Mohammed VI humilie ses sujets : des Marocaines se prostituent à Tel-Aviv
Par Karim B. – Ce sont les médias marocains eux-mêmes qui révèlent ce chiffre effarant. L’information a été «glissée» au milieu d’un article sur une affaire de refus de visa décidée par le consulat de Jordanie contre une ressortissante marocaine pour cause d’âge «non conforme».
Plusieurs pays arabes ont, en effet, imposé une nouvelle condition aux ressortissantes marocaines désireuses de se rendre au Moyen-Orient ou au Golfe. Celles-ci doivent avoir 30 ans révolus – 40 ans dans certains pays – et être accompagnées, si elles sont célibataires, d’un homme «qu’elles ne peuvent épouser», c’est-à-dire le père, le frère ou le fils. La Jordanie applique ainsi les mêmes règles que pour le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.
La Marocaine qui s’est vu refuser le visa est une féministe affiliée à une ONG internationale présente dans plus de 90 pays. Son cas a donc soulevé un tollé général au Maroc, mais l’ambassade de Jordanie à Rabat n’en démord pas. «Les règles sont les règles !» a rétorqué l’ambassadeur qui affirme que cette mesure ne datait pas d’aujourd’hui et qu’elle s’appliquait à toutes les Marocaines qui ne remplissent pas les conditions requises pour pouvoir se rendre dans un de ces pays.
Pour les médias marocains, cette procédure est récente et fait suite à une instruction du ministre jordanien de l’Intérieur de «renforcer les mesures d’octroi de visas aux ressortissantes marocaines», car «la majorité des 35 000 Marocaines en Jordanie travaillent comme masseuses, serveuses, chanteuses ou danseuses dans des cabarets». «Des métiers qui se rapprochent de la prostitution cachée», estiment les autorités jordaniennes, toujours selon les médias marocains qui admettent que «même Israël a expulsé des Marocaines pour s’être prostituées dans des casinos de Tel-Aviv».
K. B.
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