Espagne qui fournissent 400 milliards dollars / an ! Cherchez l’erreur…

      Zaatar
      2 octobre 2018 - 20 h 22 min

      @Djil;
      L’erreur? ben t’en vois toi, car ça a l’air d’être de la science fiction…

        Gatt M'digouti
        2 octobre 2018 - 20 h 53 min

        L’erreur ? il y en aucune du moment que Docteur Fakakir et Mister Batata a dit que Mascara sera la Californie Algérienne !!!!

          awrassi
          3 octobre 2018 - 7 h 17 min

          La Californie qui produit du vin ou celle des agrumes et légumes ?!!!

      awrassi
      3 octobre 2018 - 7 h 16 min

      Infertilité et mauvaise utilisation des terres, surface agricole moyenne, irrigation, main-d’oeuvre vieillissante et rare (en gros agriculture vivrière améliorée !), voilà quelques pistes de réflexion !

    Rascasse
    2 octobre 2018 - 20 h 07 min

    Choisir nos maîtres voilà en quoi le système flno-baatistes nous a résumé, j’aime bien les commentaires des gens qui voient dans le changement de fournisseur un exploit, un avenir , une victoire

      Nour
      4 octobre 2018 - 13 h 20 min

      En quoi tu vois qu’il est baathiste ?!

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