Dialogue national : l’Alternative démocratique pose ses conditions

22 Fév Alternative
Réunion aujourd'hui au siège du RCD des démocrates. PPAgency

Par Mounir Serraï Le bloc politique des démocrates, organisé dans ce qui est appelé l’Alternative démocratique, pose ses conditions pour un dialogue sérieux de sortie de crise. Réunis aujourd’hui au siège du RCD, les partis membres de l’Alternative démocratique estiment que «le soulèvement du 22 février porte en lui une lame de fond de la volonté de recouvrer la souveraineté populaire et la construction d’un Etat de droit».

«En proposant une transition démocratique à travers un processus constituant souverain, les partis, les organisations et les personnalités qui ont signé le pacte pour une véritable transition démocratique, le 26 juin 2019, ouvrent la seule perspective possible pour donner la parole au peuple afin qu’il puisse choisir démocratiquement la forme et le contenu des institutions qu’il souhaite mettre en place et rejettent toutes les tentatives d’imposer une élection présidentielle qui vise à sauver le régime en place», ajoutent-ils, considérant que «c’est la condition pour garantir les libertés fondamentales, une justice indépendante, l’égalité en droits entre les hommes et les femmes, les droits socio-économiques et consacrer l’alternance démocratique à tous les niveaux».

«La période de transition est ainsi le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine. Nous, signataires du pacte pour l’alternative démocratique, réaffirmons qu’aucune initiative politique de quelque nature qu’elle soit et aucun dialogue politique ne sont viables sans la satisfaction des exigences suivantes : la libération des détenus politiques et d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique, l’arrêt immédiat du dispositif répressif et de l’instrumentalisation de la justice, le départ du régime et de ses symboles», précisent-ils, affirmant qu’aujourd’hui déjà, «à l’actif du mouvement on compte plusieurs actions sur le terrain». «Des actions sectorielles, des débats, des forums ou des comités voient le jour. Il est essentiel qu’elles trouvent des espaces de débats communs», poursuivent-ils dans leur déclaration.

Les partis signataires du pacte pour l’alternative démocratique, à savoir le RCD, le FFS, le PT, le PLD, le PST, le MDS et l’UCP, appellent ainsi «les forces patriotiques, démocratiques et sociales, qui aspirent à faire valoir les revendications légitimes du peuple algérien et faire aboutir ses exigences révolutionnaires, à s’inscrire activement dans notre effort à entretenir l’espoir et à imposer une alternative démocratique». Aussi appellent-ils à une convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique pour le 31 août 2019.

M. S.

Comment (39)

    Zaatar
    23 juillet 2019 - 5 h 19 min

    Alternative démocratique? Vous la voyez vous? Moi je vois ‘H’mida  » changer de tenue. On est en été, et il arbore un tee-shirt classe avec un pantalon et des chaussures assortis. Pensez vous… un baril a près de 70 dollars et une production qui peut atteindre les 2 millions de barils-jours et on va lâcher l’affaire comme ça ? Ma parole vous tentez encore votre pouce. Une chose pour moi est certaine, s’il faut aller jusqu’au pourrissement de la situation avec toutes les conséquences que cela induit, H’mida n’hésitera pas un seul instant… d’ailleurs on en a déjà les prémices, d’antant plus que ceux qui réclament ou propose l’alternative démocratique, le font dans l’espoir de remplir de leurs sacs de dollars… eh oui, on n’échappe pas à sa nature pardi…

      MELLO
      23 juillet 2019 - 17 h 44 min

      On a comme l’impression que ce vent souffle d’El Mouradia , même si maintenant on pourrait parler d’une brise de mer venue de Zeralda.

    Dahdouh
    23 juillet 2019 - 0 h 47 min

    Ces messieurs « démocrates » de bonne famille sont majoritaires dans les médias mais infiniment minoritaires parmi le peuple.

    lamon
    22 juillet 2019 - 18 h 51 min

    il faut admettre en algérie qu’il a eu toujours des problèmes de déconnection entre les gens au Pouvoir et le peuple un tout petit exemple récent  » les supporteurs des verts livrés a eux même en egypte avec l’absence totale de nos autorités, cette politique algérienne a amener le pays a la dérivé, ils sont toujours innocents, ils n’ont rien fait toujours fut le cas que se soit a l’intérieur du pays où dans la diplomatie, ils prennent jamais une position toujours de l’hypocrisie regarder en lybie on les comprends vraiment pareille avec la palestine etc…parielle avec nos ressortissants en étranger très mal défendu pareille pour l’économie OMC etc..l’algérie est très mal défendue pareille le FMI qui nous cesse de nous nous mettre de l’huile pareille dans les autres négociation avec des firmes de pétrol et autres…on veut qu’ils partent et qui laissent les vrais algériens défendre leurs droits et être respectés.

    Double zéros pointé pour ces gus
    22 juillet 2019 - 18 h 43 min

    La bande des pieds nickelés.
    Plus racistes que ces saltimbanques ça n’existe pas.

