Ce que révèle une «guerre» sur internet au sujet de la présidentielle du 4 juillet

manif robots
Lors de la dernière manifestation à Alger. PPAgency

Par Mohamed El-Ghazi – Internautes et «robots» se livrent une guerre sans merci sur des centaines de pages sur les réseaux sociaux pour celles qui réussiront à convaincre le plus d’Algériens à adhérer à leurs thèses. Certaines de ces pages se trouvent être générées par des robots.

Les unes appellent à boycotter l’élection présidentielle du 4 juillet, parce qu’«il n’y a aucune garantie que cette élection soit propre et crédible tant que les symboles de l’ancien système sont toujours là». Les autres appellent les Algériens à voter massivement «pour éviter un vide constitutionnel». Cette catégorie ne génère pas un nombre important de fans. L’écrasante majorité de ces internautes refuse d’aller vers l’élection du 4 juillet et refuse toute proposition émanant des symboles de l’ancien système, «sans exception».

D’aucuns estiment que fournir les conditions nécessaires pour des élections crédibles au lieu de s’aventurer à aller vers l’élection du 4 juillet serait le «meilleur choix» qui réconcilierait entre la solution politique et le respect de la Constitution. Ce choix ne serait pas une période de transition mais plutôt un «supplément de temps» pour «préparer une élection propre et crédible». «Et celui qui refuse ce choix démontre, indirectement, un plan malsain : ne pas écouter la voix de la raison et œuvrer pour le blocage afin d’imposer des agendas qui servent ses intérêts occultes.»

Selon cette catégorie d’intervenants sur les réseaux sociaux, majoritaire, il est «impossible de penser à l’élection présidentielle alors que l’ex-président Bouteflika avait dissous la Commission nationale de surveillance des élections avant sa démission». «Elle n’a pas été activée, ni remplacée par une autre pour la préparation de la prochaine élection présidentielle», insiste-t-on. «Qui peut-on accuser d’ennemi de la patrie ? Est-ce celui qui appelle à une solution qui permettra à toutes les composantes de la société algérienne d’y participer ou bien la solution qui prêche le choix constitutionnel, laquelle solution converge vers une sortie de crise embellie et qui n’est ni constitutionnelle ni démocratique ?» se demande un internaute qui assure que les solutions proposées jusque-là, toutes refusées par le peuple, «semblent servir des intérêts et dont le but est de créer une nouvelle ‘’îsaba’’ (clan) à la place de celle qui activait du temps de Bouteflika». «Cette nouvelle îsaba va mettre l’union du peuple en péril et casser les avancées gagnées pendant le mouvement populaire et qui a fait des Algériens une masse fière de son algérianité et de son armée populaire».

D’après ces internautes, accuser toute voix dissidente de trahison est une «politique dangereuse contre l’union du peuple». «Elle nous renseigne, disent-ils, sur l’arrivée d’opportunistes qui proposent leurs services dans le but de dévier le rôle de l’armée et de semer le doute sur le nationalisme du mouvement populaire, en entourant toutes ses propositions de soupçons».

«Le mouvement populaire est en totale harmonie avec l’armée populaire. Cette dernière est la raison et la conscience du peuple et ne peut, en aucun cas, travailler contre lui. La logique de l’institution militaire le refuse malgré l’intransigeance de certains à vouloir continuer dans le statu quo de ne pas écouter la voix du peuple qui demande une nouvelle République démocratique, novembriste», estiment ces internautes.

M. E.-G.

Comment (46)

    226
    13 mai 2019 - 22 h 49 min

    Le 4 Juillet est la date de l’independance total des USA du jougue Britanique,c’est a notre tour de nous liberer totalement du jougue Francais.Ce qui s’oppose peut etre prefaire la date du 14 Juillet?.

      Lyes Oukane
      14 mai 2019 - 3 h 24 min

      @ 226 . Et pourquoi pas le 01 novembre ? ah , cette date tu n’y as pas pensé . Alors penses-y parce que le 04 ,le 14 ou le 24 juillet il n’y aura pas d’élections . Soit ca sera bagarre dans la rue soit le couvre feu . Achfa aliha .

        Rez
        14 mai 2019 - 4 h 12 min

        Pas de benbitour svp il est pro emiratis

        Mhand
        14 mai 2019 - 14 h 29 min

        Il n’y aura ni bagarre in sidi zekri. ca sera une transition imposer par le peuple. Achfa 3liha melih.

    Nasser
    13 mai 2019 - 21 h 15 min

    Les mercenaires de la plume contre les changements !
    —–
    Plusieurs journalistes et sites algériens ne font pas dans l’information !
    Le « Hirak » a mis à nu les hypocrites, les manipulateurs, les menteurs, mais aussi des mercenaires de la plume, se déclarant « journaliste », au service de milieux douteux habituellement hostiles à l’Algérie.
    Certains peuvent être qualifiés de voyous, se cachant derrière un journalisme dégoûtant, de bas niveau, vivant du mensonge, de la calomnie et de la diffamation. Ils défendent des voyous auxquels ils s’identifient ; sous couvert de la liberté d’expression !
    Les sites les plus en vue et visés sont « Algérie focus », A7, Algérie 360, TSA, Algérie part, Echorouk, le Quotidien d’Algérie, Le Matin d’Algérie font dans la subversion et la manipulation. Ils font tout pour casser le « hirak », poussent au désordre, critiquent l’Armée et Gaid-Salah, s’évertuent à mettre dos à dos le Peuple et l’Armée. Ils savent que rien de positif ne se fera sans l’aide de l’Armée ! Nous avons remarqué que plus il y a d’arrestations et d’interpellations plus ces sites accentuent les attaquent contre l’Armée ! Les changements n’arrangent pas les intérêts de leurs maîtres…
    Ne jamais leur faire confiance car ils vendent leur perfidie !
    Citation de Machiavel En temps de paix, le mercenaire dérobe ; en temps de guerre, il déserte. (Machiavel)

