Appliquer la Constitution est la seule solution à la crise

Manifestation
Lors de la manifestation du 8 mars dernier à Alger-Centre. PPAgency

Par Mohamed El Ghazi Différentes plates-formes ont vu le jour, suite au «hirak» du peuple algérien. Certaines sont initiées par des jeunes démocrates, d’autres par des islamistes, anciens militants de l’ex-FIS. La situation du blocage en raison du cantonnement du pouvoir dans sa position et l’insistance du hirak pour faire aboutir ses revendications connues de tous mettent le pays dans une situation inhabituelle dans laquelle se sont formés tous les éléments qui ont créé la crise de légitimité institutionnelle au début des années 1990. Comment ?

Le président de la République n’a pas reporté les élections mais a annulé le processus électoral. Son mandat prend fin le 28 avril 2019, date de l’expiration de sa durée constitutionnelle. La décision de prolonger son mandat est rejetée par l’ensemble du peuple algérien et ce quelles que soient les garanties données car elle ne repose sur aucun article constitutionnel.

Il est, donc, plus que nécessaire d’éviter au pays un vide constitutionnel et ce avant la fin du mandat présidentiel. Il est, également, important de démasquer tous les opportunistes qui veulent récupérer le mouvement populaire pour tel ou tel agenda, le déviant de ses objectifs initiaux qui sont le changement du système de gouvernance actuel en profondeur et l’instauration de la deuxième République.

Rester dans le même état permettra aux différentes forces qui sont pour le maintien du statu quo de mener le pays vers une crise constitutionnelle. L’absence de solution au cours du mandat actuel mettra le pays dans une situation dangereuse dans laquelle toutes les forces politiques que le hirak a réunies sous un même slogan se donneront une légitimité, où tous les agendas seront révélés afin d’imposer leurs solutions. Car une question se pose par insistance : quelle institution est habilitée à diriger le pays après la fin du mandat présidentiel ? Ce vide constitutionnel est la plus grande menace pour le pays car des forces occultes essaient de replonger le pays dans les années 1990.

La solution adéquate et exigée par tous est celle de l’application de l’article 102 de la Constitution ou le retrait pour des raisons de santé. Dans les deux cas, la présidentielle pourra être organisée dans un délai de 90 jours. Troisième solution, celle de reprendre le processus électoral le plus rapidement possible. Par conséquent, les décisions prises par le président Bouteflika seront nulles et non avenues. Les réformes et revendications exigées par le hirak seront mises en œuvre par le candidat gagnant lequel sera choisi par le peuple. Cette solution mettra fin aux propositions démagogiques et au folklore politique auxquels nous assistons depuis le début de la crise.

M. E. G.

Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (29)

    Mahboul
    22 mars 2019 - 21 h 39 min

    M.azedine……le conseil d etat n est pas competent pour annuler un acte de gouvernement du president de la republique de même qu il ne peut pas annuler les décisions du conseil constitutionnel… C est cela le respect de la constitution….la constitution est un tout ou on l applique dans sa totalité ou on la viole…a mon avis le peuple souverain a deja abrogé la constitution…. En sortant dans la rue pour dicter ses volontés…la constitution ignore le mode de reglement des conflits entre les institutions par voie de manifestation….en manifestant ..le peuple souverain a décider que la constitution n etait plus en mesure de regler les problèmes ey en conséquence il l a abroge.c est schématique..mais c’est malheureusement la réalité….donc le concept de respect de la consitution edt dépasse…..