    Anonyme
    22 juillet 2019 - 17 h 51 min

    Le peuple Algérien avance sur tous les fronts de la pensée politique, économique, sociologique et nos politiques professionnels font sur sur-place. Leurs haut-parleurs médiatiques continuent de traiter les algériens comme des retardés. Il suffit qu’on colle l’adjective « Démocrate » a ce groupe pour croire que tout cet arc en ciel politique et idéologique est attaché au choix du peuple même si ce dernier décide de ne pas les sélectionner et qu’ils respecteront ce choix quel qu’il soit. Personnellement je crois qu’ils vont continuer à « paternalister » ce peuple jusqu’à qu’il fasse le bon choix tel que définie par cette « dictature démocratique ».
    Ce qui m’intrigue le plus est le rôle de plus en plus dominant du « Gourou du Samedi » sur ce groupe. Après ses réunions secrètes à Paris, il s’envole au Canada et lance « Vive le Québec libre » à la De Gaulle ». Utilisant la phrase « le Canada et le Québec » révèle beaucoup de choses en psychiatrie. Le Gourou a utilisé l’expression : « processus constituant souverain” avant la déclaration du groupe. C’est trop lourd pour mettre ça sur le compte d’une coïncidence.
    Pourquoi je m’attaque aux idées de ce gourou et ses semblables ? Tout simplement parce que je crois profondément qu’ils ne sont pas honnêtes avec le peuple algérien et qu’ils appartiennent à la même « 3isabaa » diviseur du peuple pour le maintenir sous leur domination.
    Ce Gourou et ses semblables n’ont jamais crue et ne croit pas à l’unité du peuple scellée par ses lutes, ses sacrifices et ses souffrances à travers les temps.
    Ce peuple n’at-il pas prouvé son unicité pendant la révolution armée ? Ce gourou doit demander aux gens qui étaient dans les grandes villes avant l’indépendance comment ils vivaient leurs différences régionales. Il aurait dû aller lire la pancarte collée au mur de Serkadji et qui liste les noms des condamnés à morts et leurs lieux de naissance. Il aurait dû faire ça dès qu’il a quitté son village.
    Depuis l’indépendance lui et ses semblables ne cessent de développer une idéologie de division en allant tripoter et falsifier l’Histoire tout en rêvant d’être introniser prince régional à défaut de roi national. Les soubassements de cette idiologie coïncident trop avec les stratégies développées par les « Think tanks » militaires et civiles de l’Algérie française depuis 1830 à nos jours.
    Le peuple les a déroutés cette fois -ci. Ils ne revenaient pas en voyant les signes intangibles de son unicité avec les slogans « Khawa-khawa ». Les marches et manifestations dans la Kabylie ou la majorité silencieuse s’est exprimée enfin tout en leur explosant à la figure l’unicité du peuple encore une fois. Les mauvaises habitudes « die hard ». Ce gourou continue à éjecter son venin. La dernière d’il y a quelques semaines ; il « révélait » à son audience que le « grand » Kamal Daoud lui a « confirmé » que les Algériens ont été « abreuvés à l’anti-kabylisme » depuis l’indépendance. Quel virus de division, quelle référence et quelle belle stratégie de victimisation !
    Un petit conseil a ce groupe : écouter bien ce peuple, aider le à réaliser son rêve ; celui de choisir librement ses leaders. Ne poser pas d’embuches aux solutions permettant d’atteindre cet objectif au plus vite possible et au moindre cout. Finalement cessaient de vous prendre pour des tutelles de ce formidable peuple SVP.

      Chelabi
      22 juillet 2019 - 20 h 54 min

      Je n’ai rien compris.
      Gourou, Québec Canada, tutelle, C’est carrément le language code des sectes. Du pur ésotérisme. Évidemment si tu es dans la 4e dimension on ne peut pas t’atteindre Maître!!!

    Anonyme
    22 juillet 2019 - 16 h 35 min

    ou je n ai pas bien vu ou ce n est écrit que L ARMER DOIS SE RETIRER DE RETIRER DE VIE POLITIQUE c est la première condition toutes les autres en dépendent
    vous essayez de nous rouler dans la farine en oubliant sciemment d aborder le rôle de l armer
    On a pas besoin de général cacher sous pupitre
    I impossible d appliquer la démocratie si l armer dicte les lois ou la conduite du peuple

    Malik Hamadache
    22 juillet 2019 - 13 h 00 min

    Salut cher compatriote @MELLO .