    Nasser
    13 mai 2019 - 21 h 12 min

    Cette opposition refuse de participer afin de décrédibiliser ces élections par leur absence ! Elle dit que ce n’est pas le moment. En vérité elle sait qu’actuellement les partis sont tous rejetés par les manifestants.
    Ces partis refusent d’y participer en disant « sans nous il n’y aura pas d’élection présidentielle »! Ils ne veulent pas parce qu’ils exigent une « phase de transition » qu’ils veulent gérer selon leurs propositions anticonstitutionnelles dont-ils veulent la caution de l’Armée (qui refuse)……
    Je réponds par la logique au chantage que « Les élections doivent avoir lieu sans « l’opposition » » qui ne représente pas grand-chose, même réunie ! » (il y a certains partis et des candidats indépendants)
    Le FFS, le RCD, et autres Mouwatana, Bouchachi , Assoul etc sont très minoritaires. Ils ne représentent qu’eux-mêmes!

    Bzzzz Bzzzz
    13 mai 2019 - 20 h 04 min

    Ah si j’etais une mouche électronique ! le pied ! j’irai vivre dans le facebook d’une belle suédoise végétarienne et je laisserai le hirak se débrouiller avec 3ammi Salah.

    Lyes Oukane
    13 mai 2019 - 18 h 59 min

    @ Pomaria . Je sais bien que l’Etat d’exception est différent de l’Etat d’urgence ,de la loi martiale . l’Etat d’exception est le chemin le plus direct ,le plus évident et le plus sûr constitutionnellement parlant pour aller vers la loi martiale ou l’Etat d’urgence et en ce moment c’est l’armée qui détient tous les pouvoirs . Aller dans cette direction c’est donner le bâton pour se faire battre .
    Fini les manifs ,les rassemblements et bonjour le couvre feu !

    Détrompe toi .J’avais bien lu l’article 107 avant de te répondre . Il stipule que  » le président peut prendre des mesures exceptionnelles lorsque le pays est menacé dans ses institutions ,dans son indépendance ,dans son intégrité territoriale  » . Nous ne sommes dans aucun de ces cas .

    En imposant des élections  » à la va vite comme ca m’arrange  » nous nous dirigerions vers un coup d’Etat déguisé .Pas Plus pas moins

    N’oublions pas que de très nombreuses communes ne souhaitent pas organiser d’élections le 04/07
    N’oublions pas que le Conseil Constitutionnel est muet comme une carpe .
    N’oublions pas que les listes électorales ne sont pas remises à jour ,épurées de tous défauts .
    N’oublions pas que les magistrats refusent de valider la mascarade électorale du 04/07 .
    N’oublions pas que des millions d’algériens hurlent chaque jour qu’ils ne veulent pas aller au vote du 04/07.

    Enfin ,dans mon précédent commentaire je parle de représentants du peuple choisis par le peuple et issus de toutes les couches de la société . Jamais je n’ai parlé de  » désignation arbitraire d’individus non élus …  » . il ne faut pas me faire dire ce que je ne dis pas ni ne souhaite .

    Toi ,tu veux obliger les algériens à aller voter même s’ils ne le veulent pas . Tu sors la matraque ?
    Cette idée est celle de Gaid Salah . Ce dernier doit se plier de grès ou de force à la volonté du peuple et non l’inverse .C’est ça une démocratie .

    Quant au vote blanc et à l’obligation de vote je ne suis pas contre mais ce n’est pas le moment de fignoler un débat aussi important quand on n’arrive pas à faire l’essentiel immédiatement .

    On ne met pas de rideaux et des fleurs à une maison qui chancelle et qui risque de s’écrouler uniquement pour faire joli . On la construit solide et dans les normes du début jusqu’à la fin en prenant le temps qu’il faut .

      Pomaria
      14 mai 2019 - 7 h 46 min

      Factuellement il y a un danger sur les institutions en cas d’empêchement prévu du vote prévu par la loi, dans le but de créer un vide institutionnel à la tête de l’état. Le vide (risque de non existence de chef d’état légal) en lui même est un danger existentiel pour l’état.
      L’article 107 s’applique alors de plein droit.
      .
      Je ne le souhaite pas, je préfère des élections, mais objectivement l’article 107 pourra être appliqué dans l’hypothèse ou l’élection ne se tient pas.

      ————-

      La désignation arbitraire, c’est une désignation hors élection. Ce que toi et certains défendent, vous n »avez qu’a le faire au sein de partis politique, et les personnes que vous désignerez seront les leaders de vos factions politiques.
      Ils ne représenteront que ceux qui croient en eux et il est HORS DE QUESTION qu’ils prennent une quelconque fonction officielle que le peuple vote.
      .
      Les représentants du peuple cela se désigne dans des élections libres et propres, municipales, législatives et présidentielles.
      .
      Refuser les élections est un déni de droit, un déni de souveraineté du peuple et un déni de démocratie.

