«L’Algérie avant tout !»

vote règle
Les chefs de partis doivent cesser d’appeler le peuple au boycott. New Press

Par Nacer Achour – Nous nous sommes toujours fixé la règle d’or suivante : en écrivant, nous ne faisons que notre devoir de contribuer, selon nos moyens, au débat qui puisse permettre à tout un chacun d’avancer sur les questions essentielles. Par questions essentielles, j’entends ici la situation qui prévaut, non pas dans certains pays musulmans, qui nous préoccupe également, mais dans le nôtre, surtout.

Le patriote turc, palestinien, syrien, libyen ou yéménite est soucieux, tout naturellement et avant tout, de la situation qui prévaut chez lui, dans sa patrie. Nous parlons ici de patriote et de patrie, des mots qui ont presque disparu du lexique d’un grand nombre de nos compatriotes. Des mots avec lesquels nous avons le devoir de renouer pour les inculquer à nos enfants, sans complexe aucun. Le rôle de l’école, c’est aussi ça.

Il est regrettable de constater que nous avons régressé énormément. Beaucoup de valeurs qui faisaient notre fierté d’être Algériens ont carrément disparu mais il s’agit, encore une fois, de ne pas revenir et s’arrêter sur les constats qui ont été faits et que certains continuent à faire. A mon humble avis, il s’agit pour chacun de nous aujourd’hui, et plus que jamais, de songer à se poser d’abord les bonnes questions.

–          Qu’est-ce que j’ai fait ou que pourrai-je faire pour mon pays ?

–          Quel est le moyen le moins coûteux qui nous permette de rétablir la confiance entre le peuple et ses dirigeants ?

–          Quel est le meilleur moyen qui nous permette d’ouvrir une nouvelle page et songer, peuple et dirigeants, à mettre véritablement le pays sur la voie du développement dans tous les domaines ?

–          Quel est le meilleur moyen de sortir de ce cercle vicieux où l’absence de communication ne fait que creuser le fossé entre le peuple et ses dirigeants.

Le retour d’Ahmed Ouyahia sur la scène politique et médiatique a ceci de positif dans le sens où il nous permet de nous dire qu’il est possible de communiquer avec le peuple et avec le langage que celui-ci comprend. Nous avons besoin également de montrer au monde qui nous regarde que nous avons aussi des hommes d’Etat qui veillent, même dans ces moments difficiles que nous traversons, sur la maison Algérie et qui conduisent les affaires en dépit de la maladie du chef de l’état.

Ma conviction aujourd’hui, quand on connaît l’état de déliquescence qui règne dans le monde, y compris au niveau des pays dits développés qui n’arrivent pas à définir une politique extérieure et même intérieure cohérente, sur le pied de guerre pour certains, en pleine crise économique pour d’autres, sans parler de l’état de guerre civile larvée en Turquie, de la violence que subissent les Kurdes, les chiites, les Syriens, les Yéménites et nos frères et voisins libyens et de l’instrumentalisation sans limite de l’islamisme radical à l’effet de détruire des pays souverains en Afrique comme au Moyen-Orient. Ma conviction, donc, est que, et là je m’adresse spécialement à une frange particulière des Algériens, peuple et dirigeants, le moment est à l’apaisement, à la réflexion, à la communication, à l’autocritique, à l’optimisme et, surtout, à l’union pour poursuivre la construction d’un Etat fort et souverain.

L’Algérie doit être au-dessus de toutes les considérations, et comme l’avait si bien dit feu Slimane Amirat : «Si je devais choisir entre l’Algérie et la démocratie, je prendrais l’Algérie.»

Je ne connais pas d’autres moyens que le verdict des urnes pour trancher définitivement la question de légitimité. Les hommes politiques, à l’intérieur ou à l’extérieur du pouvoir, les chefs de partis doivent cesser d’appeler le peuple au boycott et prendre part aux élections. C’est le seul moyen de mesurer leur poids politique réel dans la société.

