Belabed : «Toutes les mesures prises pour le bon déroulement des examens scolaires»

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Le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed. D. R.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a affirmé, mardi à Alger, que toutes les mesures matérielles, humaines et organisationnelles avaient été prises pour garantir le bon déroulement des examens nationaux de l’année en cours, rapporte l’agence de presse officielle APS.

Le Conseil interministériel  du 12 mai courant, avait instruit l’ensemble des départements concernés ainsi que les corps de sécurité de veiller au bon déroulement de ces épreuves dans la sérénité», a affirmé M. Belabed.

Concernant le baccalauréat, le ministre a cité, entre autre mesures, «l’entrée en quarantaine, à partir de jeudi prochain, de l’équipe chargée de l’impression des sujets, composée de 130 inspecteurs et cadres, auxquels il sera interdit de quitter le centre avant la fin de la période requise». Le Conseil interministériel avait décidé, selon M. Belabed, de «la révision des primes allouées à cette équipe et sa généralisation pour qu’elles touchent l’ensemble des employés chargés d’imprimer les sujets du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) et de l’examen de cinquième année primaire, en valorisation des efforts fournis». Plus précis, le ministre a expliqué que ces primes seront versées dés la fin des examens, ajoutant que la valeur de ces primes sera annoncée ultérieurement.

Par ailleurs, M. Belabed a salué les efforts déployés par le ministère de la Défense nationale dans l’équipement des centres d’impression des sujets d’examen à l’échelle nationale en brouilleurs pour assurer la protection électronique et empêcher la fuite des sujets. Evoquant les procédures habituelles appliquées lors des examens scolaires, le ministre a rassuré qu’elles seront reconduites cette année, à l’instar de la demi-heure supplémentaire et des deux sujets au choix pour chaque discipline et chaque filière.

Concernant l’heure d’ouverture des centres d’examen du baccalauréat, M. Belabed a fait savoir que les portes seront ouvertes à 7h30 et l’entrée pour tous les candidats se fera à 8h, soulignant que les retardataires pourront, jusqu’à 8h30, rejoindre les classes d’examen avec la consignation de leurs noms sur des registres de retard. Le ministre a tenu à préciser qu’aucun retard ne sera autorisé au delà de cette heure (8h30). Les mêmes dispositions sont applicables pour les épreuves de l’après-midi qui débuteront à 15h, a-t-il encore dit expliquant que l’ouverture des portes aura lieu à 14h30, et que tout candidat retardataire verra son nom consigné sur le registre prévu à cet effet.

Par ailleurs, le ministre a annoncé que des bus seront mobilisés, au niveau de chaque wilaya, pour assurer le transport des candidats des zones éloignées. A cette occasion le ministre a appelé les parents des candidats à repérer les centres d’examen à l’avance pour éviter les retards le jour J, mettant l’accent sur l’importance de sensibiliser les candidats sur les sanctions encourues en cas de fraude, et qui peuvent aller de l’interdiction de repasser le baccalauréat durant cinq années pour les scolarisés et dix années pour les candidats libres. Le nombre global des candidats des trois examens nationaux s’élève cette année à 2 118 881 candidats, dont 812 655 pour les épreuves de 5e année primaire, dont 48,60% de filles. , 631 395 candidats (52,26% de filles) pour les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) et 674 831 candidats (54,57% de filles) pour les épreuves du baccalauréat.

R. N.

Commentaires

    MELLO
    14 mai 2019 - 20 h 25 min

    Le plus intéressant dans cet article, c’est l’évolution palpable de candidats filles à partir du fondamental avec 48,6 % jusqu,a l’examen du BAC avec 54,57%. . Comment se fait il ? Soit les garçons ne sont pas doués , soit on en veut pas d’eux a l’école. Cette hypothèse confirme la suite , puisqu’au niveau des Universités le ratio filles / garçons est de l’ordre 70/30. L’université se féminise de plus en plus , car la politisation de l’Université prend mieux avec des étudiants , les filles sont moins portées vers le politique.
    Exemple de l’Université de Tizi Ouzou , avec 80 % de filles, toute filière confondue. Les militants des années 80 comme Khellil Said – Saadi Said – Lounaouci Mouloud et Hamid – Arezki About – Mokrane Chemin – Ali Brahimi et tant d’autres qui ont fait trembler le pouvoir, ne reviendront plus jamais .
    Mais ne sait on jamais avec cette nouvelle générations de filles.

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