    Mokrane DJOUADI
    13 mai 2019 - 18 h 44 min

    Effectivement, il y a lieu d’évoquer le monde de robots qui, apparemment, seraient très actifs depuis quelque temps dans notre pays. On peut dire sans risque de se tromper que deux mondes cohabitent en Algérie; le monde des robots et le monde des Algériens.
    C’est ce qui explique, à mon avis, le décalage et l’antagonisme qui existent entre la toile bleu et la rue algérienne.
    En effet, les manifestants ou les marcheurs algériens se caractérisent par le pacifisme, l’unité, la tolérance et la bonne humeur. Des attitudes et des qualités qui ont suscité l’admiration et l’étonnement à travers les différentes parties du monde entier.
    En Algérie, le mouvement populaire a permis aux algériens de se sentir fiers et de retrouver le sourire et l’espoir des lendemains meilleurs pour tous.
    La toile bleu, par contre, suite à l’envahissement, assurément, de robots, venus de nulle part, offre un tout autre visage que celui de la rue, où l’on dénote un climat malsain fait d’insultes et invectives de toutes sortes, un excès de régionalisme, de l’irrespect sans ménagement, des appels pour s’en prendre à des ennemis extérieurs, inventés de toute pièce au besoin…etc.
    Cela donne l’impression que l’on est en présence de deux mondes: celui des robots virtuel et celui des algériens bien réel avec leurs revendications des plus légitimes et un comportement des plus civilisés et pacifiques.
    Les humains algériens vivant dans le monde réel qu’ils s’ évertuent à transformer pour le mieux de manière radicale.
    Ces algériens doivent rester vigilants en essayant de contrecarrer les robots qui sont des machine dont les différentes programmations n’ont pour buts que de continuer la destruction du pays entamée depuis plus d’une vingtaine d’années et d’oeuvrer pour empêcher l’entente et le vivre ensemble entre algériens, et faire en sorte que le peuple ne puisse pas atteindre ses objectifs d’amélioration de son quotidien et de l’Algérie.

    Anonyme
    13 mai 2019 - 16 h 42 min

    Mille fois d’accord avec pomaria. Dans ce texte, tout se vaut, c’est noyer le poisson. La solution et la seule c’est celle que préconise l’ANP. Si Gaïd Slah part, l’Algérie ira dtoit dans le mur

    Anonyme
    13 mai 2019 - 14 h 38 min

    La feuille de route du HIRAK: Acha3b wa el jeich khawa khawa:

    1- Le HIRAK désignera une personnalité consensuelle comme candidat pour les élections présidentielles (DJILALI ou BENBITOUR ).

    2- L’armée s’engage à ne pas avoir de candidat et accepte celui choisi par le peuple.

    3- Maintenir la date du 4 juillet pour les élections présidentielles, notre armée sortira ainsi gagnante aussi.

    4-Aucune modification de la loi électorale ni dans les institutions existantes est nécessaire.

    5- Le candidat choisi s’engage pour une durée de deux ans

    6- Le futur président de la république entamera des discussions et des consultations pour préparer le changement que le peuple a demandé.

    Ainsi personne ne sortira perdant de cette situation inédite.

    Le peuple est souverain, la révolution intelligente vaincra et l’armée restera la colonne vertébrale de l’Etat Algérien.

      karimdz
      13 mai 2019 - 17 h 55 min

      Lol, tu imposes un candidat, et tu reproches aux autres de vouloir imposer un candidat.

      Tous ceux qui veulent être candidat poseront leur candidature, et c est le peuple algérien qui choisira son président non imposé…

      Nasser
      13 mai 2019 - 21 h 31 min

      Hahaha!
      Méthode, non typiquement FLN version parti unique !!
      On a donc le choix entre DJILALI ou BENBITOUR?
      Le FLN version pluraliste, nous donne plus de choix!
      Le « cachir » a du remplacé ton cerveau! Hahah!

      Mhand
      14 mai 2019 - 14 h 32 min

      Le peuple a deja trancher. Pas de vote le 4 Juillet! Parceque mazel matnahaouch ga3

        Anonyme
        14 mai 2019 - 18 h 46 min

        Quoi « le peuple a tranché »?
        Ce « peuple » a voté chez toi je suppose?

    M.S
    13 mai 2019 - 14 h 04 min

    Tu portes bien ton nom Flytox. Il faut t’asperger avec beaucoup de litres de Flytox pour pouvoir espérer peut-être t’eliminer un jour avec Lakhradz!!!!

    Dahmane
    13 mai 2019 - 13 h 43 min

    Chers compatrioites, je me fais beaucoup de soucis pour la revolution.
    LE SYSTEME EN PLACE A TOUS LES MOYENS DE FAIRE AVORTER LA REVOLUTION ET IL ESSAIE AVEC TOUS LES MOYENS QU IL A DE DIVISER LE HIRAK DE METTRE MUSULMANS CONTRE NON CROYANTS DE METTRE KABYLES CONTRE ORANAIS ETC::::::
    ENFIN SI NOUS NE TENONS PAS BONS ET « U N I S » NOUS ALLONS VIVRE ENCORE UNE FOIS 50 ANS SOUS LEUR REGIME DE POURRITURE ET NOUS ALLONS DEVENIR DES HARRAGAS

    JE VOUS EN SUPPLIE OBSERVER BIEN QUI SONT VOS ENNEMIS ET QUI EST VOTRE AMI;
    TOUTE PERSONNE QUI VOUS DIT « ALLEZ VOTER OU BIEN LES MILITAIRES SONT NOS SAUVEURS » C EST DES CONTRE- REVOLUTIONNAIRES ILS VOUS BOUFFERONS TOUTE VOTRE VIE CE N EST PAS LA PEINE D ESPERER A UNE AUTRE VIE DES ENFANTS SAINTS DONT VOUS SEREZ FIERS ET UN PAYS QUI TIENT LA ROUTE COMME LES PAYS DEMOCRATES:

    JE VOUS EN PRIE NE FAITES PAS CONFIANCE A CES VOYOUS ILS ONT TOUT A GAGNER ET ILS SAVENT COMMENT LE FAIRE ET ILS L ONT FAIT PENDANT DES ANNÉES ET DES ANNÉES:

    JE VOUS FAIS JUSTE UNE METAPHORE CEST COMME LE PETIT DEALER DE DROGUE QUI VOUS OFFRE LE PREMIER JOIN CEST POUR TE DETRUIRE PLUS TARD IL N EN A RIEN A FOUTTRE DE TA VIE MAIS LE DEALER IL TRAVAILLE POUR LES GRANDS TRAFIQUANTS DE DROGUE ET C EST LES DIRIGEANTS DE L ACTION VOULUE; COMME LES DIRIGEANTS DE LA CONTRE-REVOLUTION
    TENEZ BON CONTRE LES « CONTRE-REVOLUTIONNAIRES »

