Le clan a fait un rêve : le mythe de la démocratie à l’algérienne

élection démocratie
Ahmed Gaïd-Salah et l'ex-président de la République Bouteflia. D. R.

Par Farès A. – La démocratie à l’algérienne, imaginée ou tentée depuis 1962, est-elle le résultat d’une volonté politique machiavélique ou de l’incompétence d’une élite qui se proclamait «légitime et révolutionnaire» pour gérer à son profit le malheur des Algériens ? Ce peuple a-t-il lutté pour obtenir des droits et jouir de leurs fruits après les avoir courageusement arrachés des mains du colonialisme français ? Autrement dit, ce peuple a-t-il réussi à faire plier «la France coloniale devant la puissance de ses aspirations pour mieux vomir sur la place publique la liberté, l’égalité et la fraternité algérienne et universelle comme autant de valeurs sacrées à défendre» ?

Plutôt que de flatter notre ego de citoyen algérien et de nous conférer une puissance que nous nous supposons dans la région du pourtour méditerranéen et dans le monde, apprenons enfin à exercer notre esprit critique, il va sans dire – sur nous-mêmes – et prenons à partie le mythe de notre nombrilisme et de notre «nif légendaire».

Au lieu de voir la démocratie comme un but et non comme une supercherie depuis l’indépendance de notre pays, voyons le processus de démocratisation à l’algérienne comme la suite d’adaptations entreprises par le clan prédateur pour consolider sa domination et se préserver des éruptions populaires jugées dangereuses et débordantes chez les Algériens qui ont une empathie révolutionnaire presque génétique.

Parions qu’en partant de ce point de vue – méthodologique –, nous constaterons, avec trouble et peut-être une certaine amertume, que le clan n’as pas cédé, depuis 1962, une once de son pouvoir au peuple en lui offrant généreusement des droits, des institutions, des représentations démocratiques dignes d’un grand Etat.

En adoptant cette perspective, nous ne cherchons pas à désenchanter les luttes politiques et sociales du Hirak. Nous souhaitons simplement souligner que ces luttes, si elles n’ont pas été inutiles ces dix derniers mois, si elles n’ont pas été dépourvues de moments collectifs fraternels et héroïques, si elles ont pu remporter des victoires importantes ici ou là, elles n’ont, pour le moment, pas encore atteint le cœur même du problème de la société algérienne.

A l’origine du discours révolutionnaire sur la démocratie, le clan

Le clan est, en effet, à l’origine d’un discours pompeusement «révolutionnaire» pour façonner une démocratie à son image afin qu’elle serve ses intérêts particuliers. La démocratie à l’algérienne en porte la marque (le système représentatif) ; nos institutions en ont les stigmates (un multipartisme de façade ; des droits et des libertés impuissants contre les fondamentaux de la cooptation voulue comme système de gouvernance par le clan ; l’argent comme carburant de la vie politique et de la corruption ; une répartition très inégalitaire des richesses produites par la rente du pétrole et du gaz).

Le clan a su faire siennes toutes les revendications populaires pour les orienter en sa faveur ou pour les vider d’une partie de leur substance corrosive. Il a pu insuffler, à partir d’octobre 1988, des changements démocratiques de manière à ce qu’ils ne remettent en cause ses fondamentaux qu’à la marge. Le clan a réussi à se fondre dans un moule pseudo-démocratique et à s’en faire un bouclier qui le protège des colères populaires depuis plusieurs décennies.

Ce point de vue devrait nous permettre de comprendre pourquoi la démocratie à l’algérienne nous inonde d’informations qui nous révèlent, de manière régulière, comment des crimes économiques ont assassiné l’avenir et l’espoir de la jeunesse algérienne.

Cette démocratie à l’algérienne, à la fois instrument de protection et de domination du clan, a donné ces vingt dernières années une force légale et morale aux prédations de nos «élites». Par le système de la représentation, le peuple qui est allé voter a offert sa caution morale aux choix de ses mandataires qui ont toujours prétendu agir en son nom, ce qui n’est, d’ailleurs, guère contestable d’un point de vue légal.

De la sorte, les crimes du clan sont aussi ceux de beaucoup d’Algériens, puisqu’ils sont l’œuvre de nos supposés représentants et que nos protestations face à leurs actions criminelles se sont généralement traduits par leur réélection.

