Energie : la raffinerie d’Augusta en Italie devient la propriété de Sonatrach

Augusta
La raffinerie d'Augusta, en Italie. D.R.

Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach et Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) ont clôturé ce samedi à Milan (Italie) la transaction portant sur la raffinerie d’Augusta, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.  Le périmètre de cette transaction inclut la raffinerie d’Augusta (Sicile), les trois terminaux pétroliers de Palerme, Naples et Augusta, ainsi que des participations dans des pipelines reliant la raffinerie aux différents terminaux, précise la même source.

En conséquence, la filiale raffinage italienne de Sonatrach, dénommée Sonatrach Raffineria Italiana Srl, est devenue propriétaire de ces actifs à partir de ce samedi 1er décembre 2018. La clôture de cette transaction fait suite à un processus de transition desix mois qui a permis à Sonatrach de «lever toutes les conditions suspensives, notamment celles liées aux accords anti-trust», explique   Sonatrach, selon l’APS qui reprend l’information.

A travers cette acquisition, le système de raffinage de Sonatrach sera renforcé d’une capacité supplémentaire de 10 millions de tonnes de traitement par an et d’une capacité de stockage équivalent à une autonomie supplémentaire de troisrs de consommation en gasoil, et de trois jours de consommation en essence. Cette capacité de raffinage place cette raffinerie deuxième parmi les positions de Sonatrach en matière de capacités après la raffinerie de Skikda (16 millions de tonnes/an).  Cette acquisition permettra à Sonatrach de combler son déficit local en gasoil et en essence et de vendre sur les marchés internationaux les produits excédentaires.

Pour rappel, lorsque Sonatrach avait signé en mai 2018 à Rome l’accord  avec Esso Italiana pour cette acquisition, elle avait alors fait savoir que le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs   interviendrait à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence. Sonatrach, après avoir obtenu l’accord des autorités algériennes, avait  répondu favorablement à la consultation lancée par ExxonMobil à la fin août 2017 pour la vente de cette raffinerie, dont la part de marché en Méditerranée est de 25%.

Capable de traiter à la fois du Sahara Blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intègre directement dans le système de raffinage de Sonatrach. Elle peut  également traiter directement des produits excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gasoil et l’essence.

La raffinerie d’Augusta traite des bruts légers à l’instar du Sahara Blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie Saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan). Sur le Bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région.

R. E.

Comment (10)

    Kahina-DZ
    5 décembre 2018 - 16 h 20 min

    On aimerait savoir pourquoi la carcasse a été vendue.
    Si elle ne répond plus aux normes européennes, elle fermera avant d’avoir démarré.
    Kaddour ne dira qu’il ne savait pas….

    Arnaque
    2 décembre 2018 - 17 h 31 min

    Le maire et la population de cette ville sont contre le maintient de cette raffinerie a cause de sa pollution et l’acheteur le savait mais son achat valait le coup et tant pis le jour où elle sera fermée, les commissions auront été encaissées d’ici là.

    bozscags
    2 décembre 2018 - 16 h 58 min

    le petit peuple s’est encore fait endormir elle est belle l’arnaque .

    TARZAN
    1 décembre 2018 - 22 h 39 min

    EXCELLENTE AFFAIRE! SONATRACH AURA LA POSSIBILTE DE VENDRE DE L’ESSENCE EN EUROPE

    Anonyme
    1 décembre 2018 - 18 h 26 min

    Est ce que le prix de cette acquisition d occasion polluante ne répondant plus aux normes européennes et le traité signé à Paris sur l environnement ; sera t il rendu public ;le peuple algerien et ses contribuables pourraient connaitre le prix de cet achat , et faut il la rénover et pour combien ; n’aurait il pas été mieux d en faire une neuve en Algerie? le citoyen algerien(nes) a droit a des réponses car il s agit de son argent avant tout .

    Réseau W 13
    1 décembre 2018 - 17 h 29 min

    Nous devons fetés cette acquisition de la raffinerie Italienne;au passage nous tenons à félicité notre Héro et honnète citoyens Mr Ould Kaddour; l’exemple de l’Algérie moderne des Bouteflikas et son clan d’Oudja;notre président à réalisé des miracles et nous devons lui accordé une nouvelle fois notre confiance à se représenté à la candidature de la présidence d’un peuple en sommeil permanent;

    Karim
    1 décembre 2018 - 14 h 49 min

    On ne sait plus si c’est une bonne chose ou pas ,nos dirigeants nous ont habituès plutôt à acheter des residences pour leurs rejetons .l’Avenir nous le dira…esperons que ce n’est pas une arnaque qui va siphonner le tresor publc .

    Anonyme
    1 décembre 2018 - 14 h 30 min

    Un bonne acquisition mais a moderniser…..et surtout elle comblera le deficit Algerien en matiere de produits raffines…Bonne chance

    MONOPOLI
    1 décembre 2018 - 13 h 31 min

    Excellente nouvelle.
    N’arrêtez pas en s’y bon chemin en continuant d’autres acquisitions outre mer .
    À la condit ion qu’elles soient toutes RENTABLES.
    Donc il faut être sûre et certains de se que l’Algérie va acquérir avant d’acheter.

    anonyme
    1 décembre 2018 - 13 h 24 min

    LEKHBAR IDJIBOUH TOUALA

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