Le patron de Cevital Issad Rebrab convoqué par la Gendarmerie nationale

Issad Rebrab détournements mouvement populaire
Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital. D. R.

Par Houari A. – Le magnat de l’agroalimentaire Issad Rebrab a été convoqué par la Gendarmerie nationale dans le cadre des enquêtes ouvertes sur les détournements des deniers publics et la corruption sous le règne de Bouteflika. Le patron de Cevital a expliqué dans un message posté sur son compte Twitter qu’il a été entendu au sujet du blocage de ses projets au profit d’autres hommes d’affaires et que lui aussi est «victime du système et de sa mafia économique».

Issad Rebrab était en conflit ouvert avec le cercle présidentiel qu’il accuse de lui avoir entravé ses investissements. L’homme d’affaires a mobilisé des milliers de citoyens dans une série de marches à Béjaïa.

En réponse aux blocages dont il affirme faire l’objet, Issad Rebrab s’est tourné vers la France où il a inauguré une usine en présence du président français Emmanuel Macron. Le richissime homme d’affaires a fait carrière dans l’importation du rond à béton dans le milieu des années 1980, avant de se convertir dans l’agroalimentaire jusqu’à dominer le marché algérien du sucre et de l’huile. Issad Rebrab a également prospéré dans le secteur automobile avant que la marque sud-coréenne dont il était le représentant exclusif en Algérie ne s’allie avec son rival Mahieddine Tahkout, lui aussi concerné par les enquêtes en cours.

Des rumeurs avaient circulé sur la volonté du patron de Cevital de se porter candidat à la présidentielle de 2014. Mais il avait fini par démentir, en affirmant qu’il n’avait aucunement l’intention de briguer la fonction suprême. Cela ne l’empêchera pas, cependant, de soutenir le candidat à la présidentielle annulée d’avril 2019, le général Ali Ghediri.

Les hommes d’affaires qui ont profité des marchés publics sous Bouteflika seront appelés à s’expliquer devant les tribunaux comme cela est exigé par les millions d’Algériens qui demandent que les responsables de la dilapidation de l’argent du peuple soient jugés.

H. A.

Comment (105)

    Amin
    19 avril 2019 - 4 h 27 min

    Rebrab fait partie de cette mafia financiere,et figure parmis les touts premiers durant les debuts des annees 90…
    Notament,lors de son importation d’aciers d’Ukraine contamine des radiation nucleaire apres la catastrophe de Chernobyl et on a vue les resultats des batisses de Boumerdes lots du tremblement de terre,sans oublier le personel de differents secteurs impliqué dans mobilisation de ces aciers. (atteints du cancer )
    Personne n’a is dennoncer cet acte commercialodiabolique car Rabrab a toujours ete portege par les generaux .

    Anonyme
    19 avril 2019 - 1 h 32 min

    Cette histoire de chasse aux sorcières va finir par diviser ce hirak. Est-ce un plan du pouvoir ? Ainsi on nous fait oublier les said les ould Abbas bouchouareb…

    Anonyme
    19 avril 2019 - 1 h 25 min

    N’importe qui parle,critique,accuse…sans même réfléchir aux contradictions : ce mouvoir fait une guerre ouverte à rebrab depuis 2004 où il avait soutenu benflis,et quand il a claqué la porte du fce. Alors je ne vois pas comment ce pouvoir ne l’a pas arrêté s’il avait contre lui la moindre preuve!
    Que ceux qui ont des preuves les dévoilent,c le moment. Quant aux jaloux,à ceux qui accusent sans savoir,dieu les jugera.

    Mme CH
    19 avril 2019 - 0 h 08 min

    Ce Rebrab représente un autre clan aussi corrompu et mafieux que l’actuel…!

    « Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, compte parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, mis en cause dans le scandale des « Panama papers ». En juin 1992, alors que le pays s’enfonçait dans la tourmente de la « décennie noire »….., Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l’époque, a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l’Union de banques suisses (UBS) à Genève…… »

    « Mais si le groupe Cevital, créé officiellement en 1998 est devenu ce qu’il est aujourd’hui, c’est parce que son patron a bénéficié pendant très longtemps de monopoles sur les importations de produits de grande consommation…..D’abord le rond à béton, puis le sucre et l’huile. C’est cette activité d’import-export qui a d’ailleurs alimenté ce compte suisse d’Issad Rebrab, mis au jour dans les «Panama papers »….. »

    « En 1991, la SACE, organisme italien de couverture des exportations, a mis à la disposition de l’Algérie une ligne de crédit de 300 millions de dollars pour l’exportation de rond à béton italien vers l’Algérie, que le gouvernement Hamrouche avait répartis sur cinq banques. Metal Sider a obtenu à elle seule deux quotas pour 100 millions de dollars. Les trois autres quotas ont bénéficié aux entreprises publiques SNS (60 millions) et Cosider ainsi que le privé Koninef.

    Une polémique avait éclaté à l’époque, lorsque les responsables de la SNS avaient accusé M. Rebrab, qui achetait moins cher par le biais d’un trader algérien installé en Italie dont la société s’appelle Prodeco, d’importer en fait de L’ACIER UKAINIEN IRRADIE transitant par la Péninsule…… « …..c’est un crime, puisque plusieurs personnes ont été irradiées…ouvrez une enquête et vous verrez, pourquoi vous avez étouffé l’affaire…!!!

    Dommage, l’Algérie n’a connu jusqu’à ce jour que ce genre de crapules….qui se sont enrichis sur le dos du peuple..! Les personnes intègres, honnêtes, compétentes, nationalistes….ont été soit supprimées, soit emprisonnées, soit écartées….! C’est pour cela que les Algériens demandent un vrai changement, mais attention il ne faut pas qu’ils changent des pions par d’autres qui paraissent des agneaux mais qui au fond sont des loups qui veulent s’accaparer de la bergerie….et tout ce Hirak n’aurait servi à rien….! Ils sont en train de gagner du temps…!

    Au fait, Ghediri est soutenu par Rebrab et Toufik…..dis-moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es…!

    Ahcene
    18 avril 2019 - 18 h 43 min

    Rebrab qui est un fraudeur a recruté un trafiquant notoire appelé NEMMAR AHMED dit Mahmoud ancien Directeur du Contrôle De Gestion à Sonelgaz (cadre dirigeant). Ce Nemmar de malheur s’est spécialisé dans la fraude fiscale.. Il est devenu Maitre en la matière. Un soulard qui a placé son neveu Abdessalem Nemmar Directeur à la maison mère..et qui s’offre toutes les femelles de la maison Holding avec le soutien de ARKAB oui Arkab Mohamed Ministre de l’énergie qui l’a nommé après qu’ils eut ensemble bouffé à CEEG filiale d’Engineering de Sonelgaz,et le truand Telli Achour. Ce truand NEMMAR Ahmed est un corrompu au sein du groupe CEVITAL que Rebrab l’a forcé à la DÉMISSION..VOILA LA VÉRITÉ