    D’abord je n’ai jamais dit ,et à aucun moment ,que l’Alternative Démocratique s’est écartée des revendications du hirak. Moi je parle simplement de la perte de temps qui est mis par le camp dit démocratique à proposer sa propre feuille de route , claire, en référence aux différents points importants que j’ai cité dans mon post plus bas. Sur quel points précis discutent les partis de l’Alternative Démocratique ? Quel est son avis sur les point que j’ai soulévé. A mon avis,c’est plus important de préparer sa propre feuille de route d’une manière claire pour ensuite la discutée avec les autres forces politique ! Or jusqu’à présent , on continue à tourner en rond , à essayer de faire mieux que « le Forum Civil pour le changement » , alors que le pouvoir est au ange, il jouit quand qu’il voit que ce qu’on appelle « l’opposition » se fait se fragilise et se fait concurrence dans ses rangs. L’Alternative Démocratique ne doit plus se focalise sur ce que veut l’autre camp. On ne doit plus s’occuper de ce Forum Civil instrumentalisé par le pouvoir (c’est sûr car le pouvoir est d’accord avec ses décisions du 6 juillet 2019) et on doit s’occuper de nos propositions. Moi, je suis juste déçu que l’Alternative démocratique soit tombée dans le jeu macabre de division voulu par le pouvoir et qu’elle n’ait pas choisi l’offensive à partir de ces propres rangs. D’ailleurs sa prochaine réunion est prévue pour le 30 Août 2019. Pourquoi si loin ?? Je suis encore étonné que la feuille de route (ou plate-forme) détaillée sur des point précis (comme je l’ai proposé moi par exemple sachant que ce ne sont pas paroles d’évangiles) ne soit pas encore publiée ! En dehors de déclarations à caractère général (certes importantes) ou encore des critiques envers le pouvoir et le refus du système, il faut reconnaître que la feuille de route tarde à voir le jour. Il faut à tout prix de la tenaille, le piège dans laquelle nous a plongé Gaid Said et le pouvoir en initiant le « Forum civil pour le changement se desserre ou soit brisé . L’opposition s’est faite piégée par le pouvoir et j’espère que l’Alternative Démocratique ne va pas trop se cristalliser sur çà et ne consacrera pas trop de temps à ce parasitage politique.

    PS : Monsieur @Mello, concernant vos critiques sur la modification de certains articles la Constitution et pour votre penchant pour la Constituante, je connais la doxa politique et la position du FFS et de certains autres partis politique de gauche sur cette question (moi je suis un homme de gauche) et qui veulent à tout prix passer par une assemblée Constituante qui sera chargée de proposer une nouvelle Constitution. Je leur souhaite bien du courage, et si ils optent pour cette solution, je pense que d’ici deux à trois ans on ne verra pas le nez de la Constitution qui sortirait de cette Assemblée en raison des fractures idéologiques, culturelles, religieuses et linguistiques etc.. etc.. qui existe dans notre société ! Pour l’instant le hirak n’en parle pas de ces questions (et c’est tant mieux) et s’occupe plus du changement de système politique et du régime, du départ de el h’issaba, mais au moment des débats au sein de cette Assemblée çà va nécessairement ressortir. D’où ma proposition de soumettre la modification de la Constitution et la loi électoral au référendum populaire (article 7). C’est une nécessite d’avoir une Constitution modifiée rapidement car :
    a)- on ne peut pas aller à l’élection présidentielle (ou même les élections législatives) avec une Constitution hyper présidentielle qui ne garantie la séparation des pouvoirs.
    b)- l’Algérie ne peut pas se permettre d’attendre encore 2 à 3 ans pour avoir une nouvelle Constitution
    c/- il faut savoir que même la Constitution qui va sortir (si elle sorte) de l’Assemblée Constituante doit nécessairement être adoptée par référendum populaire. On revient encore à l’article 7 qui donne le pouvoir constituant au peuple ! Pourquoi attendre 3 ans pour mettre en application l’option référendaire ??

    Mes respects.

      MELLO
      22 juillet 2019 - 20 h 04 min

      Salut , Mr Hamadache,
      Je comprends aisément votre soucis d’en « découdre » le plus vite possible avec ce pouvoir . Néanmoins , ce rassemblement de partis et personnalités dans cette «  alternative démocratique » avait deja tenu une reunion avec la participation de Mr Rahabi en date du 25 Juin 2019. Pour plus de details , permettez moi de vous renvoyer a Algérie Patriotique du 26 Juin 2019 , rubrique ACTUALITE.
      De plus , une lecture attentive du present article vous révélera qu’on parle d’une période de transition a même de permettre un environnement adéquat au changement. La date du 31 Aout 2019
      Pour la Constituante , ce sera un passage obligé après la mise en oeuvre du changement de gouvernance. Si le hirak ne parle pas de divergences idéologiques , c’est parce que la priorité reste le DEPART DE CE POUVOIR. Mais tot ou tard , il faudrait crever l’abcès qui couve ce problème.
      Pour la date du 31 Aout 2019 , il est important de rechercher une adhésion plus massive aux préalables du dialogue ainsi que pour un pacte POLITIQUE de transition.
      Salutations,

    Karim
    22 juillet 2019 - 10 h 28 min

    Depuis quand la minorité décide à la place de la majorité ?

      Karim
      22 juillet 2019 - 14 h 14 min

      Depuis que la démocratie 2.0 est en place.
      C’est le nouveau modèle occidentale, les minorités riches et bruyantes font les lois et décident de ce qui est pouce up et pouce down!