    MELLO
    13 mai 2019 - 13 h 26 min

    C’est quoi un vide constitutionnel ? On y est en plein dedans, avec un gouvernement désigné par le frère du président, alors que ce gouvernement devait démissionner avec le président . Nous avons un chef d’état major qui dirige alors que la constitution ne lui donne pas ce droit. Nous avons un président par intérim qui ne fait rien pour que l’élection présidentielle ait lieu en date du 4 juillet. Ce vide constitutionnel est bien là et personne n’ose le dire franchement, sans parler d’une assemblée nationale et d’un senat pratiquement inexistants. Mais les tenants du pouvoir veulent à tout prix sauver leur existence et se reconstituer.
    Alors vouloir s’enteter à aller vers ces élections , c’est vouloir une situation inextricable qu’on peut bien éviter.
    Le mouvement populaire, acteur par excellence de cette phase, est très clair dans ses revendications : Dégagez tous- système dehors.
    La sagesse veut qu’on l’écoute et les personnalités les plus en vue de ce hirak peuvent constituer un conseil de transition afin de préparer une élection présidentielle crédible , d’où ces membres du conseil ne seront pas candidats. Le nouveau président mettra en place des outils pour élire une assemblée Constituante chargée de concevoir une nouvelle constitution représentative de la nation algérienne.

    FLYTOX
    13 mai 2019 - 13 h 23 min

    ON DEMANDE AUX MOUCHES VIRTUELLES DE SORTIR DANS LA RUE.
    LE RESTE N’EST QUE BLA-BLA … VIRTUEL.

    M.S
    13 mai 2019 - 13 h 01 min

    C’est fou le nombre de mouches électroniques qui ont envahi le net à l’image de Karimdz!!!!

    idhan
    13 mai 2019 - 11 h 31 min

    l armee dans les caserne ,!ceux qui se melent de cela sont l ennemi de leur propre institution!

    icialG
    13 mai 2019 - 11 h 17 min

    je dirai qu on est dans une impasse surtout que les partisans du clan a (déjà remplis les urnes ) comme d habitude

    kad
    13 mai 2019 - 11 h 13 min

    Pour que la discussion sur la situation du pays soit constructive et sereine, évitons d’utiliser les réseaux sociaux car plein d’inconnus et d’interférences insidieuses qui ont pour but la dérive incontrôlable.

    Anonyme
    13 mai 2019 - 10 h 52 min

    Vous deriez changer l’introduction de l’article du moment que vus reconnaissez que les fans du vote sont très minoritaires consistant plus en des mouches électroniques payées par la 3issaba pour vendre leur marchandise frelatée, et que l’ecrasante majorité, donc LE PEUPLE, est contre consitant tout simplement en citoyens algériens.

    PS:
    Gaid utilise le meme style perfide et fallacieux en engageant des « mouches électroniques » comme l’avait fait pendant longtemps l’ex 3issaba Bouteflikiste. rien que pour ça, on devrait se méfier plus et le pousser vers la poerte de sortie.

    passager
    13 mai 2019 - 10 h 38 min

    ce n’est pas un simple problème technique qui appelle une solution argumentée pour convaincre les uns les autres , c’est plus profond et aussi profond que les problèmes provoqués par les tenants du pouvoir depuis 62 …ceux la qui ont géré le pays par tous les moyens sauf les idées , donc ils ont privé l’Algerie de ceux qui possèdent les idées …mais revenons à 2019.
    je vois tout d’abord la scène sous un angle psycho-sociologique , un peuple endormi depuis 62 qui se réveille , qui affirme haut et fort qu’il existe , il a toujours assisté en acteur passif en face d’un monologue du pouvoir…et là il se libère et il débatte , on lui a jamais appris à discuter , alors c’est normal les mécanisme d’une bonne concertation se mettent en place difficilement , …on s’écoute difficilement car on a l’habitude de parler ensemble , on est suspicieux car conditionné depuis le temps par cette idée que celui qui n’est pas d’accord avec vous est certainement un agent de l’extérieur , on a pas l’habitude de se structurer pour une cause , …alors c’est normal que le débat piétine , mais le risque à éviter est que la divergence ne doit pas nous diviser , ceux qui sont pour les élections et ceux qui sont contre ne doivent pas s’accuser d’être des agents de pays étrangers ou de harki , …je sais que les intrus parmis des non Algeriens sèment la discorde pour une raison ou une autre , alors donnons leur une leçon d’union même si on est divergent sur ce point de l’élection , montrons au monde qu’on peut être aussi un peuple fort et uni … le Hirak Algerien est comme un nouveau né pour une femme restée longtemps sterile , elle fera tout pour le préserver , faisons tout aussi pour préserver la flamme de ce Hirak …qu’importe la technique , l’important qu’elle demeure pacifique et concertée .

    karamazov
    13 mai 2019 - 10 h 02 min

    Pardonnez-moi de m’excuser de jouer les contempteurs parmi tous les sohabas  et les hagiographes du hirak, ou ne me le pardonnez pas d’ailleurs je m’en tape, mais je vais ramer à contre-courant. Mais moua modestement depuis les débuts du Hirak je ne cesse de dire que c’est loin d’être un fleuve tranquille et que les contradictions de la société finiront par apparaître au grand jour. Criez au complot ou à ce que vous voulez mais les faits sont têtus .
     
    Mais Ya Boundyou  ! ça finit par friser l’hystérie cette euphorie collective et cet engouement pour une branlade messianique  globale subite et accidentelle.
     
     
      Khalsoum une approche critique ya Sidi, ow !
     
     
    C’est de la   réalité ou de ce qu’il symbolise qu’il s’agit ?  Tout ne vas pas se transformer subitement rien que parce que vous l’aviez désiré kamim !
     