    menouche
    22 mars 2019 - 17 h 49 min

    Mon frère (Sœur) Solution Suicidaire pour les Marcheurs !, je comprend et partage votre inquiétude, angoisse et peur qu’avec l’actuel présidant du sénat des élections ont un risque de falsification et de truquage comme il (pouvoir) a l’habitude de faire. Toute fois, a fin du contrecarrer cette menace et inquiétude, j’appelle AVANT à la modification de l’article 194 de la constitution, dans le but d’avoir une Commission indépendante d’Organisation et de Surveillance des Élections ( C.I.O.S.E) composée de personnalités nationales crédibles avec toute les composantes nationales ayant participé et/ou refusé catégoriquement le prolongement du système BOUTEF. Et là je peux vous assuré que ni Bensalah ni un autre du système BOUTEF, peut falsifier au truqué le suffrage, ceci d’une part. D’autre part, les DÉMOCRATES, ne peuvent avoir peur ou risque par le choix des urnes, puisque la première règle de la DEMOCRATIE est le suffrage universelle ( le vote et les unes ) . Concernant l’instance représentative chargée de gestion de la transition, elle ne peut pas être élue, donc non DÉMOCRATIQUE, et surtout que le hirak refuse catégoriquement d’être représenté.
    Notre pouvoir use de toutes les ruses et subterfuges ,pour rester au règne , et dans Le but de le mettre devant ces responsabilité politique a une crise politique qu’il a provoqué et devant ces responsabilité historique, nous devant être plus intelligant que le pouvoir dépassé par les événements et proposé des solutions pacifique et souple à l’image du notre Hirak. Car j’en suis sûre et convaincu qu’en cas de médiatisation et enrichissement de ma proposition (d’un simple citoyen algérien ) permettras aussi de déshabillé ce même pouvoir sur ces vraies intentions envers notre peuple et pays, soit qu’il abdique en actionnant L’article 102, mais avant cela il doit changé légalement l’article 194 , soit il s’obstine a rester au pouvoir, et là, je peut vous garantir aussi qu’il sera isolé plus fort de l’intérieur du pays et de l’extérieur( RUSSIE, Italie, l’Allemagne et la France chez qui LAMAMRA est allez vendre j’en sait quoi !? )
    Ma proposition est déduite de tous ce qui est dit concernant l’actuelle crise politique que traverse notre pays et en prenant en considération toutes les propositions faites par nos concitoyens a travers la presse écrite ,audio visuel et électronique, et il ressort ce qui suit :
    • Tentative perdu de faire ressortir des représentants du Hirak pour entamer des pourparlers avec les représentants du pouvoir ;
    • Évitant les scenarios Tunisien ( un semblant a l’instance représentative chargée de gestion de la transition) , Égyptien( militaire) , et Libyen (dislocation des institutions de l’état )
    • Rester dans les revendications du hirak
    a) Non a la prolongation du 4éme mandat , donc démission et applications de l’article 102 de la constitution ;
    b) Non à l’actuel système, donc changement des figures de ce système et qui ont spolier les richesses de notre pays, donc un nouveau Présidant qui aura toutes les prérogatives et attributions pour désigné d’autre personnes propres et jouissants d’une certaine notoriété populaire ;
    c) Le respect de la constitution par des élections libre, crédible et propre, donc changement de l’article 194 de la constitution relatif a la C. I. S. E au C. I. O. S. E ;
    Après le départ de BOUTEF et de ces frères, les tentions vont tomber et la sérénité retrouvée avec un présidant élu DÉMOCRATIQUEMENT, là il faut réfléchir au changement profond de la constitution par le biais du referendum DÉMOCRATIQUE.
    Tous ça, pour que l’Algérie ne perd pas du temps qui seras défavorable aux intérêts du peuple et de la nation, avec une éventuelle crise économique devant nous, un vote dans les 90 jours est la période la plus courte, la plus souple et DÉMOCRATIQUE conforme a l’actuel constitution, et qui permettras a notre pays qu’il soit stable , sécurisé et LÉGITIME au dessus de nous tous.
    Amicalement et fraternellement, gloire a nos martyrs et Vive l’ALGERIE LIBRE POPULAIRE et DÉMOCRATIQUE.

      Zaatar
      23 mars 2019 - 4 h 56 min

      Cher ami on va juste rappeler que Bouteflika n’est pas tout le système et le système ne se résume pas à Bouteflika. Aussi, toute élection qui sera organisée ou toute commission d’organisation qui sera composée soit disant d’indépendants choisis par le peuple se feront ou s’organiseront sous l’égide de l’administration encore sous contrôle du système et donc seront forcément truquées ou du moins pèsera un gros soupçon sur les résultats. D’ailleurs le système compte sur ça pour rester encore au pouvoir. Pour éviter cet obstacle, le peuple n’a d’autres choix que de surveiller lui même toute élection ou toute constitution d’une quelconque commission d’organisation d’élections ou de surveillance d’élections. Ce n’est que de cette façon qu’il maitrisera ce pouvoir pourri et qu’il le mettra définitivement hors d’état de nuire et qu’il sera certain que les élections auront été propres. Ce n’est pas une tâche facile certes, mais elle est réalisable. Autrement, je mettrais mes deux mains à couper que système se régénérera.

    Trêve De Plaisanterie
    22 mars 2019 - 17 h 42 min

    et enfin la suite , et la fin de la fins ….

    (je fais exprès de découper ainsi mon post en plusieurs parties car quand c’est trop long les internautes hésitent à lire, c’est normal ils n’ont pas que çà à faire ! donc, je fournis à petite dose!)

