PIB : une croissance globale de 0,8% au troisième trimestre 2018

Importation, importations
Malgré les baisses globales en matière d'importations, certaines factures tendent vers la hausse. D. R.

La croissance globale du produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a été de 0,8% au troisième trimestre 2018 par rapport au même trimestre de l’année 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

Cependant, la croissance du secteur des hydrocarbures a reculé de 9,3% au troisième trimestre 2018 comparativement à la même période de 2017. Ainsi, le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a été de 3,3% au cours du troisième trimestre de l’année dernière par rapport à la même période de 2017.

La croissance du PIB hors hydrocarbures a été essentiellement tirée par le secteur agricole et celui du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH, y compris services et travaux publics pétroliers).

En effet, le secteur agricole a enregistré une performance soutenue de 7,2%, tandis que le secteur du BTPH (y compris services et travaux publics pétroliers) a réalisé une croissance de 5,9%. D’autres secteurs ont également participé à cette performance de la croissance économique hors hydrocarbures. Il s’agit des secteurs, respectivement, de l’industrie (+4%), des services marchands (+3,7%) et des services non marchands (+1,4%), détaille l’ONS.

Les services marchands sont les transports et communications, le commerce, les services fournis aux entreprises et aux ménages, ainsi que les hôtels-cafés-restaurants. Quant aux services non marchands, ils concernent les affaires immobilières, les services financiers et les administrations publiques.

Par ailleurs, l’ONS relève qu’en valeurs courantes, le PIB du troisième trimestre 2018 a connu une croissance de 10,9% (contre 5,9% au troisième trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016). Dans ce sens, l’Office précise que la hausse du niveau général des prix au troisième trimestre 2018 a été de 10% (contre 4,9% au troisième trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016).

Cette hausse du déflateur du PIB s’explique essentiellement par la hausse des prix des hydrocarbures.

Hausse des prix à l’importation et à l’exportation sur les neuf premiers mois de 2018

Les prix à l’importation et à l’exportation des marchandises, exprimés en dinars, ont connu des hausses durant les neuf premiers mois de l’année 2018 par rapport à la même période de 2017, indique l’Office national des statistiques (ONS).

Ainsi, les prix en dinars à l’importation des marchandises ont augmenté de 12,2%, tandis que ceux à l’exportation ont enregistré une forte hausse de 38,2% entre les deux périodes de comparaison, indique l’ONS dans sa publication portant sur l’Indice des valeurs unitaires (IVU) du commerce extérieur de marchandises. En termes de variation des prix à l’importation de marchandises par catégories de produits, l’ONS relève que tous les produits ont connu des hausses. Il s’agit des prix à l’importation des combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes (+30,2%), des produits chimiques et produits connexes (+14%), des boissons et tabacs (+13,9%), des articles manufacturés (+12,8%), des machines et matériels de transports (+11,2%), des matières brutes non comestibles sauf carburants (+9,3%), des articles manufacturés divers (+8,4%), des produits alimentaires et animaux vivants (+7,5%) et des huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale (+3,9%).

Concernant les prix à l’exportation, quatre groupes de produits sur les sept qui constituent la structure des exportations ont enregistré des hausses durant les neuf premiers mois de l’année 2018 par rapport à la même période de 2017.

Ces quatre groupes de produits sont les combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes (+39,6%), les boissons et tabacs (+24,6%), les articles manufacturés (+18%) et les produits chimiques et produits connexes (+12,8%). Quant aux trois groupes de produits qui ont connu une baisse des prix à l’exportation, ils concernent les produits alimentaires et animaux vivants (-11,3%), les matières brutes non comestibles (sauf carburants) et les huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale (-10,1%), ainsi que les machines et matériels de transport (-1,8%), détaille l’organisme des statistiques.

R. E.

Comment (2)

    chark
    3 février 2019 - 15 h 31 min

    C’est maigre et dangereux comme croissance , il va falloir trouver très vite des solutions si non on repassera par la case FMI !

    Anonyme
    27 janvier 2019 - 22 h 04 min

    Qui vérifiera ces données!? Juge et partie…

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