La Constitution doit clairement et définitivement interdire l’utilisation de la religion à des fins politiques, et les mosquées doivent retrouver leur vocation première : un lieu de piété et de prière. Certaines chaînes de télévision qui font dans l’apologie de l’extrémisme religieux doivent être surveillées de très près. La sérénité doit prévaloir pour permettre au pays de sortir des zones de turbulence et amorcer le grand virage vers la stabilité.

Le gouvernement se doit de tenir un discours rassurant, crédible et convaincant, tout en menant une politique sociale et économique à même d’offrir des perspectives d’avenir et de redonner l’espoir à la frange la plus importante de la population qui est notre jeunesse.

L’école ne doit pas être en reste ni un lieu de conflits et l’université doit cesser de produire des diplômés sans aucun niveau ni bagage intellectuel. Le citoyen doit pouvoir également jouir de la possibilité de se soigner dans un environnement saint, respectueux du malade et le justiciable de la possibilité de faire confiance à la justice.

L’administration doit se débarrasser de ses lenteurs et ses pesanteurs. Internet doit être généralisé tout en étant surveillé. Le citoyen doit avoir le droit d’accès à l’information en temps réel, comme cela se fait sous d’autres cieux…

Ce sont là quelques mesures à notre portée pour peu qu’il y ait une volonté politique sincère chez les décideurs.

N. A.

(*) Ecrivain.

PS : Ce texte a été publié une première fois par Algeriepatriotique en septembre 2015.

Comment (23)

    lamari mehd
    28 décembre 2018 - 17 h 17 min

    La source principale de tout les problèmes de l’Algérie,le premier responsable de tout les maux que vit ce pays est identifié,isolé et clairement établie..et cela les dirigeants le savent parfaitement,eux qui inscrivent leurs enfants dans des Ecoles francophones..c’est l’arabo-islamisme…idéologie mortelle qu’on inculque aux petits Algeriens a partir de l’école primaire….cette funeste idéologie est le boulet qui entrave l’avancée de l’Algerie,qui la bloque au moyen-age…qui l’empêche de respirer…alors il faudra regler le probleme identitaire..puis refondre une nouvelle ecole,qui ne devra s’atteler qu’a former les hommes de demain et non des islamistes….pour le reste je suis d’accord avec ton texte mohamed el maddi

    Anonyme
    28 décembre 2018 - 16 h 50 min

    c’est le sentiment de justice, d’égalité devant la loi, d’égalité des chances, de répartition équitable des richesses qui nourrit le patriotisme. Lorsque les gens, et à juste titre, se sentent oppréssés et humiliés parce qu’ils ne peuvent pas accéder aux soins, au logement, à une vie descente, n’ayant pas la ma3rifa qui ouvre toutes les portes et qu’en parallèle, il y’a ceux qui ont tout, qui se permettent tout et qui, avides, volent et veulent encore davantage , et ce depuis des générations, le ptriotisme sonne mal et n’est qu’un outil de propagande qui sert à maintenir l’ordre établi

    Anonyme
    28 décembre 2018 - 13 h 59 min

    la question ; que pensent les jeunes qui vont mourir en plein mer ,,,incapable de trouver une solution les autorités les emperchent par force

    Mohamed El Maadi
    26 décembre 2018 - 19 h 43 min

    Oui l’Algerie avant tout.Je l’ai dit je buterais mon pere et ma mere si ils trahissent ce pays sans états ame et les enterrent avec les chiens .Dieu est temoin ; Hier je pensais au Martyrs et j’ai pleuré
    J’ai toujours été contre la reconcialition national car ils ils fallaient tous les BUTER et leur famille avec femme et enfants.

      Mohamed El Maadi
      26 décembre 2018 - 20 h 00 min

      Mes propos peuvent choquer et je le comprends;Mais comprenez que l’Algerie est une question existentielle si nous avons des etats ame ont disparait comme peuple et nation.C’est pour cela que nous devons etre cruelle pour que nous ennemie y reflechissent a deux fois avant de detruire ce pays que nous cherissons tous.Relisez l’histoire de l’Algerie ont n’a toujours voulu nous saigner.

