Mokri : «Une guerre froide règne au sommet du pouvoir»

Mokri Tactique politique
Abderrazak Mokri, président du MSP. New Press.

Par R. Mahmoudi Dans un entretien accordé à Al-Charq Al-Awsat, le président et candidat du MSP à l’élection présidentielle, Abderrazak Mokri, estime que le président Abdelaziz Bouteflika «a créé des équilibres qui ont fait que tous ceux qui l’entourent aspirent à lui succéder mais n’arrivent pas à s’entendre sur une seule personne. Ce qui les oblige à continuer à soutenir le Président et à poursuivre leur guerre froide jusqu’à sa mort». Et d’ajouter : «Celui qui aura, à ce moment-là, la mainmise sur l’institution militaire, en l’instrumentalisant ou en la phagocytant, fera basculer le rapport de force en sa faveur.» Dans le même sillage, Mokri craint que le débat autour du cinquième mandat soit récupéré dans le cadre d’«une lutte de clans au sein du système».

Interrogé sur les manifestations populaires contre le cinquième mandat, le chef de file du MSP juge que les partis politiques ne doivent pas songer à «récupérer» ce mouvement parce que, d’abord, cela risque de fournir l’occasion au pouvoir de le réprimer et puis, dit-il, «ce n’est pas logique que les partis aspirent à conduire une contestation à laquelle ils n’ont pas appelé».

«Les partis doivent la soutenir et l’entretenir pacifiquement mais il est préférable qu’ils n’en prennent pas la tête en ce moment.» Mais il espère toujours que cette nouvelle donne – la contestation populaire – pèse dans les rapports de forces en faveur d’un changement démocratique.

R. M.

Comment (6)

    Tredouane
    24 février 2019 - 18 h 49 min

    Aucune responsabilité ,aucune analyse ,aucune perspective d’avenir ,restez chez vous svp.

    Anonyme
    24 février 2019 - 13 h 07 min

    Le FM Mokri dont les chefs de la secte sont à Ankara (Ataturk doit se retourner dans sa tombe),les salafistes-wahabites dont les chefs sont à Ryad et les chiites dont les chefs sont à Téhéran et qui forment les 3 grosses tendances de l’islam politique.Ces 3 tendances qui se font une guerre sans merci par pays interposés veulent nous faire croire qu’elles défendent l’islam et les musulmans mais quel islam et quels musulmans?En réalité ce sont les instruments d’une aliénation doublée d’une domination corps et âmes de tous ceux qui ont en fait leurs avocats pour entre autres …une place au paradis.C’est aussi simple que ça,mais pour les apprentis sorciers qui tirent les ficelles les enjeux sont énormes vu les morts et les destructions que l’on ne compte plus.

    RTA
    24 février 2019 - 11 h 21 min

    Mr Mokri il a oublie aussi de dire que son mentor Bouteflika et la cause de la bombe à retardement;il a menti au peuple et à la nation d’accomplir deux mandats et puis laisser la place à d’autres,il a violé la constitution et aussi tout les citoyens de ce pays résultat impossible de trouver une solution,a part d’instauré un gouvernement d’union nationale pour deux ans et organisé des nouvelles élections avec un changement de la constitution des bandits hors la loi; le système clanique et ses alliés les nouveaux Harkis

    Mohamed Djamel
    24 février 2019 - 10 h 52 min

    Mokri qui se prend pour le « Morsi algérien » se trompe de géographie, d’histoire et a perdu le sens de l’orientation. Le Qatar qui lui verse les émoluments, ne pourra pas lui venir en aide pour accéder au « trône » des « fréros », car la jeunesse algérienne, ces lionceaux lui feront barrière, lui et ses semblables. Nous avons besoin d’un président élu par les algériens et non « une poupée » achetée par les bédouins incultes du moyen orient pour venir verser leurs saletés chez nous. Nous avons besoin d’un président jeune issu du peuple et choisi par le peuple. Mokri est invité à s’installer durablement à Doha avec Derradji. Il fera un bon consultat à la chaine AL JAZEERA et fera renaitre l’émission « ECHARIAA WAL HAYAT ».

    Anonyme
    24 février 2019 - 10 h 27 min

    Il oublie de dire qu’il fait partie du lot.

    Lakhdar
    24 février 2019 - 10 h 26 min

    Bien dit, surtout ne polluer pas ce mouvement. Les jeunes vous deteste autant que le pouvoir. Mais vous pouver à travers des figures inconnus encadrer le mouvement pour déloger les baltagias et sensibiliser encore plus sur la necessité de rester toujours pacifique même en cas de provocation. Rappeler aussi aux forces de l’ordre qu’ils sont avant tout les enfants du peuple et que leur devoir est envers l’Algérie.

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