Deux courants

opposition
Réunion des partis de l'opposition pour une transition politique. PPAgency

Par Saïd N. – La naissance d’une nouvelle alliance regroupant sept formations de l’opposition autour du FFS vient sceller définitivement le schisme qui était latent entre deux courants : un courant composé de partis et de personnalités se réclamant de l’idéologie nationaliste ou conservatrice, et incarnée par l’Alliance des forces de changement qui a déjà attiré des partis comme Talaie El-Houriyet, El-Adala d’Abdallah Djaballah, le MSP et des figures connues telles que Abdelaziz Rahabi ou encore Ahmed Benbitour, et un autre constitué du FFS, RCD, PT, PST, MDS, l’UPC de Zoubida Assoul, et quelques autres partis, en plus de la LADDH, aile conduite par Noureddine Benissad.

Outre des divergences d’ordre purement idéologique et culturel, les deux blocs divergent essentiellement sur l’approche globale à adopter pour trouver une solution à la crise politique. Le premier semble plus sensible aux appels pour un «dialogue inclusif», et disposé à inscrire sa démarche dans un processus constitutionnel, tandis que l’autre s’y oppose et entend maintenir le cap, en réclamant, notamment, l’ouverture d’une transition démocratique.

Le discours de l’opposition radicale se veut plus en phase avec les revendications de la rue mais des observateurs de la scène politique ne manquent pas de relever que les composantes de la nouvelle alliance démocrate évoluent dans un contexte politique des plus défavorables.

Les deux camps de l’opposition continueront à avancer séparément, au risque de s’effriter davantage et de s’éloigner par-là des aspirations populaires. Ce qui permet déjà au pouvoir de fait que représente aujourd’hui le commandement de l’armée de se sentir galvanisé et d’essayer d’imposer sa feuille de route, tout en durcissant le ton, comme on le sent dans les termes utilisés dans le discours prononcé ce mardi.

S. N.

Comment (29)

    lhadi
    20 juin 2019 - 1 h 53 min

    Il est quasiment certains d’aboutir à l’affirmation de l’existence d’un courant « anarchiste » qui veut verrouiller toute possibilité d’accession au pouvoir par la voie des élections libres, transparentes et démocratiques. Cela avec pour corollaire de cristalliser la polarisation de la tension et des mécontentements populaires contre le système en multipliant les possibilités d’une prise de pouvoir par le chaos.

    Si je leur retourne le mot de Louis XIV qui déclara :  » l’Etat, c’est moi ! , Ils disent : la démocratie c’est nous !

    Non, la démocratie, c’est tout le monde.

    La rue manifestante n’est pas porteuse de légitimité politique car elle est interprétée comme ne représentant que des groupes particuliers.

    La République institutionnelle, au contraire, incarne l’ensemble des citoyens, et doit garantir leur droit à l’utilisation privée des rues. C’est ce « tout le monde » abstrait qui donne à la République sa légitimité et que les manifestations de rue ne peuvent jamais représenter ; et c’est au nom de la défense du droit de « tout le monde » à utiliser la rue que celle-ci doit être mise sous surveillance.

    En effent ils ne représentent que des groupes alors que la République représente tout un peuple..

    Face aux dispositifs de délegitimation de la rue, on trouve dans les rituels et liturgies républicains des moyens de diffuser la croyance en une adéquation entre la pratique du pouvoir républicain et la volonté du peuple tout entier.

    L’élection des gouvernants au « suffrage universel  » est un moyen d’organiser l’expression de la volonté politique de la population. Lieu de l’émission individuelle d’une préférence parmi une liste de gouvernants potentiels, l’urne devient dans le discours républicain le moyen unique de production de la volonté générale.

    Ils ne demandent pas la République ! elle est proclamée. Le suffrage universel ! il a été pleinement admis et pratiqué. Que veulent-ils donc ? On le sait maintenant : ils veulent l’anarchie, l’incendie !

    C’est l’existence du suffrage universel qui permet alors aux républicains d’interpréter « le hirak » comme une pure agression contre l’ordre constitutionnel .