      Le Rouspétodonte
      27 décembre 2018 - 21 h 26 min

      D’accord avec vous, sur le fond..mais, dans les faits, tout le monde crie : l’Algérie avant tout ! et tout le monde la brade. Jamais je n’ai vu de ressortissants se soucier aussi peu des intérêts de leur pays que les algériens. On triche au travail, on se laisse corrompre, on sabote, on contrebande, on trafique….tout cela pour des intérêts individuels ou claniques. Alors, mon cher, Mohamed El Maadi, mettez-vous au travail, il y a tant de pain sur la planche … à buter !

    MELLO
    24 décembre 2018 - 20 h 47 min

    Inutile de nous compliquer la vie , parlons terre à terre. L’Algérie avant tout, slogan cher à Mohammed Boudiaf -Allah irrahmou- Lui le vrai patriote, le vrai révolutionnaire, le vrai nationaliste, le vrai militant. Il pouvait être le symbole pour tout Algérien. Mais l’Algérie avant tout n’est pas valable pour tous. Pour ceux qui profitent seulement de la rente, ils ne s’embarrassent guère de ce slogan . Le petit peuple aime son pays, voulait suivre Boudiaf sur cette voie, mais ceux qui gouvernent ne font rien pour que cet amour soit limpide. Aucun sacrifice n’est tangible  » en haut », par contre  » en bas » l’Algérie passe avant tout.

    EL Che
    24 décembre 2018 - 11 h 30 min

    quote;

    Ahmed Benbitour est un ancien chef du gouvernement.

    Quelle lecture faites-vous de la situation politique et économique du pays ?

    Pour analyser la situation du pays, il faut prendre en compte la situation de la société, la situation du pouvoir et la situation de l’économie. La société souffre de cinq maux : la perte de la morale collective, la violence qui est devenue le moyen privilégié pour le règlement des conflits, la corruption généralisée, l’individualisme et le fatalisme. Le premier travail à faire pour sortir de la crise, puisqu’on parle beaucoup de sortir le pays de la crise, c’est donc de trouver des remèdes à ces maux et reconstruire ensuite la citoyenneté, faire en sorte que les algériens aient une conscience citoyenne, le sentiment d’appartenance à une patrie.

    Pour le pouvoir, il se caractérise par l’autoritarisme. Si vous n’applaudissez pas, vous êtes contre moi et je fais tout pour vous faire taire. Ce qui fait que la haute hiérarchie de l’Etat n’est pas informée de la situation réelle du pays puisqu’elle n’entend que ceux qui applaudissent. Sa deuxième caractéristique, c’est le patrimonialisme, c’est-à-dire la présence d’un chef entouré de courtisans qui se disputent ses gratifications et qui considèrent la société arriérée et non apte à l’exercice de la politique, ce qui fait qu’un gap se creuse entre les gouverneurs et les gouvernés. Il y a aussi le paternalisme. Le chef se considère comme le père du peuple et donc sa relation avec lui doit être directe, sans intermédiaire. Plus les institutions sont faibles, mieux il se sent. Ajouter à cela la rente et la prédation dans l’utilisation de la rente, vous avez un État déliquescent qui se définit par cinq critères qui sont : l’institutionnalisation de l’ignorance et de l’inertie, le culte de la personnalité, l’institutionnalisation de la corruption, un nombre très restreint d’individus qui prennent les décisions à la place des institutions habilitées et enfin l’émiettement des pôles au sommet de la hiérarchie de l’État. Est-ce que tout cela s’applique à l’Algérie ? Malheureusement oui et on peut dire que le pays est dans un état déliquescent.