    …. – c) faire converger et faire naître UNE SEULE FEUILLE DE ROUTE pour construire la transition et permettre la négociation car on va aller inéluctablement vers çà avec l’autorité actuelle. Pour cela, il faut arriver à synthétiser toutes les différentes propositions très intéressantes venant de la société civile, de certains regroupements d’intellectuels, de certaines associations, de certaines personnalités politiques, de certains syndicats des travailleurs, des avocats, des magistrats, des militants des droits de l’homme car c’est l’étape la plus importante pour concrétiser les aspirations exprimées dans la rue par les citoyens algériens, le peuple algérien ! Cette feuille de route est essentielle et tous les acteurs qui seront désignés pour gérer la transition devront s’engager à ne pas se porter candidat dans le prochain gouvernement de transition, ni aux prochaines premières élections (présidentielles et législatives) mais qu’ils pourront reprendre une activité politique partisane dès l’instauration de la nouvelle république.

    Bon courage à vous et à l’Algérie !

    trêve de plaisanterie
    22 mars 2019 - 13 h 07 min

    ….suite et fin de mon précédent post :

    5/- certains internautes s’époumonent à demander l’application de l’article 107 alors que la situation du pays n’est pas dans ce cas de figure puisque les manifestants ont démontré qu’ils sont pacifiques ( et même plus pacifique que Gandhi), que personne n’a pris le maquis et qu’aucun pays nous a attaqué !

    Ce qu’il faut garder à l’esprit :
    – a) ne pas abandonner le caractère pacifique du mouvement populaire
    – b) éviter de proclamer çà et là des institutions parallèles qui diviserait le mouvement et justifierait un coup de force par l’armée qui ouvrirait la voie à l’internationalisation de la situation politique interne !

    Voilà tout , et bonne chance à la Haute Instance de Transition qui prendra la relève après à un acte hautement politique et non constitutionnel !

    L'UNIQUE SORTIE DE CRISE A CETTE ENIEME VIOLATION
    22 mars 2019 - 12 h 22 min

    L’UNIQUE SORTIE DE CRISE A CETTE ENIEME VIOLATION c’est Appliquer la Constitution et en extréme urgence !!!
    je disais depuis le tout début que le régime a commis sa derniére faute en présentant un cheval malade , voire mourant !

    Trève de plaisanterie !
    22 mars 2019 - 11 h 31 min

    Il faut que les choses soient claires :

    1/ certains internautes s’époumonent à nous dire de respecter la Constitution alors que la décision de Bouteflika se reporter « sine die » les élections, est un véritable un coup d’état institutionnel. (« sine die » veut dire reporter les élections sans fixer de date pour une autre échéance.)
    2/ certains internautes s’époumonent à nous dire que la Constitution est sacrée, qu’il faut la respecter alors que depuis 1962, elle a été violée sans arrêt. D’où vint cette appétence soudaine à respecter la Constitution ?
    3/- certains internautes s’époumonent à nous demander d’appliquer l’article 102 alors que la rue veut d’abord et avant tout que Bouteflika, son clan et son système dégagent. Comment allez aux élections dans trois mois alors que ce que demande la majorité des citoyens n’est pas encore accompli et réalisé !
    4/- certains internautes s’époumonent à nous demander d’aller aux élections rapidement alors que les personnels politiques de Bouteflika sont encore en place, ses fonctionnaires zélés sont à l’affût, certains membres de l’Etat Major pro Bouteflika sont encore au commande, les partis de l’alliance présidentielles sont encore en activités !

    Conclusion : il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages !

    lhadi
    22 mars 2019 - 9 h 06 min

    L »excellente plume devrait se démarquer de la meute de marins d’eau douce de la politique qui appellent à l’application de l’article 102 de la constitution sur l’état d’empêchement du Président de la République.

    Cette loi est très difficile à mettre en pratique sachant que trois membres du conseil constitutionnel sont nommés par le Président de la république.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Citoyen dz
    22 mars 2019 - 8 h 46 min

    Chaque jour qui passe joue contre le hirak , a l’inverse de ce que prevoit l’avocat ait larbi et d’autres , car il sera tot ou tard noyauté et repris en main par le pouvoir diabolique des boutefs . La solution vitale et extremement urgente est l’application de l’article 102 . Comment ? Le hirak et l’opposition doivent l’exiger avec un seul mot d’ordre : Application de l’article 102 avant le cinq ( 05 ) avril 12019 . Dépassé le 28 avril , c’est l’état de siege garanti et bye bye le hirak , la democratie et l’euphorie ambiante et place au meme regime en sous main .