    La logique du gouvernement représentatif rend l’utilisation de la rue irrationnelle , incompréhensible. Ce que je résume par cette question : quelle peut bien être la fonction et surtout la légitimité de la manifestation des lors que le suffrage universel et les lois démocratiques constitue un cadre légal dans lequel chacun peut manifester sa pensée et se faire entendre ?

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      bouyacine boub
      25 juin 2019 - 11 h 10 min

      à mon humble avis lorsque l’on voit des quidams qui n’ont
      ni foi ni loi ni conscience aucune;qui hurlent avec les loups pleurent avec le berger tels les sieurs Makri ;Djaballah…
      on est sur qu’il ne sortira rien de leur union et on est sur qu’ils seront pires que le FLN et le RND.Essayez de trouver le montage qu’a fait Makri pour montrer qu’il a marché avec le HIRAK et vous comprendrez se quoi il est capable.

    Digage!
    19 juin 2019 - 21 h 00 min

    La photo représente exactement la réalité de l’Algérie :
    Que des hommes.
    Mal fringués, avec des costumes turcs mal taillés, et qui brillent.
    Des regard de psychopathes, On sent une profonde richesse intellectuelle.
    Au milieu un Cheikh avec sa gandoura et sa barbe pour servir d’intermédiaire ( rénuméré) avec Dieu
    C’est bon , on est parés pour coloniser la planète Mars.

    Algerien
    19 juin 2019 - 19 h 57 min

    La grande majoriter du peuple algerien et conservateur et refuse la laiciter

    Anonyme
    19 juin 2019 - 19 h 39 min

    Cette alliance autour du FFS ne regroupe que des appareils politiques sans grande représentativité à l’image du PT, du RCD ou du MDS. Leurs locaux, lorsqu’ils existent, sont déserts faute de militants dans la majorité des chefs lieux de wilayas et des communes. Ces appareils politiques sont totalement discrédité surtout par leurs fondateurs : résidents à l’étranger et fructifiant leur business d’export, s’affichant avec les ennemis de l’Algérie comme BHL ou M’Henni, prônant un socialisme que plus personne ne souhaite dans le monde, partisans de San Egidio et du qui tue qui, … Quand aux autres partis, l’Algérie d’aujourd’hui est ce qu’ils en ont fait avec une impunité intolérable. Tous ces partis doivent disparaître et laisser la place à d’autres.

    De toutes les façons ...
    19 juin 2019 - 18 h 42 min

    …l’affaire est entendue. C’est au tout début du Hirak que le commandement militaire avait annoncé la couleur par le biais du sieur Saïdani (sic) « Le commandement militaire, pas touche » !
    Les deux ailes de notre opposition molle la joue comme au tiercé. Au lieu de se concerter pour se renforcer mutuellement, ils misent, chacun de son côté, comme d’habitude, sur le cheval qu’ils estiment être le gagnant pour se placer pour l’avenir. Plus politiciens que ces gens là, tu meurs !

    Bof
    19 juin 2019 - 18 h 40 min

    A ceux qui parlent du « peuple algérien », seul qui décide. Réveillez-vous ! Le peuple algérien n’est pas une entité virtuelle apolitique. Il est traversé par des courants idéologiques et politiques.
    Oui il ya 2 gros courants, le courant islamo-conservateur et le courant démocrate Laïc.
    + Un 3e courant cachiriste qui bouffe à tous les râteliers du Pouvoir.
    Il était temps que le courant démocrate sorte de l’ombre et ose enfin affirmer son existence. Avec la Laïcité assumée et sans complexe comme doctrine.
    Au peuple de choisir à travers des élections transparentes sur la base de programmes et pas sur la base des zaouias et des arouchs du moyen-âge.

      Algerien
      19 juin 2019 - 19 h 47 min

      Le peuple algérien est conservateur dans sa grande majorité le laïque c’est juste les Kabyles et je suis kabyle et je suis contre la laïcité car je suis un conservateur le peuple algérien de base est très conservateur

    Kirichi
    19 juin 2019 - 15 h 57 min

    La grande majorité du peuple algérien est de tendance politique arabo-socialo-musulman.

    mohblida16000
    19 juin 2019 - 14 h 48 min

    Benflis l’opportuniste avec cet agent turc Mokri.. Benflis a été ministre de la justice en 1989, premier ministre de Boutef en 2001, aucune crédibilité. en plus Bouteflika savait en 2003 que Benflis était aussi un homme facile a manipuler, aucun charisme, aucune crédibilité, aucun courage.

    peut etre que Benflis pense que les BTS a la tète de l armée vont aider a être president.

