Selon des sources informées : le chef d’état-major de l’ANP va hausser le ton

Gaïd-Salah, chef d’état-major de l’ANP. D. R.

Par Kamel M.  Algeriepatriotique a appris de sources généralement bien informées que le chef d’état-major de l’ANP pourrait hausser le ton à partir d’Ouargla où il se trouve dans le cadre d’une visite d’inspection des unités de la 4e Région militaire.

Nos sources croient savoir que la hiérarchie militaire commence à «s’impatienter» en raison de l’absence de perspective en dépit de la persistance du mouvement populaire exigeant le changement radical du système.

L’intervention de l’armée a été sollicitée par plusieurs parties qui ne voient pas d’autres solutions pour une sortie de crise devant le silence du pouvoir. Mais beaucoup refusent cette option et préfèrent ne pas impliquer l’institution militaire dans le règlement de la crise politique.

La «mise en garde» de Gaïd-Salah pourrait s’adresser aux tenants actuels du pouvoir de décision à qui il sera demandé de répondre rapidement aux exigences du peuple, d’autant que, plusieurs semaines après les premières manifestations, rien n’a été fait hormis le renoncement du président Bouteflika à briguer un cinquième mandat.

D’aucuns ont remarqué que lors de l’audience accordée par le président Bouteflika au vice-ministre de la Défense nationale, ce dernier lisait un texte qui semble avoir été préparé par l’état-major de l’armée et que Gaïd-Salah devait lire intégralement sans déroger à son contenu dont on ne connaît pas la teneur.

Le discours de Gaïd-Salah est attendu dans les heures à venir.

K. M.

Comment (43)

    Blakel
    27 mars 2019 - 3 h 44 min

    En quelques semaines Gaïd Salah a infléchi sa position, face à la détermination de la population. Je me demande si cette évolution, vient de lui même, ou si c’est la majorité du haut commandement de l’armée qui l’a poussé dans ce sens. Cet appel à l’application de l’article 102, peut être interprété comme un moyen pour le système de gagner du temps, certes, et comme une ingérence de l’armée dans les affaires politiques. Cependant, l’armée n’a de toute façon, jamais cessé de jouer un rôle politique. Sans son accord, Bouteflika n’aurait jamais été intronisé en 1999, et les mandats successifs n’auraient pas été possibles. Et si l’on ne se satisfait pas de ce scénario, il faut en contrepartie, être en mesure de proposer rapidement un plan de sortie de crise alternatif, qui soit approuvé par la majorité du peuple et de l’opposition. Il, faut que le peuple trouve un moyen de traduire ses revendications de base, en un plan de sortie de crise. Plus facile à dire, qu’à faire, j’en suis conscients. Réussir à désigner des représentants, tout en évitant les possibles récupération, ce n’est pas facile.

    anonyme
    27 mars 2019 - 0 h 41 min

    c’est le jeu du chat et de la souris
    Dégagez tous

    Blida
    27 mars 2019 - 0 h 40 min

    Le mieux aurait été que Gaid Salah parte aussi et laisse sa place à un jeune officier supérieur.
    Il est là depuis 15 ans et que faisait-il pendant ces 15 longues années ?
    Et puis, maintenant, il évoque l’article 102 et pourquoi pas avant ? ce même article est applicable depuis, au moins, 2014. Alors pourquoi l’agiter maintenant et pas avant ?

    Maintenant, tout le monde se lave les mains sur Bouteflika et c’est ce même monde qui se prévalait de Fakhmatouhou il y a à peine quelques semaines.

    Soubhan allah !

