Excès de langage

Manif pays
Il faut tempérer les propos pour éviter les dérapages. PPAgency

Par R. Mahmoudi Deux jours après le séisme qui a frappé le pays, nous avons l’impression que la classe politique, pouvoir et opposition, n’en a pas encore saisi le message. Au lieu d’imaginer des solutions urgentes, en faisant des propositions susceptibles de ramener le clame et de désamorcer la crise, les deux camps campent sur leurs positions respectives et semblent même tentés par le pire, c’est-à-dire aller vers l’affrontement, sans se soucier des conséquences calamiteuses qui peuvent en découler.

S’il est difficile pour l’alliance présidentielle d’accepter, aujourd’hui, la capitulation dans les termes qui sont posés par la rue, il y a toujours, en politique, un moyen de trouver un terrain de compromis et de briser ce statu quo mortel qui étreint le pays. Des partis et des personnalités politiques ont proposé, hier, l’idée de mettre en place un gouvernement d’union ou de salut national pour gérer une période de transition. C’est bien en-deçà de ce qu’exige la rue mais, faute de mieux, le pouvoir doit se montrer pour une fois conciliant, en acceptant la perche qui lui est tendue. Car ce jusqu’auboutisme aveugle du FLN et de ses alliés ne fera qu’alimenter davantage les tensions. Les excès de langage de Bouchareb, dans son meeting à Oran, en sont un exemple.

De son côté, l’opposition doit aussi mesurer son langage, en se gardant de jeter de l’huile sur le feu ou de pousser la radicalisation de la rue vers l’irréparable. Faute de quoi, une troisième force doit s’interposer ou s’imposer pour sortir le pays de cette impasse.

R. M.   

Comment (19)

    MELLO
    24 février 2019 - 23 h 11 min

    Et voilà , tel un jeu de quilles , tout ce beau monde met l’opposition sur le même pied que ces vautours des partis du pouvoir, c’est dramatique. Aucun parti de l’opposition ne veut de cette fitna pour le pays, ils sont tous des patriotes et ont tous cette Algérie dans le sang. Un mouvement est né dans la rue, la rue s’est exprimée, mais ce pouvoir opaque ne veut rien entendre. Ce mouvement , tel qu’il se présente , arrange les affaires de ce pouvoir qui ne veut pas avoir des interlocuteurs valables. C’est ainsi , que lese marches du vendredi n’ont pas été  » inquietees » , ni interdites, par contre le mouvement du Dimanche ( MOUWATANA) avec ses cadres , a été  » matraque » et arrêté. Par conséquent, ce régime à horreur d’un interlocuteur valable, c’est ainsi que les partis d’opposition sont combattus car ils disposent d’une organisation avec leurs responsables. Ce régime préfère ces mouvements anonymes qu’il maîtrise, sans apporter un quelconque changement.

    Pepe
    24 février 2019 - 17 h 02 min

    Il faut pour l algerie un économiste et démocrate a l image d un occidental
    Primo récupérer les quelques 33 milliards de us dollars qui sont distribuer au peuple l économie d abord le social ensuite.
    Faire Payer les aliments à leur prix, instaurer des autoroutes payantes aligner les prix du gaz, l’électricité et l essence aux prix des voisins tunisiens et marocains, rendre les hôpitaux payant
    Pas de couverture sociale ni retraite
    Un programme qui s approchera des pays démocrates mais serions nous si démocrates pour renoncer à ces avantages oubliés

    Kenza
    24 février 2019 - 16 h 59 min

     » Faute de quoi, une troisième force doit s’interposer ou s’imposer pour sortir le pays de cette impasse. »

    Je vous ai compris !

    Je pense que tout le monde a compris. Perso, je n’attends rien ni du FLN ni de l’opposition..tous ne pensent qu’à leurs petits intérêts. J’ai presque envie de dire, même si pour certains ils le sont de façon indirecte, qu’ils sont tous complices et chacun a son rôle à jouer dans ce qui n’est qu’une mise en scène pour encore une fois tromper le peuple et faire perdurer ce système rentier où, finalement, ils ont tous trouvé leur compte. Aussi, comme beaucoup d’algériens l’avaient attendue et souhaitée un certain 26 décembre, je suis de ceux qui attendent cette troisième force…c’est triste, après tous les sacrifices du peuple algérien, d’en arriver là, mais j’estime que nous sommes, une nouvelle fois, dans une situation où seule l’intervention de l’armée peut nous éviter le pire. Qu’elle intervienne en coulisses ou directement mais qu’elle intervienne pour mettre tout ce ramassis de traîtres, d’opportunistes, d’incompétents au placard pour d’abord nous éviter le pire et ensuite permettre aux vrais patriotes de prendre les rênes du pays !