     
     
     
     
    Il s’agit d’une crise de type gramscien  de fin de cycle de notre système  politique .  Celle ou rien ne se crée rien ne se perd et rien ne se transforme et tellement tératogène qu’’il vaille mieux qu’elle n’aille pas accoucher. Et si ma légendaire retenue ne me bridait pas mon imagination je vous dirai qu’heureusement que ce n’est qu’une grossesse nerveuse ou une aérophagie car si elle allait  vraiment  mettre bas  c’est d’un monstre qu’elle va accoucher.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Cette crise fait qu’il y ait du remue-ménage dans les structures qui composent notre paysage sociopolitique.
     
    Ces structures sont les suivantes :
     
    Il y a d’abord  les privilégiés qui tiennent fermement au pouvoir et à défendre leurs privilèges quoi qu’il leur en coûte.
     
    Il y a  les partis politiques satellites et  dans l’opposition qui profitent de quelques subsides largement octroyés pour les chefs et leurs apôtres.
     
     
    Il y a aussi Larmi qui est un ayant droit et qui joue son jeu tout  en arbitrant parmi les membres de cette nomenclature .
     
    Il y a enfin le Hirak, la populace, le Dindou, appelez-le comme bon  vous semble  qui est  à la fois  victime et complice dans tout ça.

    Et je ne rajouterai pas toute la clientèle et les tire-au-flanc qui ne sont là que pour profiter au bon moment et pour à la fin applaudir le gagnant.
     
    Mais il aussi ceux qui resquillent sur la vague médiatique pour s’y faire un nom  qui  surfont l’événement et qui s’y placent et dont je ne dirais pas les noms non par manque de courage mais parce qu’ils sont top nombreux à se bousculer au portillon.
     
    Le Hirak, ou la populace plus islamisée et bigote que jamais, n’a rien à proposer de lui-même,  il espère le changement spontané ou la venue du Mahdi  sinon qu’on lui   réalise ses fantasmes que ma pudeur excessive m’interdit  de vous écrire ici.
     
    Il exige que ceux qui profitent du système  se fassent harakiri et cèdent le pouvoir à des  gens qui  lui conviennent  et qui vont réaliser ses lubies.
     
     
    Pensez vous une seule seconde que tout ce beau monde n’aura de souci que de satisfaire les revendications du hirak et non de travailler pour son propre compte ?
     
    Il y a combien de chance de voir ce scénaghyoul  se réaliser ?
     
    Moua je parie qu’après quelques mois de chaises musicales et de crise tout redeviendra à sa place et repartira comme avant.
     
    L’autre alternative c’est que la populace est capable de tout démolir avant de  continuer sa route vers le Moyen-âge .
     
    Arrêtez donc de lui tresser des lauriers avant l’heure ! 

      passager
      13 mai 2019 - 12 h 02 min

      Puisque vous pariez que tout redeviendra comme avant , parlons alors du beau temps …car je vois que vous vous êtes donné trop de mal pour quelqu’un qui n’ y crois pas

        Karamazov
        13 mai 2019 - 12 h 55 min

        Pour quoi pensez-vous que je me sois donné « trop de mal  » ? Qu’en savez-vous ? pardonnez-moi si je vous ai enlevé vos illusions !

        Et de quel beau temps parlez-vous ? j’ai eu 20 ans dans ce pays et je ne permettrai à personne de dire que c’est le plus bel âge de la vie !

          zov
          13 mai 2019 - 18 h 55 min

          Karamazov, À te lire, il me semble, te reste seulement à passer une corde au coup, tu sembles souffrir, il existe aspro, tiens je te ramène au bon vieux temps ça peut t’épargner de gros maux de tête. Mais j’ai une bonne nouvelle pour toi, le lit d’hôpital de Bouteflika est vacant, donc tu pourras le prendre et surtout reste là ou t’es ne reviens pas en Algérie. Avec tous mes respects

          passager
          13 mai 2019 - 22 h 45 min

          Chacun regarde la réalité selon son état d’esprit , vous n’avez plus les 20 ans de l’espoir , je les ai toujours , amicalement!

    Nino
    13 mai 2019 - 9 h 53 min

    obligation d’une abstention generale pour contrecarrer ce système qui a ruiné le pays.le prétexte d’un vide constitutionnel n’est qu’un gaux argument.les jeunes Algeriens à qui il faut faire confiance sont capable de trouver une solution dans un temps record.

      mon avis
      13 mai 2019 - 19 h 00 min

      Pas seulement les jeunes algériens mais tous les algériens, n’oubliez pas ce sont les jeunes qui sont sortis avec les moins jeunes, mais ce sont les plus vieux et expérimentés qui ont fait le hirak quand connait aujourd’hui. des gens du cha3b et fiers

    CITOYEN
    13 mai 2019 - 9 h 43 min

    POURQUOI LE POUVOIR CASSES TOUTE CHANCE DE SORTIE DE CRISE EN VIOLANT LA CONSTITUTION DEPUIS 62 ET EN REFUSANT LES ARTICLES 7 ET 8.
    LE PEUPLE EST PRIMO SOUVERAIN ET SE TROUVE AU DESSUS DES GENERAUX ET DE LA CONSTITUTION. SECUNDO IL A TOUT A FAIT RAISON DE REFUSER DES ELECTIONS GEREES PAR LES SPECIALISTES EN FRAUDE ET MEMBRES ACTIFS DES ISSABATS. DE PLUS LA FRAUDE EST DEJA ANNONCEE AVEC UNE ELECTION LE 04 JUILLET ET UNE FIN DE MISSION DE BENSALAH LE 09 JUILLET, CE QUI VEUT DIRE QU’IL N’Y AURA PAS DE 2EME TOUR (CAR LE 19 JUILLET ON EST HORS CONSTITUTION).
    ENFIN SI LE POUVOIR VOULEZ REGLER LA CRISE, LE DEPART DE BELAIZ ETAIT UNE BONNE OCCASION POUR LE REMPLACER PAR UN HOMME INTEGRE ET CONSENSUEL MAIS NON ILS ONT PREFERE LE REMPLACER EN CATIMINI, EN 2 HEURES, VIOLANT TOUTES LES REGLES PROTOCOLAIRES, ET LES MAGOUILLES CONTINUENT AVEC CETTE ELECTION.
    MAIS QU’ILS SACHENT QU’ELLE N’AURA PAS LIEU TANT QUE LES ISSABATS SONT EN PLACE ET CONTRÔLENT LE PROCESSUS ELECTORALE.

    karimdz
    13 mai 2019 - 9 h 33 min

    C est bien ces échanges entre algériens, argument contre argument, comme on dit c est en discutant que jaillit la lumière.