    Lorsque vous allez à l’économie, vous avez la rente et la prédation dans son utilisation. Or, les recettes d’exportations sont tombées de 63 milliards de dollars en 2013 à 27 milliards de dollars en 2016, alors que la facture des importations est passée de 12 milliards en 2001 à 68 milliards en 2014, en plus de 8 milliards de bénéfices des sociétés étrangères, donc 76 milliards USD de dépenses à l’extérieur. Cette chute n’est pas due à la fluctuation des prix seulement, puisque depuis 2006, il y a une baisse de la production des hydrocarbures. Voilà globalement la situation du pays. Une fois les réserves de change épuisées, il y a risque de tomber dans les pénuries généralisées et peut-être dans une explosion sociale.
    Rabi yjib essetr…

      Anonyme
      24 décembre 2018 - 13 h 10 min

      Le diagnostique de la maladie de l`Algérie est connu de tous! Ce que l on attend des politiques candidats, c´est une thérapie réaliste, concrète et détaillée sur les 4 ans à venir!!!

    Zaatar
    24 décembre 2018 - 8 h 38 min

    J’ai lu tous les commentaires. Et il y a de tout. De la verite, du racontard, de l’egoisme, du patriotisme…etc. tout ou presque. Mais tout se rejoint pour ma part, tous ces commentaires disent en fait qu’on a tue Mon Pays l’Algerie depuis qu’on a assassine Abane Ramdane. Relisez les commentaires et refaites un peu d’histoire de notre pays, vous verrez l’image du heros de notre revolution.

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 22 h 07 min

    «Si je devais choisir entre l’Algérie et la démocratie, je prendrais l’Algérie.» je ne connais pas bien feu Slimane Amirat, mais ces paroles viennent certainement d’un homme sensé qui aime son pays. Quant à ceux qui gueulent à longueur de journée juste critiquer pour critiquer sans apporter un plus, hé bien, l’auteur de cet article a bien fait de poser les questions qui s’imposent surtout : Qu’est-ce que j’ai fait ou que pourrai-je faire pour mon pays ?
    Lorsqu’on voit ce qui se passe dans les pays dits développés et en voie de développement; alors je me dis qu’en Algérie nous sommes « au paradis », cela n’empêche pas que nos dirigeants doivent mettre fin à la corruption, à l’injustice, à la connivence, au clanisme, au Beni3amisme, au régionalisme, au passe droit, au piston….. (même les français pensent que le piston, moyen le plus efficace de trouver un emploi. Selon une étude Skyprods, 88% des Français pensent que le piston prime sur le talent. Et pour la moitié, la France devance toutes les autres nations en la matière.)….
    Finalement, nous avons les dirigeants et le monde que nous méritons………….. »كما تكونوا يول عليكم »

    Au fait, tous nos problèmes découlent de la religion des néocons sionistes francs-maçons qui ont corrompu la monde avec leurs virus contagieux…hélas!

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 21 h 54 min

    «L’Algérie avant tout !» C’est le slogan des plus grands voleurs de l’Algérie post-indépendante,suivit de celui des escrocs « Un seul héro,le peuple »

    Hé oui
    23 décembre 2018 - 20 h 13 min

    Tout nos problèmes découlent de la religion…analysez pour voir.
    L’Algérie fabrique pour cher des adultes bien formés et les offre à l’Europe…non ce n’est pas un investissement !
    Tout les efforts de développement sont anéantis par la démographie.
    Le temps de réaction (bureaucratie etc) de nos dirigeants est d’environ 5 ans et le moment venu le train est déjà passé donc il faut un autre plan et c’est le serpent qui se mord la queue !
    L’erreur était de faire miroiter un niveau de vie proche de l’occidental (électorat) à des gens qui ne fournissent rien en échange pour leur patrie.
    Enfin l’informel, la bureaucratie et la corruption verrouillent toute initiative.
    Que nous ont apporté les pays arabes ?

      je me demande
      29 décembre 2018 - 14 h 14 min

      Hé oui
      23 décembre 2018 – 20 h 13 min

      // Tout nos problèmes découlent de la religion…analysez pour voir… .. . .

      .. .Enfin l’informel, la bureaucratie et la corruption verrouillent toute initiative.
      Que nous ont apporté les pays arabes ?//

      En quoi est ce le fait de la religion, je ne vois aucun rapport avec la religion !!