    Zaatar
    22 mars 2019 - 4 h 03 min

    Pardonnez moi de mettre mon grain de sel, mais je crois que beaucoup, sinon la majorité, ne connaissent pas H’mida. Lui, H’MIDA, il s’en tape le .. de la constitution et n’a rien …de son contenu. Il a un objectif bien précis c’est celui de perdurer et donc par voie de conséquence user de tous les subterfuges pour berner tout le monde, comme par exemple créer le vide constitutionnel justement pour prendre justement des décisions qui pour la face sauvera le pays mais en parallèle lui permettra de rester au pouvoir. Et à ce que l’on constate depuis un mois maintenant on y va tout droit dessus.

    Azedine BELAHCENE
    22 mars 2019 - 1 h 23 min

    NON, le Peuple exige le respect de la CONSTITUTION: 1- Il a dit « NON au 5e mandat » parce que anticonstitutionnel, , 2- il a dit « NON à l’annulation des élection » parce que anticonstitutionnel, 3- il a dit « NON au 5e mandat sous la forme du 4e prolongé » parce que anticonstitutionnel, , 4- il a dit « NON à la feuille de route de Bouteflika », parce que anticonstitutionnel, . . . . . Exigeons la continuation des élections et nous aurons un nouveau Président qui dissoudra l’APN . . . sinon, nous serons OBLIGES de composer avec ces salauds!
    PLATE FORME DE SORTIE DE LA CRISE:

    1. Le crise est provoquée par l’entêtement du pouvoir en place de transgresser la Constitution.
    2. La sortie de la crise ne peut être que par le retour à la Constitution, par
    a. L’annulation des Décrets présidentiels anticonstitutionnels portant report des élections & dissolution de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections
    b. L’annulation de la décision anticonstitutionnelle du Conseil constitutionnel mettant aux archives les dossiers de candidature aux élections présidentielles
    Ces trois (03) annulation devront être prises par e Conseil d’Etat!
    c. Publication de la liste des candidats & lancement de la compagne électorale.
    d. Le Peuple votera en toute liberté & transparence et le nouveau Président légitime démocratiquement représentatif sera proclamé et installé. Ce Président:
    • Nommera son Gouvernement avec ne nouveaux visages
    • Suite à quoi dissoudra l’APN et le Peuple élira ses représentants nationaux librement & dans la transparence.
    3. Avec le Président et des députés démocratiquement élus, nous pourrons ouvrir le débat sur la fondation de la 2eme république, ses principes & son comment.

    Toute proposition transgression la Constitution ne peut qu’être dangereuse, plus dangereuse même que le 5e mandat!

    Mahboul
    21 mars 2019 - 22 h 34 min

    A mon avis il y a beaucoup de confusion.il faut soit appliquer la cobstitution et obliger l actuel president de reprendre le processus electoral prevu pour le 18 avril et le renvoyer de 15 jours compte tenu du retrait d un candidat. Avec l engagement du candidat elu d organiser le processus de naissance de la 2eme République » » »’…… Soit laisser la rue dicter la ou les solutions au gre des vagues et de la direction du vent et de celui ou ceux qui crient le plus fort dans les manifestations….il y a des exemples historiques….ou la rue a imposé des changements….je ne les souhaite pas pour mon pays compte tenu dy prix qui a ete paye….ooo. C est pourquoi je veux etre optimiste….sans etre réaliste…mmm

    Anonyme
    21 mars 2019 - 16 h 22 min

    Le recours à l’article 102 de la Constitution est d’une nécessité vitale avant la date butoir du 28 avril 2019, aux fins de permettre la mise en place d’une période de transition durant laquelle une réflexion pourrait être engagée dans le but de mettre en oeuvre les revendications émanant du Hirak.
    Des hommes et des femmes, notamment les jeunes, choisis parmi ceux ayant joué un rôle important et courageux dans l’enclenchement du mouvement populaire, auxquelles pourraient s’ajouter des personnalités de bonne volonté connues pour leur propreté et engagement pour l’Algérie et sa gestion de manière saine et démocratique.
    Mokrane Djouadi.

      algerien patriote
      22 mars 2019 - 16 h 24 min

      …. les jeunes, choisis parmi ceux ayant joué un rôle important et courageux dans l’enclenchement du mouvement populaire……
      Moi je veux bien, mais qui les choisira ???

    article 102, solution suicidaire pour les marcheurs !
    21 mars 2019 - 15 h 55 min

    Monsieur @Menouche – 15 h 11 min , aller aux élections avec l’article 102 aussi tôt (90 jours) avec le pouvoir en place, même avec une instance indépendante de contrôle des élections est un risque grave pour les démocrates et les forces du changement ! On ne peut aller voter aussi vite avec un pouvoir et un système intact !