    djamel2
    18 avril 2019 - 17 h 57 min

    Je pense qu’il faut faire la différence entre les personnes sincères qui produisent de la richesse pour le pays et ceux qui pillent le pays. Je pense humblement et dans la limite des informations publiques que Rebrab et Benhammadi font partie de la première catégorie, car l’essentiel de leur business est privé ne réside pas dans la captation des deniers publics contrairement à Haddad, Kouninef et Tahkout pour ne prendre que les exemples les plus connus. Je ne trouverais rien à redire quand Rebrab lance une entreprise de commercialisation de sucre en France, qui importe du sucre produit en Algérie, même s’il y a une légère sous-facturation (tant que les prix restent dans une fourchette raisonnable). Je ne considérais pas cela comme un transfert de devises vers l’étranger. D’ailleurs, la banque d’Algérie autorise en théorie les entreprises algérienne à créer des comptoirs commerciaux à l’étranger le plus officiellement du monde, en utilisant même des devises de la banque d’Algérie, à la condition (si je me rappelle bien) que les bénéfices soient rapatriés intégralement.
    Je pense que Rebrab et les autres ne passent pas par ce mécanisme pour pouvoir disposer à leurs guises des bénéfices engendrés par leurs filiales à l’étranger. Je trouve que ce genre d’investissements ne rentre pas du tout dans la catégorie de l’argent gagnés en Algérie et transféré à l’étranger. Cela n’a rien avoir par exemple, avec la surfacturation des importations. Dans le premier cas, il s’agit d’exportations bénéfiques aux pays, dont le montant sont peut être légèrement minorés, alors que dans le deuxième cas, il s’agit d’une fuite pur et simple de devises du pays.
    Je pense sincèrement que Rebrab à plus que prouvé qu’il était l’investisseur algérien le plus sérieux et le plus intelligent. Sinon, pourquoi l’état français lui prêterait 50 millions d’euros pour racheter Brandt, un fleuron d’industrie française. Rebrab à ensuite construit une très grande usine en Algérie basée sur cette technologie acquise en France. Je pense qu’il faut soutenir Rebrab et tout les investisseurs qui ont prouvé leurs sérieux et leur efficacité. Si on devait éjecter Rebrab, Benhammadi, alors se serait un très mauvais signal et il faudrait carrément revenir au socialisme. Il faut se rappeler que même les plus grandes entreprises comme google, apple ou facebook, pour ne citer que quelques unes des plus emblématiques, jouent sur les différences de fiscalités entres les pays, sur les prix des licences et autres subterfuges légaux permettant de maximiser leurs bénéfices après-impôts. Devrait-on pour autant fermer ces entreprises et jeter leurs patrons en prison?
    Dans le cas de l’Algérie il s’agit d’un objectif plus louable, celui de contourner une législation trop rigide qui empêche les entreprises algérienne de s’internationaliser et de grandir par l’acquisition de nouvelles technologies et la pénétration de nouveaux marchés.

    Faqo
    18 avril 2019 - 17 h 43 min

    Wallah si j’étais Rabrab je démonte toutes mes usines et je les transfere à l’étranger et je vais vivre sur une île paradisiaque all inclusive et je vous laisse crever de jalousie… Et de chômage.
    Vous préférez les Trabendistes de l’import-import qui blanchissent leur argent sale en truandant les impôts et en finançant les constructions de mosquées pour vous abrutir d’avantage. Ceux qui font la omra et le Hadj chaque année entre 2 fausses factures. Ça c’est des vrais patrons machallah.

    Anonyme
    18 avril 2019 - 17 h 22 min

    Rebrab doit sa fortune à Touwfik, à qui il doit une situation de quasi monopole sur l’huile et le sucre ainsi que des facilités avec les banques (Les truands de l’ère Chadli ne valent pas beaucoup mieux que les nouveaux riches de l’ère Bouteflika). Il s’agit probablement d’un règlement de compte entre Gaïd Salah et Touwfik.

    Anonyme
    18 avril 2019 - 15 h 02 min

    Bonjour
    Rabrab a travaillé et tant mieux mais ceux qui court encore sans s’inquiéter c’est tout qu’il faut arrêter parce qu’ils ont sucer le sang du peuple et sans travailler et sans faire aucun effort.

    Makhloufi
    18 avril 2019 - 14 h 06 min

    L’histoire retiendra que Mr Rebrab est le depositaire du concept de la notion de la « SURFACTURATION » et je lui conseille de deposer cette innovation aupres de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Protection Intellectuelle) pour sa labellisation et sa protection par Brevet.

      Anonyme
      18 avril 2019 - 15 h 31 min

      Est ce que vous croyez pour les sur facturations de cevital ,alors que ce groupe est surveille et la moindre faute c’est la prison.On lui a cherche des poux dans sa tête mais nier.On lui a bloque des équipements pour 40 millions de dollars et on a accorde a kouninef par le même fournisseur et un type de machines de moins pour 200 soit 160 millions de plus et ou étiez vous quand ce dépassement a été constate

      EvCon
      18 avril 2019 - 19 h 17 min

      L’histoire retiendra aussi que les USA et la France se sont mis en concurrence pour lui dérouler le tapis rouge pour l’usine de la technologie EvCon. Pendant que dans son propre pays le Prototype dédié moisit et pourrit dans un hangar des Douanes. La Haute Technologie et les Beggarines ça ne va pas ensemble.

