Boycott de l’arabe en Kabylie : la réponse évasive de Benghebrit

Benghebrit boycott
Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale. PPAgency

Par R. Mahmoudi En réponse au mouvement de boycott de l’enseignement de la langue arabe, lancé par des lycées à Tizi Ouzou et Béjaïa en réaction au rejet de tamazight dans certaines régions du pays, encouragé notamment par la députée Naima Salhi, le ministère de l’Education nationale a rendu public un long communiqué lénifiant dans lequel il tente de rassurer quant à sa détermination de généraliser l’enseignement de cette deuxième langue officielle.

Non seulement le communiqué ne donne aucune garantie mais, surtout, élude l’influence de certains discours politiques subversifs sur les parents d’élèves et même sur des responsables d’établissements scolaires dans certaines régions du pays pour les inciter à exhiber leur rejet de l’enseignement de tamazight, sous prétexte qu’elle n’est pas leur langue parlée.

«La ministre de l’Education nationale rassure toute la communauté éducative. Le socle législatif de la langue amazighe est assuré aujourd’hui au niveau le plus élevé de nos textes : la Constitution», note le communiqué, ajoutant que le ministère s’attelait «à faire de tamazight une langue à part entière du paysage éducatif national».

Comme seul gage, le ministère rappelle les efforts «importants et continus» qu’il a déployés pour la promotion et la généralisation de l’enseignement de tamazight depuis 2014, en se référant notamment à la circulaire-cadre de cette année scolaire 2018-2019.

Le communiqué rappelle, à ce sujet, l’élargissement de l’enseignement de tamazight de 11 wilayas en 2014 à 43 wilayas cette année, affirmant que «toutes les demandes pour l’ouverture de classes d’enseignement de tamazight ont été satisfaites». Il assure, pour répondre à ceux qui doutent de la volonté du gouvernement d’obliger la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe, que le ministère «fait de l’extension au plan territorial et de la maîtrise pédagogique de l’enseignement de la langue amazighe l’une de ses grandes priorités».

Enfin, la ministre de l’Education nationale «en appelle, aujourd’hui, à la générosité et à l’engagement traditionnel des enseignants pour rattraper les cours perdus par les élèves des établissements ayant connu une perturbation des cours», conclut le communiqué.

R. M.

Comment (134)

    Abdelrahmane
    2 novembre 2018 - 13 h 23 min

    @ Salem Akhi Zoro.
    Félicitation, aux algériens de l’ouest, de l’est, du sud et du centre qui se sont retrouvés, dans l’union, le fair-play, la convivialité, la joie et la fraternité au stade du 5 Juillet, ce jour glorieux du 1° Novembre et qui ont chanté à l’unisson notre naschid el-watany qassamane, sans sifflets, sans huées, sans tourner le dos à l’emblème national, ni à l’hymne national. Félicitations à l’U.S.M.B.A pour sa victoire et bonne continuation dans le championnat national.
    Pour le valeureux abdi, mon idole d’antan, je suis heureux d’apprendre de ses nouvelles et qu’il se porte bien. Porte lui, si possible, notre salut fraternel et nos remerciements sincères pour les joies ele beau spectable dont il nous gratifiait meme si nous supportions nos équipes locales, le grand salut de vos frères de l’est.

    bedraham
    2 novembre 2018 - 12 h 53 min

    effectivement le pouvoir par incompetance a officialiser la langue tamazight au lieu d’en faire une langue de traditions culturelles comme l’ibadite, le tifinagh etc…..

      karimdz
      2 novembre 2018 - 18 h 43 min

      A la rigueur langue nationale, mais langue officielle, c’est effectivement une erreur monumentale comme l’a souligné un compatriote sur ce site.

      Non seulement comme il le précise pertinemment, cela va tuer les autres dialectes, mais surtout, parce qu’une deuxième langue pour diriger le pays, c’est voué à l’échec, et cela restera sur le papier.

    bedraham
    2 novembre 2018 - 12 h 41 min

    ils sont fous ces responsables de vouloir negliger la langue tamazight dans les etablissements educatifs, et comment developper les connaissances de nos enfants dans les domaines scientifiques, litteraires etc…il y a lieu de l’enseigner meme a l »universite dans la recherche scientifique et technologique …. c’est une langue officielle de notre beau pays et il faut lui donner la place qu’elle merite.

    bouzid
    2 novembre 2018 - 11 h 57 min

    zaatar des qu il voit le mot arabe il a des douleurs au ventre et son coeur bat à 100
    ménage ta santé …

      Zaatar
      2 novembre 2018 - 12 h 21 min

      Ah ben tiens, t’as éncore pris un autre pseudo ? Tant mieux.. Ça egaiera le cirque des commentaires.

    Anonyme
    2 novembre 2018 - 11 h 29 min

    A. ABDERRAHMANE :Salem akhi Abderrahmane wa chokrane ,la petite victoire dans ce match est allee a l USMBA, L’IMMENSE VICTOIRE a ete celle du peuple Algerien venu de l Est et de l Ouest pour se retouver au centre du pays au garde a vous devant l embleme du pays chantant en arabe kassaman du berbere Zakaria…. ,il n y avait que notre embleme tricolore acquis grace aux sangs de nos millions de chouhadda.s . Âucun sifflet Aucune fausse note, n est venue alterer la. «  » » SYMPHONIE DES HEROS.REPRISE PAR L ENSEMBLE DES STADIERS.
    Abdi jillali est encore en forme il ne parait pas du tout son age.
    SigneZORO. ., Z….

    Zaatar
    2 novembre 2018 - 10 h 51 min

    Il s’agit bien d’un problème d’entre les deux langues qu’on discute… A moins que je ne lise mal le français. On parle bien du boycott de l’arabe parce qu’il y a boycott également de tamazight. Donc le problème est celui des arabes et des amazighs. Or les arabes sont venus guerroyer dans le nord Afrique en l’an 637 – 640. Si ce n’est pas le septième siècle alors j’ai perdu la notion du temps. Et depuis cette date la alors, On a le conflit avec les arabes. Et qui perdure jusqu’à ce jour et les raisons de multiplient. CQFD.

      anonyme
      2 novembre 2018 - 11 h 53 min

      tu as perdu la raison, c est pire

    Zaatar
    2 novembre 2018 - 10 h 36 min

    Voyez vous, la rapidité de l’évolution du nombre de pouces en bas est revenue… Alors qu’on a eu du répit un certain moment… La coïncidence est visible avec certains pseudos n’est ce pas…

      anonyme
      2 novembre 2018 - 10 h 43 min

      surtout que les pouces en haut en faveur de tes thèses grimpent tres vite comme d hab pleureuse

        Zaatar
        2 novembre 2018 - 10 h 56 min

        On en fait le constat. Il suffit de savoir lire les nombres et connaître ceux qui sont supérieurs aux autres ainsi que le gradient de l’évolution. Ça paraît flagrant il suffit de regarder et la coïncidence est également flagrante comme quoi… Mais du reste cela fait marrer et ça fait prendre du plaisir surtout pendant le week-end.

          anonyme
          2 novembre 2018 - 11 h 41 min

          Le constat est flagrant une centaine de pouces levés en moins d une seconde pour des theses qui te sont proches curieux
          tu fais pareil une peu de bonne foi de ta part au lieu de jouer les donneurs de leçon
          et si cela fait marrer et que cela fait prendre du plaisir, de quoi te plains tu
          vive la vie

    Zaatar
    2 novembre 2018 - 10 h 18 min

    La simplification du problème est tellement simple pour certains qu’il le ramène à un seul événement. Peut être. Il faudra essayer pour voir, chose que les autorités n’oseront jamais bien évidemment. C’est quand même rigolo de voir un tel problème prendre une dimension aussi minuscule que cela. Un problème datant du septième siècle. Oui, car beaucoup pensent que c’est bon, la terre nord africaine est islamisee donc arabe. La graine d’avant existe toujours Cependant, la même que celle qui a combattu l’envahisseur arabe de l’époque. La preuve on a deux parties comme je le disais qui s’insultent et qui se tapent dessus et naturellement je dirais. Beaucoup pensent aussi que l’autonomie de la kabylie réglerait le problème, naïfs qu’ils sont. Le Sahara lui même est un problème et ne sera pas prêt d’être résolu avant quelques siècles je dirais, le temps que les parties en cause puissent bien se taper dessus et beaucoup plus fort au fil du temps.

      karimdz
      2 novembre 2018 - 10 h 37 min

      Un problème datant du 7e siècle, tu es très risible, l’Algérie a était avant l’arrivée des arabes, occupé durant au moins 2000 ans, les berberes étaient divisés et passaient leur temps à se guerroyer, chaque tribu avait un dialecte etc… Tout cela oublié, occulté !

      Les musulmans venus d’arabie et d ailleurs en conquérant notre pays seul, puis avec l appui de nombreuses tribus berbères jusqu’en Andalousie, nous ont apporté l islam et la langue arabe, cela a été une adhésion massive.

      Cela a permis enfin le pays d etres dirigés enfin par des dynasties berberes, c est dire que ce sont des berberes qui ont décidé du destin de l Algérie.

      Curieusement comme je l’ai fait remarqué à un autre compatriote, ce problème de langue survient au moment de l’indépendance, il est vrai que le travail des peres blancs entr’autres dans cette région d Algérie a laissé des traces.

      Maintenant biensur que ce phénomène de grèves de lycéens, prend de l ampleur, car c’est une accumulation, et un moment donné il faut dire basta. Réglons le problème une bonne fois pour toute, par référendum, il me semble que les revendicateurs sont démocrates, eh bien jouons le jeu.

    Abdelrahmane
    2 novembre 2018 - 10 h 02 min

    @ Zoro.
    Salem akhi Zoro, ki rak ! bonne fete du 1° Novembre. Félicitations à l’U.S.M.B.A pour sa victoire. ya7asrah ki kane Abdi, le maestro. Qu’est ce qu’il devient ? j’espère qu’il vit encore.

    karimdz
    2 novembre 2018 - 9 h 32 min

    Personnellement, je pense qu’il faut régler le problème une bonne fois pour toute. L Etat algérien a fait tout ce qu’il pouvait, il a rendu nationale puis officialiser le tamazigh, il a modifié la constitution pour prendre en compte la dimension berbere, il a créé le haut conseil à l amazighité, il a projeté la création d’une académie etc etc… et nous avons toujours de nouvelles revendications qui n en finissent plus et la cause perd toute crédibilité. Aucun président berbere avant Bouteflika ne l’avait fait.

    La solution est simple, et c ‘est ce que le président Bouteflika aurait du faire : faire un référendum dans la région de Kabylie : etes vous pour une autonomie oui ou non, point barre.