    Anonyme
    24 février 2019 - 12 h 25 min

    cherchez l’erreur??? plus de 50 ans aprés l’indépndance, le président se soigne a l’etranger,mais construit une mosquée a plusieurs milliards !!! rien que pour ça,la colère du peuple est légitime!!!

    Lyes2993
    24 février 2019 - 12 h 07 min

    Au vu de la situation, il serait préférable que Bouteflika, qui multiplie les visites médicales à Genève, n’attende pas l’extreme urgence pour se retirer : sa Santé et la situation géopolitique de l’Algérie (entourée de risques et de vautours) devraient lui faire rendre raison. Il a beaucoup consacré et permis à l’ALgérie de reprendre sa place parmi les grandes Nations mais il est temps d’achever son oeuvre en partant dignement sans faire couler le sang algérien (sans préter le flanc à une ingérence dont sont passés maitres certains pays voyous) en passant le relais à un autre fils de l’Agérie ! pour moi, évidemment, je préférai qu’il passe la main à un fils de l’Algérie aguerri aux relations internationales et en même temps un meneur d’hommes capable de juguler les velleités de certains rapaces qui sévissent en Algérie ou ailleurs ! même si les candidats avec la stature présidentielle ne sont pas légion …. un espoir existe : il y a quelques noms !

      Le cinquième mandat aura lieu
      24 février 2019 - 19 h 26 min

      Le cinquième mandat aura lieu sans Bouteflika car sa bande est entrain de préparer l’un des leur on parle a Alger de Louh, Msahel, Elhamel ou Belaiz.
      Autrement dit ils cherches a se prémunir des futurs poursuites et gardes le maximums d’immunités.

    Anonyme
    24 février 2019 - 11 h 36 min

    pour resumer je vous le rappel hadi al bidaya mazal mazal

    Rabah
    24 février 2019 - 11 h 25 min

    Le grand peuple algérien, sa la Police et son ANP les ont renvoyés dos à dos.
    Ce sont El Hadj Moussa et Moussa El Hadj.
    Ils doivent lui demander pardon : l’un pour les abus, méfaits et forfaits commis depuis 1962 et l’autre pour son silence complice et son larbinisme.
    Tahia El Jazair !

    DZA
    24 février 2019 - 11 h 25 min

    Ces gens ne connaissent pas grande chose à la politique, sinon nous l’aurions vu. Pour eux, la politique, se définit en terme de position forte et privilégiée au sein du système pour se remplir les poches et gagner du grade en arrogance. Ils sont à l’image des caïds de l’ère coloniale.
    Il n’y a rien à attendre de ce système et encore moins des arrivistes qui le représentent.
    Le peuple, contrairement à ce qu’on a veut nous faire croire, s’est émancipé, et a transcendé tous les partis politiques et leur activisme.
    Qui parmi tous ces politicards de tous bords, est en mesure, de mobiliser les foules comme le fait Rachid Nekkaz? Juste pour citer un exemple.
    Et pourquoi les personnes accourent à ses rendez-vous ?
    Pendant qu’une alliance de partis au pouvoir, doit mobiliser les moyens de l’Etat et soudoyer une foule de gens qu’elle ramasse par ci et par là pour remplir une salle de 5 000 sièges ?
    Il n’y a rien à attendre d’une ploutocratie corrompue, qui en plus, est sérieusement menacé par le réveil et les revendications du peuple.
    Pour faire un discours intelligent, il faut d’abord en avoir les capacités.

    Citoyen
    24 février 2019 - 11 h 10 min

    Article pertineux mais de bon sens.

    Les dirigeants qui ont participer depuis AVC du president sont tous des oppertunistes
    ils s en mettent plein les poches depuis 2012
    Le patriotisme pour eux commence par leur poches.
    Des predateurs pret a couler le pays dans le sang le plus total.
    Le peuple ne lachera rien ils n’ont plus de perspective d’avenir dans leurs pays liberé le pays et le mot d’ordre.
    Notre armee national doit dissoudre ce gouvernement en place pour preserver la neutralité des elections et arreter le pillage de nos richesse qui s’evade du pays par cette periode d’incertitude.

    Mohamed Djamel
    24 février 2019 - 10 h 34 min

    La raison et la sagesse doivent l’emporter sur ceux qui appellent à des dérapages mortels. Le peuple algérien, notamment sa jeunesse de la génération 90 qui n’a pas connu les affres de la décennie noire, ne mérite pas une nouvelle période de feu et de sang. Nos jeunes, nos propres enfants, de véritables lionceaux, méritent du respect et un avenir radieux. Les partis politiques, tous les partis politiques et les autorités doivent réfléchir sérieusement à trouver une issue honorable et sérieuse à ce début de crise. Le Président a donné tout pour son pays. Qu’on le respecte et qu’on le laisse se reposer en famille avec tous les honneurs. Les petits calculateurs, les profiteurs, les rapaces doivent s’arrêter maintenant.