    Anonyme
    26 mars 2019 - 22 h 16 min

    en lisant les commenTs y a des trucs qui me choque, moi, a savoir que j ai rien contre l armé bien au contraire je crois c est la seul institution pour laquelle j ai du respect, mais pas question que les officiers se mêle de politique ,,de part l histoire et le temps l armé et la démocratie n on jamais était de connivence ,,les pays politiquement avancé après des décennies d expérience que pour une parfaite harmonie entre les différentes institutions (religion , justice, politique ,éducation, armé) ,,c est de les séparer sous la même démocratie ,,,,,croyez moi j ai raison

    Brahms
    26 mars 2019 - 21 h 22 min

    Beaucoup d’Algériens sont morts électrocutés, jetés des falaises par les pieds, liquidés au fusil d’assaut devant leurs maisons, jetés dans la Seine par le préfet Papon. Nous sommes donc très loin de 1,5 millions de morts, je dirais plus entre 5 et 7 millions d’assassinats gratuits. Par conséquent, chaque algérien a un devoir bien précis à faire. Respectez le sacrifice des anciens et leurs souffrances et surtout travailler le pays pour honorer leurs mémoires. Chose facile à dire mais très dure à appliquer car les citoyens oublient malheureusement très vite le sacrifice des autres.

      Anonyme
      27 mars 2019 - 3 h 22 min

      C’est juste, ce que tu dis, mais inutile de tomber dans l’excès pour donner du poids à tes propos. La population algérienne (hors pieds noirs), autrement dit la population algérienne musulmane (en gros) était estimée à 8,5 millions (9,5 millions avec les pieds noirs). S’il y avait eu entre 5 et 7 millions d’assassinats gratuits, la population algérienne aurait atteint un plancher compris entre 1,5 et 3,5 millions en 1962. Or, en 1962, la population algérienne était estimée entre 11,2 et 11,7 millions. Lors du recensement de 1965, la population algérienne était estimée à environ 12, millions.

        Brahms
        27 mars 2019 - 8 h 03 min

        A l’internaute anonyme,

        Votre comptabilité est mauvaise. Il faut compter de 1830 à 1962 et vous verrez que les prétendus 1,5 millions de martyrs sont largement insuffisant.

    nasser
    26 mars 2019 - 21 h 15 min

    Les partisans zélés de l’opposition que suivent certains qui ne cessent de crier: il doit démissionner! Il doit démissionner… application de l’article 102… application de l’article 102… veulent en fait autre chose…la non application des réformes profondes proposées….La Constitution prévoit, dans le cas de l’application de l’article 102, que tout changement (de Constitution, de gouvernement, de l’Assemblée) sont dévolus exclusivement au Président de la République élu et non au Chef d’Etat par intérim!
    Personne ne peut engager ou décider quoi que ce soit en dehors de ce que prévoit déjà la Constitution!

    Anonyme
    26 mars 2019 - 21 h 13 min

    En cas d’application de l’article 102 de la Constitution relative à l’empêchement du Président « pour cause de maladie grave et durable »…le « Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum »
    Dans ce cas la Constitution dispose que :
    – Le gouvernement doit continuer sa fonction (il ne peut être dissous) ainsi que l’APN et ce, jusqu’à la prise de fonction du nouveau Président de la République.
    – La Constitution ne peut être révisée (ou modifiée) même avec l’avis du Conseil Constitutionnelle ou les ¾ des deux chambres réunies.
    Ces prérogatives sont dévolues au Président de la République élu. (c’est-à-dire au nouveau Président de la République issu des urnes)………..
    Personne ne peux engager ou décider autre chose que ce que prévoit la Constitution!

    Zaatar
    26 mars 2019 - 19 h 31 min

    Gaid Salah a haussé le ton. H’mida a gagné du temps et à récupéré des atouts en plus. Sacré H’mida… mais tu ne me surprendras jamais.

    Anonimaoui
    26 mars 2019 - 18 h 50 min

    Comme par enchantement, Gaid Salah demande l’application de l’article 102 à quelques jours de la fin du mandat de Bouteflika alors que le président est dans l’incapacité d’assurer ses responsabilités présidentielles depuis le début de cette 4eme mandature. On veut passer la main à l’ami Bensalah pour permettre au clan de gagner un répit de 3 mois et pouvoir se régénérer sous d’autres couvertures.

