Faut-il s’agripper aux galons du chef d’état-major pour bâtir l’Etat de droit ?

chef d'état-major
Le peuple est la source de tout pouvoir (article 7 de la Constitution). D. R.

Par Zoheir Rouis(*)  – La vie politique réserve toujours des surprises, des bonnes et des moins bonnes, et ne manque pas de positionnements quelque peu déroutants.

C’est ainsi que l’on assiste, depuis la démission de Bouteflika, à un phénomène étrange chez certains acteurs qui se disent en symbiose avec le mouvement du peuple en cours contre le régime. Ces acteurs appuient les déclarations et actes du chef d’état-major Gaïd-Salah et réclament comme lui l’application des articles 7 et 8 de la Constitution.

Que disent ces articles ?

Art. 7. — Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple.

Art. 8. — Le pouvoir constituant appartient au peuple. Le peuple exerce sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne.

Si l’article 7 dit bien que la souveraineté nationale appartient au peuple, l’article 8 précise dans quel cadre elle s’exerce et précise que le peuple l’exerce par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne. Or, présentement, quelles sont ces instituions ?

Il s’agit de l’APN, du Conseil de la nation et du gouvernement.

Par conséquent, appliquer l’article 8, c’est remettre la gestion de la transition aux faux députés et sénateurs de l’APN et du Conseil de la nation et donc accepter aussi que Bensalah (membre du RND d’Ouyahia, le parti de la fraude par excellence) conduise l’intérim.

Appliquer l’article 8, c’est accepter que Bedoui (ex ministre de l’Intérieur qui a piloté la fraude et interdit les partis, les associations, syndicats, les marches, les réunions, etc.) organise les prochaines élections.

Appliquer l’article 8, c’est accepter que Belaïz, au titre de président du Conseil constitutionnel, proclame les résultats du scrutin et le tout sous le sceau de Gaïd-Salah, chef des armées.

Appliquer l’article 8, c’est accepter que le régime change de façade et se perpétue pour 50 nouvelles années !

Faire référence à la Constitution, et en particulier à ses articles 102, 7 et 8 pour soutenir et couvrir Gaïd-Salah c’est se rendre complice du maintien du régime qui vient de se débarrasser de son boulet Bouteflika avec pour seul objectif, lui survivre !

Et ce ne sont pas ces positions mi-figue mi-raisin qui consistent à dire qu’il faut appliquer les articles 102, 7 et 8 et en même temps exiger le départ des «3 B» (Bensalah, Bedoui et Belaïz), tout en prenant soin de ne jamais évoquer le nom de Gaïd-Salah, qui permettront de rendre le message plus acceptable par le peuple qui réclame le départ de tous.

Lorsqu’on se réclame du respect de la Constitution, tout comme le fait Gaïd-Salah pour des raisons qui lui sont propres, on ne peut dans le même temps refuser les conséquences de cela, à savoir que Bensalah assure l’intérim, que Bedoui organise les élections et que Belaïz officialise et proclame les résultats, le tout sous le patronage de Gaïd-Salah pour sécuriser les résultats.

Il faut avoir un minimum de cohérence car le peuple n’en peut plus aussi de ces positionnements tactiques avec un pied dedans et un autre au dehors. Donc, soit on est pour la fin du régime, soit on est pour son redéploiement sous un autre visage.

La logique aurait voulu qu’en considère qu’à partir du moment où les élections du 18 avril ont été annulées, l’Algérie est de fait entrée en période de transition et la Constitution qui verrouille cette étape ne doit en aucun cas servir d’alibi au retour du régime. Il faut donc sortir de ce cadre à partir dès lors que la volonté populaire s’exprime à ciel ouvert et de manière nette et précise chaque vendredi au moins depuis le 22 février.

Ni l’article 102 ni l’article 8 ! Ils doivent tous partir et permettre à l’Algérie d’engager une période de transition menée par des personnalités intègres et désintéressées, qui s’engagent à ne pas se présenter aux prochaines élections. Une période de transition encadrée par les partis, les associations, syndicats et autres personnes engagées.