Quelquefois, cependant, il est arrivé qu’un des mauvais génies du clan soit sacrifié par ses pairs et soit mis à l’écart. Mais, dans ce dernier cas, il est généralement prestement remplacé par un autre «démocrate» aux mains sales qui poursuit allègrement l’œuvre de son prédécesseur.

Enfin, ce point de vue nous aidera peut-être à comprendre l’ampleur de l’effort qu’il reste à accomplir pour tenter l’aventure démocratique contre le principal obstacle à l’abolition des contradictions et des ambiguïtés de la société algérienne déliquescente : le pouvoir inébranlable et occulte du clan. Cela nous permettra de percevoir l’impasse qu’il y a à jeter toute son énergie combative dans des luttes périphériques sociétales (pour ou contre l’emblème amazigh, la suppression de la besmala dans certains livres scolaires, le remplacement du français par l’anglais à l’université, etc.) qui n’atteignent pas ni ne cherchent à atteindre le cœur de ce pouvoir.

Dans la patrie des braves et de Novembre 1954, il y a des maîtres et des esclaves

Au commencement de la jeune République algérienne démocratique et populaire, les «élites» autoproclamées ont passé un marché – à la bourse des valeurs humaines – avec leur peuple, dont la philosophie pourrait se résumer en ces mots : «Vous nous laissez hériter de la terre algérienne, vous nous permettez d’utiliser le pétrole et le gaz pour nos intérêts et ceux de nos familles et de nos amis et, en échange, nous vous octroyons des droits à l’assistanat social et à la paresse !»

Pour prendre la place des colons français sur le territoire libéré au prix du sang des martyrs, il fallait que «l’élite» autoproclamée parvienne à faire passer ce marchandage pour une émancipation du peuple. Il ne s’agissait, cependant, que d’officialiser la substitution d’un clan colonial par un autre local qui voulait se réserver les richesses tirées de l’esclavage politique du peuple. Pour cela, il fallait pour le clan local mettre en scène le peuple et prétendre défendre des valeurs universelles et une cause morale et révolutionnaire.

Pour réussir, il fallait également que le peuple joue le rôle qu’on voulait qu’il tienne : qu’il se contente de droits à l’assistanat social et à la paresse qu’il croyait détenir comme un avantage inégalé, comparé à l’oppression politique et économique du colonialisme français, et qu’il consacre, en guise de reconnaissance, la domination du clan local.

Les droits à l’assistanat et à la paresse n’ont été octroyés que pour moraliser et justifier l’exploitation du plus grand nombre de citoyens et donner à cette exploitation le sceau démocratique à l’algérienne qui allait permettre de prétendre qu’elle est le résultat de l’expression de la souveraineté populaire. Ce n’est plus le colonialisme français qui exige et impose une société de maîtres et d’esclaves, de dominants et de dominés, de bienheureux et de damnés en Algérie, c’est le peuple lui-même pris au piège de sa propre souveraineté dans un système de démocratie représentative fictive qui offre à ses représentants autoproclamés les clefs de sa propre servitude.

On le voit bien, il s’agit d’un marché de dupes renouvelé de décade en décade : le peuple vend son âme contre des droits fictifs. Il accepte les crimes économiques commis en son nom contre des fantasmes et des espoirs. Il recueille les miettes des dîners de ces nouveaux brigands, illettrés et prébendiers, et continue de courber l’échine pour gagner le salaire de sa peur car on lui rappelle toujours la décennie noire pour lui faire peur en lui montant le «fantôme terroriste». Il obtient un droit de partir au hadj, de visiter la Tunisie en vacances ou d’exceptionnellement se soigner dans les hôpitaux français s’il est malade.

Un instrument de protection

Le clan s’est ainsi senti plus en sécurité dans un système politique de démocratie représentative à l’algérienne qui donne une légitimité à sa position prééminente plutôt que dans une monarchie absolue à la saoudienne ou marocaine. Cela est plus cohérent avec les valeurs révolutionnaires qu’elle a mises en avant pour prendre le pouvoir et le contrôler après les affres de la décennie noire.

Déresponsabiliser

Dans un système de démocratie représentative à l’algérienne, il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais clanique. Le clan peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent : on passe d’un représentant du clan à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change.