    Moi je suis d’accord avec ceux qui pensent que la solution est politique : remise du pouvoir symboliquement par Bouteflika à une instance représentative qui sera chargée de la gestion de la transition ! Il est impossible avec les appels de la rue, les manifestations de laisser le pouvoir gérer l’après 28 avril 2019 ! c’est insensé !

      Anonyme
      21 mars 2019 - 18 h 08 min

      Ce que vous proposez n est pas contitutionnel,il faut revenir a la constitution et c est l article 102
      la meilleure solution c est la demission avant le 28 avril,et c est le president du parlement qui assure l interim et les elections dans les 90 jours…3 mois pour organiser des elections c est court mais c est possible….le nouveau president nommera un nouveau gouvernement de technocrates et on passe aux elections legislatives anticipees….puis a la reforme de la constitution par un college d experts et l election des institutions constitutionnelles …en un an on fetera la 2 eme republique….c est le meilleur chemin par les urnes et c est le peuple seul souverain qui decidera et elira ceux qui le gouverneront il n y a plus lieu de faire des erreurs…les elections seront controlees par une haute instance independante des elections et plus jamais par le ministere de l interieur …la fraude est presque impossible….en cas de litige il y a la possibilite de deposer des recours aupres de la haute instance des elections….donc il faut convaincre Bouteflika de demissionner avant le 28 Avril….un comite des sages peut le contacter et le convaincre de demissionner…et la vie reprendra son cours normal pour reconstruire notre Algerie…

      menouche
      22 mars 2019 - 17 h 43 min

      Mon frère (Sœur) Solution Suicidaire pour les Marcheurs !, je comprend et partage votre inquiétude, angoisse et peur qu’avec l’actuel présidant du sénat des élections ont un risque de falsification et de truquage comme il (pouvoir) a l’habitude de faire. Toute fois, a fin du contrecarrer cette menace et inquiétude, j’appelle AVANT à la modification de l’article 194 de la constitution, dans le but d’avoir une Commission indépendante d’Organisation et de Surveillance des Elections ( C.I.O.S.E) composée de personnalités nationales crédibles avec toute les composantes nationales ayant participé et/ou refusé catégoriquement le prolongement du système BOUTEF. Et là je peux vous assuré que ni Bensalah ni un autre du système BOUTEF, peut falsifier au truqué le suffrage, ceci d’une part. D’autre part, les DEMOCRATES, ne peuvent avoir peur ou risque par le choix des urnes, puisque la première règle de la DEMOCRATIE est le suffrage universelle ( le vote et les unes ) . Concernant l’instance représentative chargée de gestion de la transition, elle ne peut pas être élue, donc non DEMOCRATIQUE, et surtout que le hirak refuse catégoriquement d’être représenté.
      Notre pouvoir use de toutes les ruses et subterfuges ,pour rester au règne , et dans Le but de le mettre devant ces responsabilité politique a une crise politique qu’il a provoqué et devant ces responsabilité historique, nous devant être plus intelligent que le pouvoir dépassé par les événements et proposé des solutions pacifique et souple à l’image du notre Hirak. Car j’en suis sûre et convaincu qu’en cas de médiatisation et enrichissement de ma proposition (d’un simple citoyen algérien ) permettras aussi de déshabillé ce même pouvoir sur ces vraies intentions envers notre peuple et pays, soit qu’il abdique en actionnant L’article 102, mais avant cela il doit changé légalement l’article 194 , soit il s’obstine a rester au pouvoir, et là, je peut vous garantir aussi qu’il sera isolé plus fort de l’intérieur du pays et de l’extérieur( RUSSIE, Italie, l’Allemagne et la France chez qui LAMAMRA est allez vendre j’en sait quoi !? )
      Ma proposition est déduite de tous ce qui est dit concernant l’actuelle crise politique que traverse notre pays et en prenant en considération toutes les propositions faites par nos concitoyens a travers la presse écrite ,audio visuel et électronique, et il ressort ce qui suit :
      • Tentative perdu de faire ressortir des représentants du Hirak pour entamer des pourparlers avec les représentants du pouvoir ;
      • Évitant les scenarios Tunisien ( un semblant a l’instance représentative chargée de gestion de la transition) , Egyptien( militaire) , et Libyen (dislocation des institutions de l’état )
      • Rester dans les revendications du hirak
      a) Non a la prolongation du 4éme mandat , donc démission et applications de l’article 102 de la constitution ;
      b) Non à l’actuel système, donc changement des figures de ce système et qui ont spolier les richesses de notre pays, donc un nouveau Présidant qui aura toutes les prérogatives et attributions pour désigné d’autre personnes propres et jouissants d’une certaine notoriété populaire ;
      c) Le respect de la constitution par des élections libre, crédible et propre, donc changement de l’article 194 de la constitution relatif a la C. I. S. E au C. I. O. S. E ;
      Après le départ de BOUTEF et de ces frères, les tentions vont tomber et la sérénité retrouvée avec un présidant élu DEMOCRATIQUEMENT, là il faut réfléchir au changement profond de la constitution par le biais du referendum DEMOCRATIQUE.
      Tous ça, pour que l’Algérie ne perd pas du temps qui seras défavorable aux intérêts du peuple et de la nation, avec une éventuelle crise économique devant nous, un vote dans les 90 jours est la période la plus courte, la plus souple et DÉMOCRATIQUE conforme a l’actuel constitution, et qui permettras a notre pays qu’il soit stable , sécurisé et LÉGITIME au dessus de nous tous.
      Amicalement et fraternellement, gloire a nos martyrs et Vive l’ALGERIE LIBRE POPULAIRE et DÉMOCRATIQUE.