Des questions se posent

Pour quelle raison des partis et des personnalités engagées, du reste juristes pour certaines, ont donné publiquement quitus à Gaïd-Salah pour qu’il se débarrasse des Bouteflika, sans rien céder sur les demandes du peuple qui veut le départ du régime, de tout le régime et de tous ceux qui l’incarnent et qui s’étaient érigés en comité de soutien et de sponsors zélés des troisième, quatrième et cinquième mandats jusqu’à il n’y a pas si longtemps ?

Est-ce un positionnement tactique ou sont-ils «naïvement» tombés dans le piège de Gaïd-Salah ? Comment peuvent-ils se réclamer du mouvement populaire et s’aligner dans le même temps sur Gaïd-Salah qui jure de ne point sortir de la Constitution en prenant appui sur les articles de celle-ci pour confier la transition à Bensalah, Belaïz et Bedoui ? Quelle crédibilité pour vouloir s’ériger en porte-voix de la vox populi ?

La décantation et la clarification sont de mise et les louvoiements doivent cesser au profit de la concrétisation des demandes de notre peuple qui a été bien patient, indulgent et nettement responsable !

Z. R.

(*) Membre du conseil politique de Jil Jadid

NDLR : les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (33)

    MELLO
    7 avril 2019 - 15 h 22 min

    Mr Zoheir Rouis, pourquoi ne pas décrier la nomination de ce dernier gouvernement, a leur tête un certain Bédoui – profanateur des résultats de toutes les élections- par des forces extra-constitutionnelles, je citerais un certain Said Bouteflika ? Doit on nous agripper à cette constitution mille fois violée par ses concepteurs ? A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, alors évitons de nous draper de cette constitution.

    MELLO
    7 avril 2019 - 15 h 02 min

    Ce vide politique et ce vide constitutionnel revienne à la décision de l’ex président d’annuler les élections présidentielles. Il aurait pu retirer sa candidature , qui est déjà anti-constitutionnelle, et laisser le projet a 18 Avril 2019 pour les candidats en lice. Donc , de prime abord, c’est ce président qui , en premier, a violé cette constitution. Le mouvement de citoyens reste , par son immensité, seul décideur de son sort.
    Si le Chef d’État Major , appuyé par ses pairs généraux, à pris la décision d’accompagner ce mouvement, en se référant sur l’application partielle de l’art 102, et remettre le pouvoir entre les mains du peuple , c’est pour éviter que les institutions soient sauvegardées . On n’est plus dans l’application de tel ou tel article de cette constitution , nous sommes dans une période transitoire et exceptionnelle. Développer les art 7 et 8 , c’est permettre à ceux qui gouvernent de guider et de réorienter les choix du peuple. Comme avant Novembre 1954 , des hommes et des femmes de valeurs doivent se porter volontaires pour se sacrifier et porter la voix de la rue.

    La caravane passe et les chiens aboient.
    7 avril 2019 - 11 h 20 min

    L’armée et ces centaines de milliers de militaires ultra perfectionnés.
    Et ces centaines de milliers de gendarmes et de policiers.
    Et toutes la garde républicaine.
    Les milliers d’agents de sécurité nationale de intérieure et extérieure .
    Et les 40 millions d’algériens qui sont avec tout leurs services de sécurités tous confondus.
    Qui tous ces services sont tous sous le commandement de nôtre valeureux chef d’état major GAÏD SALAH.
    Que cela n’en déplaise aux harkis aux infiltrés aux propagandistes aux régionalistes séparatistes aux occidentaux qui crachent tous leurs fiel comme des limaces contre nos institutions militaires et sont chef d’état major GAÏD SALAH que le peuple rallie et fusionne pour le pire comme pour le meilleur.
    Les chiens aboient et les caravanes passent.
    Aller vociférer vôtre Fitna ailleurs bandes juda.

