Semaine cruciale : Bensalah consomme ses premiers 45 jours ce dimanche

Bensalah Gaïd-Salah pouvoir
Gaïd-Salah avec Bensalah et Bouchareb, désormais hors-jeu. PPAgency

Par Karim B. – C’est ce dimanche 19 mai que le chef de l’Etat consommera ses premiers 45 jours depuis la démission du président déchu Abdelaziz Bouteflika. «La semaine prochaine sera fatidique en ce sens qu’elle représente une étape charnière entre la fin de l’ancien régime et l’avènement retardé d’une nouvelle ère dont la naissance se complique de jour en jour», note une source qui ne cache pas son inquiétude face à l’absence de solution à court terme.

«Ce prolongement de la période de la présidence provisoire d’Abdelkader Bensalah confirmera l’échec de la présidentielle puisque l’application des dispositions prévues par la Constitution – même rejetée – n’aura pas été possible, signe que la crise est loin d’avoir été résolue», confie notre source qui souligne que cette semaine sera aussi celle des procès de la prévarication et de la rapine.

C’est, en effet, au courant de cette semaine qu’auront lieu les procès de l’ancien président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, et du principal accusé dans l’affaire de la saisie de 701 kilogrammes de cocaïne, Kamel Chikhi. Des procès auxquels s’ajoute la convocation de personnalités par le juge d’instruction près le Tribunal militaire de Blida dans l’affaire de la réunion secrète à laquelle auraient pris part l’ancien patron du DRS, l’ex-coordinateur des services de sécurité et le frère du chef de l’Etat démissionnaire.

Dans le même temps, de hauts responsables sont convoqués devant le tribunal de Sidi M’hamed, dont l’ancien Premier ministre et néanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, et l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, selon diverses sources médiatiques.

Deux scénarios se profilent à l’horizon. Soit l’institution militaire et l’actuel président de l’Etat maintiennent l’échéance électorale à la date échue en dépit du rejet des millions de manifestants qui battent le pavé depuis le 22 février pour réclamer le départ du système et de tous ses symboles, soit l’élection présidentielle sera annulée et une présidence collégiale verrait alors le jour sous la présidence d’une personnalité «consensuelle».

Dans le premier cas comme dans le second, la sortie de crise n’est pour demain.

K. B.

Comment (16)

    Ali-Vison
    16 mai 2019 - 22 h 07 min

    Le vieillard qui tient toujours au siège de la fortune, en ce qui concerne le pays et son peuple il s’en moque après moi c’est la fin du monde, pour le paradis j’ai mes cousins Saoudiens je m’inquiète pas, et voilà le monde c’est pour certains le reste ce sont que des figurants

    Hibeche
    16 mai 2019 - 15 h 54 min

    Toute solution autre que celle de répondre à la demande populaire est nulle et non avenue. Gaid Salah est en train de tergiverser pour pousser « le hirak  » à la concession. Il sait que le pays ne pourra plus fonctionner avec un président mal élu, ou avec un taux de participation réel très bas , car dans ces cas, le dit président n’aura pas la légitimité populaire nécessaire pour gérer le pays et engager des réformes structurelles nécessaires à la construction du pays et le propulser vers le futur, vers la modernité. Donc il n’y aura pas d’élections le 04 juillet 2019.

    elyahia
    16 mai 2019 - 15 h 42 min

    mr Bensalah est dans son role constitutionnel,d’une duree transitoire de 90 jours , pour organiser l’election presidentielle .maintenant,si les activistes de tout bord,sans mandat legetime,poussent a l’achec de cette derniere,mr Bensalah,le jour d’apres, ramasse sa veste et s’en va la conscience tranquille et c’est la porte gande ouverte a l’aventure,……a une mise en place d’un H C E .

    HLM
    16 mai 2019 - 14 h 14 min

    Si periode transitoire il y a elle se deroulera sous l article 107 de la constitutionHLM

    icialG
    16 mai 2019 - 13 h 53 min

    ILS s accrochent et font perdurer le pouvoir et essai de nous avoir a usure et les provocations mais nous ne lâcherons pas nous tiendrons encore et encore autant de temps qu il en faudrait , la manif pacifique et l union font notre force
    il arrêtent des étudiants et des jeunes innocents sans justificatif pour nous saper le moral et nous pousser a la provocation au débordement a l erreur ou a la faute ,,,,,,nous tiendrons

    zenaty
    16 mai 2019 - 13 h 09 min

    Deux scénarios se profilent à l’horizon. Soit l’institution militaire et l’actuel président de l’Etat maintiennent l’échéance électorale à la date échue en dépit du rejet des millions de manifestants qui battent le pavé depuis le 22 février pour réclamer le départ du système et de tous ses symboles, soit l’élection présidentielle sera annulée et une présidence collégiale verrait alors le jour sous la présidence d’une personnalité «consensuelle».