      Algerien Pur Et Dur
      20 juin 2019 - 3 h 16 min

      Je ne suis pas un fan de Benflis et pas pour les meme raisons, toutes fausses d’ailleurs, et encore moins de l’etrange nom de son parti qui n’evoque pas l’Algerie. Mais avec des commentaires regionalistes comme le tien qui trahissent tes origines, on n’est pas pres de sortir de l’auberge. Le BTS au moins n’a pas dilapide des centaines de milliards de dollars laissant le pays sur le carreau. La preuve, Batna est la seule grande ville du pays qui n’ a encore qu’une seule destination internationale et hebdomadaire et pas de tramway. Compare ca a des villes de moindre envergure dont je tairai le nom pour ne pas passer pour un regionaliste comme toi.

    karimdz
    19 juin 2019 - 13 h 09 min

    Courants ou pas, c’est le peuple algérien qui au final, choisira ses élus et personne d’autre ne leur imposera telle ou telle sensibilité. Il se peut qu’il rejette ce panel de l’opposition, ce qui ne serait pas une surprise, il faut des gens nouveaux, intègres, pas du déjà vu.

    L’heure est à la mise en place d’un mécanisme de transition qui assura l’alternative démocratique de notre pays.Les algériens sont majeurs et lucides, ils feront le bon choix.

      Elephant Man k
      19 juin 2019 - 22 h 48 min

      @Karimdz
      Transition = chaos les exemples Irak et actuellement Libye sont parlants non ??!! N’ont-ils pas tenter en Syrie le gouvernement de transition afin de faire tomber le Président Bachar Al Assad …..

    Karamazov
    19 juin 2019 - 11 h 54 min

    « Ce qui permet déjà au pouvoir de fait que représente aujourd’hui le commandement de l’armée de se sentir galvanisé et d’essayer d’imposer sa feuille de route, tout en durcissant le ton, comme on le sent dans les termes utilisés dans le discours prononcé ce mardi. »

    Comme si la position de Larmi découlait des élucubrations de ces hurluberlus.

    C’est la seule organisation, partie, intervenant, appelez-là comme vous voudriez , qui soit un tant-soit-peu non seulement cohérente mais qui a les moyens de ses ambitions.

    Heureusement qu’elle est là d’ailleurs pour baliser le chemin, même si on n’en sait pas plus où il va.

    Il y a une raison à cela : d’un coté nous avons à faire à une organisation hiérarchisée qui obéit à une doctrine et à un objectif d’avance fixés. Et de l’autre nous voyons une flopée de troupeaux antagoniques à finalités opposées.

    Je ne vois pas ce qu’on pourrait attendre d’autre qui sortira de cette marmelade. Aucune partie n’est en mesure de dégager une majorité pour gouverner : ce qui ouvre la voie à toutes les combines et aux manigances les plus sordides à supposer qu’on arrive à un compromis.

    Soyons réaliste, il faut éliminer d’emblée le « Camp démocrate » qui s’est trompé de société et qui resquille dans le paysage politique.

    Il ne reste que les tangos et les conservateurs qui représentent en vérité la société dans toutes ses composantes.

    Les tangos et les conservateurs ça ne vous dit rien ? Il n’y a pas comme un air de déjà vu ? FLNTAJMPARND ?

    Vouala pourquoi on n’ arrête pas nouzôtres Abou Stroff , Zaatar et moua de vous dire que les chats ne font que des chatons et les chiens que des chiots et que vous pouvez couver un cailloux des années il n’en sortira jamais un poussin.

    Kheltouha kima t’hebou , vous n’obtiendrez, au mieux, que des clones ou des avatars de ce que notre société a produit depwi swassatdou.