    Iwen
    23 décembre 2018 - 18 h 52 min

    Les années 90 étant passées par là, nous ont amener à perdre de vue nos « croyances communes », ceci de façon insidieuse en nous amenant vers un peu plus d’anarchie, et qu’est ce que l’anarchie si ce n’est un autre de ces sentiments qui nous font croire qu’on est soi même la « clé » de la réussite, pour ne pas dire la voix à entendre et à suivre, au détriment de la cohésion !

    Nous avons d’un coté l’état avec sa « religion » qui est la foi en une entité que l’on appelle l’Algérie avec son histoire et toutes ses règles faites elle aussi de moment tendre comme de moment violent, ou dirons-nous de joies et de peines!
    Et nous avons de l’autre, le lambda, qui croit qu’il se suffit à lui même, pourquoi croire à l’état, quand lui même ne croit pas en dieu !
    Dès l’instant ou le lambda perd sa foi en sa religion, ce dernier n’a aucune référence autre que sa propre survie! Toutes ses postures « officiels » devant les témoins que sont son entourages, ne sont que comédies ! Il vient de perdre sa foi, la chose la plus importante, que peut-il lui arriver de plus grave que ça ! ?
    Alors débute le faux semblant qui s’entretien comme étant la règle! On donne des leçons que soi même on ne respectera pas, après tout, sa maman, à sa naissance a souhaité que dieu, dans sa miséricorde, lui donne un enfant plutôt fûté qu’instruit !
    La maman, qui est la personne qui va réceptionner le cadeau de dieu va elle même, lui imprimer les dernières leçon de la vie, elle va, elle même l’accompagner durant tout sa vie tradition Africaine que de vivre en famille), en premier, lui introduire dans son esprit des vieilles légendes faite de mythes et autres croyances dont le secret repose sur la « ruse » autrement dit, sur le rapport de force avec son environnement, aussi bien familiale qu’amicale ! Le petit model(enfant), deviendra grand(homme), avec lui, ses croyance aussi!
    L’une des raison qui va lui faire décrocher l’école, sera son talent à acheter et à vendre, ceci lui donnera le sentiment d’être un vrai homme d’affaire, autrement dit, le produit qui avait été acheté pour 50 dinars sera revendu après plusieurs passage entre les différents vendeurs, dont chacun à voulu faire son bénef, la somme de 500dianrds! .. .Cherchez l’erreur !?
    A aucun moment il n aura appris à métier, à part acheter et vendre, après avoir appris le métier de mécano !
    et moi, dans tout ça, pour avoir était trop intelligent d’avoir compris tout cela, je vais tout simplement devenir fou, et à mon tour perdre ma foi !

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 16 h 56 min

    J’ai fait par 2 fois la tentative de retourner en Algérie dans des sociétés Internationales dans des fonctions de Directions. Par 2 fois j’ai quitté le pays. J’étais étouffé par la médiocrité, l’incompétence et l’immobilisme de ce pays mais en plus de cela ma vie sociale était un désert. Non, tant que l’on aura toute cette génération qui se croit indispensable du fait de la légitimité historique NON pas par patriotisme mais par avarice et cupidité, le pays n’avancera jamais. Un pays de jeune géré par des vieux qui sont déconnectés de nos rêves, de nos aspirations, de nos ambitions. Ils ont crée des mutants oligarques rapaces et voraces, des politiques de tout bords rentiers qui sont dans l’égocentricité, l’autodestruction, le négativisme, un pays ou le travail, la création de richesse, l’ambition sont perçues comme une maladie honteuse. Regarder les hommes les plus influents du pays, tous octogénaires, malades et déconnectés et obsolètes: Présidence, Armée, DRS, Conseil Constitutionnel, Sénat, UGTA,… même la championne du soit disant opposition, Me Hanoune est a la tête de son partie depuis plus de 30 ans!!! A cela vous rajouter une poignée de prédateurs qui s’agrippent à cette écosystème vicié qui veulent gagner de l’argent en tant que capitaine d’industrie mais tout en maintenant le pays fermé; une bureaucratie allié aux compradores pour sucer de la rente jusqu’à plus soif, une armée qui veut faire dans le mélange des genres sécurité, business et politique et une jeunesse en déshérence qui ne rêve que de fuir le pays. Voilà l’Algérie d’aujourd’hui. Nos talents crèvent à petit feu, nos richesses profitent à moins de 5% de la population, la beauté du pays ne profitent à personnes par un manque d’infrastructure et d’ambition politique. On nous distribue des cages à poules futures foyers de délinquances ingérables voir de terrorismes, on nous importe des bananes subventionnées pour calmer nos ardeurs, on distribue des emplois qui ne créent aucune richesse, on subventionne à tout va mais le peuple est toujours pauvre. Monsieur l’Écrivain, nous aussi nous aimons notre pays, nous sommes prêt à céder un peu de liberté pour de la sécurité MAIS on a dépassé les limites. On veut un vrai changement générationnel, un nouveau pacte social, un nouveau model économique, une stratégie, une vision ambitieuse. Cela fait 30 ans que l’on voit toujours les mêmes têtes avec les mêmes rethoriques, on nous dit que c’est un problème de ressources NON c’est un problème de Management et de « mind set ». Car des gens brillants, des compatriotes intelligents, j’en ai vu en Algérie et ailleurs qui m’ont souvent impressionné mais on ne les laisse pas émerger. On préfère rester dans la médiocrité.

