Union européenne : les 27 approuvent l’accord sur le Brexit

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Theresa May et Jean-Claude Juncker. D. R.

Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ont approuvé ce dimanche 25 novembre l’accord sur le retrait britannique de l’UE ainsi que la déclaration ébauchant la relation post-Brexit avec ce pays.

Le Royaume-Uni est le premier pays à claquer la porte du cercle européen. «Le Conseil européen approuve l’accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique», écrivent les 27 dans les conclusions du sommet, ajoutant vouloir instaurer la relation «la plus proche possible» post-Brexit avec Londres.

Cette relation future a fait l’objet d’une «déclaration politique» séparée de l’accord de divorce, qui a également été approuvée par le Conseil européen. Les 27 ont remercié le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, «pour ses efforts inlassables» et «sa contribution pour maintenir l’unité parmi les 27 Etats membres tout au long des négociations» avec Londres. Le procès-verbal du sommet réaffirme, selon les médias français qui rapportent l’information, qu’un accord sur la pêche est «une priorité» et qu’il devrait être négocié avec le Royaume-Uni «bien avant la fin de la période de transition» fin décembre 2020.

Dans des documents annexes, dont une lettre du représentant britannique au conseil européen ainsi qu’une lettre du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et du président du Conseil européen Donald Tusk au Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, des assurances sont données à l’Espagne sur le fait qu’elle aura son mot à dire dans les discussions sur la future relation entre l’UE et Gibraltar. Cette question du rocher de Gibraltar, territoire britannique situé à l’extrême sud de l’Espagne, a menacé l’organisation du sommet jusqu’à la veille de la rencontre.

Le «traité de retrait», négocié pendant 17 mois entre Londres et Bruxelles, doit encore passer l’épreuve de la ratification du Parlement européen et surtout celle du Parlement britannique avant d’entrer en vigueur le 29 mars 2019. «Je ferai campagne corps et âme pour remporter ce vote, (…) pour le bien du Royaume-Uni et de l’ensemble de notre population», a promis Theresa May dans une lettre ouverte publiée ce dimanche 25 novembre dans la presse britannique. «Il est maintenant temps pour chacun de prendre ses responsabilités», a déclaré Barnier à son arrivée au sommet. «Nous resterons des alliés, des partenaires et des amis» avec le Royaume-Uni, a-t-il ajouté. Voir le Royaume-Uni «quitter l’UE n’est pas un moment de jubilation ni de célébration, c’est un moment triste et c’est une tragédie», a déclaré de son côté Juncker.

R. I.

Comment (3)

    Ch'ha
    25 novembre 2018 - 19 h 11 min

    Qiels sont les termes de l’accord concrètement…L’UK reste dans l’espace Schengen elle ne change pas de monnaie puisqu’elle n’a jamais pris l’euro.
    Bref, les meRdias français prédisent un avenir sombre à l’UK donc j’imagine que c’est tout bénef pour l’UK.

    Vroum Vroum ????..
    25 novembre 2018 - 15 h 26 min

    Brexit Ok , mais sous quelle forme ..Gb ou UE..car rien ne précise le « Temps de Transition  » durant lequel la Gb n’est plus considéré comme membre mais contraint de se plier aux règles de l’UE !!..Et combien la Gb devra Casquer pour sa sortie…une Fortune !!..Tout sera fait pour décourager de futurs Sécessionnistes Européen..
    Saboter la Sortie Gb..La démission de plusieurs ministres du Gouvernement May est là pour demontrer le Brexit à la sauce Franco/Allemande rejeté par les ministres démissionnaires.. et puis la période de transition de Sortie n’est pas fixé..pourquoi ?

    Anonyme
    25 novembre 2018 - 12 h 54 min

    Ces 02 personnes représentent 02 paradis fiscaux (la City à Londres + le Luxembourg). En effet, au moment de la décolonisation, les anciens empires ont aidé, encouragé les micro-Etats à se transformer en centre financier en offrant des conditions alléchantes : c’est-à-dire des taxes faibles, voire nulles, des facilités pour ouvrir un compte et surtout un secret maximum sur l’identité du détenteur réel. Ces entités se sont révélées bien utiles pendant la Guerre froide pour masquer le financement des activités d’espionnage. Côté britannique, sans parler des dépendances de la couronne, La City a par exemple un statut à part et elle est considérée comme l’un des paradis fiscaux les plus performants. Côté Luxembourgeois, petit état d’environ la surface de Paris, possède dans ses coffres – forts 2 600 milliards d’euros. Enfin, les coffres-forts de la capitale britannique contenaient, à la fin du mois de mars, 7.449 tonnes d’or, l’équivalent d’environ 596.000 barres (une barre pèse autour de 12,4 kilogrammes). A titre de comparaison, les experts du secteur estiment qu’environ 187.200 tonnes d’or ont été extraites au travers de l’histoire. La Banque de France abrite, elle, 2.436 tonnes dans ses sous-sols.

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