    Zaatar
    19 juin 2019 - 10 h 18 min

    Zaama deux courants qui vont renverser la table. Deux courants qui vont radicalement transformer nos idées et nos façons de penser. Deux courants qui vont ériger, soit l’un soit l’autre, une nouvelle architecture de société. Alors moi je dis, tout dépend du potentiel. Mais surtout de la conductivité électrique de la société, ou de sa résistance (l’une est l’inverse de l’autre en électricité, c’est du pareil au même). On devrait mesurer cela, pour ceux qui connaissent le domaine à la tension de claquage. Vous devinez non? Un courant qui n’a pas d’électrons n’est pas un courant. Or chacun de ces courants sont des courants vagabonds, la société ne les voit même pas passer car elle a ses propres électrons… par conséquent on peut affirmer que la tension de claquage est quasi infinie… tu veux réformer la société? vas y et bon courage.

    Karamazov
    19 juin 2019 - 9 h 42 min

    Iben moua je pense que ces deux courants même s’ils ont plus de légalité que de légitimité peuvent prétendre du moins autant que n’importe qui à un droit de citer parmi tous ceux qui se disent représentants du peuple. Même s’ils ne défendent que leurs zaouias.

    D’ailleurs il n’y a pas que deux courants mais trois . Car en plus des partis politiques et personnalités embarquées il y a les auto-désignés « société civile » et le Hirak qui n’a pas dit son dernier mot pour l’instant. Et je ne parle pas des organisations héritières qui commencent à s’impliquer.

    A ceux-là il faut rajouter les resquilleurs qui comme Il Professore , Si Qeddour, Y.B , y rajoutent ce qu’ils peuvent de m… pour frelater encore plus la composition du dermier où le Hirak nous a mis.

    Enfin je rappellerai que dès l’entame nous autres Zaatar , Abou Stroff et moua nous vous avons toujours dit que cette société ne pourra produire que des hommes qui vont la conforter et non des hommes qui vont la transformer.

    Pour moua tant qu’on aura pas pris conscience que hadak houa leqmech on continuera à traire des boeufs.

    Nous avons un problème de culture et de société , Notre Il Professore aurait pu commencer de nous instruire sur cet aspect là qui est une donnée a  donnée  de base essentielle et irréfutable qui devrait servir de point de départ à tout raisonnement ayant la prétention de proposer des solutions. Au lieu de se perdre dans des divagations sur des abstractions qui faussent la vision , c’est cette réalité sociologique qu’il eût fallu analyser pour faire des propositions. La description devait commencer par l’analyse de la société réelle au lieu de considérer les fantasmes du hirak comme des vérités.

    En vous rappelant qu’il y a quelques siècles les mêmes fantasmes ont inversé l’analyse comme aujourd’hui et ont donné la religion. Et à voir ce qui se fait , les salates , les fatiha , pendant les rencontres tout laisse croire qu’on y coupera pas non plus cette foi aussi.

    MELLO
    19 juin 2019 - 9 h 27 min

    Paradoxalement , vous soulevez deux problèmes qui se diluent l’un dans l’autre. En effet , la CONSTITUTION DE 1989 reste la plus a même , de répondre a la situation actuelle . Mais , le cheminement de l’histoire ne peut nous renvoyer a son application . Ceux qui l’ont bafouée , en accordant des agréments aux partis islamistes ou culturels , sont toujours dans la régence. Ils savaient tres bien ce qu’ils programmaient . Vous ne devez pas ignorer que les deux décennies noires et toutes les consequences etaient le fruit des laboratoires du cabinet noir. Aujourd’hui , il est grand temps de stopper cette déviance politicienne par la mise au placard , et du FLN , et de tous ces partis islamistes qui empoisonnent la vie.
    La participation des autres partis politiques , aux différentes élections , leur a permis de voir de l’intérieur et devoiler toutes les malversations et affaires louches des renégats . La doctrine spirituelle du grand temoin qu’est Tauler est bien veridique , non ?

    Anonyme
    19 juin 2019 - 8 h 10 min

    Cette brochette d’islamo-conservateurs ne sont pas l’opposition,ni le mouvement citoyen.En réalité ce sont les plus fidèles soutiens du système ou le système lui-même depuis 1962.Mais que fait le sympathique Bahbouh dans ce panier de crabes?