      Anonyme
      24 décembre 2018 - 13 h 25 min

      L´intelligence n´a aucune chance contre la ruse!!! En Algérie, la ruse et la débrouille sont les seuls moyens pour un individu d´avancer!

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 15 h 19 min

    Tout ce que je peux confirmer après toutes ces années de vie en Algérie en tant qu algérien , c’est qui doit changer vraiment ce sont ces idées dont toi tu nous fais appelles et surtout le système tout entière . en tant que citoyen je rêve d’une nouvelle aire et surtout des nouveaux chefs qui seront a la hauteur de ce continent qui s’appelle Algérie . et pour ceux qui sont aujourd’hui prétendent avoir des baguettes magiques pour nous faire sortir le paye du pétrin je leur dis que ce mensonge vous l’avaient créé vous même et vous l’avaient cru . le seul issu et le seul service que vous pouvez offrir a l’Algérie c’est de prendre vous bagages et de laisser les fidèles et les nouvelles idées prendre place … Vous êtes les freins …

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 13 h 08 min

    La seule délivrance pour le peuple algerien c est que tous les khoubsistes du FLN et du RND déguerpissent au plus vite et la dissolution de ces partis bidon qui n ont rien de patriotiques !

    Anyone
    23 décembre 2018 - 11 h 22 min

    Bonjour,
    En lisant l’article et ayant vécu toute ma vie en Algérie, j’ai envie de demander à cet écrivain s’il a vraiment vécu en Algérie ou est-ce un expatrié qui vit dans l’aisance et l’opulence en écrivant cet article pour des vues et les bonnes critiques.

    Je suis navré Monsieur, mais si vous avez vécu ce qu’on vécu et ce que vivent et endurent encore et toujours probablement le peuple Algérien, vous vous abstiendrai d’écrire pas mal de bêtises et de mensonges dans votre article qui a l’air d’être patriotique mais qui en cache beaucoup de vérités non dites, de malaises et de mal-être du peuple Algérien qui travaille très très dur toute l’année du jour au soir pour n’avoir droit à aucune réalisation ni aucun accompli dans sa vie et cela à cause du système qu’il soit du pouvoir, économique, social et voir même éducatif, qui sont anarchique, obsolètes et MORTS politiquement, économiquement et socialement parlant !!

    Malheureusement, beaucoup d’entre vous m’insulteront pour ses vérités que les responsables et les élus n’ont parlent pas, cachent et se cachent derrière une communication affreuse, qui ne trompe personne malheureusement, mais dans ce tas, je dis qu’il faut une révolution populaire intellectuelle et objective qui doit éjecter tout responsable mafieux, belliqueux et surtout ennemi de l’état et du peuple et laisser la place aux gens intellectuels, patriotique et qui veulent travailler pour le pays et son peuple et non pas pour s’enrichir et se faire du clientélisme !!