Il n’est pas aisé, par exemple, d’identifier un coupable à sa misère lorsque l’on est un citoyen algérien pauvre vivant dans un pays reconnu riche. Il ne peut accuser personne ; juste un système qui produit sa misère, mais dont personne ne semble responsable. Un Président algérien, même s’il accomplit plusieurs mandats, est difficilement rendu coupable de la situation de délabrement social produite par plus de deux décennies de démocratie représentative à l’algérienne. Il n’y a pas un tyran ou un personnage prétendu tel à qui prêter tous les malheurs du pays.

Désarmer

La démocratie représentative à l’algérienne est désarmante car la volonté générale est censée transpirer de toutes ses institutions. La révolte du peuple, quand elle a lieu, perd de sa force morale et peut être présentée comme une révolte contre la volonté populaire incarnée par le clan «élu». Le clan à qui on offre l’onction populaire se croit autorisée moralement et légalement à imposer son diktat au nom de la démocratie et de ses prétendues valeurs constitutionnelles et républicaines. Le peuple a le droit de vote ; le clan a le droit de réprimer la foule si le peule n’obéit pas à ses caprices.

Toute l’intelligence de l’élite clanique consiste aujourd’hui à vendre au peuple la démocratie représentative à l’algérienne comme le modèle indépassable de l’organisation politique moderne, le seul à même de répondre à ses besoins.

Quel énergumène oserait, dès lors, remettre en cause un système qui semble briller, en exploitant le sacrifice des martyrs et leur glorieuse Révolution, face aux soleils noirs des totalitarismes d’hier et d’aujourd’hui, notamment de certains pays arabes ?

Déculpabiliser

En octroyant la démocratie à l’algérienne au peuple, le clan algérien s’est libéré de la contrainte de justifier ses actions mafieuses. Le système qu’il a mis en place et consolidé a toujours baigné dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, dogme qui transforme ses actions criminelles en aventures humanitaires, ses prédations commises pour des intérêts privés en combats moraux et fraternels.

Avec ce dogme, le clan a voulu ainsi s’offrir une sorte d’innocence perpétuelle et se parer de toutes les vertus. Le clan réussit, en outre, ce tour de force qui consiste à faire consentir ses citoyens aux violences qu’il exerce. Grâce à la démocratie représentative à l’algérienne, nous partageons ses crimes économiques puisque nous sommes censés l’avoir élu.

Devenus complices des actions de nos élites autoproclamés à travers le vote, nous n’avons pas osé les dénoncer avec la force nécessaire à les condamner ou à les détourner de leurs conséquences funestes, de crainte de reconnaître ainsi notre propre complicité. Partageant ainsi le crime, nous en partageons le déni et les mécanismes déculpabilisateurs qui le perpétuait jusqu’à la naissance du Hirak.

Un instrument de domination

Qu’importe qui a le pouvoir abstrait ou symbolique, ce qui compte est d’exercer le pouvoir réel, même si c’est au nom d’une abstraction lyrique comme le «peuple souverain» que ce pouvoir est mis en œuvre. Le souverain – le peuple – n’exerce pas le pouvoir, il se contente de s’en dessaisir au profit d’une poignée d’élus qui aura carte blanche pour agir à sa guise. Le peuple est un souverain déchu et qui déchoit un peu plus après chaque vote. Le peuple, sorte de Sisyphe qui porte le vote comme son fardeau, consent volontiers à ce dessaisissement, par paresse, crainte, résignation, lassitude ou lâcheté. Car il faut une certaine lâcheté ou immoralité pour offrir son vote à des individus qui commettront immanquablement – l’expérience le prouve aujourd’hui – un certain nombre de crimes au cours de leur mandat. Ces crimes, par le jeu de la représentation, sont commis en notre nom, par le même clan aux valeurs inébranlables et éternelles.

Le vote est ainsi une sorte d’offrande faite à un dieu tout puissant qui ne rend compte de ses actes qu’à lui-même. A échéances régulières, le peuple vient sacrifier sa souveraineté sur l’autel de la démocratie représentative.

En guise d’illustration de notre propos : «La souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde» (Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, III, 15.)

Des droits impuissants

Le mécanisme de la démocratie représentative à l’algérienne permet donc au clan d’exercer l’ensemble des fonctions régaliennes qui fondent la puissance et la gloire des Etats.

Le droit de vote et la liberté d’expression ne sont donc octroyés au peuple que dans la mesure où leur usage ne peut ni ne doit remettre en cause les fondamentaux du clan. Ce sont des droits impuissants.