    Djazaïri
    19 juin 2019 - 7 h 58 min

    En résumé rien de nouveau, un courant d’opposants au régime et un courant des soutiens habituels du régime adeptes du « changement dans la continuité »

    Zaatar
    19 juin 2019 - 7 h 46 min

    Tous les visages sur la photo de l’article font peur…

    Pr Nadji Khaoua
    19 juin 2019 - 6 h 07 min

    Pour essayer d’eclairer les degrés de concordance avec la nature et l’acuité de la crise du système de pouvoir en vue de dépasser ce dernier et d’en construire un nouveau plus apte à mettre les bases d’un État de Droit, prélude à un État Moderne, essayons de définir les acteurs des deux tendances.
    1 – Ces deux tendances sont formées par
    une majorité absolue d’organisations
    politiques qui ont leur source d’agrément
    dans le dépassement fait contre la Constitution de 1989.
    Cette dernière stipule clairement dans ses
    articles qu’aucun parti religieux ou culturel
    ne peut être agreer.
    2 – Ces deux tendances ont vécues et accompagner la descente aux enfers du
    système politique, sans jamais oser critiquer et remettre en cause publiquement les responsables clairement
    identifier de ce système.
    3 – Ces partis politiques ont tous accepter
    de jouer les jeux de ce système de pouvoir au moins depuis 1999 a février 2019.
    Ils ont accepter tous de jouer le rôle de
    vitrine politique en acceptent d’avoir des
    représentant dits «élus» dans les «assemblées» mensongerement électives
    dont le rôle était de donner une couverture
    démocratique au système politique agonisant.
    Pour ces raisons, ces dits «partis» doivent
    être dissous.
    De nouvelles règles de création et d’agrément des futurs partis politiques doivent être définies par une Nouvelle Constitution.
    Le Projet de cette nouvelle Constitution doit mentionner que :
    A – Le sigle «FLN» fait parti du patrimoine de l’Algérie. Il ne peut être utiliser pour nommer un parti politique.
    B – La religion ne peut être instrumentaliser
    Pour créer un parti politique selon l’adage
    «La terre est a tous; la foi est a Dieu».
    C – Le financement des partis politiques est du ressort stricte de leurs militants.
    Les finances publics ne peuvent contribuer au financement des partis politiques.
    Seul une contribution financière publique
    peut être envisager pour rembourser une
    partie des frais des campagnes électorales
    au prorata des candidats effectivement élus au nom de chaque parti agreer.

    Pr Nadji Khaoua
    Enseignant, chercheur.

      Jugurthinum
      19 juin 2019 - 7 h 19 min

      (…) Vous tirez sur tous les partis sans exception, aviez-vous entendu feu Ait Ahmed qui disait qu’il se faisait violence en participant aux différentes élections surtout municipales car le pouvoir, qu’il n’a jamais cessé de critiquer depuis le coup d’état contre la première constitution de 1963, lui a tendu un piège car un parti qui n’a plus de sièges ou d’élus est voué à la disparition , mais les élus communaux en Kabylie sont de vrais élus votés par le peuple car dans ces wilayas , il n’y a jamais eu de bourrage d’urnes car les populations sont démocrates depuis des siècles avec leur système de tajmaith. Parmi les deux tendances, le FFS, le PST, le MDS, la LAADH n’ont jamais courbé l’échine au pouvoir tandis que l’autre tendance a accompagné, siégé dans toutes les conférences, dans les gouvernements, assemblées préfabriqués par le pouvoir surtout de bouteflika. Il s’agit en réalité de deux idéologies dont l’une est démocrate et progressiste et l’autre islamiste et rétrograde dans laquelle le vieux soldat Benflis attend des dividendes. Y aura pas d’ententes ni d’avancée en Algerie car le peuple va se heurter à ces deux courants dont la seule entente qui pourra y surgir consiste en l’instauration du fédéralisme en Algerie où chaque federation aura droit de regard sur le système éducatif à suivre, les langues à enseigner, le mode de gestion à adopter en ayant en commun une seule Armée et un seul ministre des affaires étrangères. Et les exemples de fédéralismes positifs dans le monde développé ne manquent pas.