        Je suis dubitatif? Il
        23 juillet 2019 - 9 h 58 min

        Quand je vois sur la photo cette bande « gas been », cela m’interpelle. Exemple, Me Zoubida Assoul qui est passée de Moutawana puis a Mr Ali Ghediri (qu’elle ne défend même pas!) puis maintenant s’acoquiner avec le RCD et le reste, on se dit qu’elle est son ossature politique. Même stratégie adoptée que le RCD, aucune cohérence, des girouettes inconsistantes, opportunistes en recherche d’un électorat par tout les moyens !!! Il un

      MELLO
      23 juillet 2019 - 9 h 49 min

      Tout comme ces medias minoritaires qui n’ont rien de medias publics, ces medias qui verrouillent toutes les activités de ces MILITANTS. Ils sont , peut être minoritaires, mais leurs idées sont majoritaires .
      2.0 ou 4.2 , la démocratie est unique , elle n’a pas de pointure ou de taille en fonction des individus.

    Karim
    22 juillet 2019 - 10 h 26 min

    Un géant aux pieds d’argile. Ce Segment politique avec trois ou quatre partis politiques les plus huppés parait-il (FFS-RCD-PT, etc…n’arrivent pas à rassembler à leur plateforme 1% de la population), eux qui se disent vaillants gardiens de la démocratie, de la liberté et des droits de l’homme osent avec ce qu’ils représentent exiger que le pays soit comme il le perçoivent et non comme le perçoit tout un peuple… Eh, c’est le peuple qui décide, soyons en sur ! vous perdez votre temps…

    Vroum Vroum ????..
    21 juillet 2019 - 23 h 05 min

    Salut a toi Karamazov … je crois que tu as soulevé la base théorique de la solution..Certes on est à la fin d’un cycle et le début du nouveau , ce qui est intéressant dans ton approche est la déprogramation difficile du cycle antérieur , dans lequel « on  » essai de recycler ce qui semble le plus potable de l’ancien dans le nouveau (cycle ) à venir … alors dans ce schéma on pourrait associer le meilleur de l’ancien au meilleur du nouveau qui reste à définir (elites nationale + elites Algeriennes expatriée ) , reste le cas de notre ANP et son État Major qui sont et ont toujours été le Pillier central qui veut toujours avoir un droit de regard sur l’ensemble sans interférer sur la gestion Économique du Pays . . Donc la nous sommes un pieds dans le Cycle antérieur et l’autre dans le nouveau Cycle , où ce qui devrait sortir du Hirak se fait attendre et essai de se construire et l’Etat Major refuse d’être snobé et que sa position lui échappe . . À mon avis et Analyse personnel , il semble qu’on est à un stade avancé , prénatale , où la naissance se fait par un jeu d’échec ou chacun avance son pion , il n’y aura pas échec et mat , mais solution Pragmatique , pour qu’aucune des deux parties (Hirak et État Major ) ne se sente perdant . . Cette fois on aura pas droit à l’erreur , mais obligé de réussir . . La Solution finale passera par une osmose totale entre Revendications du Hirak et État Major dont Mr Gaid Sallah le représentant devra lâcher du lest.. .Le Hirak doit aussi admettre le droit de regard de notre ANP et son État Major sur l’ensemble du Pays excepté la gestion Économique et sociale et Justice . . La Naissance est tres proche . .Merci pour ton Post Karamazov , on est dans le Syndromes entre deux Cycles , tu as mis le doigt sur le Syndrome . . Je partage totalement ton point de vu . .

    Anonyme
    21 juillet 2019 - 21 h 41 min

    Il n’ya plus de parti politique YETNAHAW GAA

    Droits Humains
    21 juillet 2019 - 20 h 51 min

    Les conditions des partis encore récemment appelés opposition, qui ne représentent qu’eux même, posent des conditions. Loukan ces gens là faisaient de la politique, ils auraient le courage d’affronter les urnes, mais bon allahghaleb.
    Sans aucune idée, en dehors du tribalisme inoculé par les néocoloniaux, ces partis vides veulent organiser un holdup démocratique.
    Merci qui ?????

      MELLO
      22 juillet 2019 - 8 h 50 min

      Merci les islamo-conservateurs qui ne guettent qu’un déficit démocratique pour pouvoir nous aiguillonner.
      Merci pour le refus de l’offre démocratique.

    Chibl
    21 juillet 2019 - 20 h 14 min

    Comme au Soudan les militaires algériens ne veulent pas entendre parler de transition démocratique et la raison est toute simple, si il y a démocratie au bout de ce HIRAK le peuple par le biais de son parlement aura un droit de regard sur le budget de l’armée et automatiquement sur les achats d’armement car il y a a boire et a manger dans ce domaine , ils ont peur de ce que nous allons découvrir comme argent dilapider au profit des étrangers et de quelques militaires haut gradés, même les pays fournisseurs ne veulent pas de ça.
    Moi je dis que le combat est long encore, mais il faut des initiatives.