    Zaatar
    24 février 2019 - 10 h 32 min

    Je sais une chose. Le peuple est toujours imprévisible. Il peut s’asseoir avec vous et siroter un thé pour parler de la pluie et du beau temps, tout comme il peut d’un coup renverser toute la table. C’est selon. Jouer avec les nerfs du peuple serait dramatique pour le pays. Maintenant, le pouvoir en place étant ce qu’il est depuis 62… on est tenté de dire que l’issue est inéluctable.

    Ghedia Aziz
    24 février 2019 - 10 h 29 min

    L’excès de langage vient de ceux qui se croient être les DIEUX de l’Algérie, de ceux qui usent toujours de l’argument éculé de « légitimité révolutionnaire. Quant au peuple, forcé est d’admettre que, jusqu’ici, son ton est mesuré.

    Anonyme
    24 février 2019 - 10 h 23 min

    Tout à commencé comme cela en Syrie: des marches pacifiques pour le changement et un pouvoir accroché à ses privilèges et ne voulant rien entendre. La suite on la connait.

      anonyme
      24 février 2019 - 10 h 40 min

      Anonyme
      24 février 2019 – 10 h 23 min

      Dégages, ni Syrie, ni Lybie, en Algérie ils essayent de nous coller un président très vieux et très malade.

        Lahouaria
        24 février 2019 - 13 h 41 min

        Dégage toi-même, vous voulez faire de l’Algérie une Libye ou une Syrie Bis et vous voulez demander à vos mère de fabriquer d’autres drapeau et vous voulez nous faire avaler vos couleuvres pour empoisonner le peuple algérien qui ne vous suit pas pour l’inciter à l’anarchie et l’hystérie collective, allez travailler bande de flemmards, vous profiter des salaires de vos sœurs et la retraite de vos parents pour rester le dos au mur pour cracher sur le sol et dans la soupe et colporter des mensonges et des insanités sur les réseaux sociaux à longueur de journée pour salir la réputation de l’Algérie à travers le monde, inciter le Maroc et son Makhzen pouilleux maguamel qui torture son peuple ou inciter la France qui interne ses manifestants: les Gilets Jaunes, faute de place dans les prisons.
        Foutez la paix au Président de la République Algérie, il partira quand lui voudra et quand l’État algérien trouvera un autre Homme capable d’assumer 44 millions d’algériens et algériennes et de diriger un territoire de 2 381 741 km² . Oui le président malade, nous, on l’accepte avec sa maladie, son handicap et son absence, parce qu’on sait qu’il dirige le pays aidé de ses ministres et ses conseillers qui font tout pour que le pays fonctionne à merveille.
        Allez travailler et occupez vous de votre infirmité mentale, vous focalisez l’état de santé du Président alors vous vous êtes vu? que vous êtes surement atteint de schizophrénie c’est pour cela vous êtes présents H/24 sur les forums algériens pour piquer vos crises contre le Président et l’Algérie.
        Allah Yahfadh bled de tous ces tarés qui occupent l’espace internet au lieu de s’occuper de leur déficience mentale sans soin.

      Felfel Har
      24 février 2019 - 18 h 57 min

      @Anonyme 10h23
      Le peuple syrien s’est laissé berné par des islamistes (les FM) manipulés par des régimes musulmans soumis au sionisme (Arabie Sioniste, Turquie, Qatar et autres Émirats, tous porte-clés de l’impérialisme anglais). Lors des manifestations, ces nervis ont tiré sur la police qui a répliqué et c’était l’étincelle.
      Le peuple algérien agit avec sagesse, pondération, calme, courage, détermination et patriotisme. Cette fois-ci, contrairement à ce qui s’est passé en octobre 88, il ne permettra pas aux islamistes, soumis aux ordres de chapelles étrangères, de s’incruster dans leurs rangs et de s’approprier ses mots d’ordre de changement soft et pacifique, sans interférence extérieure.
      Éradiquer la peste et le choléra est devenu une priorité urgente en 2019. Sans appui du pouvoir, l’islamisme « résiduel » s’auto-détruira.
      Salutations!

        05
        24 février 2019 - 20 h 18 min

        la feuille de vigne est tombee ,EVE est toute nue,
        mon papa qui a pourtant dedouane ses camions , le systeme lui a ………… bla bla blaaaaaaa…….

        Rani zaafane
        25 février 2019 - 7 h 51 min

        @Lahouaria:A lire votre commentaire on dirait Sidi Said ou.Bouchareb.A mon avis ce journal ne te convient pas , je teconseille de votre du côté d’ennahar ou de la revue EL djeich,ça te mettra plus à l’aise.

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