      Le peuple vous vomit...
      7 avril 2019 - 18 h 57 min

      … 57 ans barakat !!! Bandes de baltaguis alimentés au cachir. Vous avez les yeux plus grands que le ventre.
      Même en voyant le pays mis en fallite par votre faute, vous continuez à vous accrocher comme des sangsues.
      Faites-vous oublier c’est encore mieux pour vous par ces temps qui courent.

    Anonyme
    6 avril 2019 - 21 h 15 min

    Le peuple est sorti dans la rue et a reussi a nous debarasser de cet humiliant 5e mandat et a forcer le President a demissionner. Je pense que l’opposition au chef d’Etat Major dans sa poursuite du pouvoir sera beaucoup plus difficile. Je crains un Sissi en Algerie. G.Salah avait ete choisi par la Presidence pour sa loyaute totale, il etait devoue au President et etait un ardent partisan du 5e mandat. G.Salah etait au courant de tout ce qui se passait au sein du Pouvoir mais n’a jamais revele quoi que ce soit, il a d’ailleurs reussi a museler les officiers militaires en retraite afin de ne pas porter atteinte a l’autorite du Systeme qu’il protegeait, le peuple aurait bien voulu connaitre leurs opinions. G.Salah a change de veste a la derniere minute et en train maintenant de profiter de la situation pour eliminer tous les militaires qui pourraient nuire a ses ambitions personnels qui sont autres que ceux de la rue , il se presente comme le sauveur du peuple mais ne fait que detourner le FLEUVE.

    Anonyme
    6 avril 2019 - 19 h 12 min

    Un marchand de légumes, au marché de Cheraga,a évoqué le cas de Gaid Salah et du trio des B. Pour lui, qui ne faisait que répondre à une question de ma part, les trois B devaient partir au même titre que le « Système » mais Gaid devait rester puisque, cette fois ci, » il s’est comporté en homme en se positionnant du coté du Peuple ». Il a précisé, néanmoins, que le Chef d’Etat Major devait lui aussi quitter une fois sa mission terminée. Selon lui, Gaid Salah, sait très bien qu’il devrait s’en aller…..
    Pour ma part, j’estime que le départ dudit Général n’est pas opportun pour le moment du fait qu’il peut aider à faire la lessive, dans le respect des lois, des nombreuses personnes nuisibles et corrompues; A condition, qu’il poursuive, dans le cadre du Commandement militaire, son action dans le sens des revendications des jeunes et du Mouvement populaire.
    Par la suite, chaque chose en son temps. L’armée une fois sa mission accomplie, devrait regagner la caserne et se vouer à sa mission qui lui sera tracée par les textes constitutionnels qui seront adoptés,du moins je l’espère fortement, par l’écrasante majorité du Peuple Algérien.
    A l’interne, notre armée nationale, sera appelée, forcément, à faire sa propre toilette pour se débarrasser des éléments, en son sein; nuisibles et corrompus. Pour que l’Algérie de demain puisse respirer et ses enfants retrouver le sourire et la joie de vivre.

    ZORO
    6 avril 2019 - 18 h 42 min

    Le PEUPLE offre en ces temps historiques l ultime occasion pour ses dirigeants civils ou militaires pour se remémorer qu ils sont des ENFANTS DU PEUPLE comme se l est rappelé Gaid Salah et non des TUTEURS
    THENARDIERS et EGOCENTRIQUES compte tenu de leur comportement depuis l independance.
    En se souvenant qu il est un enfant du peuple , GAID SALAH fait montre d un eveil de conscience que doivent partager tous nos dirigeants et a leur tete l etat major de notre armée.
    Le peuple , cette grande et noble famille de la revolution, qui a partagé son nid, son bout de pain ,ses lambeaux de tissu avec ses djounouds avant l indépendance , constate le luxe dont jouit EL OUSRA ETTAOURIA ,ses heritiers et ses tentacules et refuse a servir d esclave pour cette nomenklatura;
    SIGNEZORO…Z…