        Algerien
        19 juin 2019 - 19 h 55 min

        La laddh a etait financer par la ned une ong de la cia il ont eux aussi trahi le peuple comme le fln de boutef

      Anonyme
      19 juin 2019 - 9 h 11 min

      Décidément Professeur, vous en avez après le passé composé. Vous le détestez à ce point? jugez en:
      – Ces deux tendances ont vécues et « accompagner »: « accompagné » (vécues : vécue)
      – les responsables clairement « identifier » de ce système: « identifiés » (ici c’est un adjectif qualificatif qui s’accorde en genre et en nombre).
      – Ces partis politiques ont tous « accepter »: « accepté »
      – Ils ont « accepter » tous de jouer le rôle: « accepté »
      – Il ne peut être « utiliser »: « utilisé ».
      – La religion ne peut être « instrumentaliser »: « instrumentalisée »
      – La terre est « a » tous; la foi est « a » Dieu: »à », « à »
      – Seul une contribution financière publique
      peut être « envisager »: « envisagée »
      – effectivement élus au nom de chaque parti « agreer » : « agréé ».

        Zombretto
        19 juin 2019 - 15 h 59 min

        @Anonyme :
        Il ne faut pas chercher la petite bête orthographique dans les commentaires car sinon tu vas t’embourber dedans jusqu’au cou. Il y a de nombreuses raisons qui font qu’on commet des fautes. Souvent l’auteur ne maîtrise pas assez bien le français, et c’est déjà très bien qu’il puisse écrire un petit texte compréhensible, même s’il est criblé de fautes d’orthographe ou de frappe.
        Il y a aussi souvent un problème de « correcteur » automatique intégré dans le téléphone ou l’ordinateur du commentateur, et il y a aussi les simples fautes de phrapppe.
        Et puisque tu corriges les gens, voyons donc ton propre poste : tu as « corrigé » “vécues” en “vécue” alors que ça devrait être “vécu”.

          Anonyme
          19 juin 2019 - 17 h 46 min

          T’en as trouvé une, bravo, y en aurait pas d’autres?

          Anonyme
          19 juin 2019 - 19 h 30 min

          Ça me rappelle une vieille blague du temps de la colonisation. Trois ouvriers algériens vont dans une boulangerie tenue par une française. Ils veulent acheter un kilog de pain. Le premier dit,
          – Donnez un litre de pain, madame.
          Comme elle ne comprend pas, le deuxième dit:
          – Lui parle pas bien franci. Donnez un mètre de pain ya madame.
          Le troisième intervient, honteux de l’ignorance de ses camarades :
          – Hechemtouna ya la3reb ! Wekhrou, wekhrou, khelliwni nehder m3aha anaya. Ya madam, donni un kilomètre de pain sivoupli.

          Anonyme
          20 juin 2019 - 6 h 54 min

          @zombretto,
          je crois que bon nombre ici ont compris mon commentaire correctif, sauf toi, même si ton commentaire en fait y adhère aussi à la même philosophie, sauf que toi tu l’ignores. tu as raison, on n’est pas là pour corriger les fautes, encore moins y faire attention, sauf que cet état d’esprit va dans le même sens que la signature du commentaire. Signer son commentaire par Professeur, enseignant Chercheur c’est pour démontrer quelque chose ou prêter à quelque chose. et ce quelque chose ne va pas bien du tout avec le tas de fautes d’orthographes. Autrement, tout est normal mon grand. bien à toi.

          Santa Claus
          21 juin 2019 - 10 h 48 min

          dans ce cas précis, je pense qu' »anonyme » a raison de relever les fautes d’orthographe du prof.
          en effet, mister khaoua utilise son titre de prof comme argument d’autorité. or, ses commentaires ne dépassent généralement pas les « lieux communs » que nous pouvons entendre dans n’importe quel « café maure ».
          PS: je pense qu’il aurait plus judicieux pour monsieur khaoua de se contenter de commenter sans essayer de nous émerveiller avec son titre de prof.

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