      Beni
      29 avril 2019 - 22 h 09 min

      Rebrab à créer des emploie et veux faire des hôpitaux au moin

    Abdelrahmane
    18 avril 2019 - 13 h 51 min

    rabrab prétend qu’il a été entendu au sujet du blocage de ses projets au profit d’autres hommes d’affaires et que lui aussi est «victime du système et de sa mafia économique». Je ne pense que ce soit vrai : la gendarmerie n’enquête pas sur ce genre de chose. elle enquête sur les affaires de malversations, corruptions, passe-droits, délits d’initié, évasions fiscales et transferts illégaux de devises et autres délits d’atteinte à l’économie nationale. çà doit être pour ce genre de choses qu’il a été convoqué.

      Anonyme
      18 avril 2019 - 15 h 33 min

      On a retire les passeports a ceux qui sont concernés par les dilapidations et lui sort et retourne au pays sans problème.Un petit correctif ne fait pas mal.

    Anonyme
    18 avril 2019 - 12 h 20 min

    Propulsé par un clan (DRS) pour faire fortune sur le dos du peuple et bloqué par le clan adverse (Said). Voià la réalité!
    Pour ceux qui prétendent que Rebrab est un vrai patriote: on ne fabrique pas et vend des graisses hydrogénées, un vrai poison pour la santé du peuple algérien!
    Donc non seulement il s´enrichit sur le peuple, mais en plus il l´empoisonne!!!

      Anonyme
      18 avril 2019 - 15 h 38 min

      Qui pouvait bloquer quelqu’un protégé par toufik.Chche une reponse.Arrêtez vos enfantillages et grandussez un peu.S’il a été protégé par toufik personne n’aurait le voyage de le bloquer,alors arrêter.Tout n’est pas noir,et tout vert n’est pas gazon

    Correct!
    18 avril 2019 - 12 h 02 min

    It’s right! Hé is part Of the corruption system.

    Rachid Djha
    18 avril 2019 - 10 h 51 min

    Si Haddad est le produit du mafieux clan d’Oujda avec l’avenement du Bouteflikisme a partir de 2000, Rebrab est le produit de la decennie noir qui avait connue l’emergence de la corruption dans une Algeire meurtrie. Point barre.

      Anonyme
      18 avril 2019 - 15 h 26 min

      Une petite correction s’impose et une révision de votre part,Rebrab a fait son argent durant les années soixante ou chaque centime était compte et vérifie et durant la décennie noire on lui a brûlé des usines.

    Sidali
    18 avril 2019 - 10 h 33 min

    Les gens qui veulent nous faire croire que ce Rebrab est quelqu’un d’honnete c’est qu’ils sont soit de mauvaise foi ou des ignorants sur la face cachee de la corruption en Algerie qui avait commence juste apres le deces de Boumedienne et dont ce Rebrab etait le chef de fil grace a la complite des administrations publiques des annees 80 .

    Anonimaoui
    18 avril 2019 - 10 h 29 min

    Simple remarque peut être superflue mais elle me pose problème à moi citoyen lambda. Les enquêtes de gendarmerie nationale concernant certains oligarques ayant bénéficié des largesses de la bande à Saïd semblent couvrir des zones géographiques du pays et pas d’autres notamment celles situées au-delà de l’axe Béjaïa-Bouira. Moi je pense que la bande à Saïd était (est) compétente sur tout le territoire national et même à l’étranger surtout Dubaï, Paris, ….. Alors comment se fait il que tous les oligarques, les politicards et les mafieux établis ou originaires du côté Est du pays , à partir de BBA jusqu’à Tebessa, semblent échapper aux enquêtes de la gendarmerie . Peut être que dans ces régions les dossiers de corruption sont si volumineux qu’on les laisse en dernier pour mieux s’en occuper. J’espère que la justice pour une fois va être équitable pour tous, sans aucune exception même géographique .

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