      Patriote
      7 avril 2019 - 9 h 59 min

      Arrêtes de vivre dans le passé avec tes slogans creux et dépassés, nous ne sommes plus aux années soixante, nous somme en 2020, il faut passer à autre chose, qu’ils dégagent tous , ton Gaid en premier, nous trouveront forcement d’autres hommes honnêtes parmi ces 40 millions d’âmes, aimant notre Algérie, car tous les algériens ne sont pas pourris

        ZORO
        7 avril 2019 - 14 h 09 min

        Je n ai jamais revendiqué GAID salah et encore moins
        Bensalah ,je redoute cette OUSRA et encore plus celle des BATRIOUTES qui s aprete a la remplacer.
        SIGNEZORO…Z….

    Anonyme
    6 avril 2019 - 18 h 01 min

    Évidemment, membre du conseil politique de Jil Jadid. Vous avez donné votre avis, juste comme un simple citoyen, un citoyen lambda, parce que objectivement vous n’êtes que cela. Jil Jadid pour l’instant, n’est juste qu’une association, depuis le 22 février, le jour où ont commencé les manifestations pour dégager tout le monde. Heureusement, pour nous, qu’il reste l’ANP. N’allez pas le dire, SVP, sur la chaîne El magharibia.

    Anonyme
    6 avril 2019 - 16 h 37 min

    Il est vrai que Gaid Salah ne peut représenter à lui seul l’armée, mais comme l’a déjà précisé un internaute , nous n’avons pas le choix , nous devons soutenir l’armée à la seule condition qu’elle entende et qu’elle nous débarrasse des principaux charognards, dans un 1er temps. Maintenant si les millions de revendications exprimées à travers les millions de slogans scandés ce 7ème vendredi ne sont pas prises en compte et rapidement, nous comprendrons, alors, que notre révolution aura été confisquée, comme l’a été le FLN, après 62, que le peuple aura été floué par sa propre armée. Espérons le meilleur pour ce peuple , tant de fois meurtri et ayons confiance en notre armée en exigeant, toutefois, que les oligarques, les vautours, les dragons komodo qui ont ruiné ce pays et avili son peuple soient jugés avec la plus grande fermeté.
    J’espère que l’information concernant la libération de Said de sa résidence surveillée est une fake news, auquel cas devrions -nous comprendre que le chef d’Etat major a choisi son camp

    Chelabi
    6 avril 2019 - 16 h 16 min

    Depuis le début, je ne cessais de répéter que cette constitution est inapplicable si on veut aller vers un état de droit tel que voulu par le peuple. J’ai dit plusieurs fois que par quelque bout qu’on prenne ces articles 102 , 7 et 8 on finit toujours dans un cul de sac. Cette constitution est cousue de fil blanc pour assurer la pérennité de ce système.
    Le problème étant politique et non constitutionnel, il faudra résolument allers vers une solution politique. Les citoyens le savent depuis le premier jour. Seul Gaid Salah semble l’ignorer. En fait pas tant que ça. Son agenda est clair. Il veut la préservation du système et il essaye de nous faire avaler une grosse couleuvre.
    Je dis et je répète Gaid Salah fait partie du problème. Il faut qu’il parte!

    SaidZ
    6 avril 2019 - 16 h 06 min

    Notre salut ne viendra certainement pas des généraux. L’histoire en témoigne, il est inutile que je récapitule.
    Le peuple doit maintenir les manifestations jusqu’à obtenir la vraie souveraineté populaire. L’article 102 va à l’encontre de la volonté du peuple.
    L’armée doit retourner à sa seule et unique mission.

    Anonyme
    6 avril 2019 - 15 h 45 min

    le problème ,c »est comment sortir de ce poison constitutionnel laissé par le clan boutef ,pour assure la transition sans les TROS B et ce gouvernement de pieds nickelés !!??