    PS : n’attendez pas au peuple d’être patriotique et travailleur pour un salaire de misère et un pouvoir d’achat faible, voir inconcevable !!
    Si pour vous, « EL HOGRA » est un moyen de presser le peuple pour lui soutirer tout ses efforts et lui voler son dû, attendez vous à une révolution de sa part qui viendra jusqu’à vous pour vous abattre et reprendre ce qui lui revient de droit !!!
    La preuve ?? regardez ce qui se passe en France et dans les pays oppresseurs et misogynes qui volent leur peuple !!!

    A bons entendeurs

    Djeha Dz.
    23 décembre 2018 - 10 h 55 min

    Désolé, il y a trop de chose dans ce texte, que je ne partagerai jamais. D’autant plus, que ce texte de 2015, nous montre encore, avec trois années de distance, à quel point certaines idées, ne sont ni valables ni acceptables. Car la situation depuis 2015, s’est encore aggravée.
    -Patriotisme et patriotes.
    Quel patriotisme ? Celui des terroristes qu’on a absous de leurs crimes contre le peuple et le pays, et qu’on retrouve, dans les institutions, et à la tête de l’économie informelle qui ronge les droits du trésor public et ceux des citoyens.
    Quel patriote ? Ceux, qu’on a faits ministres de la République, secrétaires de parti et de fédération nationale avec des comptes en banque illégaux dans les paradis fiscaux ?
    Ceux qui ont fait de la corruption une règle de gestion des affaires publiques et de l’affairisme ?
    -‘’Qu’est-ce que j’ai fait ou que pourrai-je faire pour mon pays ?’’ Une question que vous posez.

    Question qui se pose, avant tout, à ceux qui sont et qui ont toujours été au pouvoir.
    Ce sont eux, qui par leurs actions et comportements pervers, ont été le mauvais exemple pour la jeunesse du pays.

    Comme vous, je pense et crois que nous avons encore des hommes d’Etat et d’authentiques et sincères patriotes, mais ce ne sont pas, ceux auxquels vous faites référence.
    Où, sont l’Etat et les Institutions, quand la constitution est violée ?

    Je cite : ’’L’Algérie doit être au-dessus de toutes les considérations, et comme l’avait si bien dit feu Slimane Amirat : « Si je devais choisir entre l’Algérie et la démocratie, je prendrais l’Algérie.»

    Encore une fois, voilà une pensée dangereuse que je ne partage pas du tout.
    Si, l’Algérie, était réellement démocratique, vous n’auriez sans doute pas écrit votre constat, ni moi, à faire ce commentaire.
    Sans la souveraineté effective du peuple, c’est le chaos.