    Dans le contexte particulier de transition que vit notre pays en vue d’une alternative démocratique, les algériens ne doivent pas baisser la garde, nos ennemis sont partout, à l intérieur mais également sur les réseaux sociaux, toujours prompts à vouloir nous induire en erreur et finalement à nous détourner de nos objectifs que sont une Algérie libre indépendante démocratique et moderne.

    Kenza
    13 mai 2019 - 9 h 07 min

    Ce n’est pas au clan mafieux de nous imposer sa feuille de route établie par Saïd Bouteflika et Gaïd Salah. Désormais, les algériens ne seront plus dupes. Le peuple a déjà décidé:
    PAS D’ELECTIONS LE 4 JUILLET !

    TROUHOU GA3 à commencer par Gaïd Salah qui a trahi le peuple !

    Al
    13 mai 2019 - 8 h 40 min

    Pamoria, j’en conclue que vous avez encore du temps à perdre à vouloir continuer encore et encore dans le bricolage et l’illégitimité. Seul le peuple est source de pouvoir, et le peuple, dans son écrasante majorité, contrairement à vos assertions, dit NON tous les jours depuis plusieurs semaines. Sauf à vouloir installer le chaos pour de longues années, la raison exige de Gaid Salah et son équipe, d’écouter le peuple et d’aller dans le sens de sa volonté.

      Pomaria
      13 mai 2019 - 9 h 30 min

      Premièrement vous avez des soucis cognitifs.
      Souhaiter une élection c’est précisément donner la voix au peuple.
      .
      Ce qui est du bricolage illégitime ce sont les désignations arbitraires.
      .
      Secundo, vous prétendez savoir ce que veux la majorité du peuple, mais alors pourquoi avoir peur des élections et vouloir empêcher le peuple de s’exprimer légalement dans le cadre du vote?
      .
      Dans les pays civilisés, la voix du peuple s’exprime par les urnes, dans le cadre d’un vote, dans la transparence et le respect de chacun.
      .
      La dictature de la rue n’est pas la démocratie.
      .
      Maintenant on peut réclamer plus de contrôle et de garanties des élections afin de s’assurer de leur intégrité, mais ce n’est pas la même chose que refuser le vote comme vous le faites ici.

    Pomaria
    13 mai 2019 - 7 h 39 min

    Il faut des élections.
    La désignation arbitraire de personnalités est dangereuse pour l’unité nationale, pour la stabilité du pays, pour sa crédibilité internationale.
    .
    Maintenant on peut faire des élections imparfaites le 4 juillet, élire un individu, puis refaire une autre élection anticipée quelques temps plus tard après des réformes dans le cadre de la constitution.
    .
    Mais sortir totalement de la constitution est une mauvaise idée.
    .
    Et que l’on ne me dise pas que l’on est déjà sorti, il y a certainement eu des entorses, mais la non tenue d’une élection le 4 juillet c’est une sortie totale, ce n’est pas la même chose.
    .
    Pour finir il faut cesser de prétendre que tout le peuple manifeste c’est faux.
    Il y a beaucoup de gens qui manifestent, certains par conviction, d’autres par mimétisme ou pour le fun (prendre des selfies), et il y a aussi beaucoup de gens qui refusent de manifester.
    .
    Tous les algériens ont le droit de cité, pas juste les manifestants, c’est aussi cela la démocratie et le civisme. C’est pour cela que l’on organise des élections dans tous les pays civilisés.

      Lyes Oukane
      13 mai 2019 - 9 h 35 min

      @ Pomaria . Bonjour , tu nous proposes des élections imparfaites pour ensuite en refaire des parfaites ? C’est comme vouloir construire une maison sans fondations solides et espérer en reconstruire de plus solides plus tard . C’est ce que nous avons toujours fait en Algérie . Creuser un trou faire venir l’eau ,boucher et le recreuser 9 mois plus tard pour installer le gaz puis on recommence 2 ans après pour le téléphone ,pour l’électricité …
      Bref , pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer !

      Fini le bricolage à la va vite . Il n’y a pas trente six solutions . Soit le pouvoir militaire applique les revendications de la majorité des Algériens aujourd’hui soit nous allons vers le néant après le 04 juillet ( notre Constitution ne prévoit absolument rien si pas de vote ) .

      Que nous restera-il alors comme sortie ? Je n’en vois qu’une . Aller vers un référendum . Le choix du peuple . Exactement les articles 7 et 8 qui reconnaissent la souveraineté du peuple au dessus de toutes autres considérations .
      Pourquoi attendre pour en arriver là ? Gaid Salah doit se rendre à cette évidence et prendre son vélo pour rentrer à la maison finir ses derniers jours auprès de ses petits enfants .

      Autre solution ? l’armée sort les chars dans la rue et tout le monde aux abris ? Impossible ! Ça serait aller vers un conflit à la syrienne ,à la libyenne avec tous les intervenants que tu peux imaginer et ça serait adieu l’Algérie .
      Si Gaid Salah aime son pays et ses habitants qu’il dégage lui et sa clique au plus tard . Disons avant hier …

        Pomaria
        13 mai 2019 - 10 h 40 min

        @Lyes
        .
        Merci de la réponse.
        Gardons un ton courtois, cela est plus bénéfique que les invectives lues ailleurs.