    Anonyme
    21 juillet 2019 - 19 h 53 min

    La républiquette arabe a arrêté une stratégie qui désormais ne contemple plus la logique des quotas qui a fait de l’ «  » » opposition «  » » un appendice du régime .
    Ils tentent de faire oublier qu’ils ont participé à toutes les farces du régime criminel qui a même cadenassé la chambre de résonance, sans que cela n’ fait jamais gêné les demokhrates. 40 millions/ mois, sans parler des logements et autres services de la bonne famille révolutionnaire, me dit on est le coût du silence des députés, quand le petit peuple ne mange pas à sa faim

    chelabi
    21 juillet 2019 - 19 h 23 min

    Les partis politiques dits démocratiques doivent se garder d’injecter des revendications partisanes dans la plateforme du Hirak.
    Les revendications partisanes, telles que l’égalité hommes-femmes ou autres, doivent être discutées lors d’élections à venir. Et le peuple choisira en toute connaissance et en toute liberté.
    Pour l’instant, tous les partis doivent converger vers la plateforme du Hirak qui consiste à dire tout simplement: Système Dégage!
    Par système on entend: les hommes qui nous ont conduit dans cette impasse, les institutions qui ne remplissent pas leurs rôles et le système de gouvernance qui a permis la prédation en toute impunité.
    Maintenant, il y a la question de la transition.
    On s’entend tous qu’on est déjà en dehors de la constitution depuis au moins le 9 juillet 2019. Autrement dit, on est de fait en transition vers quelque chose de nouveau. L’ordre ancien étant légalement inopérant.. La seule question qui se pose désormais est la suivante: doit-on aller vers une transition de type assemblée constituante que semblent privilégier les partis dits démocratiques ou vers une transition courte?
    Au risque de ne pas plaire aux partis dits démocratiques, je leur dis qu’une assemblée constituante, même si elle a des vertus tangibles car elle rend la parole au peuple, elle présente néanmoins plusieurs inconvénients: elle est longue et peut être même très longue et elle a 90% de chances de ne pas aboutir si on doit discuter chaque point de la nouvelle constitution.
    En effet, nous avons des pratiques politiques un peu éloignées des canons démocratiques. Chacun veut imposer son point de vue et rarement on s’y plie à la règle de la majorité. Imaginez un instant qu’on veuille intégrer dans la nouvelle constitution le principe de l’égalité hommes-femmes, on aura au moins un an de discussions et on n’arrivera pas à un consensus. Idem pour la religion, la langue, et j’en passe et des meilleures.
    Une transition courte serait plus avantage. Comment faire? On peut réhabiliter la constitution de 1988 et lui adjoindre quelques articles de loi qu’on prendra dans la constitution de 2016 (e.g Thamazight second langue officielle). On aura ainsi une constitution fonctionnelle qui nous permettra d’asseoir les bases de la nouvelle république. Les améliorations constitutionnelles viendront après, lorsqu’on aura une APN et un Sénat vraiment démocratiques.
    Soyons donc solidaires et considérons l’intérêt général qui est de faire partir le dernier wagon de la smala des prédateurs.

      MELLO
      22 juillet 2019 - 9 h 05 min

      Une constitution ne se triture pas en enlevant ou en gardant tel ou tel article . La constitution représente la loi fondamentale d’un pays , elle porte en son sein le projet de société, le type de regime politique du pays , elle porte tout un arsenal d’articles qui doivent régenter la vie publique.
      A ce jour et depuis la première constitution Algérienne votée le 8 Septembre 1963 au cinema Atlas ( Magestic) par des représentants du parti unique FLN , rejetée d’ailleurs par Hocine Ait Ahmed et Mohammed Boudiaf ,
      aucune ne représente réellement la nature propre de l’Algérie , le peuple est toujours considéré , non pas comme citoyen , mais comme sujet.
      La vie d’un pays ne se résume pas a une année ou deux années , mais mieux vaut avoir une base saine que continuer a traficoter.

    Karim
    21 juillet 2019 - 19 h 02 min

    Je ne sais pas comment je devrais réagir!
    Il y a le drapeau de mon pays mais pas celui de mon ethnie!
    Ai-je le droit de douter de la bonne volonté de ces gens d’être rassembleur, même si mon ethnie est minoritaire?

      2ème république
      22 juillet 2019 - 5 h 35 min

      Ce qui est bien avec Karim, c’est qu’on est sûr de mettre un pouce vers le bas avant même d’avoir lu son message

    co5
    21 juillet 2019 - 18 h 55 min

    « l’Alternative démocratique pose ses conditions », toute honte bue ? c’est le peuple algérien qui a posé ses conditions un 22/02/2019 et pas des « dictateurs » de partis honnis par le mouvement populaire.
    la leçon donnée par BELMADI ET L’EQUIPE NATIONALE ils ne l’ont pas comprise ces restes de système obsolètes.

      chelabi
      21 juillet 2019 - 23 h 22 min

      le monoxyde de carbone (Co) avec un seul atome d’oxygène combiné à du carbone c’est déjà toxique et même mortel . Avoir 5 atomes d’oxygène combinés à du carbone (Co5), c’est la contamination radioactive à grande échelle garantie. Ya hafidh, Ya sattar.