      Anonyme
      26 mars 2019 - 21 h 34 min

      Légalement, dans le cas découlant de l’application de l’article 102 de la Constitution, Bensalah n’est pas habilité à assurer la Présidence transitoire que confère la Constitution au président du Sénat.
      La loi le lui interdit expressément pour la bonne et simple raison qu’il n’est pas détenteur de la nationalité algérienne d’origine puisqu’il s’agit d’un citoyen marocain, naturalisé algérien dans les années soixante.
      Ceci est publiquement connu et toute la classe politique le sait pertinemment. D’aucuns diraient qu’on n’est pas à une transgression près de la Constitution, mais alors pourquoi on continue à prendre des décisions, illégales, au nom de cette même Constitution que personne ne respecte finalement ?!
      Et l’on se demande après pourquoi on se retrouve toujours dans des situations inextricables et… inconstitutionnelles !
      ————————
      PS: La décision attribuée au Président de la République, quant à l’annulation des élections et à la prolongation de son 4ème mandat, est elle-même inconstitutionnelle, mais personne n’a rien dit, y compris le Conseil Constitutionnel ! Mais aujourd’hui, on fait appel à un article (102) de cette même Constitution !?!

    On comprend mieux la sortie ...
    26 mars 2019 - 18 h 36 min

    … du Drabki d’hier (pas touche au commandement militaire !!!) et aussi, la reconduction du gouvernement OUYAHIA. L’article 102 va donner au système le temps de se régénérer (en 45 jours + 90 jours et à la tête de tout ça, un Bensalah, homme du sérail). Et quand on a dit tout ça, on comprend sans efforts que le Drabki fait bien parti du vrai « état profond ». Comme d’hab, c’est l’homme des diversions !!!
    Je doute fort que le peuple se contente de ce cautère sur une jambe de bois.

      Argentroi
      26 mars 2019 - 22 h 05 min

      L’état profond est l’ennemi juré du Drabki, comme tu le nommes ! L’état profond ne voulait pas du Drabki à la tête de l’APN ni du FLN car c’était un homme de Bouteflika. L’ADN, le dogme de l’état profond, c’est qu’aucun président, ministre, militaire ou homme politique ne doit s’émanciper. Tous doivent rester sous sa férule. Alors ne viens pas encore nous mystifier par des contre-vérités aussi flagrantes. Il y en marre qu’on soit pris pour des imbéciles !

    Nasser Nasro
    26 mars 2019 - 18 h 28 min

    la grande photo de zeroual lors de la dernière marche n’est pas fortuite, savamment préparé, il semblerait que selon, je dis bien selon les informations qui circulent, Zeroual a été désigné pour gérer la transition.
    Donc l’option Bensalah n’a pas été retenue. Après, de quoi sera fait demain ?????
    Alors, 2e république ou retour à la case départ, c’est la question qui se pose.

      Smith
      26 mars 2019 - 19 h 22 min

      Qui va croire un instant au palinodie du pervert Gaid Salah si on se réfère à sa précédente déclaration qui avait provoqué des grincements de dents au sein même de l’état Major de l’ALN?
      Les parti d’oppositions sont out et rejetés massivement par la population entière et moi avec.Ensuite aucune figure de la société civile semble sortir pour l’instant et proposer une véritable alternative sérieuse ,crédible qui prend en considération l’ensemble des revendications de la vox populi Algérienne sans les barbus bien sur . Le gouvernement n’est pas en reste aussi puisqu’il n’y a plus de président depuis 2014 et tout les sinistres traitres et escrocs qui transitent autour du grabataire vendent le pays à l’encan,d’ailleurs certains commencent à transférer leurs magot dans les paradis fiscaux.Donc il devient évident que devant l’ampleur de cette chienlit il ne reste plus que l’ALN pour assurer la transition politique mais qui ?certainement pas Gaid Salah ,ce dernier se positionne déja mais je subodore que sa commence à puer pour lui ,certains officiers supérieur le soupçonne de trahison .Affaire à suivre

    Abou Langi
    26 mars 2019 - 17 h 42 min

    Tovarich Abou Stroff, tipipa mieux dire!

    Pour des raisons purement pratiques Moua Zossi j’ai toujours dit ça.