        Je souhaite des élections.
        .
        La solution du référendum que vous proposez je l’accepte volontiers, car c’est une élection, dans le cadre de la loi.
        .
        Mais vous savez comme moi que ce serait demander aux tenants du pouvoir de se déjuger, et que donc c’est une issue peu probable.
        .
        Il existe à mon sens une alternative qui peut offrir une manière de sauver la face pour tout le monde, en évitant de faire sombrer le pays dans le chaos.
        .
        En se sens je souhaite préciser ce que j’entends par élection imparfaite le 4 juillet: je ne parle pas d’accepter la fraude, pas du tout.
        .
        Je suggère de prendre deux mesures simples et concrètes avant le 4 juillet, par décret présidentiel, en sus d’un contrôle accru des élections:
        .
        1) reconnaissance officielle des votes blancs qui devront être comptés et communiqué lors de l’annonce des résultat du scrutin.
        .
        2) rendre le vote obligatoire (comme au Brésil et ailleurs une amende significative à tout électeur qui ne vote pas)

        Ainsi, l’objectif est double:
        .
        1- Lors d’une élection présidentielle le 4 juillet le taux de participation serait maximisé grâce au vote obligatoire .

        2- Parallèlement, les gens ne se sont pas satisfaits du choix de candidat, celui qui sera élu aura un score qui sera contrebalancé par le vote blanc.
        .
        On aura peut être un candidat du système ou de l’opposition issu du vote, mais il est vraisemblable qu’il soit élu avec une minorité du pool électoral, car une majorité votera blanc. Et ce vote sera visible.
        .
        Par exemple le jour du résultat on annoncera:
        Monsieur XYZ est élu président avec 23pc des voix mais 77% des électeurs ont voté blanc.
        .
        Ce qui mécaniquement, contraint le candidat élu avec 23% à écourter son mandat et engager des réformes rapides avec les 77% restant, sous peine de perdre toute crédibilité à l’intérieur et à l’extérieur.
        .
        C’est une solution civilisée et pacifique qui permet de maintenir les élections tout en permettant à l’ensemble des voix d’être représentées, y compris ceux qui sont insatisfaits du choix proposé, et qui ouvre la voie à des réformes profondes dans le cadre de la loi, en respectant le souhait compréhensible des autorités de maintenir la continuité de l’état.
        .
        Enfin, je ne suis pas d’accord quand vous dites que la constitution ne prévoit rien en l’absence de vote, il existe un mécanisme objectivement , en cas de non tenue des élections, c’est l’application de l’article 107: l’état d’exception.
        .
        Ce que je ne souhaite pas, d’ailleurs, d’où ma préférence pour la tenue d’élections propres dans lesquelles toutes les tendances seront visibles et représentées, y compris la contestation via le vote blanc reconnu légalement.

          Lyes Oukane
          13 mai 2019 - 13 h 59 min

          @ Pomaria . Avant tout ,je tiens à dire que je ne suis pas juriste et encore moins spécialiste de la Constitution algérienne . Néanmoins ,d’après ce que je sais l’article 107 de notre Constitution prévoit que le président de la république conserve le pouvoir pour protéger la sécurité et l’intégrité du pays .
          Dans un Etat d’exception c’est le droit commun qui est suspendu pour des cas juridiques tels que l’Etat d’urgence ( article 105 de notre constitution ) ,l’Etat de guerre ,Etat de siège ,application de la loi martiale , etc .

          Nous ne pouvons nous permettre de prendre de tels risques pour plusieurs raisons .

          1 ) il n’y a plus de président de la république . Bensallah n’est qu’intérimaire désigné et non élu .Personne ne peut donc appliquer l’Etat d’exception et nous ne pouvons triturer la Constitution selon les désirs de chacun .

          2) Nous ne sommes pas en guerre mais dans un mouvement révolutionnaire et pacifique . Si nous allons dans ton sens , un pouvoir mal intentionné pourrait imposer la loi martiale et ca en sera fini de tout mouvement revendicatifs libres . Suivez mon regard .

          Pour moi ,il existe une autre solution qui pourrait satisfaire à nos ambitions . A savoir ,la désignation de représentants du peuple choisis par le peuple et issus de toutes les couches de la société . Une Sorte d’instance collégiale ( ou un comité de salut publique ) qui préparerait de futures élections présidentielles pour peu qu’une feuille de route et des directives claires soient proposées et respectées pour le déroulement de tout ceci .

          Voilà ,je ne vais pas m’étaler plus longuement . Excuses moi pour mon tutoiement mais depuis toujours je tutoie tous mes compatriotes sans aucunes autres prétentions . Dans la vie réelle comme dans le virtuel . Comme je parle avec mes frères et sœurs . Saha ftourek ou lkoul djamih li maak .

          Pomaria
          13 mai 2019 - 14 h 32 min

          L’état d’exception c’est différent de l’état de siège ou de l’état de guerre.
          Cela a justement été prévu pour couvrir les cas exceptionnels, qui ne relève pas de la guerre ou de la sécurité classique. Donc cela correspond tout à fait à la situation post 4 juillet sans élections, objectivement.
          .
          Lisez l’article 107 vous verrez.
          .
          La désignation arbitraire d’individus non élus en lieu et place d’une élection est une option à laquelle je suis viscéralement opposé et ce quelque soit la qualité ou les défauts des individus.
          .
          Je considère que c’est un déni de droit, un déni de la souveraineté du peuple, et un déni de démocratie.