    Felfel Har
    6 avril 2019 - 15 h 27 min

    Le peuple algérien a eu recours à l’armée pour se débarrasser du despote et ses valets et courtisans. Il a encore besoin d’elle pour parachever son objectif d’élimination de tout le systême, hommes de paille et structures aux ordres. C’est une alliance stratégique qui doit toutefois être limitée dans le temps, qui n’a pas vocation à s’éterniser. Le peuple veut un gouvernement civil, point barre!
    Une fois les institutions de la 2ème Républiques mises en place, l’armée devra retourner dans ses casernes et se consacrer à ses missions propres. Et si par hasard, quelqu’un, dans ses rangs, osait reprendre la citation de Louis XIV « l’État, c’est moi! », nous serions des millions à lui répondre, à la manière de Lénine, « L’État, c’est NOUS! »

      Anonyme
      6 avril 2019 - 16 h 21 min

      Et que pensez vous d’un État de droit, donc droits de l’Homme, toussa qui, obéissant au mondialisme destructeur des identités nationales ouvrira nos frontières à toute l’Afrique maroc compris, soit à des millions d’envahisseurs qui considèrent l’Algérie comme une vache à lait ? Les Algériens auront chassé une clique de kleptomanes locaux pour offrir le pays à un tsunami de millions de voleurs de notre territoire, voilà ce qui nous attend inéluctablement si l’armée rempart de nos frontières n’a plus son mot à dire.
      Bouchachi, Assoul, Aït Larbi, Karim Tabou sont tous des militants des droits de l’Homme à la base, s’ils accèdent au pouvoir et sont lâchés en roue libre ils obéiront sans sourciller aux injonctions de leurs amis mondialistes qui n’ont qu’un seul objectif : dans un pays de race majoritairement caucasienne donner la prééminence aux étrangers du Sud au grand déplaisir des autochtones, favoriser les envahisseurs aux détriment des populations locales, accélérer le métissage des populations, remplacer la population originelle. Nous en avons eu un avant-gout avec 500 000 clandestins accourus de tout le Sahel en l’espace de seulement trois années, que dire quand on leur déroulera le tapis rouge légal?
      Dans trente ans à cinquante ans, l’Algérie ne ressemblera plus aux images de la foule que nous voyons en ce moment.

    hamid
    6 avril 2019 - 14 h 26 min

    Excellente analyse
    Oui ils doivent tous partir et il est scandaleux que Bouchachi et Benflis par exemple soutiennent Gaid Salah alors qu’en réalité il veut imposer une transition contrôlée par lui.
    Mais Gaid Salah se débarrassera vite de Bouchachi et Benflis dès lors qu’ils ne lui serviront plus

    Djazairi Horr
    6 avril 2019 - 13 h 48 min

    Le peuple serait-il amnésique à ce point? N’est-ce pas ce même Gaid salah, qui a laissé Boutef piétiner la constitution à sa guise, ou parce qu’il détient la force entre ses mains qu’il veut se blanchir, il est tout aussi responsable si ce n’est plus que Boutef, car s’il avait voulu, Boutef serait parti en 2009, comme le stipulait la constitution. Une chose est sûre: on ne peut pas faire du neuf avec du vieux, à plus forte raison si celui-ci est pourri. La seule issue est de revenir au processus électoral, élire un président démocratiquement et construire une nouvelle république sans ces gens qui l’ont menée à la catastrophe. Déjà on voit l’ombre d’un scénario à la Sissi se dessiner à l’horizon; soyons vigilants, le danger nous guette.

      libreEtDemocratique
      6 avril 2019 - 14 h 13 min

      Gaid est chargé d’appliquer la feuille de route des emiratis au detriment des revendications du peuple,auxquelles il a rendu visite.ATTENTION,ATTENTION,ATTENTION
      avec Gaid,un scenarion à la SISSI-liene est en train de se profiler à l’horizon.