    C’est la seule formation apte et disciplinée capable d’assumer ces responsabilités. Une Mission commando pour nettoyer tout du sol au plafond. Car la populace est concernée aussi. Et au besoin , un coup de sifflet tout le monde rentre à la caserne.

    elma25
    26 mars 2019 - 17 h 39 min

    Si vous vouliez savoir mon Avis voila ce que je pense : le Problème n’est pas du cet Article 102 car il nous rappel le Passé en particulier avec le défunt Boumèdienne fut aussi appliqué avec Rabah Bitat comme comme gérant les 45jours aussi avec Boudiaf bref l’histoire est la, mais nous le peuple ce que nous voulons c’est la démocratie rien a foutre de cet article si le résultat est aussi décevant que les précédents : l’armée doit se retirer de la vie Politique un Ministère de la défense doit être crée et elle laisse les civiles font leurs démocratie, on a des têtes pensante de la société civile capable de faire la transition après le 28 avril, on veut plus revenir au passé donc le hirac continuer…

    Tin-Hinane
    26 mars 2019 - 17 h 13 min

    Voilà ce qu’on attendait tous, alhamdullah !

    Lghoul
    26 mars 2019 - 16 h 59 min

    Si l’armée jouera le rôle d’arbitre pour aider une transition populaire pacifique, elle sera, avec le peuple, citée comme exemple a prendre dans toutes les nouvelles démocraties du monde. L’Algérie est certainement en train d’écrire un nouveau chapitre en histoire, du passage pacifique d’un autoritarisme a un état de droit ou la pleine démocratie est appliquée. Ce qui arrive va etre certainement considérér comme une autre « surprise » unique et agréable venant d’Algérie.

    Chelabi
    26 mars 2019 - 16 h 57 min

    Ceux qui sont contents de cette décision de Gaid Salah sont tous des dictateurs en puissance. Ils aiment la matraque.
    Le manque de culture politique de certains les rend enclins à admirer la force sans en mesurer le pouvoir de nuisance.

    Yacine
    26 mars 2019 - 16 h 52 min

    Si c’est Abdelkader Ben Salah qui prendra l’intérim pour gérer la transition , et organiser des élections truquées comme d’habitude , non , merci car on sait où cela va nous mener !
    Comme on ne peut pas faire du neuf avec du vieux ! Ce qu’il faut c’est une transition gérée par des gens neutres pour transmettre véritablement le pouvoir de décision au peuple !

    Chelabi
    26 mars 2019 - 16 h 51 min

    Bien joué Gaid Salah. Voilà comment on sauve un système au nom de la légalité constitutionnelle. Un homme est parti. Son clan est parti avec mais le système reste debout. On aura encore le FLN, le RND et toute la m… politique d’hier et d’aujourd’hui à se taper pendant encore 20 ans. Gaid Salah vient de sauver le FLN et tous les prédateurs du système.

    A3ZRINE
    26 mars 2019 - 16 h 43 min

    C’est quoi la responsabilité historique de l’armée ? Intervenir et déloger tout l’exécutif? Choisir les têtes à mettre en place? Ça reste vague, flou, le peuple lui est clair, il n’en de personne qui ont été à la tête de l’état. L’armée quant à elle, doit se tourner vers les frontières, c’est son rôle essentiel.

    dal G ri
    26 mars 2019 - 16 h 41 min

    CEUX QUI DEMANDENT L INTERVENTION DE L ARMÉ C EST DES DICTATEURS EN PUISSANCE COUREURS DE POUVOIRS QUI CHERCHENT A ÉCHAPPER A LA JUSTICE QUI ON EN RIEN A FOUTRE DE LA MANIF ET DU PEUPLE
    ALGÉRIENS REFUSEZ L INTERVENTION DE L ARMÉ DANS LA POLITIQUE CE N EST PAS SON RÔLE L EPOQUE DES FAISEURS DE ROIS EST RÉVOLU SINON C EST LE RETOUR EN ARRIÈRE ET LE MOUVEMENT DE LA RUE N AURAIT SERVI A RIEN

    Nora
    26 mars 2019 - 16 h 35 min

    Je viens d’ėcouter une chaine française ou Gaid Salah demande l’application de l’article 102!! Wouaaaah!!!!! Je dance sans musique de ce dėbut de lâchage!!!!!!

