Un militant pro-harkis admet avoir voulu contacter de jeunes Algériens
Par Houari A. – Le pied-noir Jean-Michel Weissgerber a admis, dans un article paru dans un média proche de l’extrême-droite française, avoir voulu entrer en contact avec de jeunes Algériens qui avaient brandi le drapeau français dans certains quartiers d’Alger et dans d’autres villes en Algérie.
Ce Français qui milite dans des associations de harkis explique qu’«en 2009-2010, et même ultérieurement, se produisit un phénomène apparemment insolite sur divers points du territoire algérien : des jeunes surtout, parfois des moins jeunes, déployèrent le drapeau français au lycée Okba à Bab El-Oued, à Cheraga, à Bordj Bou Arréridj et à Sidi Salem». Il révèle être entré en contact avec un des avocats algériens de ces jeunes, qu’il dit avoir rencontré deux fois à Paris. «Je suis avisé de l’identité d’un des défenseurs présumés de ces audacieux qui osèrent défier, ce qu’il faut appeler faute de mieux, les autorités algériennes : Me Mokrane Aït Larbi, ancien sénateur et aujourd’hui personnalité d’outre-Méditerranée toujours en vue», écrit-il.
Ce nostalgique de l’Algérie française affirme avoir obtenu une entrevue avec l’avocat algérien le 2 mai 2010, «toute l’après-midi jusqu’en début de soirée dans le hall du Grand Hôtel français à Paris». Jean-Michel Weissgerber explique que «les deux déplacements et les inévitables nuitées d’hôtel» avaient été financés par des «appuis».
Mais la tentative échoua, précise le retraité de la fonction publique française. «Las, malgré les promesses de Me Aït Larbi qui, finalement, se débina, mes efforts pour entrer en contact avec nos très jeunes Algériens nostalgériques sans le savoir restent à ce jour vains», regrette-t-il.
Cette révélation confirme les tentatives désespérées de certains cercles en France de s’incruster sournoisement dans la société algérienne, en exploitant le moindre événement qui leur semble propice à une action d’ingérence. Mokrane Aït Larbi semble avoir compris le subterfuge, en finissant par tourner le dos à ses interlocuteurs sans, néanmoins, s’être jamais exprimé sur cet épisode dans sa carrière d’avocat.
H. A.
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