    Essaid
    21 juillet 2019 - 17 h 47 min

    Encore une fois , les principes généraux (Excusez le terme) de l’histoire dont le plus fondamental : la roue de l’histoire tourne. Là on se retrouve de nouveau devant de constituer un front unique ( comme l’ont fait les hommes de Novembre 54 ) où seul l’objectif essentiel ,commun à toutes les franges de la société doit primer ,le reste est accessoire. Quand les forces démocratiques avaient fait front contre la mouvance terroriste ,ça a été réalisé en dehors « des programmes politiques propres ». Aujourd’hui l’histoire donne RDV à ces  » partillons – pas de vrais Partis » pour réaliser l’union sacrée pour l’objectif de ltoute les franges sociales (pas franges politiques) .Il est temps de dépasser les clivages politiques ,de mettre de coté les egos et ambitions personnelles et mettre l’Algérie au dessus de tout ,comme cela a été en 1992.
    Gloire à nos valeureux chouhadas.

    Djemel
    21 juillet 2019 - 17 h 30 min

    Comment sont financés les partis politiques? Des noms de partis politiques ont été cités dans les enquêtes de corruption.
    Pourquoi ces partis politiques ne parlent pas de ces personnes soupçonnées de corruption (Louh, Tliba…), mais qui ne sont pas inquiétées par la justice. On a beaucoup parlé de Said Bouteflika comme étant le chef de la bande. Or, il ne semble pas avoir été appelé par la justice même pas comme témoin. Pourquoi?

    Vangelis
    21 juillet 2019 - 16 h 42 min

    Attendez tout le monde se fourvoie en parlant dans le vide et en omettant de nommer la partie qui bloque toute l’Algérie.

    Les algériens se sont révoltés contre des pratiques opérées et réitérées depuis la nuit des temps. Ils sont arrivés par leur exigence de changement, à faire dégager quelques pontes qui comme chacun sait n’étaient que des marionnettes manipulées et préalablement cooptées par l’armée qui est la maître de la situation ancienne et future.

    Chaque semaine, ce n’est pas le chef de l’état intérimaire en contraire à la loi fondamentale qui parle aux algériens. Chaque jour ce n’est pas non plus le premier ministre et ses ministres illégitimes qui font des lois et prennent des décisions sans mandat. A contrario, c’est le chef de l’E.M qui donne des instructions aux institutions, si on peut les nommer ainsi tant elle fonctionne par téléphone, c’est encore lui qui menace les algériens et cerise sur le gâteau, il avoue explicitement qu’il ne veut pas entendre parler d’un état civil.

    Les hommes et femmes politiques n’ont que la parole pour dire leur opposition tant ils ont été marginalisés et décrédibilisés par le régime qui fonctionne toujours en dépit des manœuvres du genre, la hissaba.

    Cet E.M que n’aurait-il pas fait s’il avait voulu remettre de l’ordre dans le pays en se remettant en premier en cause car il est la cause de tout ce que vivent les algériens depuis la prétendue indépendance.

    Il ne veut rien entendre. Il bloque toute la situation et exige au contraire que les algériens se soumettent encore et toujours à ses désidérata. Le slogan yetna7aw ga3 prend toute sa signification tant que ces pontes restent à la manœuvre.

    Abou Stroff
    21 juillet 2019 - 16 h 06 min

    les soubresauts que nous vivons et la simple existence du « Forum Civil pour le Changement » d’une part et de « l’Alternative démocratique », d’autre part, montre clairement que nous sommes face à une lutte (à mort?) entre un monde ancien qui ne veut pas mourir et un monde nouveau qui ne parvient pas encore à naître.
    en d’autres termes, les algériens et les algériennes ne seront dorénavant plus matraqués par des discours creux où tout le monde, il est gentil, où tout le le monde, il est beau et où tout monde, il est musulman. les algériens et les algériennes devront, qu’ils le veuillent ou pas, choisir le projet de société qui sied le mieux à leurs intérêts bien compris.
    moralité de l’histoire: la décantation a commencé et les représentants du monde nouveau ont tout pour réussir à condition qu’ils ne se compromettent pas avec les représentants du monde ancien qui suinte l’archaïsme dans toute sa « splendeur ».

      Karamazov
      21 juillet 2019 - 17 h 51 min

      Iben moua j’aurais dit igzactma la même chose si les dernières données ne m’avaient pas poussé à mettre à jour mon âne-à-lyse :

       » les soubresauts que nous vivons et la simple existence du « Forum Civil pour le Changement » d’une part et de « l’Alternative démocratique », d’autre part, montre clairement que nous sommes face à une lutte (à mort?) « DANS » un monde ancien qui ne veut pas mourir  » Ipicitou .

      Rappelle-toua ce qu’on disait: un système archaïque comme le nôtre basé sur la répartition de la rente et la religion ne peut pas produire les conditions de son dépassement.

      Je pense donc que nous assistons tout simplement à la décomposition du monde ancien qui peine à quitter la table. Je crois que la définition de la crise selon Gramsci n’est plus applicable car non pas que le nouveau peine à émerger mais il n’y a pas de nouveau pour occuper sa place dans la dialectique même s’il est attendu comme Godot.