    Nasser
    6 avril 2019 - 13 h 37 min

    Oui! Il faut s’agripper aux galons du chef d’état-major qui représente l’Armée.
    Il ne décide que ce qui se décide au niveau de l’Etat-major; lequel analyse la situation du terrain, les préoccupation du peuple et prend position en fonction de ce que permet la Constitution.
    A ce jour l’Armée, que représente Gaid-Salah, a été d’une correction exemplaire!!!

    Karim
    6 avril 2019 - 13 h 13 min

    Nous traversons une période difficile, nous devons serrer nos rangs et être vigilants vis à vis des semeurs de troubles…

    ZORO
    6 avril 2019 - 12 h 59 min

    GAID SALAH est dans la position de djeha devant le feu ; »takhti rassi wetfout » il trouvera surement un moyen pour se debarrasser des B et de tout l alphabet pour s eterniser .

    Anonyme
    6 avril 2019 - 12 h 50 min

    UN ETAT DE DROIT COMMENCE PAR L AUTONOMIE OU L INDÉPENDANCE DE JUSTICE SEULE GARANTIE DE LA DÉMOCRATIE DES LIBERTÉS ET L ÉGALITÉ DEVANT LA LOI , CEUX QUI SONT CONTRE C EST PEUT ÊTRE QU ILS ONT QUELQUE CHOSE A SE REPROCHER

      Droits Humains
      6 avril 2019 - 15 h 12 min

      Vous avez tapez dans le mille, et permettez-moi de vous saluer. En effet, la seule revendication qui doit guider le peuple, contrairement aux animateurs politiques de rue, c’est la séparation des pouvoirs politique et judiciaire.Après le peuple peut rentrer chez lui, car la suite laissera la parole et l’action aux juges honnêtes de poursuivre tout les délits.
      Ceux qui ont détourné l’argent public, ne rêve que d’une seule chose: le chaos, de façon à dissoudre les biens volés.
      Et ça, ni les Bouchachi, ni Said samedi, ni aucun animateur politique de rue (Nekkaz, dans son rôle de clown, propose l’amnistie, c’est dire), Ni les partis politiques, les syndicats, ni l’opposition n’en font la seule et unique revendication.
      Cela importe peu de ceux qui seront au pouvoir.

    maz
    6 avril 2019 - 12 h 17 min

    Du sang neuf svp

      AmiAhmed
      6 avril 2019 - 12 h 33 min

      Le mouvement citoyen a fait une erreur stratégique grave, il aurait du laisser Boutéflika mettre en place la transition, avec les militaires c’est mauvais et même très mauvais

        Nourdine
        6 avril 2019 - 15 h 31 min

        Vous est sage mais vous risquez d’être taxer de pro-Bouteflika, anti-ANP ou d’autre choses selon les désidérata des uns ou des autres et c’est les mèmes qui disaient hier que c’était l’armée qui perpétuait les massacres, El Marguines comme on dit chez nous, ils ne sont pas dupes (fierté) mais ne se rendent pas compte qu’ils tournent en rond. Hannibal, reconnu comme un des plus grands stratèges de l’histoire, a douté de ses forces alors qu’était devant Rome, est-ce lui, est-ce ses conseillers, la victoire à portée de main s’est transformée en débâcle. Ce peuple, magnifique, acteur principal de la volonté du changement doute de ses forces et devient spectateur du blocage « constitutionnel » et par conséquent spectateur de la transition.

        Anonyme
        6 avril 2019 - 16 h 07 min

        Les personnes qui occupent les institutions de l’état Algérien ne sont pas celles qu’ils a choisies . Ce sont des personnes qu’on lui a imposées selon une constitution qui n’est pas la sienne parceque violée à plusieurs reprises.