    TOLGA - ZAÂTCHA
    21 mars 2019 - 15 h 15 min

    Si les dispositions de la Constitution avaient été appliquées à la lettre, en leur temps. Nous n’en serions pas là, aujourd’hui, dans cet état inconstitutionnel ou anticonstitutionnel… Alors, trêve de jactance inutile qui fait bon dos à notre « constitution » qui a été – VIOLÉE – maintes fois depuis l’arrivée de cet apprenti Bonapartiste à la plus haute fonction institutionnelle de l’Etat Algérien.

    Menouche
    21 mars 2019 - 15 h 11 min

    Mes cher(e)s compatriotes, j’adhère a une sortie de crise politique (crée par le pouvoir actuel), par le seul respect de la constitution, que le pouvoir actuel n’a jamais respecté, solution qui permettras au peuple d’éviter la perte de temps nécessaire a une transition et qui engendreras obligatoirement un vide de représentativité du peuple Algérien au niveau international, puisque il seras dépourvue de légitimité. De ce faite, et a fin d’assurer une sortie honorable a notre actuel président, dont il est si attaché, je suggère a notre président de la république dont son mandat s’achèvera en date du 28.04.2019, d’introduire par le biais des deux (02) chambres ( APN et Sénat ) un texte pour le changement de l’article 194 de notre constitution, relatif a la haute instance indépendante de surveillance des élections, par une haute instance indépendante d’organisation, de gestion et de surveillance des élections , qui garantiras une certaine transparence et crédibilité des élections, en élargissant sa composante aux pseudos partis politiques de l’opposition et aux avocats indépendants et même au corps de la magistrature, après la publication du changement de cet articles dans le J.O , il présenteras sa démission et l’application de l’article 102 de notre constitution ,pour que le président du Sénat puisse prendre les règne du pouvoir dont l’unique but et d’organiser des élections présidentiel, et le peuple conscients et souverains puisse choisir son président , qui devras lors du dépôts de son dossier à la magistrature suprême au niveau de conseil constitutionnelle au même titre que ces concurrents, déposé et lire un engagement devant tous les medias présents à l’adresse du peuple, pour le changement du système par l’ enclenchement d’une conférence nationale inclusive de consensus avec la participation des différente composante de la société algériennes, pour le changement profond de la constitution dans tous les domaines soumis a un referendum populaire, avec un échéanciers bien déterminé qui ne devras en aucun cas dépasser une (01) année.

    Felfel Har
    21 mars 2019 - 14 h 03 min

    Dans sa Proclamation à l’armée (3 décembre 1851, Victor Hugo déclarait:  » Un homme vient de briser la Constitution, il déchire le serment qu’il avait prêtait au peuple, supprime la loi, étouffe le droit, ensanglante Paris, garotte la France, trahit la République. »
    C’est le modus operandi de tous les tyrans: Promesses-Reniements-Répression!
    Pas étonnant alors que le nôtre s’en soit inspiré. Il se prend pour le Roi-Soleil et son légendaire « L’État, c’est moi ». Il souhaiterait peut-être que sa décision ait force de loi et qu’elle s’impose même à la Constitution.
    Ses amis « juristes » de profession, comme Louh et Belaïz, ne devraient-ils pas lui rappeler que « la loi, c’est la loi » que « nul n’est au-dessus de la loi. »?
    La Constitution, ils n’en ont cure. On préfère parler de partage du butin. A ce propos, que la Banque Centrale renforce le contrôle de ses coffres, là où l’or du pays est stocké. Ben Ali n’a consenti à quitter le pouvoir qu’en pillant l’or de tous les Tunisiens. Que l’armée et les divers services de sécurités redoublent de vigilance!