    Dans le premier cas comme dans le second, la sortie de crise n’est pour demain.

    IL FAUT ALLER VERS UNE TRANSITION COLLÉGIALE .
    Avec une représentation de pour chaque Wilayas de Trois personnes pour Superviser Cette Transition Présidentiel Collégiale ou de cette personne qui feras Consensus durant cette Présidentiel

    passager
    16 mai 2019 - 13 h 07 min

    Avant il y’avait deux acteurs : le pouvoir avec tous ses défauts , et le peuple victime et démobilisé …aujourd’hui on a toujours deux acteurs , ..le peuple mais mobilisé , et le pouvoir divisé :1- les résidus du systeme saido-toufikiste , 2- l’armée de Gaid Salah ….le peuple doit choisir : s’allier avec le reseau des résidus de said pro-Français , ou s’allier temporairement Avec Gaid en restant mobilisé pour allez de l’avant vers un vrai Etat …En fin de compte et comme je l’ai déja dit , dans ces moments historiques pour le pays , Gaid n’est et ne sera qu’un détail de l’histoire ..un détail qui nous aurait débarrassé de la secte des Harkis pro Français..mais la marche vers un Etat démocratique , libre , vivant ou on vit et on meurt à petit feu , cette marche là doit continuer

      passager
      16 mai 2019 - 13 h 23 min

      …vous avez bien compris que je voulais dire : ou on meurt pas à petit feu…

    Brahms
    16 mai 2019 - 10 h 13 min

    Ces personnages ont le cerveau sclérosé. Ils ruinent eux mêmes leur pays, ils n’ont aucune vision. Il suffit de voir l’état de délabrement et ce, dans tous les secteurs du pays (finance, immobilier, route, hôpitaux) tout est abandonné. Aucun travail sérieux. Leur emploi du temps c’est : café, discussion, restaurant, téléphone portable, virement bancaire, villa à acheter, appartement à acheter à l’étranger, ramasser de la devise pour mettre sur leurs comptes bancaires, voiture, maîtresses. Voilà, leur job, le reste ils s’en fichent.

    Digage!
    16 mai 2019 - 9 h 01 min

    Il est temps de mettre fin à ce bicéphalisme catastrophique. D’un coté Gaid Salah et l’armée, de l’autre les résidus de l’ancien système. L’un se cachant derrière l’autre pour avancer ses pions.
    Nous avons intérêt à avoir des interlocuteurs clairs pour enfin avancer vers une vraie solution.
    Il faut dialoguer directement avec l’Armée et sans intermédiaire.
    Nous devons aider l’Armée à se débarrasser de la maffia qui squatte encore des postes sensibles, et l’Armée doit nous aider à nous organiser pour dégager des représentants crédibles.
    Nous n’avons pas besoin d’entrer en conflit avec l’Armée si ses intentions sont dans la direction du peuple, nous gagnerons du temps et des vies humaines.
    Mais ce mandat de 90 jours de Bensalah est une vraie perte de temps. Il donne à la maffia tout le temps de se planquer et de préparer soit la riposte, soit le repli pour brouiller les pistes et compliquer la transition.

    Zaatar
    16 mai 2019 - 8 h 40 min

    Bensalah est surement en train de compter les jours passés en tant que président intérimaire sur l’un des murs de la présidence comme un prisonnier en les barrant d’un trait par grappe de 7.

      Abou Langi
      16 mai 2019 - 10 h 46 min

      Oui, mais le voyage de Bensallah on sait quand il finira et lui sait où il va. La seule chose qu’il ignore c’est où il nous emmène .

    M.S
    16 mai 2019 - 8 h 14 min

    Gaid Salah ne veut pas un changement de système mais un changement dans le système car étant lui même un fervent défenseur de l’ancien système.La preuve en est car il ne veut pas satisfaire les revendications populaires qui sont pourtant claires et nettes à savoir le départ de l’ancien régime.Au lieu de satisfaire les revendications du peuple, il règle ses comptes dans le but de démoraliser et de faire diversion mais notre peuple n’est plus dupe….

      Abou Muppet Show
      16 mai 2019 - 8 h 34 min

      Belle analyse de Hmidologue en herbe. Pensez à changer de pseudo régulièrement ( et de style) pour continuer à asséner sur chaque article de AP, votre haine de Gaid Salah…Moua, plus je vous lis, plus je suis à fond avec Gaid !

        M.S
        16 mai 2019 - 8 h 42 min

        C’est noté que vous êtes avec Gaid à fond

          Abou Muppet Show
          16 mai 2019 - 12 h 28 min

          C’est noté que vous êtes comme le Maroc et la France contre Gaid salah…On dirait même pas qu’on sort de 20 années de Bouteflikisme ravageur et destructeur…Petit Hmidiste …

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