    Si le oui l’emporte, les kabyles devront gérer eux memes leur région de A à Z., hormis bien entendu la défense nationale et les affaires étrangères. Si le non l’emporte, et je suis convaincu que ce sera le résultat, alors il faudra mettre un terme à toutes ces revendications qui sont nourries par les ennemis de l’Algérie, c’est une évidence.

    Les algériens dans leur grande majorité commencent vraiment à en avoir ras le bol. Il n est pas acceptable de se faire dicter la ligne de conduite une poignée de sectaires qui n’ont pas l’Algérie dans le coeur.

      mohend
      2 novembre 2018 - 14 h 35 min

      Azoul salam. Vous avez dit concernant l’ autonomie : « Si le non l’emporte, et je suis convaincu que ce sera le résultat, alors il faudra mettre un terme à toutes ces revendications ». Je vous répond que la Kabylie à plus de 95% est autonomiste et non indépendantiste. Ma réponse est que vous vous trompez littéralement ma cocotte, le oui l’ emportera largement et c’ est tans mieux. cette proposition d’ autonomie a été demandé par plus d’ un, hireche, ait hamouda etc. Si la Kabylie aspire à l’ autonomie et l’ obtient, pas besoin de tamazight pour les arabisés indécrottables, ils n’ en ont pas besoin et nous n’ en avons pas besoin que les arabisés apprennent notre langue et nous n’ avons pas besoin d’ apprendre l’ arabe ni de près ni de loin sauf dans la madrassa, uniquement dans les madrassas. Le tamazight uniquement pour les berbérophones, pour se faire, il faut l’ autonomie complète de ces régions, je suis tout a fait d’ accord avec vous et je pense que le problème sera réglé.

        karimdz
        2 novembre 2018 - 18 h 34 min

        salam moh, refrene tes impulsions naturelles ma grande, tu m’as l’air très sur de toi, sauf que tu risquerais d etre décu, si référendum il y a.

        Je suis convaincu du contraire de ton pronostic pour une raison bien évidente, les gens sont attachés au pays, et qu’ils savent pertinement, que sans l’Algérie, il n y a pas de kabylie.

        Enfin, de grace, occupe toi de ton clocher, les autres régions d Algérie sont attachés à l unité du pays.

    kaderette
    2 novembre 2018 - 6 h 32 min

    ah! je vous ai compris,gens de tizi !!!!pourquoi voulez vous une généralisation immédiate de tamazight dans toutes les écoles de la république alors qu’on s’arrache les cheveux pour trouver ,en berbere, un chiffre après un (icht) , deux (sene) pour trois et la suite ,Dieu seul le sait . c’est un handicap ,messieurs!
    et encore , la genéralisation de cette langue demandera un effectif en enseignants qui doit mobiliser toute la kabylie (enfants, femmes,adultes, vieillards …) et on fera appel à nos cousins du rif du Maroc, de la montagne verte de Libye pour combler le manque en profs.
    du coup c’est vrai, il n’y aura plus aucun chômeur en kabylie car tous deviendront des maîtres…(d’écoles) mais les résultats seront désastreux : c’est comme l’arabe que nous ont enseigné les fellahs et chômeurs égyptiens des années 70 : on n’en se remet plus. Biaisés, plusieurs générations ne trouvèrent aucun charme à cette langue pourtant qui a rayonné sur le monde entier, certains en parlent même avec répulsionet on n’arrive pas à la domestiquer (dans nos foyers)
    enseigner la langue amazight , à la hate, du jour au lendemain, c’est l’exposer aux moqueries et à la dérision pour ne pas dire plus

      Zaatar
      2 novembre 2018 - 9 h 43 min

      Doit on comprendre que cette langue est à mettre de côté ? S’il faut temporiser pour un motif quelconque pour ensuite la ressortir pour être enseignée c’est compliquer encore plus le problème du fait de ce qui est constaté aujourd’hui par rapport à il y a dix, quinze ou vingts ans. Le problème est certainement plus profond que cela et ce n’est pas uniquement de la langue dont il s’agit. Mais tout le monde sait que tout le monde agit en hypocrisie et par malice. La nature de l’homme est une et une seule.

      karimdz
      2 novembre 2018 - 10 h 08 min

      Kaderette, meme si tu tournes en dérision la situation, tu n’as pas tort.

    Zaatar
    2 novembre 2018 - 3 h 15 min

    Le constat: Arabes ou arabises et amazighs qui s’invectivent et n’arrêtent pas de se taper dessus. Peu importe les raisons, Ces deux parties ne se piffrent pas. Un échantillon est ici dans les échanges sur AP.
    La solution : il n’y en a pas 36. En continuant ainsi c’est le pays Algérie qui sera démoli. Car tôt ou tard cela va barder au vrai sens du terme, personne ne veut le dire. Et puis vous avez une preuve bien réelle. Tous cherchent à foutre le camp du pays pour s’installer ailleurs. Ceux qui ont les moyens l’ont déjà fait, voyez nos députés. Tout le monde part. Conséquence, la solution devra être trouvée entre ceux qui vont rester. Ceux qui n’auront pas eu les moyens de quitter le pays. Vous avez trouvé ?

    zerma
    1 novembre 2018 - 23 h 37 min

    Le tamazigh officiel menace d extinction 13 variantes des parlers berberes au bled
    le tamazigh c est une erreur monumentale
    ceux qui ont mené ce combat sont en train de détruire notre culture

    karimdz
    1 novembre 2018 - 23 h 00 min

    Justement ce n’est pas un problème de langue, donc généraliser le tamazigh, n y changera rien, puisque qu’en matière de développement, c est le politique qui décide.

    Personnellement je ne suis pas contre l’apprentissage du tamazigh à l école, mais en faire un outil de travail nous ramenera des dizaines d’années en arrière.

    Pourquoi, il suffit pas de décreter, il faut maitriser cette langue, ce n est déjà pas évident pour les berbères qui ont chacun leur dialecte, se mettre à apprendre le tamazigh, qui est en quelque sorte la langue littéraire, que dire des 80% d algériens qui ne parlent du tout un dialecte berbère.

    Soyons pragmatiques, réalistes, la langue arabe est ancrée dans notre pays depuis 14 siècles, les jeunes qui forment 75% de la population l ont apprise à l école et la maitrise par rapport à leurs ainés, on va pas s en passer, ce serait suicidaire.

    On va pas encore perdre 60 ans et déphaser complètement les algériens.

    La solution est politique, et le pouvoir l’a compris, le peuple algérien n est pas dupe, nous avons certes perdu du temps, maintenant il s’agit d avancer, de rattraper le retard, et nous en avons les capacités, financière et humaines.

      Amazighkan
      1 novembre 2018 - 23 h 34 min

      Ya si Karim tu reconnais au moins qu’on a perdu du temps avec la langue arabe ! Je te cite : « on ne va pas perdre encore 60 ans et déphaser complètement les algériens ».
      La généralisation de Tamazight sera graduelle et prendra du temps ça c’est certain mais les enfants qui vont l’apprendre à l’école seront en capacité de le faire avec une langue codifiée et des enseignants formés. C’est exactement ce qui s’est passé avec les enfants des régions amazighophones pour ce qui est de l’apprentissage de l’arabe qui n’est pas pour autant leur langue maternelle. Quand on veut on peut trouver des moyens et à contrario quand on ne veut on peut trouver des excuses.

        karimdz
        2 novembre 2018 - 9 h 19 min

        Ya si moh, tu ne veux pas comprendre. Ce n’est pas en changeant de langue qu’on va métamorphoser d’un coup le pays, c’est complètement ridicule, et en plus, comme tu l’as bien saisi au moins, cela va nous faire perdre encore plus de temps, et le retard ne sera meme plus rattrapable.

        Ce qui change un pays, c est le politique, la mentalité des gens, le civisme, l’amour pour son pays, le travail etc. Mais tant qu’il y aura de la corruption, des gens qui ne respectent rien, alors tu auras beau faire ce que tu veux, il n y aura pas de changement.

    karimdz
    1 novembre 2018 - 22 h 39 min

    c ca alias l anonyme alias le sioniste

    Si Dieu le dit, alors je le crois. Et c est pas une de ses créatures qui va me convaincre du contraire mdr.

      C ca
      1 novembre 2018 - 22 h 57 min

      Non un autre je trouve vraiment haineux tes dires. N’est ce pas haram d’appeler un musulman sioniste non?dieu te question sur ça et tu le savais.

        karimdz
        1 novembre 2018 - 23 h 17 min

        Un musulman ou un imposteur sioniste. Une fois il s apuie sur le Coran, puis sur les évangiles, et pourquoi pas ensuite sur le talmud tant qu’à faire.

    Bir Djebah
    1 novembre 2018 - 22 h 02 min

    Je voudrai vous faire lire la dernière partie de l’interview donnée par une intellectuelle Tunisienne du nom de Hela Ouardi au journal El Watan.
    Hela Ouardi est l’auteur d’un livre intitulé : Les derniers jours de Muhammad. Livre qu’on peut trouver au SILA à Alger.

    Finalement, les «ennemis» de l’islam ne sont-ils pas les musulmans eux-mêmes ?
    Je préfère éviter les généralisations : les musulmans ne forment pas du tout une masse homogène (loin de là !), donc il m’est impossible d’émettre un jugement sur les musulmans dans leur ensemble. Ce que je peux dire pour donner un élément de réponse à votre question, c’est que les musulmans se croient en général supérieurs aux autres : ils sont les adeptes de la dernière religion révélée (donc pour eux, la plus accomplie, la plus parfaite), leur Prophète est le sceau des prophètes. Et Dieu leur dit dans Le Coran : «Vous êtes la meilleure des nations de l’humanité.» Ceci crée chez eux un sentiment de supériorité qui les rend hostiles à toute forme de critique et incapables d’autocritique.
    Ce sentiment de «suffisance», si j’ose dire, a produit un immobilisme, un figement dans de nombreuses sociétés musulmanes, surtout les sociétés arabo-musulmanes. Car on constate que les sociétés musulmanes non arabes (la Turquie, l’Iran, l’Indonésie, etc.) sont plus évoluées. En revanche, dans les sociétés arabo-musulmanes, la religion est mélangée à la «sauce ethnique» qui se nourrit elle aussi des mêmes prétentions illusoires : l’utopie arabe qui charrie des rêves de gloire constamment brisés par des échecs aussi cuisants qu’humiliants. Peut-être qu’il est temps de séparer l’islam de l’arabité : les Arabes sont les habitants de la péninsule Arabique, les autres sont des arabophones… Mais c’est un autre sujet. En tout cas, je demeure persuadée que sans un travail d’autocritique, de distanciation (qui conduit naturellement à plus d’humilité), la plupart des sociétés musulmanes seront incapables d’intégrer pleinement le monde moderne.

      karimdz
      1 novembre 2018 - 22 h 17 min

      Tu nous rabaches la propagande de l’ancien occupant et de la hasbara de nos ennemis sionistes. El watan est un journal tendancieux, ce n est pas ma référence.

