Marches des médecins à travers plusieurs régions du pays

mars 19, 2019 - 12:59 apdz 6 Commentaires

Les étudiants de la faculté de médecine protestant contre le système. D. R.

Par Hani Abdi – Les médecins et le personnel paramédical de la capitale et de plusieurs régions du pays ont marché aujourd’hui pour exiger le départ immédiat du régime.

A Alger, la manifestation des blouses blanches a commencé de la place du 1er mai vers la Grande Poste. Les médecins scandaient des slogans qu’on entendait habituellement dans les grandes marches de vendredi. «Djazaïr Hora democratia (l’Algérie, libre et indépendante», «Non au prolongement du mandat du président» ou encore «Départ immédiat du pouvoir», sont quelques slogans entonnés par les manifestants, qui se sont regroupés au niveau de la Grande Poste où se trouvent également les étudiants qui débattent en plein air de la situation de l’Algérie et des solutions à apporter à la crise.

A l’intérieur du pays, la mobilisation a également été au rendez-vous. De nombreux médecins et de paramédicaux ont investi les rues de plusieurs villes pour exiger le départ du système politique et la mise en place d’une transition démocratique. Des marches ont été organisées à Béjaïa, Sétif, Skikda, Oum El-Bouaghi, Mostaganem, Oran, Sidi Bel-Abbès, Constantine, Annaba, Jijel, Bouira et dans bien d’autres wilayas pour le même objectif : faire partir le régime rapidement.

Les étudiants ont également répondu à l’appel à la mobilisation pour se réapproprier le 19 mars, qui correspond à la date du cessez-le-feu. Une date qui symbolise la victoire des Algériens et la défaite du colonialisme français. Ainsi, plusieurs débats ont été organisés en plein air dans des campus universitaires du centre et du sud du pays.

A Ouargla, ils étaient nombreux à prendre la parole et à échanger leurs points de vue sur la situation actuelle du pays. En plus des étudiants, les enseignants ont également pris part à ces débats de rue, qui sont d’un niveau assez élevé.

H. A.

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Comment (6)

Boucif Larbi .

19 mars 2019 - 16 h 12 min

Penser à demander le gèle des contrats qui engagent l’avenir du pays , notamment ceux de sonatrach , quant à la nouvelle mouture sur les hydrocarbures, on constate une fébrilité voire une précipitation manifeste pour la passer en force ….
Il faut également temporiser pour la fracturation hydraulique, c’est une façon d’allumer le feux … puisque le ministre de l’énergie avait déclaré solennellement que c’est dans 10 ans … en réponse aux protestataires du sud et d’autres régions..

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Anonyme

19 mars 2019 - 14 h 40 min

A propos il y a 15000 medecins en France qui ont l esprit et le coeur en Algerie..et vivent ces moments historiques avec beaucoup d espoir..La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit l’âme, si elle n’échauffe le coeur ; elle doit donc nous servir, non comme chef, mais comme soldat pour balayer ces clans qui ont confisque la Patrie.

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Abou Stroff

19 mars 2019 - 14 h 38 min

au regard du contenu de la dernière lettre « de » boutefllika ou de la clique qui se cache derrière son fauteuil roulant hyper-médicalisé, il semble que ces derniers n’aient aucune intention de se retirer.
étant donné les enjeux du moment et les aléas qui risquent de provoquer l’irréparable, je pense qu’il est temps pour l’ANP, de siffler la fin de la partie.
en d’autres termes, l’armée qui, selon gaïd salah, partage le point de vue des marcheurs, n’a plus d’autre alternative que d’investir le champ politique et de dicter les contours d’une feuille de route à appliquer sans délai.
moralité de l’histoire: sans l’intervention de l’armée, le face à face entre bouteflika et sa clique et les « marcheurs » risque de s’éterniser et de déboucher sur une situation incontrôlable. étant donné que l’armée est la seule force organisée du pays, il est temps qu’elle intervienne.

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Zaatar

19 mars 2019 - 20 h 32 min

Cher Abou Stroff je te salue,

Je constate encore une fois que l’on est d’accord une fois de plus….

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Ping pong

19 mars 2019 - 14 h 07 min

J’applaudi le personnel médical et paramédical, le pouvoir veut violer la constitution après le 28 avril, il veut gagner du temps peut être pour un remplaçant de Bouteflika .Le peuple doit continuer cette bataille pacifiquement à travers toute l’Algerie et travers le monde grâce à nos compatriotes vivant à l’étranger. Ne lâchons rien c’est à ce prix qu’on finira par chasser ce régime. Tout le peuple doit bouger du plus petit au plus grand ,du plus jeune au plus vieux et les futures générations seront fières de vivre dans un pays libre grâce à ses aînés comme nous le sommes pour nos martyrs.

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Zaatar

19 mars 2019 - 13 h 20 min

Tout le monde du pouvoir doit rendre le tablier on en a bien conscience. Mais tout le pouvoir est en train de gagner du temps et beaucoup de choses se jouent en catimini et on a bien conscience aussi. On découvre ici une certaine « naïveté » du peuple qui se laisse endormir dans ses marches et manifestations pacifiques. Les enjeux sont tellement énormes que le pouvoir ne veut en aucun cas se laisser distancer dans la succession des événements. Il est en train de tout faire pour être paré à toutes les éventualités. Le gain de temps semble être pour lui la chose qu’il faut à tout prix assurer pour espérer préparer toutes ses potions et ses sauces. C’est ce qui semble se faire avec toutes ces déclarations que l’on entend et les quelques décisions qui se prennent ça et là… comment cela va se terminer? malin celui qui y verra clair dans ce brouillard.

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