    Brahms
    26 mars 2019 - 15 h 54 min

    Il est grand temps de mettre toute cette bande de politiciens véreux au cachot avec une saisie de leurs avoirs en devises étrangères pour infraction aux règles de change et pour détentions de biens illégalement acquis. Il y en a marre de tous ces bandits de bureaux qui se cachent et font des fourbis derrière un ordinateur. Allez, finie la belle vie.

    Kahina-DZ
    26 mars 2019 - 15 h 51 min

    L’ANP est la seul institution qui peut gérer cette transition.
    Le retour de Drebki est un mauvais signe. TROP de manipulateurs.

      Chelabi
      26 mars 2019 - 17 h 10 min

      Tu dois être mariée à un militaire. Ce n’est pas vrai qu’une femme soit amoureuse à ce point du képi!!!!

        Kahina-DZ
        26 mars 2019 - 19 h 24 min

        Et toi… tu es marié à la sainte Marie la muette.
        L’application de l’article 102 est déjà une victoire pour le peuple Algérien !!
        Pour la suite, le peuple restera attentif.

          Anonyme Utile
          27 mars 2019 - 4 h 47 min

          Vous commettez chère compatriote une très grave erreur en disant que l’article 102 est déjà une victoire. Ce régime est déjà dans l’illégalité totalitaire, qu’il a choisi de son propre chef. Et maintenant il nous dit qu’il veut revenir à la constitution. Ce n’est pas un jeu, c’est l’avenir du PEUPLE ALGÉRIEN et de l’Algérie qui sont en jeu. Le timing choisi par le système n’est pas innocent. Ce régime corrompu, pourri et moisi a opté pour l’article 102, pour pouvoir choisir le président de son camp corrompu, se régénérer et détruire définitivement le pays. Mais ça n’arrivera par. Il aura la réponse du PEUPLE ALGÉRIEN dès ce vendredi. Et ce sera la fin de ce régime corrompu, qui est pire qu’un traître. J’espère que mon commentaire se soit pas bloqué.

        Anonyme
        26 mars 2019 - 19 h 44 min

        Je suis aussi algérienne, pas du tout mariée avec un militaire et j’ai beaucoup de respect pour l’armée algérienne. Tu vas m’intimider, me condamner et m’interner aussi ? Qui a sauvé l’Algérie pendant la décennie noire : des hommes, tous algériens, principalement des militaires. Pourquoi voir les choses avec autant de facilité idéologique ? Les militaires algériens sont des patriotes inouïs, nous le savons tous et toutes. Si demain un souci advenait… qui prendra la responsabilité de la défense nationale, avec le risque de perdre sa vie, eux ou toi derrière ton clavier à faire le romantique énamouré par le monde idéal ? Désolée, je fais plus confiance à un militaire qu’à un publiciste pour les dures épreuves de la vie.

          Chelabi
          26 mars 2019 - 20 h 45 min

          Pauvre de toi!

    Une phase 2
    26 mars 2019 - 15 h 44 min

    Il va falloir passer à une étape suivante dans la pression contre les résidus du gouvernement qui s’accrochent comme des morpions à leurs business.
    Par une grève générale nationale illimité.
    En prenant soin d’épargner tout ce qui est vital pour la population.
    Faute de quoi il joueront sur le pourrissement du mouvement national sur la durée pour que tout s’arrête comme ça a commencé.
    La grève ne doit pas concernés les hôpitaux les médecins les pharmaciens les agriculteurs les boulangers les bouchées les alimentations.
    Les fournisseurs de gaz et d’électricité d’eau ainsi que les fournisseurs et livreurs de toutes ces institutions et commerçants ne doivent pas être bloqué par les grève générale et nationale.
    Par contre les usines automobiles étrangères et sonatrach et toutes les entreprises non vitales dans le quotidien du peuple algériens doivent s’arrêter jusque ces traîtres à la nation soient arrêtés et traduits en justice sans aucune complaisance.