          Soyez certains que si une telle option est retenue il y aura des millions de gens de plus dans les rues et un risque de guerre civile, car ces individus ne seront même pas couvert par la légitimité que peut avoir un chef d’état intérimaire, désigné bien malgré lui, dans le cadre de l’article 102 ou dans une élection imparfaite.
          .
          Ce serait un putsch, purement et simplement, et c’est inacceptable.
          .
          La crédibilité des institutions sera nulle, nous ne pourrons plus emprunter dans le cas ou les réserves de change actuelles se terminent.
          .
          C’est aussi la porte ouverte à l’interventionnisme étranger car l’Algérie sera officiellement classifié comme un état failli (failed state).
          .
          C’est déraisonnable.

          chaoui40
          14 mai 2019 - 1 h 08 min

          Pomaria 13 mai 2019 – 10 h 40 min

          J apprécie quand on avance une idée qu on l argumente comme tu le fais.
          d abord, on doit reconnaitre 2 choses :
          1. depuis le début du hirak, le peuple dans son intransigeance a toujours eu raison et a obtenu gain de cause dans son refus des solutions proposées par « le pouvoir ».
          2. l’armée a permis de tourner la page de notre EX et de son entourage, et a permis aussi d engager le pays vers une voie nouvelle

          La solution de La situation exige un compromis
          je reproduis ici un extrait d article lu ailleurs :

          «  »Comment en l’état actuel peut-on envisager une sortie de crise sans risque et une transition sereine vers un nouveau système politique ?
          D’abord par le compromis et concomitamment par l’esprit de compromis, comme j’ai tenté de le dire. Mais aussi, pour reprendre une idée que je viens juste d’évoquer, par l’émergence d’une vision claire, sage et pratique au sein même du mouvement populaire. Une vision qui soit le dénominateur commun de toutes les sensibilités qui traversent de fait le mouvement populaire. Donc une vision qui se situe au-dessus des idéologies et qui soit fondée sur la conviction que la pluralité idéologique, linguistique de l’Algérie, la pluralité des modes de vie des Algériens n’est pas une sorte d’état transitoire qui attend d’être liquidée en faveur d’une uniformisation conforme à tel ou tel projet idéologique. Et c’est précisément cette vision, à condition qu’elle soit partagée par une masse critique de la population, qui ne laissera pas d’autre choix à l’état-major que celui d’un compromis particulier, celui d’accompagner l’évolution du pays vers un État de droit. Mais si cette vision tarde à émerger, c’est malheureusement parce que les différentes sensibilités idéologiques avancent masquées dans les rangs mêmes des manifestants. Elles ne veulent pas se dévoiler parce que le maintien du mouvement populaire dans l’intransigeance d’une revendication radicale (yetnahaw gaâ) leur fait espérer que le système s’effondre ou que l’Armée leur remette le pouvoir et se range sous leur autorité. Donc, dans leurs esprits, nul besoin de compromis. Je ne crois cependant pas que ceux qui espèrent voir un tel scénario se produire auront gain de cause. Ce n’est même pas souhaitable, car c’est un vœu qui repose sur la confrontation avec l’Armée, plutôt que mettre à profit le pragmatisme dont l’Armée a déjà fait preuve en se retournant contre Bouteflika. Mais supposons un instant que je me trompe. Eh bien, même dans ce cas, la crise ne sera pas surmontée pour autant. Elle éclatera de nouveau sous la forme hideuse de l’affrontement idéologique, justement à cause de l’absence d’une vision se situant au-dessus des idéologies. Les Tunisiens et les Égyptiens sont passés par là et dans les deux cas, il y a eu des dégâts. C’est pourquoi je crois nécessaire de prêter attention au fait que les différentes sensibilités de l’opposition convergent vers un seul point, celui du rejet de ce qu’elles ne veulent pas, et divergent sur ce qu’elles souhaiteraient que l’Algérie soit. Chacun a dans sa tête une idée de ce que l’Algérie devrait être et cette conception inclut systématiquement l’exclusion de ceux et celles qui ne sont pas d’accord. C’est le propre de l’esprit politique qui ne parvient pas à dépasser le stade de l’ancrage idéologique. » »

          Anonyme
          14 mai 2019 - 9 h 01 min

          @Chaoui40

          Merci de la réponse.
          .
          Il se peut que les uns aient agi sous la pression des autres, comme vous le suggérez. Peut être aussi qu’il y a eu des convergences d’intérêts.
          .
          Toutefois les alignements tactiques ne doivent pas être confondus nécessairement avec une sujétion systématique, sinon le réveil sera rude.
          .
          Sinon merci pour l’extrait.
          .
          Vous l’avez compris, ma modeste contribution procède en effet d’un souhait de compromis civique et pacifique dans l’intérêt supérieur du pays et dans le respect des sensibilités de chacun. Rien d’autre.

          *Rabi ijib el kheer lil jazzair inchallah.*
          Nous n’avons pas de pays de rechange.

      Al
      13 mai 2019 - 19 h 29 min

      Si la dictature de la rue n’est pas la démocratie, que dire alors de celle du régime dont nous connaissons tous et les turpitudes et les résultats. Je te prends au mot : » la voix du peuple s’exprime par les urnes, dans le cadre d’un vote, dans la transparence et le respect de chacun ». Tu penses sincèrement que les élections organisées par ce système seront transparentes et respecteront les opinions et les chois de chacune et de chacun? Allons….ça fait 57 ans que ça dure. Si ces gens-là, dont tu fais certainement partie ( la clientèle n’est pas négligeable, mais insignifiante par rapport à la masse populaire), étaient réformables et « démocratisables », on l’aurait su depuis longtemps. Je suis d’accord avec toi quand tu dis que tous les algériens ont droit de cité, qu’ils soient vertueux ou bandits, mais à la seule condition qu’il y ait des règles admises et respectées par tous. Et ce n’est pas parce que je ne partage pas ton avis ou que je m’y oppose, que tu dois voir en moi nécessairement un ennemi à abattre. C’est ça aussi la démocratie.

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