      La langue arabe et la religion, cela fait deux pour ta culture. Et l iran est un état théocratique pour ta littérature.

      Je pourrai te citer un pays arabo musulman qui a réussit, les émirats arabes unis, quand bien meme je n aime pas ce pays.

      Le problème n est pas une question de langue, mais de volonté politique.

      Les musulmans dans le passé étaient en avance sur l occident durant des siècles, puis notre civilisation s est effondrée pour plusieurs raisons qui n’ont rien à voir avec la langue arabe encore une fois.

      Et des pays comme les Emirats Arabes Unis, la Turquie, l Indonésie etc, pays musulmans, démontrent qu’être un pays musulman, ce n’est pas une fatalité.

        Amazighkan
        1 novembre 2018 - 22 h 41 min

        … »le problème n’est pas une question de langue mais de volonté politique » Donc si on suit ton raisonnement avec une volonté politique, ce qui est le cas en Algerie, Tamazight ou l’arabe ou les deux à la fois ce n’est pas du tout un frein pour se développer. Alors pourquoi ne pas donner une chance à Tamazight qui est une langue du terroir de se développer et de la généraliser à tous les Algériens comme ce fut le cas avec la langue arabe ?

          karimdz
          1 novembre 2018 - 23 h 18 min

          Justement ce n’est pas un problème de langue, donc généraliser le tamazigh, n y changera rien, puisque qu’en matière de développement, c est le politique qui décide.

          Personnellement je ne suis pas contre l’apprentissage du tamazigh à l école, mais en faire un outil de travail nous ramenera des dizaines d’années en arrière.

          Pourquoi, il suffit pas de décreter, il faut maitriser cette langue, ce n est déjà pas évident pour les berbères qui ont chacun leur dialecte, se mettre à apprendre le tamazigh, qui est en quelque sorte la langue littéraire, que dire des 80% d algériens qui ne parlent du tout un dialecte berbère.

          Soyons pragmatiques, réalistes, la langue arabe est ancrée dans notre pays depuis 14 siècles, les jeunes qui forment 75% de la population l ont apprise à l école et la maitrise par rapport à leurs ainés, on va pas s en passer, ce serait suicidaire.

          On va pas encore perdre 60 ans et déphaser complètement les algériens.

          La solution est politique, et le pouvoir l’a compris, le peuple algérien n est pas dupe, nous avons certes perdu du temps, maintenant il s’agit d avancer, de rattraper le retard, et nous en avons les capacités, financière et humaines.

    ZORO
    1 novembre 2018 - 21 h 47 min

    Aujourd hui 1 novembre, jour de la revolution , il n ya pas mieux que ce jour pour garder a jamais un inoubliable souvenir, l equipe de ZORO , l USMBA vient de gagner la super Coupe.Par un temps glacial et pluvieux les algeriens de l est et de l ouest etaient present au centre du pays pour se mettre au garde a vous devant l embleme du pays et chanter a l unisson kassamen ecrit en arabe par le pur berbere Zakaria .
    SigneZORO. …Z…..

      karimdz
      1 novembre 2018 - 22 h 01 min

      Félicitations pour l USMBA et bonne fête pour ce 1er novembre Zoro.

      Quand j écoute l hymne national, comme dit la fameuse chanson, mon corps frisonne.

      Gloire à nos chouhadas,
      Taya Djazair

        ZORO
        1 novembre 2018 - 22 h 27 min

        Choukrane Karim et bonne fete a toi et a tous les Algeriens et Tahia El jazair !! Tahia el dazair ,quand j etais gosse face aux francais qui tapaient sur les casseroles en criant Algerie Française, notre replique etait claire nette et sans ambiguïté :
        TAHIA EL DJAZAIR ARABIA!!!
        C est un temoignage pour l histoire que nul ne pourra
        falsifier!!!
        SIGNE ZORO ..Z……

          karimdz
          1 novembre 2018 - 22 h 33 min

          Y salmek.

          Tu as donc vécu l’occupation française, cela a du être terrible. En tout cas, hamdoulilAh, maqpach stimar fi Bladna.

          ZORO
          1 novembre 2018 - 22 h 55 min

          Malheureusement il a laissé ses dechets qui risquent de nous salir la vie.
          SIGNEZORO….Z..

          karimdz
          1 novembre 2018 - 23 h 04 min

          oui des individus encore colonisés dans leur tête qui pensent aussi descendre des gaulois mdr

      Salim31
      1 novembre 2018 - 23 h 49 min

      @salim31
      Felecitation a usmba akouba l mco

    Tizi-Ali
    1 novembre 2018 - 20 h 57 min

    Si c’est pour ecrire des âneries sur la langue arabe on arrête ces débats stériles,…

    chark
    1 novembre 2018 - 20 h 29 min

    Parlez le grec si vous voulez , mais foutez la paix à l’unité nationale qui fait face aux multiples pressions internationales , l’Algerie soit on l’aime ou soit on la quitte !

    karimdz
    1 novembre 2018 - 20 h 29 min

    @soyonspragmatiques, moi je suis optimiste pour mon pays, je répondais au fataliste.

    Le passé, il faut tourner la page, sans l’effacer, pour mieux bâtir l’avenir.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 21 h 22 min

      Vous employez une belle formule… très optimiste. Pour ma part je dirais plutôt: Le Passé explique le Présent…pas optimiste j’en conviens, mais ce problème linguistique aurait dû être traité dès l’Indépendance, non?

        karimdz
        1 novembre 2018 - 21 h 35 min

        Les algériens ont vécu durant des siècles sans problème, curieusement, vous évoquez un problème après l’occupation française à l’indépendance, comme quoi…

        Sinon effectivement, je suis même très optimiste pour le pays.

    salim31
    1 novembre 2018 - 20 h 25 min

    J ai vu dans une emmission de tele sur beur tv  » une interview entre un specialiste en toxicomanie et une jeune journaliste , le premier parlait naturelement en darija et la jeune journaliste qui avait l age de sa petit fille lui repondait inlassablement en langue arabe classique elle semblait plus preocupe par la langue que par la gravite du sujet lui meme _un debat surealiste ou on a l impression que la fille corrigait le grand pere medcin qui parlaient on dirait une langue etrangere _
    on voit ici l ettendue de la catastrophe de 40 ans d arabisation de l identite algerienne ou la fille qui nd reconait pas la langue de ses parents et ou le vieux ne reconait pas sa fille _voila c est qu est devenu vos preparation de labos faites sur vos enfants , des generation qui ont honte de leur langue naturelle et donc inconsiement honte de leur algerianite _
    Le probleme ce n est pas seulement l exclusivite de l enseignement de l arabe mais carrement une orientalisation de la societe et l identite algerienne _ les algeriens ont ete syrianise egyptianise libanise , par aliance au panarabisme et par oppostion au francisime nous somme allez loin ..!jusqu a le renie de soi par le grand remplacement arabe .
    Les langues nationales qui la darija et la langue amazigh on etaient victimes de cette ideologie panarabisante que l algerie a subit , entre temps l amazigh et les kabyles qui on subis l exclusion s est radicalise et le dogme arabe rejoint par le detonateur islamiste a pris le dessus sur les population arabophone depasses et engloutis dans la spirale arabiste islamiste qui tend a saoudise quatarise
    Des pays comme le pakistan ou l afghanistan ousbek asie a subi eux aussi l orientalisation arabiste ce qui a fait de ces pays des clones islamoarabise depourvu de leur identite __il faut iviter la pakistabisation du pays

      mouwatan
      1 novembre 2018 - 20 h 46 min

      Je constate que le francais, langue de l’ancien occupant est couramment utilisé au pays.
      et contrairement a ce que tu dis au pakistan et en afghanistan ils parlent leur propre langue voir dialectes locaux.
      comme quoi c est un choix du peuple algerien que de vouloir parler l arabe, quand y avait la colonisation les algeriens ne pouvaient s instruire aujourdhui c est le cas

        Salim31
        1 novembre 2018 - 21 h 55 min

        @Mouatin
        vous dites que les algeriens on choisi l arabe pour se « cultiver » je vous fait savoir que la langue arabe classique tel quel est enseigne en algerie n existe pas et n a pas exister dans le monde en tant que langue naturel des peuple arabe meme saoudien _ce n est qu une langue academique que nous voulons en faire une langue parle ,
        Les pays musulmans asiatiques etaient en paix jusqua l arrive de la culture arabo islamiste plus precis saoudienne des annees 80 qui a detruit le pakistan l afganistan la tchchenie burmanie ..un degre moindre l ondenesie _pour ce qui est des langues etrangeres nous avons etaient complexe par des pays arabes sur le francais pour nous mieux depasse arreter ce niffak ; nous avons une base de francais qui a le potentiel scientique et technique il faut revenir au system bilingue et trilingue en urgence deja nous avons perdu assez temps .

          T mal
          1 novembre 2018 - 23 h 07 min

          tres mauvaise analyse salim
          pas du tout d accord avec toi

      kaderou
      1 novembre 2018 - 22 h 08 min

      salim si t es pas content va en france si elle veut bien t accorder le visa tu pourras parler le fransi la ba akda !

        Salim31
        1 novembre 2018 - 23 h 40 min

        Sa ha kadirou franca nkhaliha likoum moi je n’aime pas leur humiliation douaniere _mais j utilise le francais comme un outils qui peut m aider a m en sortir ou me developper _il faut regarde le francais comme une pince un tournevis wela crick automobile ..hadik ta3  » je t aime pas mais je n arrive a vivre sans toi » sayi barkouna mel festi

      T bien
      1 novembre 2018 - 22 h 47 min

      Bon analyse salim tout à fait d’accord avec toi

    Kabyle
    1 novembre 2018 - 20 h 24 min

    Long vie a notre cher et visionnaire président d’avoir officialiser la langue berbere ke dieu le tout puissant le guerisse et lui donne long vie il a bien compris le malheur qu’on subit les kabyles avec les pressident pouvoir et je lui souhaite toutes réussite pour son 5ème mandat. Allah yarham chouhadads .gloire à nos martyrs on ce premier novembre.

      Amazighkan
      1 novembre 2018 - 22 h 28 min

      Et pourtant dans un discours prononcé à Tizi Ouzou il avait dit que Thamazight ne sera pas langue nationale et officielle…Comment est-il arrivé à faire ce virage de 180° ? Il a finalement compris que ni lui ni personne ne peut s’opposer à une revendication légitime même si elle n’est pas partagée par l’ensemble du peuple. Donc merci Monsieur le Président d’avoir reconnu une des trois composantes de notre identité. Tamazight tel un phénix renaîtra de ses cendres et scellera définitivement notre Triptyque : Amazighité, Arabité, Islamité (dans l’ordre qui vous convient). Les gens qui rejettent une de ces trois composantes concourent à la déstabilisation et à termes à la destruction de la nation Algérienne.

