L’Algérie, septième pays le plus compétitif d’Afrique

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Les importations prennent toujours le dessus. New Press

Par Hani Abdi – L’Algérie est la septième économie la plus compétitive d’Afrique, derrière l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, les Seychelles, le Maroc, le Botswana et la Tunisie. Selon le classement établi par le Forum mondial de l’économie pour l’année 2018, l’Algérie a perdu six points par rapport à l’année dernière. Ainsi, l’Algérie passe de la 86e place en 2017 à la 92e place, sur un ensemble de 140 pays. Ce classement semble ainsi être le résultat des réformes économiques introduites depuis quelques années pour faciliter l’acte d’investir.

L’étude du WEF, réalisée auprès de 14 000 chefs d’entreprises, est basée sur une centaine d’indicateurs répartis en 12 catégories, en distinguant quatre critères de base : les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire. Les autres critères d’évaluation, parmi lesquels l’efficience du marché, celle du marché du travail, le développement du marché financier ou l’innovation, relèvent de l’efficacité économique et du climat des affaires.

S’agissant des mesures incitatives à l’investissement, le pays se situe à la 98e position sur les 137 pays évalués, ce qui est une performance qui se situe dans la moyenne. L’Algérie, faut-il le souligner, figure parmi les 15 pays africains qui attirent le plus d’investissements étrangers.

Selon un classement établi par le cabinet international d’audit, de conseil et de transactions économiques Ernst & Young (EY), l’Algérie est à la neuvième position, suivie de la Côte d’Ivoire, de l’Ouganda, du Zimbabwe, du Rwanda, du Mozambique et de la Zambie. En tête, on trouve l’Afrique du Sud, qui capte le gros des IDE sur le continent africain. Les IDE captés par l’Algérie en 2017 ont augmenté de 2% par rapport à 2016. L’augmentation de ces IDE est essentiellement due à la politique encourageant la production en Algérie dans le but de réduire considérablement la facture des importations qui a atteint des seuils astronomiques. Produire localement pour substituer aux importations, a accéléré le rythme d’implantation d’usine de production dans divers secteurs d’activités, allant de l’agroalimentaire à la sidérurgie en passant par l’automobile.

H. A.

Comment (7)

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 9 h 51 min

    Il ne faut pas confondre richesse, développement où l’Algérie est la 1ere ou 2eme.
    Et la compétitivité qui dépend du modèle choisi, quitte à laisser une grande partie de la population dans la pauvreté, comme au Maroc par exemple.L’Algérie n’est pas compétititve car elle a moins besoin d’investisseurs étrangers.Ou du moins ce que nos dirigeants croient.L’Algérie a choisi le modèle socialiste, avec ses avantages et ses inconvénients.C’était juste une précision

    Boghni
    2 novembre 2018 - 10 h 43 min

    Ne pas se fier a ce genre de classement surtout venant du world economique forum qui defend des lobyings bien capitaliste et veulent vider certains pays de leurs ressources.soyons nous meme et point a la ligne.tahia el djazair.

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 23 h 46 min

    Mais comment l’Afrique du Sud, le Maroc,le Botswana, et la Tunisie en pré faillite nous ont ils devancés ???,…
    L’Algérie recèle d’énormes potentialités humaines, matérielles, minérales, et énergétiques
    Mais le cancer de la bureaucratie, le cancer de la corruption, la désorganisation, l’anarchie, l’égoisme
    Le manque de culture managériale de managers, et de banquiers corrompus, et incompétents
    Le manque de sérieux, de suivi, et de stratégie à vision à long terme, et à la fin le manque de nationalisme
    Ont tout foutu dans l’air les grandes ambitions économiques de l’économie algérienne, en Afrique
    La culture des importations de tout a détruit la culture de l’initiative d’investissement, de production
    Et d’exportation à cause de la lourde bureaucratie économique algérienne corrompue, et incompétente

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 19 h 57 min

    L’Algérie doit assainir , réformer, et restructurer son économie déséquilibrée rentière basée
    Sur l’exportation du pétrole, et du gaz, et les importations de consommations boulimiques de tout
    (nourritures surtout ,…..), en cas d’embargo européen (France porte drapeau de chantage, Espagne, Italie,…)
    L’Algérie se retrouvera dans une situation très difficile, et intenable
    L’Algérie doit donner la priorité urgente des priorités à l’Agriculture, et aux élevages,
    massacrés par
    l’Autogestion,(1963-1965)
    Et la « Révolution agraire » (1971-1979) chimériques, illusionnistes, utopiques, irréalistes, socialistes,
    Et massacrés par les cités, et les constructions sauvages, et illégales qui ont défiguré les fermes, et
    Les plaines , autrefois riches, de la Mitidja, et autres plaines, …..,au profit des indus, étrangers à L’agriculture et de l’exode rural
    L’Agriculture, les élevages, et les Petites, et Moyennes Entreprises dynamiques sont les véritables moteurs De la Croissance économique, dans l’avenir de l’économie algérienne

    Moh
    1 novembre 2018 - 12 h 28 min

     » L’Algérie, septième pays le plus compétitif d’Afrique  » Un titre en contradiction avec « Doing Business » qui classe l´Algerie avec les derniers, 157 eme mondiale et 37 eme africaine.

    Les concessions aux concessionnaires
    1 novembre 2018 - 7 h 42 min

    Ce genre d’indicateur économique ainsi que celui du « doing business » n’ont pas de quoi aiguiser la fierté d’un pays. Ils représentent plutôt le degré de soumission, de concession et de bassesse des pays par rapport aux investisseurs étrangers. A l’exemple du Maroc qui concède aux investisseurs d’énormes avantages fonciers et fiscaux dont il ne rêveraient même pas chez eux ou ailleurs en plus d’une main d’oeuvre docile et presque gratuite, le tout à 100% de profits.

    Gatt M'digouti
    31 octobre 2018 - 21 h 52 min

    Mais la première dans les retro-commissions 10% !!!!!

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