      C’est pour cette raison qu’on nous propose de prendre ce qui a de potable dans l’ancien pour créer autre chose dont rien ne nous prouve qu’il sera meilleur que le vieux.

      Il n’y a ni nouveau ni Sidi Khlifa qui entrerait en action. 3Lakhatar si nouveau il pouvait y avoir ce n’est pas les vieilleries androménopausées qui l’auraient produit mais le Hirak si tenté qu’il eût pu produire quoi que ce soit.

      C’est pour cette raison que faute d’alternative , ceux qui ont squatté sa place se débatte pour s’accrocher à la table.

      L’autre partie , le bras armé du système, essaie tant bien que mal de se recycler dans la nouvelle donne , qui bien entendu peine à se reconfigurer à cause du hirak qui lui incarne la rupture et qui se place dans la distorsion sans accoucher du nouveau.

        Abou Stroff
        22 juillet 2019 - 10 h 41 min

        et bien si nous reconnaissons que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne génère pas les conditions de son propre dépassement, autant faciliter le pourrissement de ce système en participant à l’exacerbation des contradictions du moment. après tout, si nous admettons que « la pourriture est le laboratoire de la vie » (K. M.), alors facilitons le pourrissement du système et agissons pour que même le caillou se transforme en poussin après avoir reçu la quantité de chaleur requise.

    MELLO
    21 juillet 2019 - 15 h 50 min

    S’étant , effectivement, peut enclin a discuter ou a partager et même a céder la gestion de nombreux domaines de la vie nationale , le pouvoir ou ce qui reste du pouvoir, s’est empêtré dans la contradiction supreme consistant a vouloir en même temps libérer et a régenter le pays comme il l’a fait depuis deja plus d’un demi siècle. Vouloir maintenir , a tout prix , cette contradiction exposerait l’Algérie et son peuple a un chaos perpétuel. Aujourd’hui , menacée dans son existence même, c’est en ce moment crucial que l’Algérie a besoin d’Alternatives politiques capables de la sortir de cette logique de crise qui nous mène vers l’impasse.
    Il est temps , grand temps de tirer les choses au clair , les revendications démocratiques ne peuvent pas être décrétées d’en haut , il faudrait secouer le cocotier. Ces revendications doivent émaner des forces qui sont réellement des forces démocratiques dont les préalables sont consignés dans ce pacte signé par les participants. C’est le minimum indispensable et juste le nécessaire a un changement de regime .

    Houari
    21 juillet 2019 - 15 h 40 min

    Où étaient-ils donc les partis politiques, si sages et intelligents aujourd’hui, pendant qu’on dépeçait l’Algérie?

      2ème république
      22 juillet 2019 - 6 h 20 min

      Certains de ces partis ont dénoncé le clan Bouteflika, ils ont été contre le changement de la constitution pour valider le 3ème mandat, contre le 4ème et 5ème mandat, ils ont dénoncé les milliards détournés de beaucoup de projets (Sonatrach, autoroute est-ouest, mosquée d’Alger etc…) mais…ces partis parlaient dans le vide car il n’y avait pas de justice, le parlement FLN-RND étant aux ordres, ils ne pouvaient pas exercer la moindre pression. Un seul homme avait le pouvoir d’arrêter tout ça, il ne l’a pas fait. Il a fait pire!! il a assuré la protection de cette bande et a même participé à la mascarade politique en soutenant le 3e, 4e, et 5e mandat!! Cet homme vous connaissez!! Ce n’est pas fini! Des gens comme vous continuent de protéger la bande en rejetant la responsabilité sur les partis…

    Malik Hamadache
    21 juillet 2019 - 15 h 14 min

    Bonjour chers compatriotes, l’heure est grave !!!

    Je suis arrivé à la conclusion que depuis que les partis politiques ont mis leur grain de sable, sournoisement et progressivement, dans le hirak, çà a complètement foiré ! Il aurait fallu que les partis politiques (leur chefs, leurs militants) s’impliquent mais en tant que citoyens comme les autres dans la société civile et le hirak. C’est aussi à des personnalités de renom, crédibles, probes, non encartés et non impliqués dans des responsabilités au sein de partis politiques existants actuellement, et ne faisant pas partie de la h’issabaa de se mettre au devant de la scène en tant de coordonnateur et porte-voix du hirak. Depuis qu’il y a les partis politiques dans la marmite du hirak, c’est la merde totale, la merde généralisée (pardon pour les expressions) ce qui vient retarder (voire même l’anéantir à jamais) le projet et l’objectif de la révolution citoyenne. C’est bien sûr valable aussi bien pour le pôle Forum Civil pour le Changement que pour celui de l’Alternative Démocratique !