La vision naïve de l’histoire aujourd’hui, à travers le Hirak, met au centre de sa matrice le combat des Algériens pour leur affranchissement, la lutte pour les droits de l’homme et le progrès dans leur pays nous conduit à conclure que la réalité est beaucoup plus prosaïque et moins glorieuse pour le peuple et les héros de sa Révolution pacifique.

C’est pourquoi beaucoup pensent que le clan est en train d’instrumentaliser la démocratie pour organiser une élection présidentielle, afin d’accomplir son nouveau rêve qu’il pourrait formuler de la manière suivante : «Au Hirak, qu’ils se battent pour des droits impuissants, qu’ils se combattent, se déchirent entre eux sur des questions sociétales ! On désarme l’explosion sociale qui arrive faute d’argent pour acheter la paix sociale, mais au sein du clan, on continuera à se battre pour la première place, les dorures et les honneurs. Que la fête commence… et continue !»

Ce rêve peut-il être foudroyé par la jeunesse algérienne ? La question à mille milliards de dollars !

F. A.

 

Comment (32)

    LA FRAUDE CONTINUE ( vidéo 2)
    12 décembre 2019 - 21 h 26 min

    1) SETIF at Wartilan : 3h du matin les urnes bourrées. Le peuple ferme le bureau
    https://www.youtube.com/watch?v=5zoJbv9brw8

    2) De même à Boumerdes où la population de la ville de Béni Amrane est choquée de voir le bourrage des urnes.

    issam
    12 décembre 2019 - 20 h 48 min

    Bye bye les généraux !

    LA FRAUDE ELECTORALE CONTINUE ( vidéo)
    12 décembre 2019 - 20 h 20 min

    Encore un autre cas de Fraude à Biskra découverte par des citoyens

    https://www.youtube.com/watch?v=JaETEqgMF2g

    bozo
    12 décembre 2019 - 16 h 00 min

    une chose et une scene intrigante vient de se derouler dans un bureau de vote pharamatouhou vient de voter par procuration via son frangin !!! alors qu’il est le 1er et unique responsable de la decheance de l’algerie sans etre le moindre du monde inquieté par la justice aux ordres alors qu’en tant que chef de cette issaba il devrait y etre devant un juge en 1er et incarcéré illico presto malgres son fauteuil et sa situation sanitaire , pas de pitié pour celui qui infantilisé tout un pays et reduit son peuple a des ventres qui pensent qu’a remplir du matin au soir la gouffa. c’est comprehensible si on touche a boutef c’est tous l’edifice des generaux voleurs et leur marechal D.S qui tombe , a l’image d’escobar et du cartel de medelin le said boutef veritable responsable de la corruption generalisée coule des jours heureux dans une cellule 5 etoiles dans une prison « personnelle » » avec repas de chez faucon local, pauivre de nous

      Incroyable!!!
      12 décembre 2019 - 17 h 56 min

      Incroyable!!!! Nacer Bouteflika qui a imposé Bedoui et Dahmoune vote pour lui et son frère!!! Et avec ça ils veulent que les gens se taisent et rentrent chez eux!!!!

        Anonyme
        13 décembre 2019 - 5 h 46 min

        Le problème c’est que maintenant on se taira et on rentrera chez soi de force.

    QUI SONT LES VOTANTS ?
    12 décembre 2019 - 15 h 24 min

    Les observateurs de la vie politique savent que le Régime a des partisans traditionnels appelés « BASE SOCIALE DU RÉGIME ».

    Cette base constitue 10 à 15% du corps électoral composé au total de plus de 20 Millions d’électeurs.

    Cette base sociale du régime se compose :

    1) Des citoyens qui profitent du système
    2) De gens faibles , peu instruits ou pauvres et donc facilement manipulables
    3) De différents fonctionnaires du régime dont certains peuvent être placés dans la 1ère catégorie.

    Donc, le régime mafieux, comme à son habitude et encore pire cette fois, va bourrer les urnes au maximum pour se donner une légitimité internationale vitale à son maintien.

      Un Citoyen
      12 décembre 2019 - 17 h 10 min

      Ne pas oublier les morts qui votent aussi chez nous,et c’est par centaines de milliers,peut-être par millions,qui sait?Le fichier éléctoral est toujours tritué.Cela constitue aussi une des composantes de la fraude de ce régime de mafieux.