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 20 h 19 min

    Une question:
    C,est quoi la définition de PP Agency ( voir sous titre de la photo).

    lhadi
    1 novembre 2018 - 18 h 13 min

    En installant, pour des raisons évidentes, un poste de mission pour « pacifier » la résistance Kabyle caractérisée par l’insurrection de 1871 – derniers soubresaut des révoltes et des résistantes à la colonisation qui s’acheva par une répression féroces – des missionnaires au service de la force coloniale réactivèrent les thèmes classiques du mythe berbère : origine nordique, prétendue tiédeur de la pratique de l’islam, organisation sociale sur le mode républicain, sens inné de la liberté et de la démocratie, statut plus libéral de la femme… des éléments qui pouvaient différencier les populations berbères des populations arabes et arabophones.

    Cette lecture renforçait également l’idée que les Berbères islamisés par la contrainte et la violence ne demandaient qu’à réintégrer la supposée religion de leurs ancêtres.

    Cette interprétation historique, souvent désinvolte, qui consistait à balayer d’un revers de main plus de douze siècles d’histoire arabe et musulmane en Afrique du Nord allait être réactivée à plusieurs reprises au cœur des rencontres que ces missionnaires euent à organiser avec les populations kabyles.

    La politique scolaire en Kabylie organisée à partir de la France métropolitaine a été également sous-entendue par le mythe Kabyle et l’idéal à l’assimilation déjà évoquée.

    Que les résidus de la France coloniale aspirent au fédéralisme, à l’autodétermination, au régionalisme, à la balkanisation du pays ou la libanisation de la société, l’immense majorité de nos compatriotes de la région de Kabylie dont le patriotisme est chevillé à son corps, est une fervente partisane d’une Algérie forte, une et unie dans toute sa diversité conformément aux idéaux de nos valeureux martyrs originaires de toutes les régions d’Algérie.

    L’Algérie a besoin de tous ses enfants qui vont dans le sens de l’édification d’une communauté de destin.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

      karimdz
      1 novembre 2018 - 18 h 19 min

      Bien dit Lhadi

      MELLO
      1 novembre 2018 - 19 h 10 min

      Comme une ode à mesure sociale et identitaire loin de toute interprétation haineuse. La djemaa ancestrale ,lieu d’expression démocratique en est une marque Amazighe.
      Personne ne remettra en cause l’identification des Amazighs à ce pays Algerie de l’Afrique du Nord.

        karimdz
        1 novembre 2018 - 19 h 50 min

        Le creuset de notre pays est berbere, personne ne remet en cause cela. Cela dit, notre identité s ‘est également forgé sur l apport des conquérants musulmans qui nous ont apporté l islam et la langue arabe, et cela depuis 14 siècles.

        Ce qui est remis en cause, c est la division qui a été un instrument de la politique coloniale de la france.

    ripper
    1 novembre 2018 - 18 h 12 min

    Le problème n’est pas nouveau, Benghabrit, Ouyaya … n’en sont que des outils d’un vieux projet cher à la France. Ci joints quelques extraits de « Les origines du 1er novembre 1954 » de Benyoussef Benkhedda :

    En 1949, le PPA-MTLD eut à surmonter une crise interne grave qui menaça son unité et celle de la nation: le berbérisme.

    Les expressions “Berbérie” et “Berbères” couvrent, la première, une réalité géographique, la seconde, une donnée ethnique. Mais le berbérisme en lui-même est un phénomène conçu et exploité par le colonialisme dont la devise “diviser pour régner ” consistait à vouloir coûte que coûte opposer, après les avoir suscités, un “bloc arabe ” à un “bloc kabyle ”.

    La politique coloniale dont le but est de saper les fondements de la société maghrébine, soutenait que l’Afrique du Nord est berbère, que les Arabes sont des envahisseurs, des colonisateurs venus en Afrique du Nord au même titre que les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Turcs et, plus tard, les Français. Elle déniait au Maghreb son arabité (El-Ourouba) .

    Elle finit par influencer une partie de l’élite algérienne francophone qui parlait d’ “Arabo-Berbères” pour désigner la population nord-africaine. Le Parti communiste algérien (PCA) avait fait sienne cette formule qui s’insérait dans sa conception de la “Nation algérienne en formation ”.

    L’apparition du berbérisme dans le PPA-MTLD remonte aux années 1946-1947, lorsqu’un groupe de jeunes militants originaires de Kabylie, ulcérés par les massacres de mai 1945 dans le Constantinois et la répression en Kabylie, et sous l’effet du désarroi engendré par “l’ordre et le contre-ordre” insurrectionnel de mai 1945, décidèrent de prendre le maquis. La motivation, chez eux, est alors patriotique.
    ………………………………….

    Les berbéristes revendiquaient l’identité berbère tout en rejetant l’apport arabe et islamique. Ils étaient influencés non seulement par les idéologues de la colonisation, mais par l’idéologie communiste. Les communistes, rappelons-le, étaient contre le concept d’une “nation algérienne” déjà formée avec ses constantes arabe et musulmane ils défendaient le principe de la “nation algérienne en formation” à partir de la coexistence sur le même territoire des différentes communautés arabe, berbère, turque, juive, italienne, maltaise, espagnole, française, rejetant ainsi le fondement arabo-islamique de la société algérienne. Ils étaient alors en pleine ascension au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

    Les berbéristes étaient séduits par le marxisme ainsi que par la Constitution de l’Union soviétique qui vantait le système de ses républiques “musulmanes”: l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, etc., où chaque peuple, affirmait-elle, chaque ethnie, jouit de sa propre langue, de sa propre culture et bénéficie de “l’autonomie” de gestion dans ses affaires. C’était là un argument qu’on rencontrait souvent chez les convertis au berbérisme.

    Certes, on ne pouvait nier l’existence d’un particularisme kabyle. Sous le colonialisme, la Kabylie était une région pauvre et ses habitants connaissaient une situation économique difficile. Des cailloux de leurs montagnes ils s’efforçaient de faire jaillir leur subsistance, réglant leurs conflits grâce aux djemaâs (assemblées des sages) qui mettaient en application leur code de l’honneur et de l’éthique inspirés des valeurs islamiques pour tenter de s’opposer à la loi française envahissante. Les missions chrétiennes des “pères blancs” exploitaient leur misère matérielle et entreprenaient des essais systématiques d’évangélisation: recueil d’orphelins, distribution de secours en nature (semoule, figues, huile, denrées diverses), fondation d’écoles religieuses. Les résultats n’ont pas été à la mesure des efforts déployés si l’on en juge par les rares kabyles christianisés.

    De plus, la Kabylie était supposée plus apte à recevoir les bienfaits de la civilisation européenne. La scolarisation y était plus poussée que dans d’autres régions du pays, et cela afin d’y dégager une élite francophone. Insidieusement, on prêtait même volontiers une ascendance romaine, voire aryenne aux Kabyles, histoire de signifier qu’ils étaient beaucoup plus “proches” des Français, en tout cas plus “assimilables”.
    …………..

    En Algérie les berbéristes essayaient de recruter en milieu étudiant, à Alger et en Kabylie. A la base, ils n’avaient pas encore diffusé leurs idées mais ne se privaient pas de dénigrer la direction pour saper son autorité et faire douter de la ligne politique arabo-islamique qu’elle prônait et qui était celle du Parti. Quand ils osaient professer leurs idées et ouvrir les discussions, la quasi-totalité des militants rejetaient leur doctrine qui ne pouvait mener le Parti et le peuple qu’à la division et l’affrontement.

    Il semble nécessaire d’insérer dans le processus de formation d’une conscience berbériste deux facteurs:

    Primo, les berbéristes étaient de pure formation française, usant de leur parler kabyle uniquement en milieu familial, ignorant presque totalement la culture arabe et islamique, glissant facilement de l’arabophobie à l’islamophobie (en général on hait ce qu’on ignore).

    Secundo, les déboires des Arabes en Palestine, leur lamentable comportement face au nouvel état d’Israël, produisaient un effet répulsif certain, ainsi qu’une volonté de désengagement du monde arabe chez cette jeunesse kabyle.

    Le premier à avoir tiré la sonnette d’alarme fut Ahmed Bouda au Comité central de Zeddine, en décembre 1948. Il dénonça la tendance berbériste qui était passée des idées aux actes et tentait de se structurer à l’intérieur même du Parti.

    ……………..

    Avec l’émergence d’un conflit tel que celui que nous venions de vivre, le berbérisme ne pouvait qu’aboutir à la cassure du mouvement national de libération au seul profit du colonialisme.
    ……

    L’action des berbéristes n’a pas obtenu l’assentiment de la population. En Kabylie, sur douze kasmas, une seule, celle de Ain El Hammam (ex-Michelet), fief d’Ould Hammouda, passa sous leur contrôle, et elle le demeura pendant un an au moins.

    Il faut dire que la culture et la langue berbères étaient admises dans le Parti, et leur reconnaissance en son sein n’a jamais posé de problème. Dans l’ENA, le PPA ou le MTLD en 1946, le kabyle était utilisé aussi bien dans les discours par nombre d’orateurs qui avaient le don de le maîtriser avec éloquence que dans les chants et hymnes qui mettaient de l’ambiance dans les réunions de militants et les rassemblements populaires. Personne ne trouvait à redire là-dessus. Une chaude fraternité régnait entre tous les militants quelle que fût leur origine. Même ceux qui ne parlaient pas kabyle étaient désireux de l’apprendre, prenant plaisir à employer dans leur conversation le maigre vocabulaire dont ils disposaient. Mais la culture et la langue berbères étaient acceptées dans la mesure où le principe arabo-islamique, fondement idéologique du Parti n’était pas remis en cause. L’hymne du PPA -fida’oû el djazaïr- chanté par tous les militants, a été écrit par un Algérien mozabite, le regretté Moufdi Zakaria. Cela n’empêche pas qu’il affirme comme une des finalités du combat national la reconnaissance de la langue arabe dans l’Algérie libérée.

    A “l’Algérie arabe” et “l’Algérie française”, les berbéristes opposaient, pour des raisons de dissimulation, “l’Algérie algérienne”, ce qui ne voulait rien dire au fond. Les Français invoquent-ils la “France française” ou les Allemands “l’Allemagne allemande” ? La devise de “l’Algérie Algérienne” ne peut se comprendre que comme une tentative d’escamoter la personnalité arabo-musulmane de la nation algérienne et de présenter une alternative aux deux formules: «Algérie arabe» et «Algérie française».
    …….