    Merci A.P de publier mon commentaire.
    6 avril 2019 - 12 h 16 min

    Vôtre article de presse n’est là que pour dénigré le chef d’état major le GAÏD SALAH. Nous voyons parfaitement ou vous voulez en venir avec vos sous entendus.
    Vous ne parviendrez pas à retourner nos cerveaux par vos enfumage contre nôtre chef d’état major GAÏD SALAH.
    Il est celui qui par la volonté de Dieu et la puissante armée algérienne qu’il représente, issus du peuple, ont permis au peuple a cet première victoire première étape. Il a choisi la voie du peuple sans aucune ambiguïté et à pris Dieu à témoin et le peuple par serment.
    Aujourd’hui le pays est menacé par des gens à la solde de je ne sais qui, des ennemis propageant des mensonges que le peuple vous renvoie. Sans compter les multiples danger qu’elle a à s’occuper à nos frontières.
    (…)
    Vive nôtre armés vive le chef d’état major GAÏD SALAH vive l’Algérie vive les algériennes et algériens non séparatistes.

      un Cachir de plus
      6 avril 2019 - 14 h 57 min

      Parles de toi et laisse le peuple tranquille qui ne partage aucunement tes lèches brodequinisme. le peuple a dit Rou7hou ga3h ( dégagent tous, jusqu’au dernier) commençant par ce Gaid Souilah qui a soutenu le système depuis 20 ans, 1000 milliards dilapidés sous sa moustache en achats, projets bidons, corruption …, il a piétiné, dépucelé, violé tous les jours la petite jeune constitution et ce depuis deux décennie, le 1er jour de la manifestation 22 février a menacé le peuple devant le monde entier, ensuite a vite tourné son treillis par la force et l’obstination du peuple fière algérien qui est descendu en masse dans les rues, toute catégorie sociale et âges confondus
      Moi je dirai plutôt enfin un article sensé, merci AP et merci Mr Zoheir Rouis
      Enfin, il faut que le peuple arrête d’inventer des slogans et les journalistes arrêtent de faire des jeux de mots, car ca n’amuse plus personne, passons plutôt à l’acte, car on a 50 ans de retard a rattraper par rapport à nos voisins et aux autres nations

        Droits Humains
        6 avril 2019 - 15 h 17 min

        Vous avez des choses à cacher ? Tu veux t’enfuir avec l’argent du peuple ? Non, non, nathasbou d’abords. Les gens qui poussent à la sortie, sont ceux qui sont impliqués dans les magouilles. Vous nous prenez pour des demeurés ?
        Rouhou Gaa, et toi aussi avec.
        DEGAGE, c’est le mot d’ordre.

    Pr Nadji Khaoua
    6 avril 2019 - 11 h 57 min

    Cher Monsieur Z. R.

    Merci beaucoup pour votre article qui remet les pendules à l’heure.
    A mon avis, il faut d’observer que les institutions ne se résument pas à la personne qui les dirigent. Ainsi en va-t-il de
    toute institution. Ceux aujourd’hui qui s’accrochent à un homme, parce qu’il dirige le plus haut échelon dans la hiérarchie de l’A.N.P. veulent conserver leurs influences sur et dans le pouvoir dirigeant l’État.
    Seuls leurs intérêts privés, le maintien de leurs privileges et le blanchiment de leurs actes passes de 1999 à aujourd’hui les intéressent.
    Car il est évident et c’est une lapalissade de dire que tout responsable politique et administratif integre et patriote (PDG, Directeurs Centraux, Recteurs, etc) qui aurait été nommé et impliqué avec la gouvernance de l’ex Président, aurait déjà démissionné publiquement, pour se démarquer et laisser sans entraves la construction de la 2ème République Moderne et Sociale.

    Pr Nadji Khaoua

      Tabet ahmed
      6 avril 2019 - 12 h 54 min

      Vous ne réussirez jamais à manipuler et endoctriner les algériens, Gaid Salah est un homme de situation.
      À moins que vous espérez revoir surface, l’histoire restera gravée dans nos mémoires et celles de nos enfants, le retour des ZOUAVES qui ont porté les armes vcontre les algériens dans les rangs français est un acte lâche, je serai dans les rangs les combattant dans la deuxième révolution pour l’histoire de l’Algérie algérienne et non kabyle.
      Nous soutenons l’armée et Gaid Salah pour libérer l’Algérie de tout racisme et opportunistes

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