        @Citoyen
        12 décembre 2019 - 17 h 48 min

        En effet, ils ne sont plus à un trafic massif près. Plus on apprend sur ce système qui nous dupe depuis 1962, plus il inspire le dégoût

        Anonyme
        12 décembre 2019 - 18 h 01 min

        La télé de Gaid a montré des images d’un vieil homme en train de voter, le seul soucis c’est que ce monsieur est décédé depuis 5ans!! C’est des images d’archives!!! C’est un de ses enfants qui l’a reconnu!! Echbaâ l’vot yal djahel!!!

    Anonyme
    12 décembre 2019 - 14 h 28 min

    Une dictature militaire qui capte la rente mono – rentière du gaz et du pétrole. Je suis rentier, j’attends les bénéfices du gaz et du pétrole puis je remplis mes poches et mes comptes bancaires. Chaque année, j’ouvre le tiroir caisse et je prends ce que je veux. Pas de comptabilité, pas d’audit financier, pas d’expertise comptable pour savoir où est parti l’argent, je fais comme bon me semble. Après, je prends le fric et je m’achète des biens immobiliers en Suisse, Paris, Londres car j’ai de l’argent facile qui tombe à gogo. Pas belle la vie et ceux qui veulent m’empêcher de continuer, je m’énerve et je leur envois, les bérets verts. Voilà, ma philosophie.

    ABDEL1
    12 décembre 2019 - 14 h 12 min

    je vais encore me répèter,il est urgent que le hirak,dégage une représentation collégiale pour continuer la lutte, et faire connaitre a l’international cette révolution.;;; les marches ne seront jamais un objectif politique mais juste un moyen pour parvenir a sortir des griffes de ce systeme./ une fois de plus,il faut que ce peuple qui manifeste par millions,inclut dans sa façon d’analyser et de percevoir, ce régime,qui par son mépris et sont autisme jamais égalé dans le monde, nous dit clairement que ce pays »,nous appartient » et que vous votez ou pas, le résultat sera , de ce que j’aurais décidé pour que mon clan continue a profiter de la rente !!

      Zaatar
      12 décembre 2019 - 14 h 56 min

      Je pensais que j’étais le seul à dire que ce hirak a besoin de leader pour porter sa voix. On est deux à ce que je vois dans l’attente d’un troisième.

      Momo
      12 décembre 2019 - 15 h 46 min

      Il y a des millions dans le hirak et parmi eux, il y a des gens qui pensent et pensent bien. S’ils avaient vu dans la représentation le moindre intérêt, ils l’auraient fait. Alors garde tes recommandations pour toi, le hirak n’aura jamais de représentation tant que l’état major n’accepte pas ouvertement et publiquement de se retirer de la vie politique. Lorsqu’il le fera, le hirak proposera des représentants en moins de 24 h.

    Réseau 16
    12 décembre 2019 - 11 h 30 min

    La malédiction de nos glorieux Chahid des opprimés de l’injustice de Bouteflika et le FLN, les victimes de certains Hauts gradés et des terroristes aveugle del’intégristes barbare, une population crée pour souffrir et ne jamais connaître le bonheur, honte à vous messieurs les crapules les corrompus les traîtres les sal… les pilleurs

    Momo
    12 décembre 2019 - 11 h 15 min

    Un journal en ligne vient d’annoncer que Bouteflika a voté à 10h47 exactement. Bouteflika accomplit son devoir pour la pérennité du système dont il est l’un des enfants les plus maléfiques
    N’importe quel chenapan qui mettrait un bulletin de vote dans l’urne, ne vaudrait guère mieux que Bouteflika .

    Ouinna !
    12 décembre 2019 - 10 h 53 min

    En un mot ! La france n’a jamais remis les clefs du pays(indepandance) a ceux qu’ils on lutter pour l’avoir !

      @Ouinna !
      12 décembre 2019 - 11 h 32 min

      Françafrique.