    Les partis politiques ont réussi à faire ce que le pouvoir n’a pas pu réussir : diviser le hirak ! Pourquoi alors chercher en retard à établir des ponts entre les deux maintenant que la fracture est bien établie et consommée ? Les partis politiques sont certes utiles et incontournables c’est vrai, la démocratie le commande, mais là on doit savoir que notre seul objectif, le seul objectif du hirak est la construction d’un Etat de droit, d’une république libre et démocratique, de la consécration des libertés individuelles, de l’indépendance de la justice, de la répartition équitable des richesses de la nation, de la séparation des pouvoirs, et.. etc.. dont tout le monde pourra en bénéficier et donc profiter plus tard.

    Le Hirak devrait rappeler aux partis politiques que les luttes partisanes et idéologiques sont pour l’instant strictement interdites jusqu’à la victoire de la révolution. Ce n’est qu’après la victoire de la révolution que chacun pourra combatte pour son Président candidat, son programme, pour ses députés etc… etc.. ! Je pense que cette façon de procéder de part et d’autres est une grave erreur politique et je la considère comme une trahison vis à vis du hirak ! Il faut qu’on arrive à redresser en urgence la barre, sinon … »adieu veau, vache, cochon, couvée » comme s’est esclaffer la pôvre laitière de la fable de la Fontaine quand son pot de lait qu’elle transportait au dessus de sa tête … tomba et se fracasse par terre, grisée et excitée par les dividendes qu’elle engrangerai de la vente de son lait, fruit d’un grand et pénible labeur ! Mes respects cher compatriotes et bon courage pour le hirak !

    PS : je vous en supplie dîtes au partis politiques de se mettre en veilleuse pour le bien de tous ! Ils n’ont pas besoin de faire dans la surenchère politique, bien que je respecte beaucoup les avis de l’un ou l’autre des pôles qui se sont formés pour le malheur du hirak. Chacun aura besoin d’eux , des partis politiques mais plus tard ! Arrêtons le massacre de la division au grand jour car çà ne fait qu’arranger le pouvoir et Gaid Salah ! Je ne donne pas de leçon, je donne un avis !

      MELLO
      21 juillet 2019 - 18 h 28 min

      Avec tout le respect que je dois a celui qui a pris de son temps pour étaler ses idées et ses convictions , en l’occurence Mr Hammadache , démocratie oblige, mais je tiens a vous rappeler que le hirak , bien qu’il soit constitué de l’écrasante majorité dont j’en suis membre a part entière, a formulé son mot d’ordre qui est le changement total du régime , en d’autres termes: Yetnahaw gaa3 .
      Comme cette écrasante majorité ne peut pas aller dialoguer , car le dialogue est un passage obligé face a ceux qui continuent le verrouillage et l’étranglement de la société, il se trouve des personnalités militantes et VOLONTAIRES , parmi lesquels ceux émanant du hirak, qui se sont engagés a affronter ce pouvoir , mettant des garde-fous , comme conditions, au dialogue qui sont les points que vous avez énumérez, afin de satisfaire toutes, je dis bien toutes les revendications du hirak.
      Votre commentaire ne fait que rejoindre ce que ce pouvoir pense et vous vous le dites.
      En quoi l’alternative démocratique s’est écartée des revendications du hirak ? Salutations.

        Karamazov
        21 juillet 2019 - 18 h 54 min

        « En quoi l’alternative démocratique s’est écartée des revendications du hirak ? »

        Vous avez raison et je dirais même plus :

        En quoi le Hirak s’écarte-t-il de « l’alternative démocratique ?

        Ce n’est qu’une fois la dialectique remise à l’endroit qu’on aura compris pourquoi le Hirak es un bœuf on aura beau le traire comme on veut ma yehlebche, ma yehlebch !

        Iben, Dizouli, de persister, moua je pense que s’il y a un intrus dans le jeu , c’est le Hirak et pas ceux du « pacte pour l’alternative démocratique » ou du « Forum Civil pour le Changement » et encore moins le Système.

        Je dirais même que le Hirak dont rien ne préfigurait l’avènement et qui était encore moins attendu que le Mahdi , a fait irruption accidentellement comme un cheval dans la soupe par la faille provoquée par le sinkièmandat.

        Ardjaw, je vous splik !

        Vous conviendrez, si si convenez sinon vous n’allez pas comprendre ! Sans une aberration dans le système lwimim , le sinkièmandat , rien n’aurait sortie la populace bien bercée par la rente et la religion.

        Or rien n’est venu , perturber l’administration de la rente et de la religion. La populace dans sa quasi majorité ne manifeste qu’après le repas de midi et la salate de t’hour.

        Si les conditions matérielles et sociales de production et du maintien du vieux système persistent elle ne peuvent que le reconduire et non le dépasser.

        Nous n’assistons nul part, excepté ici à AP , à cause de ma modeste personne et Abou Stroff, à une critique de la rente et de la religion.

        Au contraire on cherche à pérenniser le principe de la rente , quant à la religion c’est à qui en fait plus que l’autre.

        Le Hirak symbolise et incarne la non-adaptation , l’anachronisme, de notre modèle économico-socio-culturel au temps. Il est dedans , c’est un constituant, une sorte de verrue , une tumeur bénigne, pas un cancer.

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