    Je n’ai jamais eu d’animosité personnelle contre Hocine Aït-Ahmed. Je sais qu’il a milité très jeune au PPA et qu’il a été parmi ceux qui ont répandu en Kabylie l’idée d’indépendance et la notion d’organisation, deux principes chers au Parti, dans les années difficiles de 1945 et 1946. Il n’a pas hésité à sacrifier ses études afin de se lancer dans la lutte et vivre la vie dangereuse de maquisard. Mais dans son comportement comme dans les idées qu’il professe, il a tendance à exalter sa Kabylie natale au détriment de la patrie algérienne.
    …………………

    En Algérie, comme dans le reste du Maghreb, on assimile l’arabité à l’Islam, on les confond intégralement, et cela contrairement au Machrek où l’arabité se conçoit en dehors de la confession religieuse, les Arabes étant indistinctement chrétiens ou musulmans.
    …..

    Il importe cependant de noter que, dans son ensemble, restant ouverte à l’influence confessionnelle des zaouïas qui se signalaient comme les meilleurs défenseurs de l’Islam et de la langue arabe, la grande majorité de la population et des militants de Kabylie se révéla imperméable à cette entreprise de subversion idéologique. Néanmoins, certains membres de l’Organisation politique et de l’OS en furent affectés.

      karimdz
      1 novembre 2018 - 18 h 28 min

      Analyse instructive, historique et pertinente.

        MELLO
        1 novembre 2018 - 19 h 22 min

        Non , non, analyse amputée de toute la partie génératrice du phénomène berbère de 1946. Les déclarations et positions de Messali El hadj . Je vous laisse le soin d’y voir.

          karimdz
          1 novembre 2018 - 19 h 43 min

          Ce problème est né avec l’occupation française, on va pas refaire l’histoire…

        soyonsClairs
        1 novembre 2018 - 19 h 52 min

        @karimDz
        L’analyse de BenKhedda rapportée par Ripper est biaisée et autrement tendancieuse.Il déni à l’entité maghrebine ses origines berbères pour ne lui laisser que son arabité.Il lui refusant sa berbérité qu’il considère comme une invention coloniale dont le but est de diviser.

          karimdz
          1 novembre 2018 - 19 h 59 min

          soyons clairs je pensais que nous étions amazigh…

          ET effectivement, la division a été un instrument de la politique coloniale, à moins que tu ne considéres celle ci, comme ayant apporté des bienfaits… 10 millions de victimes…

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 17 h 29 min

    Ce que je regrette c est que l enseignement généralisé de l arabe n a pas été boycotté dès le début par notre génération de parents…
    L Algérie avait un bon niveau d enseignement et les algériens sont restés musulmans sans l arabe à l école..
    Nous avons été lâches et peureux car la police politique de Boumedienne était partout et sévissait lourdement…
    Ce choix d arabiser l école et d introduire l enseignement de la religion à l école a été fait sans l accord du peuple,il l a subi comme nous subissons actuellement la gabegie et la corruption sans pouvoir réagir..
    La seule fois fois où le peuple a réagi c était en 1988,il en a payé chèrement le prix…..
    Alors oui même si je ne comprend rien au berbère je comprends le boycott de cette langue arabe qui veut nous rendre plus arabes que les arabes alors que nous sommes des algériens avec notre langue l algérien issue du berbère et influencée par les différentes colonisations…

      karimdz
      1 novembre 2018 - 17 h 58 min

      S’il na pas été boycotté dés le départ, je peux en déduire aussi, qu’il y avait adhésion.

      Feu Boumédienne, a ma connaissance était berbère et il était très soucieux de l’unité nationale.

      A la rigueur je pourrai dire que l’erreur de notre pays, c’est d’avoir officialiser le berbère, plutôt que l’Algérien, la langue dialectale.

      Et la réussite scolaire dépend d’autres facteurs, que sont la volonté, le sérieux et le travail.

        Anonyme
        1 novembre 2018 - 19 h 49 min

        Tu étais au hadj ?

          karimdz
          1 novembre 2018 - 19 h 56 min

          In shAllah que j’effectuerai un jour ce voyage.

          Et toi, tu es toujours à tel aviv ? …

          Anonyme
          1 novembre 2018 - 20 h 48 min

          Non ,toujours à Bechar.

          karimdz
          1 novembre 2018 - 21 h 02 min

          Le kiboutz bechar, tu es un juif sioniste originaire d’Algérie.

          Penses à émigrer en russie ou sur mars, la Palestine reviendra à ses habitants.

          Anonyme
          1 novembre 2018 - 21 h 13 min

          Moi en tant que musulman,je m’en tiens au coran:
          Coran, sourate 17/104: « Et qu’avant les temps derniers, Il ramènera les Enfants d’Israël pour reprendre possession de leur Terre, les rassemblant de tous les différents pays et nations » … « Et nous disons ensuite aux Enfants d’Israël « Demeure en sécurité dans le pays (de la promesse): mais quand le second des avertissements viendra à passer, nous vous rassemblerons ensemble en une foule mélangée »…. « Et après lui, Nous dîmes aux fils d’Israël : « Habitez la terre, et lorsque s’accomplira la promesse de la vie future, Nous vous ferons revenir en foule »

          karimdz
          1 novembre 2018 - 21 h 24 min

          Cela le sioniste, c’était quand vous aviez les faveurs de Dieu, mais c’est terminé.

          Comme tu es très sélectif, voici des versets sans équivoque à ton égard :

          Sourate 4 An Nisa :

          155. (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l’engagement, leur mécréance aux révélations d’Allah, leur meurtre injustifié des prophètes, et leur parole: «Nos cœurs sont (enveloppés) et imperméables». En réalité, c’est Allah qui a scellé leurs cœurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu(50).

          156. Et à cause de leur mécréance et de l’énorme calomnie qu’ils prononcent contre Marie,

          157. et à cause de leur parole: «Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah»… Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié; mais ce n’était qu’un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude: ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué(51),

          158. mais Allah l’a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage.

          159. Il n’y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n’aura pas foi en lui avant sa mort(52). Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux.

          160. C’est à cause des iniquités des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes nourritures qui leur étaient licites, et aussi à cause de ce qu’ils obstruent le sentier d’Allah, (à eux-mêmes et) à beaucoup de monde,

          161. et à cause de ce qu’ils prennent des intérêts usuraires(53) – qui leur étaient pourtant interdits – et parce qu’ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d’entre eux qui sont mécréants Nous avons préparé un châtiment douloureux.

          Anonyme
          1 novembre 2018 - 21 h 42 min

          Dieu ne peut pas dire des choses puis revenir sur ses paroles,ses paroles sont éternelles et inaltérables préservées dans « alawh al mahfoud » avant la création du monde :
          Allah affirme dans un arabe très clair, qu’il a accompli sa promesse de récompenser le Peuple d’Israël avec la Terre Promise. La même terre que les hordes arabes musulmane conquérantes postérieures revendiquent comme exclusive contrairement à leur propre Coran..
          AL-JATHYA ;V/16. Nous avons effectivement apporté aux Enfants d’Israël le Livre, la sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les préférâmes aux autres humains
          وَلَقَدْ آتَيْنَا بَنِي إِسْرَائِيلَ الْكِتَابَ وَالْحُكْمَ وَالنُّبُوَّةَ وَرَزَقْنَاهُمْ مِنَ الطَّيِّبَاتِ وَفَضَّلْنَاهُمْ عَلَى الْعَالَمِينَ – الجتية 16

          karimdz
          1 novembre 2018 - 21 h 52 min

          Qui es tu pour dicter à Dieu ce qu il doit décider.

          Dans le Coran, ils sont maudits, c est clair et net sauf pour l hypocrite que tu es, au passage, Dieu hait les hypocrites.

          Dieu seul fait la loi, et la change, il a privilégié les juifs un moment donné, puis les a maudits, mais peux etre que toi le sioniste tu les sauveras le jour du jugement dernier, alors que le prophète Moussa n y pourra rien.

          Foutue talmudia hasbaratin…

          Anonyme
          1 novembre 2018 - 22 h 00 min

          Dans les Evangiles, on ne parle jamais d’Arabes et ni de Chrétiens sur cette terre, puisque leurs religions ne sont venues que bien après. Et partout, dans les Evangiles, on ne parle que des Juifs à Jérusalem, Bethlehem, … Jérusalem et Bethlehem sont d’ailleurs des noms hébreux. Et pour ceux qui ne le savent toujours pas ou qui refusent de l’admettre:
          Jérusalem n’a jamais été la capitale d’aucun état arabe ou musulman.
          Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran.

          karimdz
          1 novembre 2018 - 22 h 28 min

          M’étonne pas que Dieu vous a maudit, l imposture et le mensonge sont vos deux mamelles.

          Dieu fait la loi, après la Tora, l Evangile, et non les evangiles qui se contredisent du reste, puis enfin le Coran.

          Une fois tu te réfère sur le Coran, maintenant sur les évangiles, après très certainement sur le talmud innommable.

          Tu es un sacré clown, qui rate ses pirouettes lol.

          Jérusalem, c est la mosquée lointaine, et c’est le Prophète Mohamed sur lui la paix que tu hais, puisse Dieu te haïr aussi, amine, qui a fait le récit de son voyage nocturne.

          Tu es inspiré par el blis, forcément, nous ne serons pas en phase, à toi ta religion satanique, à moi l’islam.

        C ca
        1 novembre 2018 - 22 h 15 min

        T trop vilain est trop méchant karimdz. Tu cache trop derrière la religion.

          karimdz
          1 novembre 2018 - 23 h 13 min

          c ca alias l anonyme alias le sioniste

          Si Dieu le dit, alors je le crois. Et c est pas une de ses créatures qui va me convaincre du contraire mdr.

          Anonyme
          2 novembre 2018 - 16 h 20 min

          C’est un islamiste des banlieues .

        Anonyme
        1 novembre 2018 - 23 h 31 min

        Il n y avait pas du tout d adhésion de la part de notre génération c était politique et nous n avions pas notre mot à dire.
        Boumedienne sous l influence de Gamel Abdenasser ,qui voulait être un leader du bloc arabe, a décidé d arabiser l école et l administration,cela lui a servi aussi à contrer toute opposition de qualité.
        Progressivement les cadres administratifs francophones ont été remplacés par les nouveaux diplômés arabophones,la création et l ouverture de l université de théologie à Constantine à parachever son acte destructeur d une Algérie moderne…
        Le régime de terreur de Boumedienne a jeté les bases de l extrémisme islamiste et nous étions pris comme des rats ….
        Il va être difficile de rattraper tous ses errements pour faire plaisir à des intérêts étrangers…

    Kahina-DZ
    1 novembre 2018 - 17 h 15 min

    Il faut construire l’Algérie avec toute sa diversité culturelle.
    Le respect de l’autre doit être la base de la société Algérienne
    Chaque Algérien, quelque soit sa langue, doit afficher sa fierté d’appartenir à l’Algérie qu’il doit défendre.
    La Patrie c’est notre élément d’union… Des repères étrangers au-delà des frontières sont inadmissibles….
    L’Algérie rien que l’Algérie.