    DZA
    12 décembre 2019 - 10 h 28 min

    je remplacerais la ‘’démocratie à l’Algérienne’’ tant répéter dans cette contribution, par dictature à l’Algérienne.
    Ceux qui ont détourné et corrompu les idéaux et l’esprit des générations de novembre 1954, ont usé des mêmes procèdes que la France coloniale utilisé pour dominer l’Algerie et abrutir son peuple durant l’occupation.
    On ne peut pas tout demander et tout de suite à un peuple qu’on a sciemment maintenu dans l’ignorance, et comme vous dites si bien dans l’assistanat et la paraisse.
    L’éveil politique du peuple qui s’est dressé le 22 février 2019, pour dénoncer la gabegie, l’injustice, et réclamer l’exercice de ses droits de citoyen dans une Algérie nouvelle, est un peuple qui a payé à ses dépens son apprentissage pour une vie respectable et dans la dignité. Voilà 10 mois qu’il clame pacifiquement sa volonté d’en finir avec le système corrompu et ses représentants, qu’il refuse la farce des élections présidentielles, qu’il se moque des jugements et du sort des boucs émissaires d’une justice aux ordres. Alors qu’ on bâillonne la presse, qu’on arrête arbitrairement les personnes pour leurs opinions politique, qu’on cherche à diviser le peuple ect. Ce mouvement populaire nationale est en mesure de concrétiser ses rêves ; personnellement, je n’ai aucun doute.

    Ma Vision
    12 décembre 2019 - 10 h 23 min

    Un million et demi de Chahid plus une majorité de la population traumatisés à vie pour un résultat pire, on a chassés l’esclavagisme pour devenir otages des ses commis

    Mounir Sari
    12 décembre 2019 - 9 h 23 min

    Le 13 décembre les Algériens se réveilleront ébahis avec un président Azzedine Mihoubi pour ne pas le nommer sur qui ils n’ont jamais voté et à qui ils n’ont jamais fait confiance.Ce président a été désigné tout simplement par le dictateur sanguinaire Gaid Salah pour mourir sur le trône comme ministre de la défense.Ce Azzedine Mihoubi a défendu bec et ongle tous les mandats de Bouteflika, n’a jamais soutenu le hirak ni la violation des droits de l’homme dans notre pays.Notre peuple ne connaîtra jamais la démocratie, ni la liberté à laquelle il aspire depuis 1962.Je pleure de toutes mes larmes mon beau pays!!!!

      Momo
      12 décembre 2019 - 13 h 00 min

      Il ne faut pas se décourager. Qu’ils mettent qui ils veulent. Ils jouent leur dernière carte. Ils vont vite s’apercevoir que ces élections n’auront rien réglé. Le hirak continue de plus belle.
      Les kachiristes à qui on a promis, qui un logement, qui un emploi, qui une augmentation salariale, vont vite se rendre compte que les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Bientôt, ils viendront grossir les rangs du Hirak.
      Ce système mourra de sa belle mort , c’est certain. La seule inconnue c’est Quand?
      Pas de découragement mon frère. Les grandes oeuvres prennent du temps. Et cette révolution en est une!

        Aviser
        12 décembre 2019 - 16 h 56 min

        À Momo, ton commentaire est une bénédiction, comme on dit de ta bouche à Dieu nchalah. men foumek el Rabi nchalah.
        Le Hirak du Peuple Algérien gagnera sans doute nchalah, ça peut être lent mais on est sur le bon chemin et eux sur le mauvais, les salopards se dégradent et notre Hirak el Moubarak évolue, alors on gagnera nchalah, eux ont la malice et nous on a Dieu.

          Momo
          12 décembre 2019 - 18 h 06 min

          Merci l’ami. Nous vaincrons insha Allah. C’est une question de temps.
          Nous sommes sûrs de la justesse de notre choix combat. Nous avons pour nous le droit et personne ne nous fera douter. Qu’il soit ainsi jusqu’à la victoire finale.

      DAVID LAHOUL
      12 décembre 2019 - 13 h 23 min

      MIHOUBI EST UNE LIEVRE ,STRATEGIE DES MILITAIRES CAR LEUR VRAI CANDIDAT EST TEBBOUNE QUI SERA LE FUTUR PRESIDENT

        Anonyme
        12 décembre 2019 - 14 h 28 min

        BREF!, c’est bonnet blanc,et blanc bonnet ! ce sera un concours entre eux, qui achevra de détruire le pays,le plus rapidement ,vu que ces trois ,ont tous servi ce régime pour ne pas dire complices…,et ce qui me rend perplexe, c’est comment des citoyens qui connaissent les méfaits de ces individus, ont décidé par leur vote, a leur fournir un instrument qui va encore aggraver leur situation!