    Anonyme
    26 mars 2019 - 15 h 25 min

    La place de l’armée est dans les casernes. L’armée ne sait pas gérer les affaires publiques. Elle fonctionne selon un mode hiérarchique et absolument anti-démocratique puisque les ordres n’y sont jamais discutés mais exécutés.
    Une société est une nébuleuse qui pour fonctionner correctement doit passer par des compromis.
    L’implication de l’armée dans le champ politique est la principale cause du désastre algérien depuis 62.
    C’est l’armée qui a soutenu Bouteflika 20 ans durant.
    L’armée est au courant que Bouteflika ne gère plus rien depuis 2013 et que le pays est entre les mains d’une bande de malfrats. Elle sait tout cela et elle a laissé faire.
    On n’en veut plus de ses interventions. Le peuple saura s’en sortir tout seul. Tout ce qu’on demande c’est que l’armee ne tire pas sur le peuple car il exprime un besoin d’émancipation qui est dans la nature des choses. L’armée OUT.

    timour
    26 mars 2019 - 15 h 21 min

    Intervention de l’armée? A quel niveau et sur quels critères et dans quels buts? Avec quelles incidences certaines sur la suite du mouvement populaire? Et est-ce son rôle d’intervenir dans le cas qui nous concerne à savoir régler une crise de régime qui paralyse la vie publique et perturbe l’économie?
    Les déclarations successives du ministre Gaïd Salah semblent indiquées que la position des hauts gradés de l’ANP est hésitante et évolue au fur et à mesure de la durée de la protestation populaire.
    La question est de savoir si l’état-major de l’ANP qui s’est très bien accommodé de la présence de Bouteflika durant ces vingt années, avec une gouvernance semi dictatoriale et élections truquées, admettra la fondation d’une vraie République démocratique telle que la rêvait les Aït Ahmed et compagnie. Et que souhaite profondément la jeunesse algérienne. Dans le cas de cette réforme démocratique, l’état-major de l’ANP perd aussi une partie de son pouvoir et redevient l’un des piliers de l’Etat algérien sans plus. Or, chacun sait que l’ANP et son état-major a toujours été le socle sur lequel a été bâti l’état algérien et a été associée à toutes les décisions qui ont été prises par nos gouvernants depuis l’Indépendance.
    Conclusion : de deux choses l’une, ou le peuple se trouve des leaders pour réorganiser le système politique à partir d’un processus d’élections démocratiques. Ce que implique un consensus de la part de l’opposition avec pour objectif impératif l’intronisation d’une vraie démocratie. Il importe que ce mécanisme soit mis en place rapidement et efficacement.
    Ou bien Etat-major de l’ANP décide devant la dégradation de la situation de prendre les « choses en main » dans l’intérêt du pays bien évidemment. Et peut-être qu’on continue alors comme avant.

      Anonyme
      26 mars 2019 - 15 h 48 min

      @ Timour L intervention de l armee C est tout juste pour debloquer la situation et declencher le processus democratique constitutionnel…..ni plus ni moins …..et c est au peuple d exercer sa souverainete ..l armee exercera son role pour securiser les elections…securiser le transport des urnes jusqu aux centres de tries ou des controleurs de tous les partis seront sur place ainsi que des representant de la societe civile jusqu a la declaration des resultats par la haute instance independante des elections…n essayez pas de foutre le doute sur le role de notre armee.je le repete c est uniquement pour debloquer la situation et declencher le processus constitutionnel…point barre

        timour
        26 mars 2019 - 22 h 41 min

        Rassurez-vous, je ne cherche absolument pas à faire douter qui que ce soit sur le rôle de l’ANP dans le déroulement de ce qui se passe dans le pays. Je fais part d’une réflexion à partir de toutes les infos que j’ai pu glaner, ça et là, auprès d’amis et par la lecture assidue des journaux.
        Maintenant depuis que le Général s’est exprimé, les choses sont claires et précises avec l’injonction d’appliquer l’article 102 de la Constitution. Cet article constitutionnel qui aurait dû être appliqué depuis longtemps si notre démocratie avait bien fonctionné. Mais ceci est une autre histoire.
        Aussi, je crois pouvoir dire que l’ANP prend donc les « choses en main » Nous ne sortons pas du cadre constitutionnel précédent. Le « système » que dénoncent les manifestants perdure et la « Seconde République » espérée par certains n’est plus d’actualité. On continue comme avant. C’était la solution la plus probable en vérité. Est-ce la plus acceptable pour le peuple ? L’avenir nous le dira.