    Il n'y a pas 36 milles solutions !
    21 mars 2019 - 13 h 48 min

    Cher compatriote internaute @firmus – 12 h 36 min , moi je ne vois aucun inconvénient à ce que les élections de déroulent normalement le 18 avril avec en lice, en compétition, Ghediri et quelques autres puisque Bouteflika a avoué qu’il ne voulait pas, qu’il ne pouvait plus se présenter ! On sait que le programme de Ghediri comporte cette volonté politique de changer de système et de gouvernance, l’instauration de l’Etat de droit, l’indépendance de la justice , l’instauration de la proportionnelle et l’organisation d’élection anticipée législative et locale pour changer les personnels électifs ! Lui a été d’ailleurs dès le départ de sa campagne contre le système en place et sa gouvernance !

    Mais le grand MAIS, c’est que Bouteflika a décidé « sine die » et unilatéralement le report des élections ce qui a créé un climat anti constitutionnel ! Alors comment faire pour revenir à la « normale » ? Moi comme je l’ai toujours dit, la bonne solution est que le pouvoir et l’Etat Major de l’armée, écoutent la rue, écoute cette grande majorité de citoyens, et qu’ils fassent pression sur la fratrie de Bouteflika et son clan pour remettre d’une manière solennelle, par un très fort geste politique, le pouvoir à un Conseil des Sages, ou à une Haute Autorité de Transition, pour gérer d’une manière sereine l’après règne de Boutef et du système ! Tout le reste est aléatoire et dangereux pour la paix et la sécurité du pays !

    On ne joue pas avec la constitution, émanation de la souveraineté du peuple.
    21 mars 2019 - 13 h 46 min

    Le peuple libre et souverain situera toujours l’Algèrie bien au dessus de tous les régimes, celui en place et ceux à venir.

    Dans le cas du doute, il valait mieux s’abstenir d’improviser en dehors de ce qui est déjà tracé dans la constitution.

    Il est tout à fait inconcevable, vraiment à personne, de se permettre de jouer avec la Constitution, émanation de la Souveraineté du Peuple, au risque de s’exposer à subir ses Foudres, et l’Histoire de tous les Peuples, sans exception aucune, nous a enseigné qu’Il ne pardonne jamais dans pareils cas.

    Le peuple est incommensurablement plus grand que tout pouvoir usurpé et saura toujours s’y prendre, mieux que quiconque, pour faire revenir la légalité constitutionnelle et l’asseoir, seule garante de sa liberté et de sa souveraineté pleines et entières.

      ne jouant pas avec l'article 102 !
      21 mars 2019 - 14 h 01 min

      Cher internaute sous le pseudo « @on ne joue pas avec la constitution », comment voulez-vous qu’on respecte la Constitution puisque que Bouteflika a décidé « sine die » de reporter les élections ! Il a créé un « cloaque » constitutionnel (pardon pour le mot), une telle situation institutionnelle inédite, qu’il est impossible de respecter la Constitution ! Il n’y a rien dans la Constitution qui parle d’une situation inédite pareille ! Il y a plus qu’une seule solution et elle ne peut être que politique : le pouvoir en place doit solliciter Bouteflika, « le Président toujours en mandat », a remettre le pouvoir à un Conseil de la Transition, un Haute Instance de la Transition, pour gérer la transition ! Il n’y pas beaucoup d’autres solutions et même l’article 102 qui prévoit des élections après avoir constaté l’incapacité physique et mental de Boutef n’est pas la solution car on ne peut prendre le risque d’aller aux élections dans 90 jours alors que le pouvoir et son personnel reste toujours en place ! On risque de perdre tout le bénéfice des marches et des aspirations d’une grande majorité du peuple ! Soyons sérieux 30 secondes !

    Anonyme
    21 mars 2019 - 13 h 28 min

    Correction :………..les élections du 18 avril 2019…….

    Anonyme
    21 mars 2019 - 13 h 24 min

    Il n’appartient pas à Abdelaziz Bouteflika, constitutionnellement parlant, et encore moins à ceux qui se substituent à lui et parlent en son nom, d’annuler les élections du 18 avril 2018.
    La sortie de crise est claire et évidente :
    1) soit qu’il abdique son trône,
    2) soit qu’on lui applique l’article 102.
    Un point c’est tout . L’avenir de l’Algérie et de son peuple est au dessus de n’importe quelle personne quel que soit son grade ou sa fonction et de n’importe quel clan.

    AmiAhmed
    21 mars 2019 - 12 h 19 min

    C’est ce que je dis dans toutes mes interventions, et c’est la seule solution qui va éviter à l’Algérie des mésaventures, appliquer l’article 102, élire un président qui sera porteur d’une ligne directrice, maintenir les institutions en fonction, et engager les réformes avec des institutions fortes pour nous éviter le cauchemar de la Libye, sans président élu, tout le monde voudrait tirer la couverture vers lui et cela crée des divisions insurmontables.