      Action
      1 novembre 2018 - 17 h 52 min

      @Kahina-DZ
      Ça si de la philosophie sur le terrain si autres…..
      Je demande les députés du RCD et FFS,pourquoi ils ont pas exiger de leurs chef parlementaire d’assigner en justice la coiffeuse naima salhi ,nous dans notre pouvoir si de boycotter la langue Arabe.

        Réaction
        1 novembre 2018 - 20 h 18 min

        Parce que ils sont eux même des tubes digestifs et des traitres sans principe.
        Dans un pays qui se respecte c’est le président en personne qui doit actionner la justice pour punir cette Naima la raciste. Mais comme le pays est livré à lui même, sans président, le président de chaque clan fait ce qu’il veut. Le désordre total.
        Naima aussi a son propre président qui met à sa disposition une protection assurée.

    mouatène
    1 novembre 2018 - 15 h 58 min

    la langue arabe est boycottée par les KOBYLOPHONES depuis belles lurettes. il n’y a qu’à regarder la chene 4. soyons objectifs, c’est suite aux provocations de ces derniers que la majorité du peuple algérien a répondu. quand ils ne savent pas prononcer un mot, au lieu de le traduite en arabe ( qui est compréhensible par tous ), ils le font en français. et tous, sans exception. on dirait qu’ils se sont donné le mot. donc, il ne faut pas pleurnicher, il faut subir. pour etre franc, en tant qu’algérien de souche, je ne penses pas que cela va réussir à la minorité. sincèrement.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 19 h 42 min

      Tu es « Mouatène » sa3oudi ?

      KABYLOPHONE
      1 novembre 2018 - 21 h 30 min

      ta lecon de KHOROTOPHONES donne la a tes maitres wahabbo-salafistes qui sèment les guerres, le terrorisme, le chaos, la soumission et l’appauvrissement de leur peuples, la restriction des libertés dont l’assassinat abjecte et terrifiant d’un journaliste opposant aux ibn yahoud dans un consulat en turquie …………..
      je ne penses pas que cela va réussir aux ………naima salhi, arribi et autres…, car l’Algérie dans sa grande majorité est amazigh avant la conquéte des kharabes en Algérie.

    karimdz
    1 novembre 2018 - 15 h 54 min

    Personnellement, si j’étais pour que le tamazigh soit langue nationale, j’étais contre son officialisation, pour la simple et bonne raison que cela entrainerai à la longue, le régionalisme.

    Et la réaction des étudiants en kabylie qui appelle au boycott de l’arabe, me donne raison.

    Il faut etre réaliste, on ne va pas gérer le pays avec deux langues et communiquer entre nous en français, un comble pour l’Algérie indépendante de 2018 !

    Ceci dit, je ne suis pas hostile à l apprentissage de l amazigh à l école, plutot que le francais, et de favoriser l’anglais en langue étrangère. Mais encore une fois, le tamazigh va poser le meme problème que la langue arabe littérale à ses débuts, tous les berberes ne comprennent pas ce tamazigh, ne sont pas d’accord sur son écriture etc.

    Maintenant si ces jeunes veulent en faire à leur tête, ils sont les perdants, car ils vont accumuler du retard, et finalement accuser un échec, c’est leur avenir, et tant pis pour eux.

      az
      1 novembre 2018 - 19 h 53 min

      Tu penses vraiment que ces jeunes ont quelque chose à perdre en séchant les cours ??? !!!!!!!!! allez soyons sérieux, l’école algérienne est défaillante à tous les niveaux

        karimdz
        1 novembre 2018 - 20 h 03 min

        Ils ont le droit d’avoir le diplôme de hitiste je le conteste pas, c est leur choix…

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 15 h 44 min

    la Langue arabe ! j’ai fait mon calcul, depuis mon enfant jusqu’à la fin de mes études en Algérie, j’ai trouvé en tout une affaire de 23 478 heures de cours de langue arabe. Au BAC que j’ai eu avec une très bonne mention et ce malgré le 2,5 que j’ai eu pour cette langue. J’ai quitté l’Algérie après avoir fait mon service national puis combattu les islamistes sur leur terrain pendant Deux années ça fait maintenant plus de 20 ans que je vis en France, j’ai utilisé cette langue deux fois : une fois pour discuter avec un étudiant Saoudien qui ne connaissait quasiment pas le français ou l’Anglais, nous avions amicalement mangé ensemble dans R.U (université) et discutaillé un peu en arabe et une dixième fois très recement une famille syrienne en détresse absolue qu’il fallait aider.
    Il y a quatre ans à l’aéroport d’Alger des journalistes faisaient leur reportage, on était à trois des amis de longue date, on a voulu nous faire parler en direct à la télé, aucun d’entre nous n’avait accepté de dire ne serait ce qu’un seul mot dans cette langue ! Un des journaliste était très étonné et a voulu savoir un peu plus, nous lui avons tout les trois fait comprendre qu’on parlait parfaitement cette langue mais on refuse de l’utiliser.
    Je lui ai juste rappelé un poème kurde qui disait à peu près : « toi qui m’a interdit ma langue sais tu au moins que tu m’interdis aussi la tienne, … »
    Je ne parlerai jamais cette langue sauf dans des situations exceptionnelles.

    Abdelkader
    1 novembre 2018 - 15 h 10 min

    C’est une bien belle langue l’arabe, mieux que la langue anglaise. ..

      SoyonsLogiques
      1 novembre 2018 - 17 h 39 min

      @Abdelkader
      Il ne s’agit pas de voir la beauté d’une langue,mais plus son efficacité,son modernisme,sa capacité à diffuser le savoir autre que le religieux (le savoir scientifique,sociologique,technologique…)
      Avons-nous vu des inscriptions en Arabe sur des fusées,des aéronefs non,je n’en ai vu malheureusement que sur les banderoles noires des assassins criminels de Daech et de ceux du Fis
      Toujours est-il que ce problème de langue arabe-tamazigh est un problème qu’il faut prendre au serieux,à bras le corps tant il mettra l’unité national en péril.C’est le résultat de la mise à l’index et la politique d’exclusion par le systéme ,depuis 62, de toute une région qui est le poumon de notre pays.
      Ne nous voilons pas la face,soyons logiques et surtout pragmatiques pour dire que le tamazigh tout comme l’arabe ne sont pas développés,ni modernisés pour entrer de plein pied dans le monde d’aujourd’hui .Déjà que nos enfants peinent à apprendre l’arabe imprégné de religiosité et enseigné par des enseignants pour la pluspart également imprégnés de religion,on leur rajoute le tamazigh dont ils ne connaissent ni l’alphabet,ni la syntaxe ,le résultat en bout de compte sera encore plus catastrophique qu’il ne l’est déjà.La seule solution serait d’adopter comme langue de travail,soit le français ou l’anglais.Les pays africains l’ont compris et ont adopté la langue fancaise ou anglaise sans pur autant ignorer leurs dialectes.Ce n’est pas pour autant qu’ils aient perdu leur identité.Chez nous,si on continue dans cette voie on donne de bons arguments aux extremistes comme le mak et naima salhi pour détruire l’unité nationale.

        karimdz
        1 novembre 2018 - 17 h 47 min

        Je me permets de répondre, la langue arabe a été le vecteur d’une puissante civilisation qui a vu le développement des sciences des arts, de la philosophie et j en passe.

        Elle n est pas qu’une langue religieuse.

        Et il n appartient qu’au génie algérien aujourd’hui d’innover…

          SoyonsLogiques
          1 novembre 2018 - 20 h 09 min

          @karimDz
          L’analyse de BenKhedda rapportée par Ripper est biaisée et autrement tendancieuse.Il déni à l’entité maghrebine ses origines berbères pour ne lui laisser que son arabité.Il lui refusant sa berbérité qu’il considère comme une invention coloniale dont le but est de diviser.

          SoyonsPragmatiques
          1 novembre 2018 - 20 h 22 min

          @KarimDz
          Le Genie Algérien existe bel et bien et fait le bonheur de ceux qui le reconnaissent .Il ne peut innover dans une langue qu’on laisse enfermer dans le carcan religieux.De plus Mr KarimDz,il faut éviter d’évoquer le passé,mais parler de present et d’avenir.
          Je vous offre à méditer cet extrait -UN PEUPLE MORIBOND SUBIT LE PRÉSENT,REFUSE L’AVENIR ET TROUVE SA SATISFACTION DANS SA GRANDEUR PASSÉE ET LES SOUVENIRS DE SA GLOIRE À DEMI-EFFACÉE-

      Shakespeare
      1 novembre 2018 - 19 h 53 min

      to be or not to be…… »el karora » this is question ??
      l’arabe est une langue de destruction massive !!

    Un Arabe
    1 novembre 2018 - 14 h 43 min

    Le racisme est anti islamique. Moi autant ke non kabyle je trouve l’analyse de saharien totalement FAUX. L’enseignement de tamazight concerne nos enfants donc donnons un bon exemple pour eux pr la future génération en évitant d’utiliser des mots raciales à moins ke on est des mauvais musulmans. Ils faut toujours donné des bons exemple aux jeunes et moins jeunes surtout .les enfants apprennent des adultes. J’ai un pincement au coeur lorsque je vois comment les Européens éduqués leurs enfants est nous on leurs donnent des mauvais exemple n’est ce pas saharien . Ou bien cette naima ki sème l’idiot au jeunes.

    Larnaque
    1 novembre 2018 - 14 h 23 min

    La Constitution, soi-disant «niveau le plus élevé de nos textes» est bafouée, piétinée, au vu et au su de la planète tout entière, par ceux-là même censés la défendre. Que dire donc de l’importance que pourrait éventuellement accorder à cette même constitution des dépité(e)s fanatiques et hystériques de l’acabit de Naima Salhi?

    kouider
    1 novembre 2018 - 13 h 31 min

    Bon, il se trouve que l’immensité de notre pays inclut une diversité énorme de cultures et de populations qui au demeurant veulent vivre ensemble loin de tout diktat et de toute forme de monopole, il serait sage pour nous tous de ne pas trop verser dans des considérations ethniques , d’origines et de particularismes et de querelles stériles qui ne feront déboucher ,tôt ou tard, comme en Yougoslavie, à une purification ethnique désastreuse, triste besogne des Serbes !
    Forte de toutes les civilisations du pourtour méditerranéen et immensités sahariennes, notre pays a le droit et le devoir de façonner une langue à lui, faite des plus beaux mots que notre jeunesse des quatre coins du pays innove et que nous échangeons chaque jour en souriant dénotant le génie d’un peuple nouveau tourné vers l’avenir et libéré de toutes les pesanteurs et tares du passé . En attendant que le fruit mûrisse, retroussant les manches ….

    lhadi
    1 novembre 2018 - 11 h 41 min

    L’enseignement, et lui seul, pourvu qu’il soit approprié et que ses méthodes soient justes, peut garantir la justice et l’égalité entre algériens divisés, en ces temps difficiles pour le pays, entre progressistes et conservateurs, entre paraboles et minarets, entre ceux qui font leur devoir et ceux qui ne le font pas.