    Merouch
    12 décembre 2019 - 9 h 19 min

    L’Algérien est un plus un rebelle (ou encore un révolté) qu’un révolutionnaire. D’où une certaine violence dans la société et sa structure tribale et régionale jusqu’à maintenant.
    Il n’a jamais été habité par le changement au sein de la société d’une façon générale, pour la justice, la fraternité et l’égalité … Il se peut qu’avec le temps, la connaissance des autres, l’instruction les choses évoluent.
    Jusqu’à aujourd’hui (ou un passé récent) , ce qui constitue sa « personnalité » ce sont les idées qui tournent autour de l’identité, de la culture/langue, la religion. Le reste, Il n’en avait cure.
    N’oublions pas les mots d’ordre et les slogans du 11 décembre 1960 (j’étais dans les manifestations) : « Algérie musulmane » et « tahya El Djazair » … Aujourd’hui encore la majorité des algériens passent leur temps à implorer Dieu concernant leurs problèmes (économiques, de santé …) qu’à essayer de construire un pays dans lequel une majorité se sentirait bien. Comme s’il y avait une incompatibilité !
    …..

    ABOU NOUASS
    12 décembre 2019 - 9 h 12 min

    Ce pouvoir à l’agonie, doit savoir que le peuple ne lui a jamais donner de quitus pour gérer ce pays et que nous ne sommes pas sous tutelle.
    Gouverner avec roublardise n’est plus d’actualité en cette ère du numérique. Par voie de conséquence
    G.S et ses sbires doivent faire amende honorable et quitter la ville. Sans aucune discussion !!!!!!

    Zaatar
    12 décembre 2019 - 9 h 11 min

    Je ne pense pas qu’il faille faire un développement théorique et une analyse pointue sur le comportement humain pour chercher les origines et les causes de ce que l’on peut constater comme désastre que subit l’humanité en générale et les peuples en particulier pkys précisément le notre algerien l’être humain, quel qu’il soit des qu’il trouve l’opportunité de « grandir », de dominer, de s’enrichir, de se renforcer…alors il n’hésitera pas une seconde pour le faire. C’est inscrit dans ses gènes et c’est tout à fait naturel. Sauf que c’est valable pour tout le monde. De la nait l’esprit de compétition et c’est à celui qui développe le meilleur stratagème pour s’affirmer meilleur que les autres, plus fort, et donc mieux s’enrichir, avoir beaucoup plus de plaisir dans tous les sens du terme, pouvoir dominer les autres..etc. et les straragemes passent parfois par des deals, des liaisons, des associations ou l’intérêt de chacun passe par celui des autres pour dominer le reste de la population ou du peuple. C’est instinctif, basic. D’ailleurs voyez le monde animal c’est exactement pareil avec l’ingéniosité en minuscule par rapport à l’humain, autrement tout le reste est pareil. Aussi, et pour en finir, ceux qui nous ont gouvernés de 62 à nous jours ne l’ont fait que dans cet état d’esprit, et ceux qui vont le faire dorénavant le feront également de la même façon. Sauf que avec l’évolution on a bien décortiqué ce phénomène partout ailleurs, et c’est pour cette raison que des règles et des lois sont établies mettant des gardes fou pour ne pas outrepasser ces règles. Ainsi la démocratie impose ces règles que tous se doivent de respecter. Chez nous on en est encore loin et le reptilien, ce qui est dans les gènes ressort encore en l’état.

      Hamid
      12 décembre 2019 - 12 h 13 min

      Ya zaatar – Continue a justifer ton egoisme et la corruption car « c’est humain » – Les islamistes aussi justifaient leurs crimes contre le peuple par la grace de dieu. FAKOU. Dans note cas c’est tout le peuple qui est attaqué par les égoistes dont tu dois faire parti certainement.

        Anonyme
        12 décembre 2019 - 13 h 02 min

        @jamie
        Va apprendre à lire et comprendre le français, ce n’est du tout ce zaatar à écrit de ce que tu nous racontes. Tu n’as rien compris à ce qu’il dit. Alors mieux vaut s’abstenir de faire des remarques dans ce cas là.

        Zaatar
        12 décembre 2019 - 15 h 00 min

        Je vois que anonyme t’as répondu akhi hamid. Et il a raison, t’as rien compris, navré de le dire, tu mélanges les carottes et les choux, le lait et le Raieb, les vêtements et les sous-vêtements…désolé.

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