    Le système use de subterfuges ...
    21 mars 2019 - 12 h 09 min

    …Pour rester coûte que coûte pour sauver sa peau. Il n’admettra aucun dialogue qui ne soit pas piloté par lui.
    En clair, il n’a pas envie d’être objectif, c’est sa raison d’être depuis 57 ans !!!
    Je crois que tout le monde sait tout, il faut cesser de jouer à l’autruche.

    Il n'y a pas 36 milles solutions !
    21 mars 2019 - 11 h 34 min

    Monsieur Mohamed El Ghazi auteur de l’article, vous avez raison de dire qu’il faut respecter la Constitution. C’est un acte noble. Mais vous oubliez que Bouteflika, par sa décision autoritaire et unilatérale de reporter « sine die » les élections, a mis déjà de facto l’Algérie dans une situation de vide constitutionnel et qu’on peut plus se référer explicitement à la Constitution.

    Pour l’article 102, d’abord il devait être appliqué avant le début de la date des élections le 18 avril 2018, sinon la décision n’aurait plus aucun sens juridique après cette date. pourquoi ? Parce que l’article 102 dit en gros que le Conseil Constitutionnel constate que Boutef est dans un état de santé physique et morale tel qu’il ne peut plus gouverner. Donc ce Conseil , réuni avec les deux assemblées, Sénat et APN , décide du report des élection et de l’organisation d’une nouvelle pour incapacité de Boutef ! Mais le risque pour le pouvoir est grand ! Car si le Conseil constitutionnel entérine le fait que Boutef est « out » sur le plan santé, celui-ci ne pourra plus continuer de rester au pouvoir après la date du 26 avril fin des élections ! Eh oui, c’est le cas puisque le CC déclare que Boutef est incapable de gouverner ! Donc vous voyez que ce n’est pas aussi simple pour le pouvoir.

    Maintenant, admettons qu’on va recourir à l’article 102 et qu’on organise une autre élection dans 90 jours , ne pensez-vous pas qu’il y a un risque à ce qu’on retombe à zéro et que toutes les marches n’auraient servi à rien dans la mesure où le régime ainsi que le système politique, les partis politiques de l’alliance présidentielle, le commandement actuel de l’Etat Major, resteront toujours en place et qu’il y a un grand risque , par un tour de prestidigitation, à ce qu’un autre candidature du pouvoir, cousin germain de Boutef, sorte du chapeau !

    Non, à mon avis ce n’est pas sérieux tout çà ! La solution est que le pouvoir et l’Etat Major de l’armée, écoutent la rue, écoute cette grande majorité de citoyens, et qu’ils fassent pression sur la fratrie de Bouteflika et son clan pour remettre d’une manière solennelle, par un très fort geste politique, le pouvoir à un Conseil des Sages, ou à une Haute Autorité de Transition, pour gérer d’une manière sereine l’après règne de Boutef et du système ! Tout le reste est aléatoire et dangereux pour la paix et la sécurité du pays!

    Anonyme
    21 mars 2019 - 11 h 00 min

    Maalich….preparons nous pour la suite des evenements et ne baissons pas les bras…il y a trop de driblages et de manipulations des discours…des promesses…des attentions…des retournements de vestes………..etc.
    Le peuple reste ferme sur un changement radical du systeme et du respect de l actuelle constitution….et si le president a vraiment annule les elections et decider de ne pas se presenter ,il lui est demande de debloquer la situation et ne pas attendre la fin de son mandat c est a dire conformement a la constitution il depose sa demission immediatement au conseil constitutionnel qui constate ainsi la vacance du la presidence.voila ce que dit la constitution:
    « En cas de démission ou de décès du Président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la Présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit. Le Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées »
    Voila la solution afin qu il libere le pays de tous ses problemes et quitte le pouvoir avec tous les honneurs ….
    L histoire lui sera redevable…Pour atteindre ce but une commission de sages formee de patriotes Algeriens propres sur tous les aspects doivent le rencontrer pour le convaincre de demissionner pour faciliter l alternance du pouvoir et nettoyer la route du peuple Algerien pour realiser ses reves de la 2 eme republique,il faut absolument le faire…a tous nos medias surtout Algerie Patriotique d avancer en exclusivite cette proposition qui sera la votre…je suis certain que ce comite des sages y arrivera …..et le plustot possible …ne manquez pas cette possibilite de participer a chercher la solution et vite vite mieux ce sera….

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