    C’est l’enseignement, ainsi défini, formera des citoyens qui ne se laissent pas manipuler ; des citoyens qui sachent trouver la voie du droit et de la vérité et qui cherchent à garantir la sécurité et la stabilité de leur pays et, au-delà, le progrès et la prospérité de l’humanité tout entière, dans la paix et la sécurité, en se gardant des tout extrémisme ou fanatisme.

    L’ignorance n’est pas la solution, car « l’ignorance est un mal en soi et on ne guérit pas le mal par le mal »

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Saharien
    1 novembre 2018 - 11 h 05 min

    Le dicton populaire dit « chaque oiseau chante avec son vocal » et c’est qui a toujours existé en Algérie et qu’il en soit ainsi.
    Nos « frères » extrêmistes kabyles ne s’arrêtront jamais à imposer le « kabyle » car les amazighs des 4 coins de l’Algérie ne les intéressent pas (il y a du noir , et du moins noir la dedans…).Si l’amazigh doit être écrit en Tifinagh ils diront qu’il doit l’être en latin pour perpétuer l’opposition.
    Les opposants kabyles (MAK et autres moutures) sont téléguidés par la France,le Maroc , Israel et même la dictature algérienne en place pour inciter à la guerre civile en Algérie qui concrétisera les objectifs de nos ennemis cad la cerise sur le gâteau des « printemps arabes » (ou peut être berbère).
    Regardez Ghardaia , c’est vite oublié même si elle a été cantonnée et circonscrite localement,le feu est sous la paille encore.Qui en est responsable?
    on sait quand cela commence mais on ignore comment cela finir.
    Aujourd’hui la majorité algérienne est silencieuse, sage et patriotique mais cela peut dégénérer rapidement au vu des incitations à la violence, ou au vu des provocations.
    Aujourd’hui toutes les régions d’Algérie (sauf peut être la Kabylie) sont un harmonieux dosage entre toutes les factions ethniques et culturelles et si par malheur le feu est mis à la poudre,les conséquences peuvent être irréversibles.Alors :
    -les berbères,les phéniciens,les juifs les Romains, les Vandales ,les byzantins, les arabes…… »ressuciteront  » et mettront à feu et à sang l’Algérie.

    la langue véhiculaire de l’Algérie a toujours été l’Arabe depuis 14 siècles et les dirigeants ont tout le temps été algériens.
    L’Egypte qui est la « mére du monde » avec toutes ses civilisations sur 3500 ans a choisi de devenir arabe non par rapport à la géographie mais parce qu’elle a embrassé l’Islam et sa langue originelle avec toute sa symbolique.
    Non l’amazigh n’a pas été le premier homme de l’Afrique du nord ! les scientifiques le savent mais ils n’ont jamais eu la parole.
    Amazigh est une suite de sédimentations entre plusieurs peuples et peuplades (beaucoup de races et de couleurs) qui ont « émigré » en afrique du nord depuis les temps reculés (depuis homo sapiens).Le Tifinagh lui même n’est qu’un dérivé des langues puniques (phénicienne et donc canaanien (terre de Canaan= palestine)).

    Tout le monde oublie aujourd’hui (ou feint d’oublier) qu’historiquement les premiers contacts des berbères furent les phéniciens et que ces derniers sont des arabes venus de syrie,du Liban et de Palestine.
    Les extrêmistes berbères se bornent intentionnellement à parler des arabes porteurs d’Islam ou des
    Beni Hilals (Ils reprennent à tort d’ailleurs les mêmes descriptifs que les historiens français ont en fait et de certaines decriptions d’Ibn Khaldoun pointant les AArab(bédouins sauvages) et non les arabes islamisés).
    L’Algérie fait en ce moment un grande erreur (à des fins politiciennes) de créer de toutes pièces une langue parlée et qui n’a jamais été écrite (après moi le déluge !).
    Cette erreur sera la plateforme à beaucoup de problèmes à moyen et long terme (les initiateurs ne seront plus la mais ils auront créé un bombe à retardement pour l’Algérie du futur).
    Le peuple algérien en culture comme en politique supporte la maladie en espérant que dans quelque temps l’Algérie changera……et que le concept de nation sera très au dessus des rattachements tribaux, ethniques et racistes.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 13 h 14 min

      Et toi et ton idéologie c’est téléguidé par l’Arabie saoudite et Qatar.

        Saharien
        1 novembre 2018 - 15 h 18 min

        Ce que vous ne savez pas:
        L’Arabie saoudite est née vers 1930 créee et unifiée par le roi Saoud (tribus de la péninsule arabique).
        Le Qatar est né en 1970 d’une ancienne colonie britannique et ce ne sont nullement deux référents à citer.Y a t il seulement en Algérie le kabyle et l’Arabe?
        Alors,Pourquoi ce rattachement ? J’ai entendu dire d’un algérien pour ne pas dire kabyle, que celui qui se sente Arabe aille en Arabie Saoudite !
        La haine ne doit jamais être un vecteur porteur si nous voulons édifier notre nation algérienne.
        Ce qui manque à l’Algérien , par manque de civisme et par héritage barbare, c’est le manque de respect d’autrui et l’esprit de clan, tribal ,l’exclusion.
        Les nations fortes sont toujours multi ethniques et multi culturelles comme les êtres humains (les mariages co-sanguins engendrent des êtres humains malades et faibles).
        Les romains , les vandales ou les byzantins ne sont jamais retournés chez eux, ils ont vécu et décédé en Algérie et leurs descendance est encore visible dans les yeux bleus et les chevelures de nos concitoyens…et alors…ils sont algériens comme tous les algériens et c’est un signal fort.
        Nos devons mettre en exergue ce qui nous unit et jamais ce qui peut nous diviser.
        Savez vous que la religion musulmane rejette (interdit) la notion de race, d’appartenance…?
        On peut être musulman même si on est originairement un juif , ou un hâtée,sans aucun problème.
        Sans cela nous n’avancera jamais dans le concert des nations civilisées, nous bataillerons dans l’anarchie et la barbarie et naviguerons à vue comme nous le faisons maintenant.
        Avec ces attitudes,nous serons la proie à de nouvelles colonisations et les prétendants ne manquent pas (l’Algérie est déjà encerclée sur les quatre points cardinaux).
        Alors réveillons nous.

          Vector
          1 novembre 2018 - 16 h 08 min

          Ce que permet ou interdit l’Islam ne m’intéresse pas et si l’islam rejette la notion d’appartenance, vous n’avez qu’a renoncer à la langue arabe et apprendre le berbère !
          Si vous pensez que arabo-islamisme développera l’Algérie, citer moi un pays arabo-musulman développé ?

          Belaid Djamel
          1 novembre 2018 - 21 h 36 min

          @Saharien. Merci pour vos interventions qui apportent une bouffée d’oxygène dans le débat. Si je peux me permettre: soyez plus souvent présent par vos interventions. Trop de gens baignent dans ce que Bourdieu a appelé la « sociologie coloniale ».

      Amazighkan
      1 novembre 2018 - 14 h 26 min

      À mon avis les Kabyles sont clairs et ils ne s’en cachent pas. Ils souhaitent la transcription de tamazight en caractères latins non pas pour s’opposer à quoi que ce soit mais c est tout simplement un choix souverain. Maintenant si les chaouis et les autres composantes des Amazighs souhaitent le tifinagh, les lettres arabes ou les signes chinois ils n’ont qu’à l’exprimer et le revendiquer dans le calme comme le font leurs frères Kabyles. Malheureusement et pour l’instant votre silence assourdissant ne peut être interprété comme un désintérêt à cette revendication légitime. Je peux me tromper mais j’ai l’impression que dans votre esprit que les Amazighs se sont fondus dans la civilisation arabo-musulmane et qu’ils sont devenus des arabes. Si c’est le cas comment expliquez vous que les Amazighs continuent à parler leur langue maternelle dans les quatre coins du pays et même dans toute l’Afrique du nord. Le pouvoir après l’indépendance à négligé cette composante de notre identité nationale et tente de réparer cette erreur malgré les oppositions qui par mépris ou par peur s’obstinent à reconnaître l’évidence.

        Anonyme
        1 novembre 2018 - 15 h 55 min

        Les Kabyles ne veulent pas d’arabisation ni à 50% ni à 10%. Et ils ont raison!

      Vector
      1 novembre 2018 - 14 h 36 min

      Les extrémistes arabes sont persuadé que la langue et la culture arabe et l’Islam est intéressante alors qu’elle n’est que le symbole de l’échec !
      Un extrémiste kabyle ne se fait pas exploser dans une boite de nuit !
      Ils crachent sur l’Occident et les Juifs mais s’endettent pour acheter n’importe quelles camelotes que ceux ci produit !
      Ils crachent sur les occidentales mais fantasment sur elles via le net
      Dés qu’une pseudo-star se convertit à l’Islam, il sont heureux..
      Depuis que l’Égypte est arabo-musulmane, elle est devenu une poubelle !
      L’arabe et l’islam ne sont qu’un dérivé du judaïsme !
      L’arabe n’intéresse personne dans le monde à part le Mossad et la CIA pour manipuler les arabes !
      Si vous voulez que les kabyles apprennent l’arabe, apprenez le kabyle !