    Mir
    26 mars 2019 - 15 h 13 min

    Le peuple exige le départ du Système.
    Le Système se maintient en cherchant à gagner du temps et à parasiter le mouvement populaire.
    Il faut un ARBITRE dans ce bras de fer sinon on ne s’en sortira jamais.
    L’Armée est devant ses responsabilités. Si elle se range du coté du Peuple alors il faut qu’elle dégage le Système car aucun autre pouvoir ne peut le faire.
    il ne faut pas avoir honte de faire appel à l’Armée quand c’est pour le bien du peuple.

    Anonyme
    26 mars 2019 - 14 h 47 min

    L’A.N.P doit se ranger du coté du peuple algérien civilisé, pacifique, et responsable qui veut prendre
    Son destin en mains
    Et non du coté d’un système affairiste, mafieux, oligarchique, et prédateur qui a ruiné le pays depuis 1999
    Et qui se cache derrière la constitution, et les lois taillées sur mesure, et des corrompus choisis,
    Et désignés pour leur application
    Où est l’argent du pays ?, où sont réserves de changes du pays ? tombées ces dernières années de près
    De 200 milliards de Dollar, à moins de 80 milliards de Dollar, par les évasions fiscales, fraudes, trafics
    Corruptions, détournements, dessous de tables, projets non réalisés, mauvais projets d’investissements
    Et dernièrement des fuites massives de capitaux institutionnalisés à grande échelle
    Qui gère l’économie, les finances, le commerce, les douanes, et le fisc du pays,?
    Ils doivent rendre des comptes, et répondre à leurs actes

    Quand à l’A.N.P à défaut de soutien au peuple, la neutralité positive , et l’aide à une solution pacifique
    Lui attirent considération, et respects du peuple, et du monde entier

    Anonyme
    26 mars 2019 - 14 h 38 min

    Plusieurs pensent que tout l etat major de notre armee nationale et a leur tete le general Gaied Salah ont decide de faire bouger tout cet immobilisme et vont prendre leur responsabilites historiques pour eviter a notre Algerie une situation extremement dangeureuse qui perdure et qui peut nous mener vers l inconnu…la gaddara allah..
    Devant le silence du pouvoir,il n y a qu une seule solution,c est la «mise en garde» immediate de Gaïd-Salah aux tenants actuels du pouvoir de décision à qui il sera demandé de répondre rapidement aux exigences du peuple.
    Aujourd hui le discour de Gaied Salah sera attendu par tout le peuple Algerien …impatient d en finir avec cette crise qui peut nous emporter si elle n est pas resolue dans l urgence …par l application de la constitution..

    K. DZ
    26 mars 2019 - 14 h 36 min

    Si le peuple, celui qui sort chaque vendredi, appelle l’armée à intervenir alors ce même peuple ne doit plus jamais parler de changement de régime. Si le pouvoir à créé les conditions pour accepter de subir un coup d’état militaire et, de surcroît auquel appelle une certaine classe politique intéressée, c’est vraiment le début de la fin pour ce pays et ça n’augure rien de bon pour le pays et ça me terrifie.

    Abou Stroff
    26 mars 2019 - 13 h 59 min

    pour éviter de m’engager dans des palabres sans fin, je me permets de poser l’unique question à poser:
    qui, en dehors de l’armée, peut avancer une démarche consensuelle qui nous permettrait de sortir indemne d’une dynamique pouvant déboucher sur le chaos?
    PS: j’ai toujours appeler la haute hiérarchie militaire à prendre SA responsabilité historique et je continue à balancer le même appel sans retrancher ni ajouter la moindre virgule.

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