    Anonyme
    23 décembre 2018 - 10 h 14 min

    Je pense personnellement qu un systeme de gouvernance semblable a celui du petit Etat de Singapour serait le plus adapte a notre pays.L Algerie doit devenir la plaque tournante commerciale et financière entre la zone mediterraneenne , l’Europe et l Afrique et disposer d une logistique portuaire ,ferroviaire et aeroportuaire de premier plan et de classe internationale surtout un ou deux grands ports en eau profonde.Alger doit devenir un centre d’affaires et devenir une place financière africaine, L Algerie doit presenter une stabilité politique remarquable, sous une regime d une « démocratie autoritaire »,c est a dire un pays pratiquant dans un premier stade, le libéralisme économique sans le libéralisme politique.L Algerie doit aussi opter pour un regime parlementaire unicameral .Le Premier ministre sera le chef du gouvernement. Le président de la république sera le chef d’État. L’économie de marché doit etre un modèle a suivre tout en étant transparente et exempte de corruption.La défense doit etre assurée principalement par une importante force aérienne de dissuasion.Les lois sur le comportement social doivent etre très strictes . Le maintien de l’ordre doit etre assuré par un corps de police dont la plus grande partie des membres agit en civil, permettant ainsi de surveiller toute entorse à la loi de manière plus efficace.L education doit devenir une priorite,De grosses contraventions doivent etre infligées aux gens qui jettent des papiers et déchets (y compris les mégots de cigarette), qui crachent ou qui urinent dans les lieux publics, ce qui est passible d’une amende aussi.
    Internet doit etre placé sous le contrôle d une l Autorité audiovisuelle Algerienne qui peut exiger des opérateurs qu’ils bloquent l’accès aux sites proposant des contenus portant atteinte à la sécurité publique, à la défense nationale, à l’harmonie raciale et religieuse, et à la morale publique tels les sites pornographiques.
    Certains objets d’ordre politique ou pouvant nuire à l’ harmonie religieuse et culturelle du pays doivent etre interdits.Le comportement vis-à-vis des femmes, notamment en public, ne doit jamais être équivoque. Les lois anti-drogues doivent etre très strictes et peuvent aller jusqu a la peine capitale.A titre d exemple de 1991 à 2005, 420 personnes ont été pendues à Singapour, majoritairement pour trafic de drogue, selon un rapport d’Amnesty International. Le nombre d’exécutions capitales pour trafic de drogues par habitant est le plus élevé du monde ;des contrôles peuvent même être effectués à l’entrée dans le pays (test d’urine confirmé par un test sanguin). En cas de test positif, la personne est réputée avoir consommé de la drogue sur place.
    L Algerie doit avoir comme modele ce petit Etat dont l economie repose sur le commerce, la navigation (deuxième port du monde derrière Shanghai pour le tonnage cargo avec 501,566 millions de tonnes en 2010, mais aussi en conteneurs , le tourisme, les chantiers navals et le raffinage du pétrole (troisième raffineur mondial) sans etre producteur de petrole brut.Le secteur de l’industrie électronique est également très dynamique et connu dans le monde entier.Avec son système éducatif, Singapour est arrivé en tête en 2015 du classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).
    La croissance du parc automobile singapourien est contrôlée par l’État. Le montant du CoE est élevé, par exemple, début mai 2012, ceux de catégorie A (réservés au véhicules de moins de 1,6 litre de cylindrée et aux taxis) est de 62 600 S$, soit environ 38 800 euros.Pour limiter le nombre de véhicules :ceux-ci sont soumis à des taxes d’importation de 120 %. Ainsi, le prix des voitures est deux à trois fois plus élevé qu’en Europe (par exemple : une Nissan Micra en état de circuler coûte près de 90 000 S$, c’est-à-dire l’équivalent de plus de 50 000 euros) .Pour contre balancer,Le réseau de transport singapourien est très développé et pratique d’accès.
    Bus et metros sont très bien maillés et la plupart des lignes ont une fréquence élevée, même tard le soir. Par ailleurs, le taxi est un mode de transport très utilisé (Singapour est la ville du monde ayant le plus grand nombre de taxis par habitant) étant donné que posséder une voiture est onéreux. En 1975, la ville avait été l’une des premières à créer un péage urbain. Tous les taxis, la plupart des bus et toutes les rames de métro, sont climatisés. Voila en gros des elements qui doivent etre pris en considerations par le legislateur Algerien et le pouvoir et les partis politiques…Nationalisme,patriotisme et respect des termes de la constitution doivent etre au sommet de nos preoccupations.Tahya Al JAZAIER

    lhadi
    23 décembre 2018 - 9 h 52 min

    Des régimes, selon Aristote, se distinguent entre les formes pures et les formes altérés. Dans les formes pures, les gouvernants régissent dans l’intérêts commun. Dans les formes altérés les gouvernants régissent pour leur propre intérêt.

    L’exercice du pouvoir est très important car tout en ayant la même forme institutionnelle, des régimes peuvent se distinguer en fonction de la pratique de l’exercice du pouvoir.

    Quant à l’Algérie, point d’ornements : la constitution algérienne a beau tracé la voie ; le Président de la république, autiste aux appels et aux rappels des cassandres, marche dans la sienne.

    Fraternellement lhadi
    
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