AADL : tous les programmes restants financés

AADL
Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelwahid Temmar. D. R.

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelwahid Temmar a affirmé, jeudi à Alger, que l’Etat avait financé tous les programmes restants des logements AADL, en dépit des difficultés financières rencontrées par le trésor public.

«Grâce à la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, tous les logements AADL restants ont été financés, en vue de leur finalisation», a déclaré Temmar, en réponse à une question orale posée lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Mouad Bouchareb, tout en précisant que le nombre des logements non financés étaient de 210 000 unités en 2017. Sur un total de 210 000 unités non financées, 120 000 ont été inscrites en 2018 puis 90 000 autres au titre de la loi de finances 2019, pour une valeur globale de 670 milliards de Da, sans comptabiliser les aides indirectes, soit près de 6 milliards de dollars.

A la question du député Hassan Aribi (Union Ennahda-Adala-Binaa) sur la véracité de l’amendement de l’article 7 du décret exécutif n 01-105 définissant les conditions et modalités d’acquisition de logements, dans le cadre de la location-vente de logements réalisés sur fonds publics, Temmar a précisé que l’article en question «n’a pas été modifié» : le souscripteur est tenu de s’acquitter de 25% du montant global du prix de cession du logement comme première tranche. La seule modification apportée à l’article 7 du même décret vient uniquement expliquer le procédé de versement des 25%, a précisé le ministre, indiquant que ce taux est versé en quatre tranches pour alléger la charge sur le souscripteur. L’Etat qui a réduit légèrement sa contribution qu’il assumait seul, en vertu de l’arrêté ministériel du 19 juin 2017, se charge toujours de la majeure partie des coûts du logement, a-t-il soutenu.

Concernant l’article suscité, Temmar a dit que ce dernier concernait uniquement les souscripteurs du programme AADL2, soit ceux inscrits en 2013 et n’est pas appliqué avec effet rétroactif aux souscripteurs au programme AADL 1 (2001), indiquant qu’ils sont concernés par une légère baisse des aides de l’Etat mais le coût de réalisation reste inchangé, soit 50 000 Da/m2.

R. N.

Comment (3)

    marri
    8 février 2019 - 11 h 04 min

    Y à Si Brahms, tout le monde sait où sont parties les 1000 milliards de dollars. Une partie est repartie vers ceux qui nous achètent les hydrocarbures, aux bords de la seine, sur la Costa del sol, en Suisse et dans les paradis fiscaux, une bonne partie à été transformée en goudron, en cocaïne, en CKD et montage de pneus, en farine, pour nous enfariner, et autres pâtes alimentaires. Isn’t it?

    Brahms
    8 février 2019 - 9 h 51 min

    Construction à la va vite, on essaie de rattraper 30 ans de carences en matière de logements alors qu’il y a 01 million de naissance par an. Ce n’est pas 15 000 ou 30 000 ou encore 350 000 logements qui vont endiguer le flux tendu des attentes. Les citoyens sont très fatigués d’attendre, ils ont tous des maladies chroniques à cause de l’anxiété, l’angoisse, la mauvaise vie, l’attente de 25 ans et +, la promiscuité, la précarité. C’est du zéro pointé, où va l’argent du gaz et du pétrole. De 205 milliards de dollars à moins 80 milliards de dollars soit 125 milliards de dollars qui sont dilapidés en 04 ans et toujours pas terminé avec tous ces problèmes de logements.

    marri
    7 février 2019 - 23 h 46 min

    Alors que le programme de 2001 n’ est pas encore terminé , après 18 ans de galère, voilà qu’on nous promet monts et merveilles pour celui de 2013, qui est sur la trace car cela fait déjà 6 ans. On est incapables de construire ,quelques 250 milles logements , ce qui donne moins de 50 000 lgts par an. et ce n’est pas fini. Macron démission…..

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