      MELLO
      1 novembre 2018 - 15 h 10 min

      Voilà un Saharien qui se met à donner des leçons au peuple originel de l’Afrique du Nord. Dans tout ce que vous avancez , juste que le brassage phéniciens amazighs s’est fait avec harmonie et sans accroc. Même s’ils sont venus de Syrie,de l’Irak ou de l’ancienne Palestine, les dégâts n’étaient pas aussi graves qu’avec la venue de ces banou-hillals qui n’ont ramené que violence. L’islam est bien arrivé et présent en Indonésie ? Mais sans violence, un islam pur, très loin du notre qui enfanté des terroristes.
      En ce qui concerne l’enseignement de tamazight, nous savons que ce pouvoir ne veut guère de sa réussite, car comment vouloir engager l’enseignement d’une telle langue lorsque le socle qu’est l’académie n’est pas encore posé ?. L’uniformisation de l’alphabet reste une exigence première. Comme ,à ce jour, le plus de manuels et autres écrits se sont fait en lettres latines ( pas françaises ), rares ceux qui sont écrits en tifinagh et plus rares encore ceux écrits en lettres arabes, alors l’enseignement ne peut que se faire en lettres latine en attendant cette académie qui ne vient pas. Le développement de tamazight par ce pouvoir , se fait exactement comme le lancement de la chaîne tv amazighe.
      En conclusion, ce pouvoir doit avoir le COURAGE de travailler sur un projet d’ Etat Fédéral, à savoir passer à des fédérations autonomes sur un certain nombre de pratiques, comme l’enseignement, l’agriculture, l’administration , la justice . J’avais ,dans mes précédents posts,ecrit de se mettre administrativement en corrélation les 5 régions militaires ou encore revenir aux 7 wilayas de la révolution, et sortir de ce centralisme bureaucratique qui fait des ravages.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 15 h 38 min

      @Saharien,des gens comme toi nourris à l’idéologie arabo-islamiste qui sévit dans ce pays depuis 56 ans. Importée par Ben Bella dans le sillage de Messali Hadj et téléguidé par Nasser qui a imposé au peuple amazigh d’Algérie la haine de soi et de sa véritable origine.Heureusement que la lutte du peuple amazigh a remis les pendules à l’heure et aujourd’hui grâce aux sacrifices endurés et notamment à la résistance à l’hydre islamiste sanguinaire,Tamazight est aujourd’hui langue nationale et officielle dans son pays que les usurpateurs voulaient maintenir dans cette abjecte soumission qui ne dit pas son nom.Maintenant que le train de Tamazight est sur les rails rien ne l’arrêtera car il représente la seule voie pour nous sortir du tunnel obscur de la régression que certains veulent nous faire subir pour l’éternité.

      Belaid Djamel
      1 novembre 2018 - 17 h 04 min

      Merci pour cet éclairant commentaire.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 18 h 26 min

      On s’en fout de ce que préconise ou dit ton islam .Une Algérie saine et en bonne santé doit être laïque.L’Islam et l’arabe c’est des produit culturels importés au bout de l’épée d’Arabie.

    Badre
    1 novembre 2018 - 10 h 50 min

    Il est urgent de remettre en question Le programme scolaire , qui est à l’origine de la dislocation .
    Ce qui se passe dans notre pays ,fait partie d’une planification effrontée visant à diviser le peuple , voire le peuple , à la base unie et indivisible , en des communautés éthico- religieuses réfractaires .
    C’est la pire guerre qu’on mène contre Le peuple, contre nous tous.
    L’issue de cette division peut être irréversible et fatale pour des générations .
    L’effondrement de l’éducation est l’effondrement de la Nation.

    co5
    1 novembre 2018 - 10 h 38 min

    « la réponse évasive de Benghebrit » ????

    Mahfoud
    1 novembre 2018 - 10 h 31 min

    L’Arabe est une magnifique langue , elle est belle à entendre, elle riche en vocabulaire, mais la langue arabe n’a jamais eu la prétention d’effacer la langue Tamazight du contraire l’un comme l’autre sont en parfaite symbiose, en synergie, il n’y a pas lieu de se sentir à outrance victimaire d’une machination.

      Mais
      1 novembre 2018 - 11 h 04 min

      Elle n’ est pas legitime pour etre officielle. Sauf si par la volonte’ coloniale – de gaulle et Nasser- et du fait accompli de la dictature militaire au pouvoir depuis62.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 12 h 32 min

      L’arabe c’est une magnifique langue pour ses enfants les saoudiens ,les qataris, les khaliji pas pour nous !

    Algerianos
    1 novembre 2018 - 10 h 29 min

    Le pouvoir algérien par incompétence ou manoeuvre politiciennes ont mis la charrue avant les boeufs. Le peuple algérien croit innocemment qu’il vient d’Arabie et tant la france coloniale que ses enfants qui ont pris le relais en 62 ont distillé ce mythe.
    Et pourtant, tant l’histoire que les sciences contemporaines prouvent que les arabes sont une petite minorité dans toute l’Afrique du Nord. En effet, tant une simple analyse statistique que l’étude récente basée sur l’ADN faite par le national geographic institute et portant carte génétique des peuples confirme ce fait, déjà avancé par Ibn Khaldoun, le père de la sociologie moderne , qui est au demeurant arabe.
    Donc apprenant déjà aux algériens qui ils sont avant de les inviter à choisir leur langue, quoique c’est absurde de choisir tant l’une est notre langue ancestrale et l’autre spirituelle.
    Pour ceux qui pensent que l’arabe est sacré, ça ne me dérange pas, mais ma lecture du saint Coran me convaint du contraire. Allah soubhanou nous apprend que toutes les langues sont un signe (aya) de lui et les ayates ont été révélées en langue arabe pour dire à ce peuple , nous vous envoyons ce message, dans votre langue (et via un prophète PSSL issu de vous) pour que vous n’ayez pas de prétexte pour vous en détourner.
    Rabi yehdi al djamie. Nous sommes l’un des peuples les plus unie du monde ethniquement et même linguistiquement car notre derja et amazigh ont près de 50% de mots en communs, l’une fecondant l’autre du fait que nos ancêtres en s’arabisant on gardé la structure et beaucoup de lexique local et le tamazight à fait de même pour tout ce qui est lié à la religion et tous les raccourcis simplifiant leur langage.

    ZORO
    1 novembre 2018 - 10 h 00 min

    C est le ministere de l education qui a l origine de cette grande fitna en evitant de parler de l existence de tamazight au ( PLURIEL et non singulier )comme le souligine Abederrazak Douari et el hachemi Assad dans toutes leurs intervention . ABERRAZAK DOUARI precise que toutes les variantes actuelles de tamazight sont nationales et officielles,jusqu au jour ou l academie qui sera créée arrivera a les unifier pour en faire une seule langue .Toujours Abderazzak Douari trouve que c est aberrant qu une partie de la population essaye d ‘ imposer sa langue maternelle aux autres .
    A ceux qui font ces greves je m adresse en disant, les arabophones dans leur but unificateur continuent avec sagesse a etudier la langue arabe sans qu elle soit leur langue maternelle comme vous dites et sans verser dans ce chantage qu ils voient, plutot politique que culturel qui vise à partager l Algerie selon les desseins de Bhl et Mehenni.
    SigneZORO. ..Z….

    Bougamouss
    1 novembre 2018 - 8 h 52 min

    Pour souder la nation Algérienne, il faut:
    -Une seule langue officielle: le peuple devra voter entre l’Arabe ou la Tamazight
    – Un seul drapeau: Vert Blanc Rouge.Et rien d’autre
    Et bien sûr chacun parlera la langue qu’il voudra:Arabe,Tamazight,Anglais ou autre.
    Et bien sûr qu’il faudra continuer à améliorer le Tamazight et le standardiser, en Algérie.
    Vive l’Agérie Unie et Indivisible.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 11 h 50 min

      Plus facile à dire qu’à faire!!!

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 17 h 06 min

      On soude avec la réconciliation et non pas avec l’élimination d’une partie de l’Algérie

    Anonyme
    1 novembre 2018 - 8 h 22 min

    On attend le feu vert de l’Arabie Saoudite, de Qatar et de la Turquie.

    Non à l'Etat arabe ni à sa langue arabe
    1 novembre 2018 - 7 h 09 min

    C’est un droit de tout homme libre de refuser l’oppression d’une dictature qui impose sa langue d’importation par les armes. Les criminels se cachent derriere l' »Etat » qu’ils ont confisqué et croient tétaniser le peuple et donc lui imposer sa pax.
    De Gaulle nous a empoisonné en imposant son bureau arabe.

      Anonyme
      1 novembre 2018 - 8 h 05 min

      Ainsi la langue arabe est venue avec De Gaulle. Et vous écrivez quand même avec la langue francaise, votre langue maternelle je suppose.

        Non À L'Etat Arabe Ni À Sa Langue Arabe
        1 novembre 2018 - 9 h 02 min

        « C’est De Gaulle qui a imposé la langue arabe- dixit Mehri ex secrètaire du baath fln-. La France arabie avait besoin d’un levier dans le monde arabe….
        Une langue officielle représente l’ame d’un peuple, ce que l’arabe n’a jamais été.

      Mohamed
      1 novembre 2018 - 8 h 41 min

      شاءت أم ابيت اللغة العربية لغة و من اعرق اللغات يكفيها ان الله شرفها ان تكون لغة القران ، القول بان احرار القبائل اعترضوا علي دراستها فهذا بهتان
      فالنتمحص بعض الشيء بالإجابة على بعض الإساءلة
      لماذا و في هذا الوقت؟
      أليس لقرار الجزاىر بخفض اشتراء القمح الفرنسي له علاقة بما يجري
      أليس هناك من وراء هذه الأساليب واقصد الحركة الصهيونىه واذنابها في الجزاىر واقصد هنا الماك؟
      أليس ما يجري له علاقة بالحالة السياسية في البلاد؟
      اريد ان أضيف شيئا ان الخاسر الأول والأخير هم ابناء آلقباءل سوف ترغمون على اجتياز الامتحانات بالغة العربية
      أما بالنسبة لنعيمة صالحي فهي تمثل نفسها

        Faux arabe vrai colon
        1 novembre 2018 - 11 h 09 min

        Quand les poules auront transforme’ le bec en nez votre charabia sera ma langue!

          Abdelrahmane
          1 novembre 2018 - 12 h 14 min

          Oui mais en attendant l’arabe est notre langue maternelle, véhiculaire, nationale et officielle, à nous plus de 85% des algériens.

        Amechiche
        1 novembre 2018 - 12 h 48 min

        لحن قديم ( لغة القران ) شئت ام ابيت، فالامازغية اعرق و اجمل من عربوبيتك !
        ابناء القبائل و كل الأمازيغ في شمال افريقيا فهموا الدرس و هم في اعلى هرم التحصيل العلمي و بكل لغات العالم ! و لا تنسى، قمح فرنسا كقمح روسيا، فأين يذهب قمحك و شعيرك انت!؟

          Anonyme
          1 novembre 2018 - 16 h 01 min

          Utiliser l’arabe est une connerie que font les arabisants, croyant faire partie d’un monde « arabe » qui le les reconnait pas comme tel.
          Les sans dignité ont essyé les crachats au Caire en 2010 et continuent comme si de rien n’etait à suivre derriere leurs maitres arabes..

        Anonyme
        1 novembre 2018 - 17 h 27 min

        انت تحتكر نوعية حشيش قوية ,لو سمحت نوع الحشيش

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