Les quatre raisons de l’élection de l’Algérie au Conseil de paix de l’UA

Mess Conseil
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. PPAgency

Par Kamel M. – Quatre raisons au moins ont concouru à la réélection de l’Algérie au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine avec le score écrasant de 48 voix sur 52.

«Faisant appel à l’aura de la diplomatie algérienne, sous la conduite du président Bouteflika, et de sa contribution à la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique et au-delà, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a misé sur des atouts qui ont permis à l’Algérie de s’imposer lors de cette élection dont l’apport, dans un premier temps, de notre pays à la stabilité régionale, tout particulièrement dans le contexte actuel marqué par de grandes turbulences», a indiqué à Algeriepatriotique une source proche du dossier.

Au titre de cette participation active au sein de cet important organe de l’Union africaine, l’Algérie a «grandement contribué à la mise en œuvre du mandat du Conseil de paix et de sécurité, à savoir la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique», ajoute notre source, qui souligne que «l’engagement antiterroriste de l’Algérie n’est pas à négliger dans cette consécration». «C’est ainsi que la quasi-totalité des Etats ont choisi de voter pour notre pays, en reconnaissance de son action dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent», explique notre source.

Enfin, l’Algérie «continue de privilégier d’abord la voie diplomatique en vue d’obtenir une résolution pacifique aux crises et conflits à travers le continent», a encore précisé notre source.

Quatre pays ont voté contre la réélection de l’Algérie à ce poste, dont le Maroc qui essuie un nouvel échec dans sa tentative de barrer la route à notre diplomatie dont le rôle prépondérant en Afrique est reconnu par l’ensemble des pays africains.

Les quatre régimes qui se sont opposés à l’élection de l’Algérie sont ceux-là mêmes qui œuvrent à mettre le continent africain sous le joug de l’ancienne puissance coloniale et que le dynamisme de la diplomatie algérienne, saluée et respectée, dérange au plus haut point.

K. M.

Comment (3)

    coachdz
    11 février 2019 - 12 h 24 min

    et vous pensez qu’on est etonné ? pendant la colonisation qui pensiez vous que la france a fait appel pour «  »mater » » le peuple par vengeance dans nos villages et douar , relisez l’histoire vous y veriez les massacres, viols d’enfant, de femmes et de veillards des villageois commis par ses mèmes senegalais, marocains ivoiriens, et tien tien gabonais , comme on se retrouve , spv n’oubliez jamais jamais cela et dire que notre pays leur a effacé leur dette pour certain vraiment c’est a y rien comprendre, mais nous on oublis pas.

    M'hamed HAMROUCH
    11 février 2019 - 9 h 39 min

    Il est utile de rappeler que les quatre régimes qui ont voté contre l’Algérie sont le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon soit, les quatre derniers «protectorats français» en Afrique et promoteurs de la «françafrique».

    Kader
    11 février 2019 - 9 h 30 min

    One, Two, Three, Viva la RASD. Point barre.

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